Inondation, Castor, Traîneau, Porte Clés

Dressrosa était une ville commerçante très agréable. Le centre ville était bondé néanmoins les gens ne se bousculaient pas, ils restaient aimables et chaleureux. Peut-être un peu trop au goût de Law...

Law : Kid, range cette carte.

Kid : Pourquoi ?

Law : On est là depuis à peine 10 minutes et y a déjà 3 personnes qui m'ont demandé si on avait besoin d'aide…

Kid : Et alors ? Les gens sont gentils c'est tout. Pourquoi t'as pas accepté leur aide ? Demanda-t-il en relevant enfin la tête de sa carte.

Law : Parce qu'il est inutile que les gens sachent où l'on va. Mais avec ta carte là c'est un peu comme si on se baladait avec une pancarte de 3 mètres au-dessus de la tête où il est écrit "Touristes" en lettres capitales. Et je ne pense pas qu'on soit en position pour se faire remarquer !

Kid : Oh… dit-il soudain en réalisant. Désolé.

Il rangea la carte.

Kid : Et comment on va trouver alors ?

Law : J'ai mémorisé le plan de la ville.

Kid : Sérieux ?... T'essaies encore de me prendre pour un con c'est ça ?

Law sourit avec arrogance et se mit en route.

Law : Nous y voilà. 3 rue de la maison de jouets.

Kid : C'est trop glauque ici, y a des jouets en bois plein les rues, regarde !

Le rouquin désigna un jouet unijambiste pendu à un lampadaire.

Law acquiesça et réfléchit. Deux moyens possibles pour rentrer. Sonner à la porte ou rentrer en douce. Le brun réfléchissait à une multitude de scénarios et alors-

DIING-DOONG

Law : Mais qu'est-ce que tu fais ?!

Kid : Bah je sonne.

Law : Mais on n'a pas de plan ! Et si ça se trouve, il va nous voir et s'enfuir !

Kid : Mais nan t'inquiète j'ai un plan !

Law : Vraiment ? Dis-moi alors !

Kid : On va se faire passer pour des plombiers ! Comme ça, il nous invite à entrer et après on va gérer.

Law : Mais on est même pas en tenue et-

La candeur de Kid dans certaines situations avait tendance à énerver ou amuser. Law hésitait encore entre les deux sentiments, mais il n'eut pas le temps de trancher car la porte s'ouvrit pour laisser place à une grande silhouette. Le plan de Kid n'avait quasiment aucune chance de fonctionner, il fallait que Law réfléchisse vite.

Kid : Monsieur Don Quichotte ?

Don Quichotte : Ouais. Z'etes qui ?

Kid : Plombiers professionnels, on vient contrôler vos installations.

Don Quichotte : Pas besoin, tout fonctionne très bien.

Alors qu'il allait fermer la porte, Law la bloqua avec son pied. Maintenant qu'ils avaient fait un pas en avant, ils n'allaient pas reculer si facilement.

Law : En fait, beaucoup de vos voisins nous ont signalé des inondations chez eux et il est fort probable que cela arrive aussi chez vous. Il y a trop de pressions alors on vérifie tout le quartier…

Don Quichotte : Ah... ok, entrez voir alors.

Le blond se poussa pour laisser entrer les deux autres. Il faisait au moins deux mètres mais ce n'était pas plus surprenant que son maquillage étrange, sous l'un de ses yeux se trouvaient des traits violets qui descendaient sur sa joue et ses lèvres étaient dessinées par un rouge à lèvre carmin.

Don Quichotte : Vous allez faire qu-BOUM !

Le blond venait de s'étaler de tout son long.

Kid : Monsieur Don Quichotte vous allez bien ?

Don Quichotte : Aïe… Ouais pas de problèmes, je tombe tout le temps. Et c'est entièrement ma faute, j'ai laissé traîner mon manteau et je me suis pris les pieds dedans, bien fait pour moi.

Le blond ramassa un amas de plume noir, sûrement censé être le manteau, qu'il jeta sur le fauteuil de la salle.

Don Quichotte : Alors ? Vous allez faire quoi ?

Law : Un test d'étanchéité.

Don Quichotte : OK. Et vos outils, ils sont où ?

Les deux amis se regardèrent en angoissant. C'est Kid qui improvisa.

Kid : Dans notre camion… Mais on vient juste contrôler donc on ira les chercher seulement si besoin...

Don Quichotte : Ah OK.

Law n'en revenait pas, ce Don Quichotte gobait tous les bobards que Kid lui servait. Toute personne réfléchie se serait d'abord renseignée avant de laisser entrer deux hommes dans sa maison, mais lui non. Pourtant, ils n'avaient même pas de vêtements adaptés et même pas d'outils, ça aurait dû lui mettre la puce à l'oreille ou alors... était-il stupide ?...

À présent devant la chaudière, Don Quichotte restait derrière eux pour les observer. Kid tritura tout ce qui lui passait sous la main. Law lui chuchota :

Law : J'espère que tu sais ce que tu fais…

Kid : Pas du tout, souffla-t-il.

Le téléphone du blond vibra.

Don Quichotte : Allo frérot ? Mingo c'est toi ?... Doflamingo ? Eh oh… bon je ne t'entends pas… Attends, je te rappelle avec le fixe.

Le blond s'excusa en quittant la pièce.

Law : T'as entendu ça ?

Kid : Ouais… on n'a pas rencontré le bon Don Quichotte ! On fait quoi alors ?

Law : Je 'sais pas, attend laisse-moi réfléchir.

Kid : On peut essayer de voir s'il est au courant de quelque chose ?

Law : Chut, il revient.

Don Quichotte : Désolé les gars, je vais devoir partir et vous comprenez bien que je ne peux pas vous laisser seul chez moi même si vous m'avez l'air d'être honnêtes et sympas haha. Alors, vous avez bientôt fini ?

Kid : Oui-oui, encore quelques minutes…

Le blond haussa les épaules et s'adossa de nouveau à la porte en attendant. Law tenta d'engager la conversation.

Law : Alors… vous avez une belle maison.

Don Quichotte : Merci.

Law jeta un coup d'œil vers Kid qui triturait encore la chaudière. Ce dernier lui fit un signe de tête discret pour l'encourager à continuer.

Law : Vous vivez seul ici ?

Don Quichotte : Non, je vis avec mon frère.

Law : Ah, la chance ! Ça doit être cool de vivre entre frères, tranquilles !

Don Quichotte : Mouais, on ne peut pas dire que Mingo soit très agréable à vivre, parfois je pense que je serais bien mieux seul, sourit-il.

Law : Je connais ça haha. Frère capricieux ?

Don Quichotte : Ouais… On va dire qu'il a des ambitions que je n'ai pas… Vous avez un frère aussi ?

Law : Pire. Une soeur.

Don Quichotte : Oh-là ! Et elle est facile à vivre ?

Law : Tyrannique, bordélique et cinglée ! Elle a failli me tuer plus d'une fois avec ses idées folles, rigole-t-il. Mais on ne vit plus chez nos parents, on se voit moins souvent donc on s'entend mieux.

Don Quichotte : Moi aussi je devrais sûrement quitter mon frère avant qu'il ne me tue alors, rigole-t-il.

Quelque chose dans sa voix venait de le trahir. Il avait prononcé ses mots en souriant toutefois, Kid avait entendu cette pointe d'hésitation et ce soupçon de doute qu'il reconnaîtrait entre mille : ce Don Quichotte avait peur. De son frère ? Pourquoi ?

Le blond se reprit rapidement.

Don Quichotte : Bon les gars j'suis vraiment désolé mais je dois aller rejoindre mon frère et il n'aime pas attendre alors…

Law : Kid, tu as fini ?

Kid : Ouaip, c'est fini, j'ai réglé un problème sur… ça… enfin c'est trop long a expliquer donc je vais juste vous dire que vous ne devriez pas être embêté.

Don Quichotte : Haha de toute façon, je n'aurais sûrement rien compris. Et je vous dois combien ?

Kid : Ah nan, 'vous inquiétez pas, c'est cadeau.

Don Quichotte : Oh trop cool, merci.

En sortant :

Law : T'as fait quoi sur sa chaudière ? murmura-t-il inquiet.

Kid : Rien du tout. Mais maintenant il nous pense vraiment sympas, ça pourra nous être utile.

Law fut surpris par l'idée manipulatrice que Kid venait d'avoir. Il sourit discrètement.

15h10.

Ils filèrent Don Quichotte jusqu'aux abords de la ville. Le blond paraissait normal. Abstraction faite de ses dizaines de chutes ridicules causées par de minuscules graviers ou encore même par ses pieds qui s'entrecroisaient maladroitement. Ce mec était en fait une vraie catastrophe ambulante. À croire qu'il n'avait jamais appris à marcher…

15h15.

Au fur et à mesure où le blond se rapprochait de son point d'arrivé, il surveillait de plus en plus ses arrières. Heureusement pour Kid, Law savait comment se rendre invisible.

15h30.

Don Quichotte s'arrêta finalement devant un petit cabanon au milieu d'une décharge. Il frappa à la porte. En attendant, l'odeur nauséabonde soulevait le cœur de Kid qui manqua de vomir deux ou trois fois. "T'es fragile", lui fit remarquer Law en se moquant. Ce qui lui valut un "ta gueule" bien aimable.

Un homme métissé et baraqué ouvrit. Il prenait presque toute la hauteur de la porte.

Don Quichotte : Usine à jouets de castor véreux.

Le garde s'écarta pour laisser passer le blond et referma la porte.

Kid : T'as entendu ça ?

Law : Ouais, c'était sûrement un mot de passe.

Kid : On y va ?

Law : Nan, on attend un peu.

16h.

Plusieurs hommes sont entrés après Don Quichotte.

Kid : On y va maintenant ?

Law : Ouais… Mais avant, il nous faudrait des déguisements, il risque de nous reconnaître et je ne veux pas qu'il devienne parano en se disant qu'on le suit.

Kid : C'est pourtant le cas.

Law : 'Pas faux. Mais tu m'as compris. Viens, j'ai vu une boutique de fringues chelous sur la route.

17h.

Costard cravate XXL des années 70 et perruque avec une calvitie pour Kid et costume trois pièces avec un chapeau Fedora pour Law.

Kid : Y a rien qui te choque là ?

Law : Non ?

Kid : Pourquoi je me paye un costard trop grand et une calvitie et toi un costume hyper classe ?!

Law : Ce n'est pas de ma faute si le costume ne t'allait pas.

Kid : Grr…. Bon, si tu veux que je viennes alors on fait un échange entre ma calvitie et ton Fedora.

Law : Tu me fais du chantage ? s'intéressa-t-il soudain avec un sourire en coin.

Law se rapprocha dangereusement de son vis-à-vis avec un regard de félin. Mais cette fois, Kid n'allait pas se laisser faire.

Kid : Peut-être bien, répondit le rouquin en lui rendant son sourire.

Law : Tu sais avec qui tu joues ?

Kid : Avec un petit con qui se fout toujours de ma gueule.

Law était assez près pour que Kid sente son souffle lorsqu'il pouffa légèrement. Cette proximité agitait le cœur de Kid plus que celui-ci ne l'aurait voulu.

Law : Comprend-moi, c'est tellement amusant.

Il passa sa main froide dans la nuque de Kid, glissant lentement ses doigts fins sous la perruque et faisant frissonner le rouquin par la même occasion.

Law : Même avec cette perruque tu restes adorable... S'en est perturbant, avoua-t-il dans un murmure.

Puis il retira sans aucune délicatesse la perruque avant de jeter son chapeau dans le nez de son "ami".

Law : Allons-y.

18h30.

Law : Usine à jouets de castor véreux.

Comme avec Don Quichotte, le garde laissa entrer les deux hommes sans un mot.

Ceux-ci furent surpris lorsqu'ils entrèrent et trouvèrent…

Rien.

Il n'y avait rien. C'était une simple cabane.

Kid : Euuh…

Le garde poussa la table pour découvrir un passage souterrain. Law descendit en premier.

Kid : Ok… allons-y alors…

Ils arrivèrent dans une salle à l'odeur plus que douteuse, un mélange d'odeurs animales et de testostérone, enfermées depuis plus de 24h.

Kid : Mais c'est quoi ce bordel ?

Law cerna immédiatement les lieux. Des hommes qui crient et tendent des billets dans tous les sens, des grands écrans, une sorte d'arène centrale…

Law : A mon avis nous sommes arrivés dans une salle d'enchères...

Kid : Une salle d'enchère ? A un tel endroit ? Gardé comme ça ?

Law : Je ne pense pas que ce soit le genre d'enchère règlo et habituelle si tu vois ce que je veux dire.

Kid : Ah ! comprit-il. Génial... Hey, regarde !

Kid pointa du doigt un endroit surélevé dans un coin de la salle. Le frère Don Quichotte était assis dans un grand siège à côté d'un autre homme blond.

Kid : Tu crois que c'est Doflamingo à côté ?

Law : Possible. Ça ne va pas être facile à les approcher, ils ont deux molosses qui gardent l'entrée…

Ils réfléchirent quelques minutes puis Law enleva sa perruque.

Kid : Qu'est-ce que tu fais ?

Law : Autant aller voir le Don Quichotte qu'on a déjà vu en faisant semblant de se recroiser par hasard.

Kid : Quoi ? Mais attend ! On s'est déguisé exprès pour passer inaperçu !

Trop tard, Law était partis. Kid grinça des dents. Il avait un mauvais pressentiment...

Law : Hey ! Salut ! Comme on se retrouve ! C'est sûrement le destin, rigola-t-il.

Kid : Génial, pas suspect du tout, grogna-t-il dans sa barbe.

Don Quichotte : Oh salut ! Trop drôle qu'on se retrouve ici ! Qu'est-ce que vous êtes venu faire ?

Law : On cherchait un peu de distraction et voir ce qu'il y avait d'intéressant.

Don Quichotte : Ok, cool. Venez, je vous offre une verre pour vous remercier de votre travail !

L'homme assis à ses côtés lui attrapa le bras pour lui demander :

? : Attend c'est qui ceux-là ?

Don Quichotte : Des plombiers qui sont venus inspecter la chaudière aujourd'hui parce que certains voisins avaient des problèmes. Enfin bref, ils ont réparé un truc et ils l'ont fait gratis ! Ils sont hypers sympas, on peut bien leur payer un verre quoi !

Le deuxième blond avait l'air d'hésiter. Il avait les cheveux courts, un visage long et fin et des lunettes aux formes étranges avec des verres orangés.

? : Hm, fait-il simplement.

Don Quichotte : Allez, montez.

Law : Merci.

Don Quichotte : C'est à nous de vous remercier ! Je suis Corazon, annonça-t-il en tendant la main.

Kid : Enchanté, je m'appelle Kid.

Law : Law.

Ils se serrèrent la main tous les trois et attendaient le dernier…

Corazon : Lui c'est mon grand frère Doflamingo, il est pas trop sociable ce soir excusez-le.

Les lunettes de Doflamingo, empêchaient quiconque de voir ses yeux. C'était perturbant ! Pourquoi porter des lunettes de soleil en intérieur ? Néanmoins, Law savait qu'il était observé…

Corazon : C'est fou le hasard quand même ! remarqua-t-il joyeusement en servant des verres de whisky à chacun. Se rencontrer pour un problème de plomberie le jour et ici la nuit.

Kid : Haha, ouais c'est fou… Comme quoi le hasard fait bien les choses, c'est incroyable ! plaisanta Kid pour cacher sa gêne.

"Quel piètre menteur !" jugea intérieurement Law. Mais le pire, c'est que le blond ne voyait rien ! En revanche son frère…

Doflamingo : Incroyable, c'est certain, dit-il d'un air suspicieux.

Corazon : Alors c'est la première fois que vous venez ici ?

Kid : Ouais, on a entendu parler de ça alors on est venu.

Doflamingo : Vous en avez entendu parlé ?

Kid : Ouais.

Doflamingo : Où ?

Kid : Euh...

Des gouttes de sueurs commençaient à se former sur le front du rouquin. Il cherchait désespérément de l'aide dans le regard de Law.

Law : Un ami.

Doflamingo : Quel genre d'ami ?

Corazon : Doffy, pourquoi tu leurs poses ce genre de questions ? T'as pas besoin de toujours tout sav-

Le plus vieux attrapa son frère par le col pour rapprocher son visage du sien.

Doflamingo : C'est mon club ici Corazon. Je crois que j'ai encore le droit de savoir qui dévoile son existence à l'extérieur. Tu ne penses pas ?

La tension monta tout de suite d'un cran. La réaction de Corazon fut étonnante, il resta d'un calme olympien, attendant que la crise passe. Mais Law n'attendit pas et saisi sa chance.

Law : Un ami de la mafia japonaise. Ça te dit quelque chose ?

Doflamingo lâcha lentement son frère pour se retourner vers son interlocuteur.

Doflamingo : La mafia japonaise ? … Non désolé. Je ne fais pas affaire avec ce monde.

Les deux hommes se jaugèrent un instant.

Corazon : Regardez, ils mettent en vente le buste de Marianne qui a été volé y a un an, les prix vont montés vous pouvez me croire, sourit-il.

La soirée défilait. Doflamingo ne prenait plus part aux conversations depuis le sujet de la mafia. Kid et Corazon discutaient beaucoup et avaient l'air de bien s'entendre. Law, quant à lui, restait sur ses gardes.

Doflamingo : Ça vous plaît Messieurs ? demanda-t-il soudainement.

Kid : Euh… ouais ça va.

Doflamingo : Allons, pas la peine de mentir. Je sens que vous vous ennuyez.

Kid : Ah non-non pas du tout, c'est très b-

Doflamingo : Corazon, sois un gentil petit frère et emmène nos amis, montre-leur les pièces de valeur s'il te plaît.

Corazon eut une réaction étrange. La joie, toujours présente sur son visage jusque-là, s'estompa lentement, comme s'il assimilait une mauvaise nouvelle. Il attrapa le trousseau de clés que lui tendait son frère et se leva à contre-cœur en dévisageant son aîné.

Corazon les mena sans un mot jusqu'à une grande porte à l'écart du public.

Kid : C'est vous qui vous occupez des enchères ?

Corazon : ...

Kid : Et vous avez des lots que vous ne mettez pas aux enchères ? Pourquoi ? Vous voulez les garder pour vous ? sourit-il en plaisantant.

Corazon : … Entrez.

Il ouvrit la porte et les laissa passer. Un vieux traîneau se trouvait en plein milieu de la pièce.

Kid : Bah, c'est tout ? Un traîneau ? C'est ça votre pièce de valeur ?

Un BOUM retentit. Le rouquin eut à peine le temps de se retourner que Corazon l'assomma. Il tomba lourdement à terre, complètement sonné. Il entendit seulement le cliquetis des portes-clés de Corazon, qui refermait la porte, avant de perdre totalement connaissance.