Chapitre 10

~ 10 ans plus tard ~

A Karakura, dans une rue de quartier bien connu, roulait une moto à vive allure, elle filait à toute vitesse jusqu'à ce que soudainement, un hollow ne se place en travers de sa route, faisant chaviré la bécane mécanique et son passager à bord.

Portant un casque, le conducteur gémit et se redressa tant bien que mal, sa jambe coincé sous le véhicule. Il jura, en observant cette forme flou qu'il parvenait à peine à voir.

Le Hollow poussa un cri avant de venir droit sur lui. C'est alors que plusieurs flèches d'énergie spirituelle le frappèrent de plein fouet, le réduisant en poussière. Le jeune homme soupira et parvint à se libéré tandis que son sauver venait droit sur lui.

- Combien de fois devrais-je te dire de ne pas sortir sans ton traceur ?

Karine Kurosaki était désormais à l'université, étudiant la médecine qu'elle avait découverte grâce au père d'Uryu qui l'avait prise en stage et qui avait été son mentor non seulement pour sa profession, mais également pour son statue de Quincy.

Retirant son casque, Toshiro Hitsugaya devenu un jeune homme particulièrement séduisant observait contrarié la jeune femme qui, pour la énième fois, lui reprochait son manque de prudence. En effet, durant ces quelques années sur terre, Toshiro avait pu constater que s'il ne possédait plus ses pouvoirs de Shinigami, tout comme Isshin à l'époque, il pouvait toujours sentir leur présence et percevoir les Hollow et les Shinigami.

- Pas besoin de crier, j'étais juste à la boutique d'Urahara.

Karine sembla se calmer et fronça les sourcils.

- Je sais, c'est lui qui ma dit que tu en partais… c'est aujourd'hui n'est-ce pas? demanda-t-elle alors en observant le jeune homme relever sa moto.

Il ne répondit rien, ce qui était une réponse en soit. L'anniversaire de la mort de Matsumoto Rangiku. Sa tombe se trouvait bien sur à la Soul Society, juste à côté de celle de Gin. Toshiro savait combien Rangiku aimait cet homme qui avait joué double jeu jusqu'à la toute fin, pour permettre aux autres de survivre. En sa mémoire, Uraraha avait crée une sorte de portail qui permettait à l'ancien Capitaine de parvenir jusqu'à la Soul Society afin de présenter ses hommages à sa défunte subordonné. Il ne pouvait y retourné qu'une seule fois par ans et pas plus d'une heure, mais c'était tout ce dont il avait besoin.

- Tu aurais du me le rappeler, je serais venus avec toi, ajouta-t-elle en regrettant de s'être emporter.

- ça ne fait rien, et puis tu es très occupé, entre ton diplôme et ton apprentissage de Quincy. Tu deviens de plus en plus fort on dirait. Tu progresse très vite.

Le compliment la fit rougir et elle porta une mèche de ses longs cheveux derrière l'oreille tandis que le vent s'engouffra dans ses vêtements. Un peu plus féminine que lorsqu'elle était petite, Karine portait un short et des boots avec un haut qui moulait ses formes de femme avec une veste en cuir qui lui donnait un certain style avec ses cheveux nouée en queue de cheval haute et ses oreilles percés.

Elle leva les yeux au ciel. Cela faisait déjà dix ans que toute cette histoire était arrivée. Le temps avait incroyablement filé.

~.~

Yumichika se promenait dans les couloirs de la 10ème Division, suivit par Ikkaku Madarame qui était bien déterminé à lui tenir la jambe et l'empêcher de commencer sa journée.

- Oh allez ? insista le shinigrami au crâne rasé. Depuis que tu es devenu le Vice Capitaine de la 10ème Division tu ne viens plus jamais boire un coup avec moi ou les autres.

- Je suis certain que je dois beaucoup te manquer, répondit Yumichika avec le sourire. Mais le Capitaine ma demander de lui réserver cette journée, donc pour la énième fois, non Ikkaku, je ne peux pas venir boire avec toi ce soir.

Ce dernier bougonnait et ronchonnait son mécontentement. Yumichika avait découvert que son ami pouvait être incroyablement jaloux et possessif, lui reprochant sans cesse de voir plus souvent son Capitaine – ce qui était normal puisqu'il était devenus Lieutenant désormais – et Ran, qu'il continuait de voir afin d'entrainé le réel potentiel de son Zanpakuto trop longtemps inexploité.

- T'as toujours du temps pour eux, mais jamais pour moi, râla-t-il encore.

Ce qui était une fois de trop. Yumichika s'arrêta et se tourna afin de lui faire face.

- Tu sais quoi… très bien, disons demain soir, tous les deux, au bar habituel.

Ikkaku parut surprit de son brusque revirement de situation.

- Tu… c'est un… c'est un rendez-vous ? s'enquit-il soudainement.

Yumichika lui sourit et approuva d'un hochement de tête. Il avait laissé pousser ses cheveux qu'il avait noués en une petite natte sur le côté dans lesquelles ses habituelles plumes avaient été nouées.

- Bien, maintenant que c'est clair, je vais retrouver mon Capitaine et tu ferais mieux de retrouver le tien si tu ne veux pas avoir d'ennui, le prévient-il en posant ses mains sur ses épaules pour le retourné et le conduire vers la sortie.

- C'est bon, c'est bon j'y vais… dit… ça te fait toujours pas bizarre de l'appeler tout le temps « Capitaine » ?

Yumichika s'arrêta soudainement et passa une main dans la partie de ses cheveux détachés, les plaçant derrière son oreille.

- Au début peut-être, mais grâce à lui j'ai pu obtenir une belle promotion et de plus, le Capitaine Kenpachi m'avait déjà demandé de partir, même s'il ne le souhaitait pas vraiment, il n'avait pas d'autre choix que de me congédier. C'est comme garder un Shinigami dont le sabre est uniquement fait pour le combat à la 4ème Division, les deux ne sont juste pas compatibles.

Ikkaku approuva d'un hochement de tête.

- Laisse-moi t'accompagner, lui demanda-t-il soudainement. Sa fait longtemps que je ne l'ai pas vus.

Mais surtout ainsi il pouvait profiter de Yumichika un peu plus longtemps. Ce dernier soupira comprenant parfaitement le cheminement des pensées de son ami et abdiqua. Depuis qu'il savait ce qu'il lui était arrivé par le passé, Ikkaku était devenus une sorte de garde du corps qui prenait plus soin de lui et qui faisait bien plus attention à lui, ce qui n'était pas pour déplaire au nouveau Lieutenant de la 10ème Division.

- Comme tu voudras, mais ne viens pas le déranger, il est plein entrainement.

Et il tourna les talons, continuant jusqu'à la salle d'entrainement de la 10ème Division. Dans cette cours, Ichigo Kurosaki se tenait dans un nouveau costume, arborant le Haori de Capitaine de la 10ème Division qui, plus semblable à celui que son père portait, n'était qu'une demi-cape recouverte d'une épaulette rouge. Son Kimono était ouvert sur son torse qui arborait des bandes noir tel des tatouages partant d'un rond noir sur sa poitrine – semblable à celui d'un hollow – et partant de ce point jusque dans sa nuque et sur ses bras. La manche droite de son Kimono n'était plus et une ceinture blanche déchiré pendait autour de sa taille et dans son dos.

Il portait son masque de Hollow et sa pression spirituelle sortait de son dos tels des ailes. D'un côté noir enrobé d'une lueur rouge – à l'effigie d'un Shinigami en hollow – et l'autre blanche auréolé de rouge – pour le Quincy en Hollow. Zangetsu n'arborait plus l'apparence d'une lame noire, mais de deux épées, dont l'une était blanche et l'autre noir. Ainsi, Ichigo était on ne peu plus semblable à un Valcar, ce qu'il était véritablement.

Son adversaire, Reiji avait elle aussi revêtue le masque de sa forme de Hollow, et affrontait en même temps qu'elle enseignait au Capitaine Kurosaki.

Lorsque le poste vacant laissé par Hitsugaya lui avait été proposé, c'est tout naturellement qu'il avait accepté. Ce fut alors comme une évidence. Finalement, sa vie ne ce trouvait pas sur terre, mais ici, à la Soul Society. Depuis lors, il avait demandé le l'aide auprès de la jumelle de Renji, pour que cette dernière lui apprenne à devenir un Valcar lui aussi, et à maitrisé son hollow comme elle.

Bien entendus, Reiji n'avait pas accepté sans contrepartie, cette requête qu'elle lui avait demandée en échange de son aide c'était par ailleurs trouvé très… particulière.

- Mais… ça ne vas pas la tête, comment veux-tu que je te trouve ça ? S'était-il écrier devant cette demande incongrue.

Reiji s'était bouché les oreilles de ses doigts et avait croisé les bras sur sa poitrine, n'en démordant pas.

- Si tu veux mon aide, tu dois m'apportez ce que je t'ai demandé. Et puis tu es Capitaine de la 10ème Division maintenant, avec un peu de bonne volonté, tu peux tout faire.

Ce fut donc deux jours après sa demande qu'il l'avait faite appelé, et avait lancé un cadre photo à la jeune fille qui, dès qu'elle posa les yeux dessus, devint toute guimauve, frottant son visage contre le cadrant.

- Par tout les dieux… c'est un Dieu… il est parfait, s'était-elle écrier en le serrant contre son cœur. Merci Ichigo je le chérirais précieusement.

Mais ce dernier retenait son envie de vomir. Reiji lui avait demandé en contrepartie de ses services pour ses entrainements, une photo de Kisuke Urahara sur lequel elle avait flashée dessus depuis le jour ou il lui avait sauvé la vie. Aujourd'hui, dix ans après, Ichigo était parvenus à maitrisé son Hollow.

Sous les regards admiratif et impressionné de son Vice Capitaine Yumichika et d'Ikkaku Madarame, Ichigo s'élança de toute ses forces contre son institutrice qui eu bien du mal à le contrer, terminant leur duel par une égalité lorsque les deux lames d'Ichigo se croisèrent sous sa gorge mais que la sienne formait un pond au dessus d'elle et menaçant le dos de son adversaire de sa pointe.

Son visage et toute son apparence, rappelait celui qu'il avait lorsqu'il avait affronté Aizen. Il était devenu plus mature, et plus viril. Reiji quand à elle, n'avait pas changé d'un pouce et restait égale à elle-même.

Tous deux brisèrent leur Bankai et Ichigo repris sa respiration en s'écroulant au sol.

- Ah… j'en peu plus…

- Bien… C'est que sa rentre, le rassura-t-elle en s'asseyant près de Yumichika et d'Ikkaku, plongeant la main dans un bol de pain fourré à la viande qui avait été amené là par l'un des membres de la Division plus tôt.

- Whoua tu as sacrément progressé Ichigo, le félicita Ikkaku.

- C'est Capitaine Kurosaki, combien de fois faudra-t-il que je te le répète ? le reprit Yumichika en frappant la main de Reiji qui prenait son cinquième pain à la viande, d'affilé.

- Quand à toi, je t'ai déjà dit que tu n'étais pas ici pour t'empiffré… par tous les diables, j'ai parfois l'impression d'être devenu votre mère à tous…

- On a plus de mère, lui répondirent en cœur Ichigo et Reiji tandis qu'Ikkaku y alla de sa propre remarque.

- Moi la mienne, je ne l'ai jamais connu…

Yumichika soupira et frappa son front du plat de la main.

- Au fait, demanda soudainement Ikkaku à Ichigo, observant du coin de l'œil la jeune femme dont ses joues étaient pleines de nourriture mais qui enfournait un autre pain à la viande.

Il haussa un sourcil sceptique et soupira. Elle était bien la jumelle de Renji, y avait aucun doute là-dessus.

- Quoi ? s'enquit le Capitaine de la 10ème Division.

- C'est quoi ton Démon à toi ? Ton péché ? Je ne te l'ai jamais demandé ?

Reiji essuya sa bouche d'un revers de la main et avala tout rond tandis qu'Ichigo souriait avec amusement. Il était fière de son nom qui lui convenait plutôt bien il devait bien l'avouer.

- Gankō ? lui répondit-il avec assurance.

Gankō était le Démon de l'obstination, ce qui, à bien y réfléchir, lui convenait parfaitement, lui qui ne baissait jamais les bras et qui pensait qu'avec de la volonté et de l'acharnement on pouvait tout obtenir. Acharné et déterminé, il persévérait toujours, même quand on lui disait que c'était impossible.

- Ouais sa te va plutôt bien j'avoue, approuva le jeune homme au crâne rasé dans un rictus ironique.

- Ah au faite, Yumi-chan, Ran ma chargé de te dire qu'elle ne pourra pas s'entrainé avec toi demain, mais qu'elle l'avançait à ce soir.

- Cesse de m'appeler Yumi-chan, lui reprocha-t-il en se levant emportant avec lui la nourriture qu'elle continuait de picoré malgré ses remontrances.

- Hey mais ou tu vas avec la bouffe ! Reviens ! Allez ! Ran t'appelle bien comme ça… pourquoi on n'aurait pas le droit nous aussi ?

- Justement il n'y a que Ran qui soit autorisé à le faire, la gronda-t-il alors qu'elle se jetait sur lui pour récupérer le plateau repas.

Ikkaku Madarame lui lança un nouveau regard réprobateur, croisant ses bras sur son torse. Une fois de plus, il n'y avait que Ran qu'il privilégiait. Mais Yumichika devait bien reconnaitre que s'il ne cessait de répété que la jalousie de son ami était étouffante, il trouvait cela réconfortant et adorait le voir aussi possessif avec lui.

- Y'en a toujours que pour cette bonne femme… c'est chiant à la longue, grogna-t-il. Et quand c'est pas elle, c'est « le Capitaine », bougonna-t-il.

- Oh, mais c'est qu'il est jaloux, le charriât Reiji en enfonçant son doigt dans sa joue pour l'embêter. C'est que le monsieur bourrue est trop mignon…

- Si tu ne retire pas ton doit immédiatement, je te le tranche et m'en fait un pendentif avec, le menaça-t-il aussitôt.

Yumichika soupira devant leur éternelle chamaillerie et leva les yeux sur son Capitaine.

- Hum, au faite, l'interpela-t-il. Vous allez être en retard Capitaine.

Ce dernier parut surpris, ne sachant pas du tout de quoi elle parlait, laissant Yumichika répondre à sa question muette.

- Capitaine Kurosaki, vous êtes décidément irrécupérable, vous m'avez demandé de vous remplacer à la Division pour pouvoir retourner sur terre. C'est aujourd'hui que votre sœur ce mari, lui rappela-t-il, faisant se dresser le jeune homme comme sur un ressort.

- MERDE ! J'avais complètement oublié, s'écria-t-il en décampant à toute allure. A plus les gars, je compte sur toi Yumichika !

- Pas de problème, soupira-t-il.

Yumichika souri. Il avait eu tellement peur de devoir quitter la 11ème Division, mais finalement, il avait eu plutôt de la chance d'être tombé sur Ichigo comme Capitaine.

~.~

Cela faisait déjà une heure qu'elle attendait et frappait du pied son impatiente.

- Je n'en reviens pas qu'il soit en retard le jour du mariage de sa sœur, s'insurgea-t-elle en voyant la silhouette d'Ichigo au loin.

- Ah quand même ! le gronda-t-elle en lui assénant un puissant coup de pied au derrière, ça fait plus d'une heure que je t'attend ! Je te rappelle que tu es le témoin, tu ne peu pas être en retard grand nigaud.

- Oui oui désolé mon entrainement à durer plus longtemps que prévus. Mais tu ne devrais pas t'agiter comme ça Rukia…

Cette dernière posa la main sur son ventre rond et soupira.

- Je suis enceinte, pas handicapé je te l'ai déjà répété mille fois…

- Oui et tu sais que le Capitaine Unohana ta dis d'y aller tranquillement… je te rappelle que tu es bientôt à terme.

- Et c'est maintenant que ça t'inquiète alors que tu m'as fait attendre debout ici pendant près d'une heure ! Lui cria-t-elle dessus.

Ichigo porta ses mains devant son visage et s'excusa platement tandis que Rukia se calmait. Elle posa une main sur son ventre en poussant un gémissement.

- Est-ce que… sa va ?

Rukia qui arborait le Haori de Capitaine de la 6ème Division ouvrit le Seikaimon. Depuis que Byakuya avait perdu son statu de Shinigami et de ce fait sa place de Capitaine, elle avait été nommée comme son successeur, le clan Kuchiki refusant que quelqu'un d'autre ne prenne sa relève.

- Parfaitement… je n'ai toujours pas trouvé de remplaçant pour me succédé une fois que j'aurais accouché et nous somme en retard pour le mariage de ma belle-sœur.

Elle lui offrit un regard assassin qui fit déglutir le futur papa. Tout deux s'était marié un an après qu'Ichigo avait obtenue son poste de Capitaine de la 10ème Division, et formait un couple pour le moins explosif.

Quand à la 13ème Division, Kûkaku Siba avait reprit le poste, quelque peu à contre cœur – son jeune frère y avait servie après tout et Kaien était mort pour cette Division. Mais cette dernière avait affirmé que ce n'était qu'un remplacement en attendant que la santé d'Ukitake Jûshirô ne lui permette de reprendre son poste.

En effet, un an après la bataille du Palais Royale, Raiken était venus à la Soul Society en compagnie de Ran et de Risa pour recruter du personnel, animant un peu plus leur habitas afin que Renji se sentent moins seul. En chemin, elles avaient croisé le Capitaine Unohana qui expliquait au Capitaine Kyôraku que Jûshiro n'avait plus que très peu de temps à vivre.

Ce dernier en était dévasté et refusait de croire que son meilleur ami allait simplement disparaitre, après tout ce qu'ils avaient traversé. Raiken qui avait cherché à ce faire amande honorable, avait alors proposé ses services à la 4ème Division. Elle s'en voulait encore d'avoir ainsi été manipulé et d'avoir perdu le contrôle au point ou elle avait bien faillit tuer ses sœurs. Mais si Raiken était une guerrière hors paire, son pouvoir lui permettait également de soigner, possédant ainsi une ambivalence qui la rendait encore plus redoutable.

Raiken avait utilisé ses pouvoirs afin de drainer le sang corrompu du corps malade de Jûshiro, et tandis que Risa avait contrôle le flue de son énergie spirituelle, Unohana avait pu faire une nouvelle transfusion de sang frais et pure. Leur collaboration à toutes les trois avait permit de débarrasser l'ancien Capitaine de la 13ème Division de ce mal qui le rongeait depuis toujours. Le Capitaine Unohana avait alors demandé aux deux jeunes femmes de devenir officiellement ses consultantes pour les cas les plus graves et toutes trois s'étaient avéré être en parfaite harmonie.

Shunsui avait été tellement heureux d'apprendre que son meilleur ami était en vie et hors de danger, qu'il en avait pleuré toutes les larmes de son corps, serrant à tour de rôle les trois femmes dans ses bras. Jûshiro avait du passé des heures à le calmer et à lui affirmer qu'il ne mourrait pas pour que le capitaine Kyôraku ne parvienne à se calmer.

Une fois seul, il avait retrouvé son sérieux et c'est avec émotion qu'il avait prit la main de Jûshiro entre les siennes, la portant à son front.

- Je vie depuis toujours avec la peur au ventre de te perdre un jour… que tu ne sois rappelé trop tôt loin de moi et… tu es encore là…

- Je ne vais tout de même pas te laisser seul, tu continuerais de maltraiter cette pauvre Nanao, lui avait-il répondu en rigolant.

Mais la pression sur sa main s'était faite plus fort et Jûshiro avait posant une main dans les cheveux de son ami, sachant qu'il pleurait sincèrement en cet instant, aussi silencieusement que possible.

- Je ne vais pas mourir, l'avait-il rassuré alors.

Et depuis lors, Ukitake reprenait peu à peu du poil de la bête, étant très proche de retrouver son poste de Capitaine, n'attendant plus que l'avale de ses trois médecins.

~. ~

Le Capitaine Muguruma et son Vice Capitaine Hisagi Shuhei croisèrent le Capitaine Komamura dans les couloirs en compagnie de la plus jeune fille de l'ancien Roi Spirituel, Rumiko et de celle qui les avait tous les deux vaincus, Rain.

- Toi, grogna Kensei en se plaçant instinctivement devant son vice-Capitaine comme il le faisait à chaque fois.

- Hey, mais c'est les deux 69, comment ça va depuis le temps ? Les salua-t-elle d'un geste de la main.

Si tout le monde avait accepté les sept sœurs au Seireitei et qu'elles avaient prouvées plus d'une fois leurs utilités, Kensei était bien plus rancunier que les autres et n'oubliait pas que cette femme avait faillit tuer son lieutenant.

- Capitaine Muguruma, Hisagi, les saluèrent le Capitaine Komamura, le visage découvert.

Rumiko avait les yeux qui pétillaient lorsqu'elle le regardait et ne pouvait s'empêcher de toucher sa fourrure et de ses oreilles. Elle-même arborant l'apparence d'un renard, elle avait immédiatement trouvé le Capitaine Komamura – et selon ses termes – « trop chou ». Elle était tout d'abord venu seule et l'observait de loin sans osé l'approché, parvenant à dissimulé son énergie spirituelle, elle avait finit par être tellement insistante que Komamura s'était sentie observer depuis plus d'un an, lorsqu'il avait repéré la raison de se malaise. Il l'avait alors enjointe à venir le retrouver et était devenu ami en très peu de temps.

Parfois, Rain accompagnait sa sœur, n'appréciant pas encore de la savoir partir seul au Seireitei. Malgré ses airs de fonceuse et de rentre dedans, Rain était une véritable sœur poule.

- Alors, vous vous êtes enfin avouez votre amour ou pas encore ? s'amusa-t-elle au dépend des deux hauts gradés de la 9ème Division.

Si Kensei ne pouvait s'empêcher de prendre la mouche, Hisagi lui rougissait toujours devant ce genre de sous entendu que Rain lâchait chaque fois qu'elle les croisait. Ce qui devait expliquer pourquoi Kensei la détestait autant.

- Tu vas la fermer oui !

- Oh… j'ai vexé le grand garçon, le provoqua-t-elle faisant pulsé une vaine sur la temps du Capitaine.

Kensei dégainait son arme, tandis qu'Hisagi et Komamura l'en empêchèrent, lui répétant qu'elle n'était pas leur ennemies. Si Rain arborait un sourire vainqueur, Rumiko lui écrasa le pied devant les trois Shinigami qui cessèrent tout mouvement. Rain en eu les larmes aux yeux, tandis que la jeune fille croisait les bras sur sa poitrine et tournait le dos à sa sœur.

- Si tu es encore méchante avec les amis de Sajin-chan, je ne te parlerais plus jamais, la menaça-t-elle alors sous le regard toujours ébahit des trois hommes.

Komamura adorait réellement cette petite. Pour la première fois de toute son existence, quelqu'un aimait son apparence et ne cessait de lui répété qu'il était beau et mignon. Cette petite était un réel baume pour son cœur meurtrie.

- Bon, bon, très bien, capitula-t-elle en se tournant vers Rumiko qui fuyait toujours son contact. Promis j'embêterais plus les 69…

- Je ne te crois pas…

Rain frotta l'arrière de son crâne avec culpabilité et observa du coin de l'œil Kensei qui lui offrait un sourire vainceur, les bras croisés sur son torse.

- Et puis ce n'est pas à moi que tu dois des excuses, enchaina-t-elle en ouvrant un œil afin de s'assurer que le Capitaine Muguruma était satisfait de son petit manège.

Son sourire s'élargie et Rumiko enchaina.

- Demande leur pardon et fait quelques chose de bien pour eux.

Rain soupira et contre toute attente, se pencha devant Kensei et Hisagi.

- Très bien, je suis désolé de vous avoir attaqué et d'avoir manqué de tuer Hisagi… je ne contrôle parfois pas très bien ma force quand je suis prise en plein combat et… vous charriez était ma façon à moi de vous demandez pardon.

- Et bien tu vois, ce n'était pas si dure, lui sourit Rumiko tandis que Kensei et Hisagi en restèrent sans voix.

Komamura lui, en riait bien fort. Ce n'étaient pas les sœurs de Renji pour rien. Elles possédaient cette même détermination et cette même force que lui.

~.~

Arrivé sur terre Rukia enfila un gigai qui montrait son ventre arrondit, portant une belle petite robe noire patineuse pour l'occasion, se désolant de son reflet dans le miroire.

- Je suis énorme, gaignit-elle tandis qu'Ichigo nouait maladroitement la cravate à son costume trois pièces.

- Mais non, tu es parfaite, lui répondit-il en posant une main sur son ventre, embrassant sa joue.

Rukia se retourna vers lui et Ichigo lui présenta son bras afin de se rendre tous deux au temple le plus proche, là ou avait lieu la cérémonie.

Peu de monde avait été invité, mais tous étaient important pour eu. Isshin ne cessait de pleurer dans les bras de son dernier enfant qui n'avait pas encore quitté la maison et qui tentait de le calmer en vain.

- C'est trop cruel Yuzu ! Ichigo à quitter la maison et à fondé sa nouvelle famille loin de son vieux père, et maintenant c'est ta sœur qui s'éloigne de moi… Ne me quitte jamais ma chérie !

Ichigo frappa son front du plat de sa main, honteux d'avoir un tel père, tandis que Yuzzu le repéra et le salua d'un large geste de la main. Même si elle était devenue une jeune femme active, Yuzzu n'avait pas perdu sa bonne humeur et sa joie de vivre communicative. Devenant une cuisinière de profession, ses talents étaient admirés des plus grands gastronomes du pays et cette dernière, conservait en secret le désir de partir étudier en France, la gastronomie la plus réputé au monde. Mais si elle annonçait ça maintenant à son père, elle allait très certainement l'achever, aussi elle garda cette information pour plus tard.

Le prêtre du temple arriva et demanda aux invités de s'installer sur les chaises devant le petit autel qui avait déjà célébré bon nombre d'union. Ichigo reconnu avec bien du mal Jinta et Ururu, tout deux devenus bien grand eux aussi. Urahara était également présent, ainsi que Tessai. Mais plus étonnant encore, avait été invité les Ishida, Rûyken et Uryu. Ce dernier était devenus médecin mais à l'instar de Karine, avait préférer travailler ailleus qu'avec son père et avait trouvé du travail dans la petite clinique d'Isshin. La rivalité consente entre les Ishida, ne c'étaient donc jamais calmé finalement.

C'était plutôt ironique finalement, Uryu était venus travailler avec son père et Karine avec celui d'Uryu.

Orihime et Chad étaient également là, ne souhaitant rater pour rien au monde cet évènement. Autre invité étrange, Kûkkaku et Genjo qui se tenant sans doute pour la première fois dans des gigai qui les mettaient tous deux mal à l'aise et qui ne cessaient de gesticulé comme s'ils portaient des vêtements trop serrer.

- Vous êtes tous réunis en ce jour, pour célébrer l'union de deux âmes, commença le prêtre très cérémonial.

S'avança vers l'autel Karine, au bras de son père, vêtue de sa magnifique robe de mariée blanche ornée de milles perles semblable à des cristaux. Des manches de dentelles évasées rappelant celle d'un Kimono recouvraient ses bras, dévoilant ses épaules nues. Son voile couvrait son visage tandis qu'elle s'avançait vers son promis.

Ce dernier se tenait dans un beau costume noir, faisant ressortir le blanc de ses cheveux. Ses yeux turquoise se posèrent sur sa femme avec amour lorsqu'elle s'arrêta devant lui. Il lui offrit un sourire charmeur en lui tendant le bras. Karine embrassa son père sur la joue avant d'attraper le bras que lui tendait Toshiro Hitsugaya.

~.~

La fête battait son plein dans la cour d'Urahara qui avait généreusement proposé le lieu pour réunir tous les invités. Hinamori Momo était présente elle aussi utilsant un gigai sans quoi son ami de pourrait pas la voire.

- Je suis tellement heureuse pour toi Toshiro, lui avoua-t-elle les larmes aux yeux.

- Heu… pourquoi tu pleure Hinamori ?

- Tu… tu t'es marié avant moi alors que je suis plus âgée que toi ! lui avoua-t-elle devant la mine déconfite de l'ancien Shinigami.

Toshiro sourit devant l'attitude de son amie d'enfance et tous deux redevirent sérieux.

- Comment sa ce passe là-bas pour toi ? Sa va ?

Hinamori approuva d'un vif hochement de tête.

- Le Capitaine Hirako est vraiment gentil et marrant, je l'aime beaucoup et je me dis souvent que s'il avait été mon capitaine depuis le début, ça m'aurait éviter bien des ennuis. Mais il prend bien soin de moi si c'est ce que tu veux savoir.

- Bien, approuva le nouveau marié, soulagé de savoir qu'elle était heureuse elle aussi et qu'elle s'en sortait bien, même s'il n'était plus là pour veillé sur elle.

- Rangiku me manque, lui avoua-t-elle, abordant alors un sujet encore très sensible pour le jeune homme.

- A moi aussi, lui avoua-t-il. A moi aussi.

- Mais je me dis que là ou elle est, elle à retrouvé Gin et qu'ils sont enfin ensemble, heureux quelques part.

Cette affirmation positive surpris Toshiro qui n'aurait jamais pensé entendre de tels mots venant de son amie. Hinamori avait bien changé et il ne faisait aucun doute que pour parler ainsi elle allait bien. Bien mieux qu'il ne le pensait.

- Hey Toshiro, le salua Ichigo en les rejoignant.

Hinamori inclina la tête devant lui, ce dont il ne s'y faisait toujours pas.

- Capitaine Kurosaki.

- Je ne m'y ferais jamais, lui avoua Toshiro avec un petit sourire en coin.

Hinamori les laissa seul, rejoignant Kûkaku qui la prise par les épaules pour la faire boire avec elle.

- Et moi je ne m'y ferais jamais… que tu sois devenus mon beau frère.

Ichigo grignotant quelques denrées, discutant avec son beau frère. Son beau frère… c'était foutrement toujours aussi bizarre de le dire.

- Je me demandais… tu ne regrette pas ?

Un sourcil sceptique se leva et Toshira plissa les yeux.

- Tu es sérieusement en train de me demander si je regrette de m'être marier à ta sœur, deux heures a peine après la cérémonie ? s'enquit-il sur un ton glacial.

Ichigo blêmi et manqua de s'étouffé, toussant et crachant avant de porter une main à se bouche.

- Mais non, pas du tout ! Je ne parlais pas de ton mariage avec Karine mais… le fait d'être un Shinigami ? s'enquit le nouveau Capitaine de la 10ème Division.

Toshiro sourit et secoua la tête.

- Au début un peu… c'était bizarre. J'avais l'habitude de me battre contre des adversaires redoutable et du jour au lendemain je devenais inutile, en pleine guerre alors que Matsumoto était…

Il s'arrêta, le souvenir de sa mort restait toujours très douloureux pour lui, même après 10 ans.

- Je me faisais attaqué par de simple Hollow sans même réussi à les repoussé ou les contré, continua-t-il en changeant de sujet. Je ne suis plus capable maintenant que de percevoir une vague silhouette.

- Oui comme il y a deux jours ou tu as bien faillit y passé, le gronda sa femme qui les rejoignait, son expression en disant long sur son mécontentement.

- Et oui, ajouta Toshiro, je suis désormais condamné à compté sur les pouvoirs de Quincy de ta sœur pour m'en sortir.

Ichigo sourit à la plaisanterie mais pouvait voir dans le regard d'Hitsugaya, qu'il était heureux.

- Urahara m'as plusieurs fois proposé de me rendre mes pouvoirs, lui révéla-t-il surprenant Ichigo.

Il ignorait cette information. Ainsi donc, Toshiro avec refusé ? Il le trouvait bien courageux car il n'aurait jamais pu faire une croix sur tout ça.

- J'ai trouvé au change quelque chose de bien plus précieux, lui avoua-t-il en portant un bras autour de la taille de sa femme.

Karine lui sourit non sans lui pincé le nez avant de déposé un simple baiser sur ses lèvres.

- Ne cherche pas à m'amadoué toi…

Ichigo était réellement heureux pour eux et pour Karine de la savoir avec un homme aussi bon et juste que Toshiro. Ce dernier avait bien grandit physiquement et avait du faire tourné des têtes dans ce monde. Isshin l'avait beaucoup aidé à s'intégré au monde des humains et l'avait même poussé dans une carrière de mannequin afin d'obtenir une petite rentré d'argent. Mais très vite, Toshiro était devenu assez populaire, tout du moins à Karakura.

- Alors on commence la fête sans nous ? minauda une voix féminine qui fit sursauté Ichigo faisant volte face.

Risa, Reiji, Rin et Rumiko se tenaient devant lui. Surpris de les voir ici il les salua, très vite rejoint par Rukia, Chad, Orihime et Uryu. Leur petite bande au complète. Ou presque. Renji manquait toujours à l'appelle.

- Que faite-vous ici ? Et sur terre ? s'étonna Orihime.

- Bonjour, les salua la plus jeune qui semblait avoir l'apparence d'une adolescente.

- Nous somme des Quincy aussi rappeler vous, on peu tout aussi bien nous déplacé ici, comme à la Soul Society ou bien au Hueco Mundo, lui répondit la jeune femme qui portait son éternelle chapeau de pirate.

- Vous savez que c'est le mariage de ma sœur ? demanda Ichigo en croisant les bras sur son torse.

- Figure-toi que oui, lui répondit-elle avec un clin d'œil dont elle seule avait le secret.

- Je te ferais rappeller qu'elles sont également de ta famille Kurosaki, ajouta Uryu dont sa sagesse et sa clairvoyance était toujours au beau fixe.

Ichigo devait bien avouer que c'était vrai, leur mère, Abarai Kurosaki était après tout son arrière-arrière-arrière-grand-mère. Ce qui faisait d'elles, ces arrières-arrières-arrières cousines. Il avait toujours mal à la tête rien que d'y penser et soupira en se frottant le crane.

- Ah Rukia, mais tu es énorme ! S'écria Rumiko en portant ses mains à sa bouche.

- Merci… sa fait toujours plaisir, grogna-t-elle.

Orihime ricana. Si elle avait eu du mal à accepter la relation d'Ichigo et de Rukia, elle avait elle-même trouvé l'amour et s'était aussi marié avec un de ses patients. Devenus Psychologue, elle avait mené son plan de venir en aide à ceux qui avait la possibilité de voir le monde des esprits et leur venait en aide. Son mari était un humain dans ce même cas, qui contrairement à eux, avait toujours crains cette faculté et qui s'était énormément isolé depuis qu'il avait découvert ses pouvoirs.

- Oh pardon Rukia, je ne voulais pas être méchante, pardon… je… je voulais juste dire que… depuis la dernière fois qu'on c'est vus tu…

- C'est pour bientôt ? s'enquit Rin en venant en aide à sa jeune sœur qui en aurait presque pleurer de joie.

- Un mois tout au plus, leur répondit Ichigo avec un sourire benêt sur le visage.

- Hey, pendant que j'y pense, réagit Risa en attrapant Rumiko par les épaules afin de la poussé devant elle.

- Cette petite, ne cesse de nous répété depuis des lustres qu'elle voulait revoir Chad… et Orihime et Uryu, ajouta-t-elle afin de ne pas mettre sa petite sœur trop dans l'embaras.

Rumiko était rouge pivoine, son visage se confondant avec ses cheveux.

- Je… je voulais juste vous revoir… heu… comme ça… ça faisait longtemps et… j'ai pu revoir Rukia et Ichigo mais… je n'ai jamais eu l'occasion de…

S'agitant à nouveau comme elle avait eu l'habitude de le faire si souvent en leur présence, Chad s'approcha d'elle et se pencha au-dessus d'elle. Surprise, elle l'observa faire, et ce dernier posa sa main sur le sommet de sa tête.

- Je suis heureux de te revoir Rumiko-chan. Tu as l'air en pleine forme.

Aussitôt la jeune fille redevint toute rouge, sous l'hilarité de Risa qui porta une main à sa joue.

- Ah c'est beau l'amour, murmura-t-elle.

Mais Seul Chad ne semblait pas avoir entendu. Il proposa à la jeune fille de l'accompagner au buffet et tous deux s'éloignèrent un moment.

- Bien, quand à moi je vais vous laissez aussi, ajouta Reiji en portant sa main en visière afin de repérer le réelle objet de sa visite.

Lorsqu'elle repéra Kisuke Urahara, son sœur fondit et elle se précipita vers lui, la saluant avec maladresse, sous le regard étonné de tous. Reiji pouvait être forte et déterminé, mais lorsqu'il s'agissait d'Urahara, elle devait complètement empoté face à lui, renversant même son verre sur lui et se confondant en excuse.

Risa riait à nouveau, jusqu'à ce qu'elle croise le regard sérieux d'Ichigo et de Rukia.

- Comment va Renji ? s'enquit Rukia n'en pouvant plus de ne pas savoir.

Bien qu'elle avait pu lui rendre visite au tout début de sa grossesse ni Unohana ni Urahara ne l'avait ensuite autorisé à se rendre au Palais Royale, prétextant que c'était trop dangereux pour son bébé. Cela faisait donc huit long mois qu'elle ne l'avait pas vus.

Risa leur sourit et approuva d'un hochement de tête.

- C'est aussi pour ça qu'on est venu… c'est bon… il à réussi…

Les yeux de Rukia s'illuminèrent et sans même réfléchir elle se jeta dans les bras de Risa, bien plus grande qu'elle, et versa une petite larme. C'était tellement inespéré.

- Merci… Quand est-ce que…

- Il y est en ce moment même, mais… je pense qu'on devrait les laissez seuls un petit moment, ajouta-t-elle avec un petit clin d'œil.

Si cela fit sourire Rukia qui croisait les bras sur sa poitrine, comprenant ce que voulais insinuer Risa, Ichigo semblait lui complètement perdu.

- Mais de quoi vous parlez ?

- Laisse tombé Ichigo, lui recommanda Uryu qui avait lui aussi malheureusement comprit.

Orihime se joignit à Ichigo, des points d'interrogation flottant presque au-dessus de sa tête.

~.~

Dans la demeure du Clan Kuchiki, Byakuya se tenait assis sur le perron de sa chambre, donnant vue sur ce jardin ou il s'était tant entrainé étant enfant. Il y avait pourchassé Yoruichi tellement de fois qu'il en avait perdu le fil.

Désormais, il n'était même plus capable de sentie l'énergie de Senbonsakura ou bien même des Shinigami. Il avait tout perdu. Ses pouvoirs, son poste de Capitaine mais surtout… Renji. Sa seule consolation était que Rukia avait accepté de prendre sa relève et qu'ainsi un Kuchiki continuait de gouverner la 6ème Division.

Depuis près de 10 ans, Byakuya se laisser vivre telle une âme en peine, muré dans sa tristesse et sans cette carapace qu'il s'était construit pour ne pas flancher. Jamais Byakuya n'avait eu autant de mal à enchainé les jours qui étaient devenus des mois et des années, se sentant mourir un peu plus à chaque instant.

Ne ce confiant à personne, il avait même refusé de parler à Rukia, pour la simple et bonne raison qu'il était incapable de le faire. Trouver les mots pour exprimer qu'il se sentait vide depuis qu'il n'avait plus d'énergie spirituelle, c'était une chose. Mais parler de l'absence de Renji, en était une autre. J'aimais il n'aurait pu penser que sa présence lui manquerait autant. Aurait-il mieux accepté sa situation si Renji avait été là ? S'il avait reprit la tête de la 6ème Division, s'en serait-il contenté ? Lui-même ignorait les réponses à ces questions. Alors à quoi bon en parler ?

C'est donc sans le sentir arriver, en surprenant juste une ombre dans son jardin, que Byakuya se redressa prestement. Avisant la distance qui le séparait de son Zanpakuto posé sur son présentoir et cet intrus. Même dépourvu d'énergie spirituelle, un Zanpakuto restait un sabre tranchant et il n'était pas non plus incapable de se défendre.

Coiffé de son Kenseikan, il avait les cheveux qui avait poussé un peu plus, reprenant leur longueur d'a l'époque. Il portait un Kimono noir, sans doute pour se rappeler ce qu'il avait perdu, même s'il ne pouvait plus se battre comme il le faisait.

- Je ne voulais pas vous surprendre… Capitaine.

Cette voix ! Byakuya abandonna complètement l'idée de récupérer son arme, écarquillant les yeux de stupeur.

C'était impossible. Ça ne pouvait pas être lui.

Renji sortie de l'ombre d'un cerisier en fleur qui perdit quelque fleures sous la petite brise de vent. Byakuya ne parvenait pas à en croire ces yeux. La bouche entre ouverte, il avança d'un pas malhabile, manquant de tombé, ne réalisant même pas qu'il en faisait un autre, et un autre.

Allant toujours plus vite il fini par se retrouver devant son ancien vice-Capitaine, s'arrêtant devant lui sans savoir ce qu'il devait faire de plus. Perdre ses pouvoirs avait légèrement endurcie cette attitude froide qu'il avait toujours, et il s'était énormément renfermé sur lui-même. Rukia avait bien tenté de l'aider en lui demandant son aide pour continuer à gérer la paperasse de la Division.

Elle savait qu'il ne pouvait pas complètement décrocher de son rôle de Capitaine et avait trouvé cette alternative afin de le garder au sein du Gotei 13. Elle avait bien essayé de lui parler de son ressentiment vis-à-vis de la perte de Renji. Mais Rukia pouvait toujours se rendre au Palais Royale et le voir si elle le souhaitait. Pour lui s'était impossible.

Elle lui avait cependant un jour fait parvenir une lettre manuscrite, écrite par Renji en personne s'était même mis à la calligraphie afin de pouvoir communiqué avec son Capitaine. Byakuya avait alors répondu sans même réfléchir et c'est ainsi qu'ils avaient pus garder contacte. Mais cette brusque séparation l'avait énormément fait souffrir. Plus encore que celle avec ses pouvoirs.

Sans parvenir à comprendre pourquoi, il sentait son cœur battre à tout rompre et il le prit dans ses bras sans même réfléchir. Son cœur s'accéléra un peu plus mais pour la première fois depuis une éternité il ne le sentait plus souffrir. Il se sentait bien. Renji était devenu encore plus grand que lui et sa tête reposait sur son épaule. Ses mains se serrèrent à son Kimono et tramblèrent légèrement. Il ne comprenait pas du tout ce qu'il se passait et pourquoi il ne semblait plus contrôler son corps.

Il fini par se racler la gorge, comme si c'était sensé lui redonné cette contenance qu'il gardait toujours en toute circonstance. Mais c'était la première fois en dix ans, qu'il avait un réelle contacte physique avec quelqu'un. Seule Rukia parvenait parfois à poser une main sur son bras ou son épaule sans qu'il n'en soit incommodé. Mais si quiconque le touchait, il se sentait prêt à exploser. Pourtant, la chaleur de Renji était tellement réconfortante. Pourquoi ?

- Comment est-ce possible ? parvient-il à demander sans trop y croire.

Il posa sa main sur le torse de Renji, pouvant parfaitement sentir son cœur battre et la chaleur de sa peau à travers sa main glacé. Il ne pouvait le sentir, mais savait que dans ce corps se trouvait l'énergie spirituelle de Renji, d'Aizen, du Roi Spirituel… mais plus que tout, le sien.

Renji lui offrit un de ses sourires carnassier qui lui enserra le cœur, avant de lui expliquer fièrement.

- Urahara-san à mis plus longtemps que prévus pour crée ce gigai un peu spéciale, lui révélât-il en posant sa main sur celle de son Capitaine, l'emprisonnant dans da grande poigne.

Renji avait toujours été grand et de large carrure, mais ces dix années passé en tenant le rôle de Roi Spirituel l'avait encore vus gagner dix centimètre de hauteur et au moins autant en muscle.

- Grace à cette enveloppe charnelle je suis désormais libre de me déplacer hors du Palais Royale, même si elle reste ma demeure principale.

- Qu'est-ce que cela signifie ? s'enquit Byakuya en contenant le plus possible les accélérations inexpliqué de son cœur.

- Que je vais retrouver mon poste de vice-Capitaine.

Le faible sourire sur les lèvres de Byakuya s'évanouie et il retira sa main comme s'il s'y était brulé. Il allait retrouver son poste ? Celui de vice-Capitaine alors qu'il était le Roi Spirituel ? C'était absurde. Cela voudrait dire qu'il serait au service de Rukia.

Une pointe de jalousie titilla Kuchiki qui détournait le regard. Pourquoi ? Pourquoi avait-il mal à nouveau alors que Renji était là devant lui ?

- Capitaine ?

- Je ne suis plus Capitaine, le coupa-t-il un peu plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu.

Mais Renji posa sous son menton un doigt afin de lui faire relever la tête. Renji était devenu si grand que Byakuya se sentait minuscule face à lui. Que devait ressentir Rukia alors ? Sans parler du fait que s'il ne pouvait le sentir, sa pression spirituel devait être colossale et imposé autant que sa carrure.

- En réalité, Urahara n'as pas mis autant de temps que ça pour crée ce gigai, c'est moi qui ne voulait pas l'utiliser avant d'être certain de pouvoir faire ça…

Il releva un peu plus le menton de son Capitaine afin qu'il soit à la bonne hauteur et déposa ses lèvres dessus. De surprise, Byakuya écarta les lèvres en même temps que ses yeux, laissant la langue de Renji pénétré sa bouche dans un baiser endiablé.

Ne sachant que faire, Byakuya tenta de le repousser de ses deux mains sur ses épaules. Mais son peu de conviction le fit très vite abandonner, laissant peu à peu ses doigts lâchés son haut, et glissé sur le tissu afin de retombé le long de son corps.

Que faisait-il au juste ? Etait-il en train de rêver ? Non il ne rêvait pas, la douceur de cet étreinte et la chaleur de ce corps robuste ne pouvait être une illusion. Il était réellement en train de se laisser embrasser par Renji ?

Durant ce baiser, Byakuya senti quelque chose d'étrange l'envahir. Il n'avait jamais ressenti ça, pas même avec Hisana, et il se surprit même à répondre à cet échange plus qu'étrange. Son cœur tambourinait toujours dans sa poitrine et semblait sur le point d'explosé sans qu'il ne parvienne à comprendre pourquoi.

Pourquoi ? Pourquoi l'absence de Renji l'avait-il autant perturbé ? Pourquoi était-il persuadé que même s'il avait conservé son poste de Capitaine et ses pouvoirs, il se serait toujours senti aussi vide de l'intérieur ? Pourquoi, en dix ans était-ce la première fois que ce vide était comblé ?

Renji s'écarta finalement de ses lèvres, presque à la déception de Byakuya qui s'était mis sur la pointe des pieds pour tenter de prolonger le baiser. Mais Renji posa ses mains sur ses épaules et l'observait avec gravité.

- Vous le sentez ?

Byakuya ne savait plus du tout de quoi il parlait, ni même ce qu'il faisait. Son cœur tambourinait dans sa poitrine et il avait l'esprit embrumé, incapable de réfléchir correctement.

- Capitaine ?

Mais Byakuya était toujours aussi amorphe, ce baisait ayant complètement retourné son esprit. Voilà près de dix ans qu'il n'avait pas revus Renji, et voilà qui se tenait devant lui et lui avait offert un baiser comme jamais personne avant lui, ne l'avait fait.

- Byakuya ? insista Renji en utilisant son prénom.

Cela eu l'effet escompté, car ce dernier reprit immédiatement pied à la réalité.

- Votre énergie spirituelle… est-ce que vous la sentez ?

Kuchiki baissa les yeux sur le torse de Renji mais ne comprenait pas ce qu'il lui demandait. Non, il n'y avait aucune trace de son énergie spirituelle dans son corps alors pourquoi…

C'est alors qu'il prit conscience de ce qu'il ce passait réellement. Il écarquilla les yeux et toucha son propre torse, sentent son énergie parcourir à nouveau ses veines. Il redressa la tête, les yeux écarquille et croisa le regard gêné de Renji, qui se raclait la gorge.

- Désolé pour… heu… la méthode employé mais… d'après Risa, c'était le moyen le plus rapide et indolore pour vous rendre vos pouvoirs de Shinigami.

Ayant peur de comprendre de travers, Byakuya s'accrocha au bras de Renji et chercha confirmation.

- Renji… tu veux dire que…

- Oui, Capitaine… vous êtes de retour.

Réalisant ce qu'il se passait, un sourire étira faiblement ses lèvres, tandis qu'une larme dévalait sa joue. Il ne parvenait pas à l'arrêter, mais pour une fois elle ne la dérangea pas. Ce n'était pas une larme de tristesse ou un signe de faiblesse, mais la joie. La joie d'être à nouveau lui-même, après avoir passé dix longues années – même si pour un Shinigami, dix ans ne représentait pas grand choses – à pensé qu'il ne serrait plus jamais en vie. Qu'il ne serait que l'ombre de ce qu'il était.

Mais soudain la joie passa et son sourire s'effaça, laissant place à une douleur inexplicable dans son cœur. Il porta sa main à l'endroit ou il se trouvait et ou la douleur lui donnait envie de se l'arracher. Serrant le tissu de son Kimono dans sa main il se recroquevilla sur lui-même, son autre main se plaquant sur ses lèvres comme si son cœur allait s'échapper de sa gorge.

Aussitôt, Renji paniqua et posa ses mains sur ses épaules.

- Oh non, Capitaine ? Capitaine est-ce que ça vas ? C'est… votre énergie ?

Avait-il fait quelques choses qu'il ne fallait pas ? S'était-il trompé dans le procédé ? Non, il avait passé près de deux cent ans – grâce au pouvoir de Rumiko qui n'en avait parut que dix – à concentré ses pouvoirs afin d'être capable de rendre les pouvoirs de Shinigami à son Capitaine. Pourquoi est-ce que ça ne ce déroulait pas comme prévus ?

Mais la réalité était loin d'être ce qu'elle était et la douleur que Byakuya ressentait n'avait rien a voir avec le fait qu'il lui avait rendu son identité et ce qui faisait de lui ce qu'il était. Mais dans l'esprit de ce dernier, tout se bousculait sans sa tête. Renji l'avait embrasé uniquement pour lui rendre son statu et non pas parce que…

Parce que quoi ? C'était la réponse à cette question qui avait frappé Byakuya en plein cœur. Telle une attaque surprise qu'aucune énergie spirituelle n'aurait pu aider à esquiver. Comprenant enfin ce qu'il ressentait, Byakuya redressa la tête pour croisé le regard inquiet de Renji et ouvrit la bouche afin de le lui dire.

Il fallait qu'il le lui dise. Il avait mis dix ans à comprendre et peut-être même plus encore. Il ignorait depuis quand exactement sa avait commencé. Mais sa voix refusait de sortir et il se mordit les lèvres de frustrations.

Renji voyait bien le désarroi dans lequel était prisonnier son Capitaine mais ne savait pas comment l'aider. C'est alors que sans même avoir besoin de prononcé un seul mot, leurs regards se croisèrent et ils se comprirent. Byakuya avait toujours su caché ce qu'il pensait et ce qu'il ressentait à qui que ce soit, même à Rukia. Mais Renji… non. Renji était le seul qui parvenait toujours à le comprend mieux que quiconque, parfois même mieux que lui-même.

C'est alors que sans crier gare, Byakuya leva les mains afin d'attraper les pends du Kimono de Renji, au même moment ou celui-ci portait ses mains en coupe sur son visage, et que d'un mouvement commun, plaquèrent à nouveau leur lèvres l'une contre l'autre.

Il n'y avait pas besoin de dire quoi que ce soit, le baiser le faisait à leur place. Répondant avec toute cette fouge et cette passion dévorante qui les embrasaient tous deux.

Renji lui avait fait le plus beau des cadeaux, non pas en lui rendant ses pouvoirs, mais en revenant à lui, tout simplement. Les doigts de Renji passèrent dans ses cheveux, tandis que Byakuya aventura une main sur sa joue, l'autre entourant son torse pour venir dans son dos, accroché son vêtement comme si sa vie en dépendait.

Le nouveau Roi Spirituel le fit soudainement reculer, jusqu'à ce qu'il arrive au perron de sa chambre qui donnait sur le jardin ou tout deux étaient tellement absorbé, qu'aucun ne s'inquiétait de savoir si quelqu'un les avaient vu.

Renji le souleva par la taille comme s'il ne pesait rien, faisant s'accroché le Capitaine Kuchiki à ses épaules, avant de monter les escaliers qui menait à la chambre du noble, pénétrant dans cette pièce close. Il referma le shoji sans même le touché, uniquement par la force de son énergie spirituelle.

Ce qui se passa derrière ces portes closes, restera de l'ordre du privé pour ces deux hommes que l'histoire avait bien faillait à jamais séparer, mais dont leurs sentiments avaient su gardés reliés.

Renji portait très bien son nom, Hankō. Le Hollow à la forme de Nuë blanc qui l'habitait, n'était autre que le démon du péché de l'Insubordination. Celui qui défiait toutes les lois, même si on lui disait qu'une chose était impossible.

~.~

- C'est pas juste, rechigna Gimmjow, Nel posé sur son épaule, tandis qu'il traversait les couloirs de las Noches.

Ni Stark, si Hallibel n'avaient voulus reprendre le poste de Roi du Hueco Mundo et l'ancien Espada numéro 6 avait sauté sur l'occasion pour devenir à nouveau le leader qu'il était dans l'âme.

- Itsugo n'est pas venue s'amusé avec toi alors du cou, t'es triste ? s'enquit la jeune Arrancar en bayant.

Un grognement lui répondit. Depuis que le « Capitaine Kurosaki » était devenu un Valcar, il était devenu bien plus fort que lui, et cela l'agaçait au plus haut point.

- Je vais le brisé, grogna-t-il.

- Certainement pas ! Tu ne fais pas de mal à mon ami ! s'écria l'enfant en lui tirant les oreilles.

- Lâche-moi tout de suite, si tu ne veux pas que je t'étripe et que je dévore tes entrailles, la menaça-t-il.

Mais Nel lui tira la langue et bouda. Grimmjow pénétra dans une sombre pièce, en longueur, comprenant des cylindres haut de plusieurs mètre et assez large pour y conserver des corps. L'Arrancar s'avança dans l'allée sombre, Nell se planquant sous son manteau. Cet endroit lui foutait toujours une trouille bleue et ni Peeshe, ni Dondochakka ne voulaient s'aventurer ici.

Grimmjow Jaggerjack s'avançait vers la silhouette qui de dos, examinait les résultats de ses recherches.

- Alors ? Vous avez réussi ?

Mayuri Kurotuchi, Capitaine de la 12ème Division du Gotei 13 se tourna vers lui, un regard de savant fou à lui en flanqué la chaire de poule.

- Je suis un génie… vois par toi-même…

Grimmjow et Nell levèrent les yeux sur le cylindre qui se dressaient devant eux, dans lequel apparaissait sous sa forme de résurrections, Ulquiorra Schiffer dont seule la tête et le torse avait été reconstitué. Le reste de sa recomposition se faisait lentement, tant et si bien que cela avait pris 10 ans à Mayrit pour le ramener à cet état.

Mais il touchait au but, faire repoussé des bras et des jambes était un jeu d'enfant, le véritable challenge était de recomposé sa tête, son abdomen et son esprit. Nel leva les yeux sur le corps d'Ulquiorra, ses yeux fermés et ses larmes semblant retranscrire une profonde tristesse.

Quelques Arrancars avaient également été ressuscité grâce au génie de Mayuri, ceux dont leur intention n'était pas mauvaise, mais qui avait eux la malchance d'être manipulé par Aizen.

Sous les yeux ébahit de l'Espada numéro 6 et de Nel, Ulquiorra ouvrit très lentement ses yeux verts, comme s'il s'éveillait d'un songe

~ fin ~

Et voilà, ma fiction ce termine ici. Alors, avez-vous aimez les surprises qu'il y a eux ? Aviez vous devinez le plan d'Aizen ? Validez-vous les couples ? Les officielles, comme les sous entendus ?

J'espère avoir été fidèle aux personnages et à leurs caractères, après honnêtement ça fait plusieurs années que je n'avais pas revues la série et j'espère que mes souvenirs n'étaient pas trop inexacts. Pour Byakuya Kuchiki il est sans doute un peu différent, mais je voulais surtout le rendre plus humain et moins comme une machine. Même si je pense ne pas l'avoir trop dénaturer… enfin j'espère.

Je m'excuse encore des fautes qui auront pu vous faire saignez des yeux, j'ai vraiment essayez de faire des efforts mais que voulez vous, c'est mon Démon à moi ! Mon Hollow intérieur est une grosse faute à la fois d'orthographe et de grammaire XD.

Bref reprenons un peu de sérieux. Merci à ceux qui on lu cette histoire jusqu'au bout, ce fut un plaisir.