Izuku se mordait nerveusement les lèvres, les yeux baissés sur ses mains, ne cessant de se les triturer. Il n'osait pas regarder son amant blond tandis que son amant bicolore disait à Katsuki l'une des fantaisies du vert. Izuku était plus à l'aise avec Shoto pour parler de ses fantasmes, ce dernier ne faisant aucun commentaire provocateur, se contentant de l'écouter avec intérêt. Ce qu'il y avait de bien avec un amant asexuel, c'est qu'il ne se moquait pas de vos « lubies » ou de votre « niveau de perversion ». Shoto l'écoutait et souriait même tendrement, amusé avec bienveillance de ce qu'il lui divulguait. Le blond écoutait sans rien dire pour une fois, certainement que Shoto lui faisait comprendre de son regard glacial qu'il ferait mieux de se passer de commentaires désobligeants.
- Son goût pour la soumission n'est pas un secret, fit Shoto de sa voix composée et dénuée de tout jugement, le problème c'est que ce qu'il veut essayer n'est pas vraiment à notre porté. On ne peut pas sortir du dortoir et on ne pourrait pas aller n'importe où de toute façon. Bien qu'on ne soit pas encore des professionnels, il ne serait pas impossible que des gens nous reconnaissent.
- Ouais, c'est clair, renchérit Katsuki, il y a même de fortes chances pour qu'on me reconnaisse vue comme j'ai tout défoncé au festival des sports.
- Izuku n'était pas en manque non plus, rajouta Shoto.
- T-toi aussi Shoto, bredouilla Izuku qui osa le regarder.
Le bicolore sourit et releva le menton de son amant qu'il embrassa chastement en guise de remerciement. Les marques d'affection avaient également été un peu difficiles à gérer dans les premiers temps. Shoto avait au début dû garder ses distances, Katsuki agissant souvent sous l'impulsion lorsqu'il avait les pensées embuées par le plaisir à cause d'un certain nerd. Il lui arrivait de chopper le bras du bicolore pour le tirer brutalement à lui afin de lui ravir les lèvres mais ce dernier, malgré l'effervescence de l'instant, restait de marbre et retroussait même le nez de dégoût lorsqu'il sentait une langue quémander sa compagne, alors même que l'instant d'avant il les scrutait avec la luxure même brillant dans ses yeux vairons . Jamais il ne les rejoignait durant leurs ébats mais il ne se privait pas de lâcher quelques commentaires osés qui ne manquaient jamais de procurer de l'effet à ses deux autres amants, s'amusant de les voir réagir aussi intensément, résultant souvent par une augmentation de la température et des gémissements.
Cependant, une fois qu'ils avaient fini et s'étaient un peu nettoyés, il ne se gênait pas pour les rejoindre dans le lit et se caler contre eux. S'en suivait une bataille pour lui faire retirer ses vêtements, chose qu'il finissait toujours par accepter après les avoirs menacés de les congeler vivant s'ils osaient aller trop loin. Ses deux amants se contentaient toujours de baisers chastes et contacts tactiles innocents : des caresses tendres sur sa peau de porcelaine, des lèvres pudiques dans son cou. Il ne se sentait jamais aussi aimé que dans ses moments, entre ses deux hommes qui l'acceptaient et s'adaptaient à sa particularité dans un monde qui n'avait jamais envisagé la possibilité de son existence. Ils s'endormaient, les uns sur les autres, un bras autour de sa taille, une cheville entre les siennes, le nez dans des cheveux verts et des mèches blondes dans sa nuque. Il ne pouvait pas demander plus, ayant déjà le meilleur que ce cruel monde avait bien voulu lui offrir.
Et ce bonheur se traduisait par un regard grenat vicieux, un sourire en coin perfide et des yeux émeraudes rehaussés de joues cramoisies. Katsuki était d'ores et déjà entrain de dévorer des yeux son amant et s'apprêtait à saisir le poignet du vert lorsque, juché dans son fauteuil, Shoto se rappela à lui.
- Attends, intervint-il, son regard impassible devenu soudain calculateur. Et si on faisait une petite mise en scène pour donner l'illusion ?
Les deux autres le regardèrent un instant avant d'acquiescer pour l'un et de hausser une épaule pour l'autre.
- Bien, commença Shoto en se mettant à chercher quelque chose sur son portable.
Les deux autres le regardèrent faire avec une mine perplexe. Ils avaient déjà joué des rôles pour pimenter les choses mais jamais une mise en scène complète. Après tout, on ne pouvait pas non plus faire des montes et merveilles dans un internat. Cependant, Shoto avait une bonne imagination, les idées qui lui venaient ne manquaient jamais d'avoir de l'effet sur les deux autres pervers. Ils attendirent donc patiemment qu'il finisse ce qu'il était en train de trafiquer. Katsuki ne put s'empêcher de détailler le bicolore. Malgré sa cicatrice entourant son œil, il était d'une beauté incontestable. Il avait d'ailleurs très souvent envie d'aller plus loin avec lui mais savait pertinemment qu'il n'aurait pas du tout une réponse favorable à ses avances. Shoto lui cramerait la gueule avant qu'il n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit. Il avait donc appris à se venger sur Izuku qui acceptait le blond comme si c'était naturel pour lui. Mais il n'empêchait qu'il voulait le toucher, l'embrasser et comme le bicolore n'était pas contre ce type d'affection, il ne se priva pas et passa une main dans ses cheveux, admirant son visage androgyne. Finalement Shoto sortit le nez de son portable, lui sourit tendrement, passa une main dans sa nuque et le tira à lui pour déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Dans ses moments, Kastuki avait un peu l'impression d'être un chiot en manque d'amour, à quémander de la sorte mais la récompense était trop douce pour avoir quelque chose à redire.
- Dans une contrée très lointaine, il y a très longtemps, commençant à conter Shoto, existaient deux royaumes qui s'affrontaient sans cesse. D'un côté le chef d'une tribu de barbare, fit-il en désignant Katsuki qui leva un sourcil intrigué, et de l'autre Deku, le meilleur combattant du roi adverse heu... Todoroki Shoto, improvisa-t-il clairement, se désignant gauchement.
Ceci tira un sourire à ses deux amants qui buvaient ses paroles.
- L'effroyable chef Baguko et le valeureux chevalier Deku étaient de redoutables guerriers. L'un faisait fuir ses ennemies de par sa présence seule et l'autre les neutralisait avec une facilité déconcertante. Toutes fois, la guerre faisait rage et tous deux étaient couverts par le sang de nombreux frères d'armes de leur Némésis, n'accentuant que plus encore l'antipathie qu'ils ressentaient l'un pour l'autre sans jamais que ça ne puisse effacer pour autant le respect qui l'accompagnait. Ils s'affrontaient férocement à chaque occasion jusqu'à l'épuisement sans que jamais l'un soit battu par l'autre, leur prodigieuse force et maîtrise du combat étant parfaitement égale.
Katsuki renifla de dédain à cela tandis qu'Izuku lui enfonçait son coude dans les côtes, détournant tout de suite le regard lorsque le blond le fusilla du sien. Puis le narrateur se leva, alla retirer le haut du blond qui grogna mais le laissa faire, se retrouvant en jean seulement. Il se tourna ensuite sur Izuku qu'il déshabilla également avant de lui prêter des vêtements à lui, lui donnant une apparence plus distinguée mais non moins imposante. Enfin, sans prévenir, il marqua de deux traits chaque joues de Katsuki à l'aide d'un feutre rouge, lui donnant un air plus barbare, tant bien que mal, vu les moyens du bord.
- Mais un jour, reprit-il alors son conte, le roi eut assez de ses conflits et décida de faire une trêve. Mais le chef Barbare refusa, décidé à réduire son royaume en cendres.
Katsuki hocha solennellement du chef, parfaitement d'accord avec la décision de son lui fictif.
- Le roi usa donc de son seul argument de choc pour faire changer l'avis du chef, fit-il en tournant son regard vers un Deku accroché à ses lèvres. En gage de sa bonne foi, il proposa de sacrifier son meilleur combattant.
Katsuki ricana en voyant l'air déconfit d'Izuku. C'était une belle cause mais tout de même, pourquoi un sacrifice ?
- Cependant, le chef Bakugo fit alors une proposition étonnante, poursuivit Shoto en allant empoigner sa couette pour l'étaler sur le sol sous deux paires d'yeux perplexes. Voyant le sacrifice du valeureux Deku comme un pur gâchis, il décida de faire de lui son époux, pouvant aussi au passage, enfin asseoir sa supériorité sur le valeureux chevalier.
Katsuki se mit aussitôt à jubiler, allant jusqu'à faire craquer ses doigts, un sourire carnassier dévoilant ses canines tandis que Deku déglutissait, ressentant déjà le désir ondulé dans son ventre.
- À contrecoeur, le chevalier Deku accepta, poursuivit Shoto, préférant tout de même devenir le trophée du chef barbare à la mort mais ce qu'il ne savait pas, c'était que pour entériner le mariage, la tradition des barbares voulait que la première union charnelle se fasse devant toute la tribu.
Deku hoqueta et n'eut pas le temps de s'exclamer que Shoto lui bandait les yeux avec sa cravate avant de prendre celle abandonnée de Katsuki pour lier fermement ses mains devant lui.
- Et étant donné qu'il s'agissait d'un mariage politique avec un combattant redoutable, celui-ci devait être poings liés et avoir les yeux bandés pour qu'il ne puisse pas profiter de la situation et tuer son mari pendant les ébats traditionnels, précisa-t-il avant d'appuyer franchement sur les épaules de Deku qui fut forcé de se mettre à genoux sur la couette posée à même le sol. Ainsi, le chef des barbares ne voulant pas attendre d'être chez lui pour faire sien son rival, dressa un lit de fortune et rassembla la tribu autour pour procédé au rituel marital, fit-il solennellement avant de lancer un enregistrement audio qui sortit des deux haut-parleurs de part et d'autre de sa chambre.
Izuku frémit lorsqu'il entendit tout autour de lui des centaines de personnes parlers et s'exprimer dans une langue inconnue. Il déglutit, son souffle s'emballa et des frissons grignotèrent sa colonne vertébrale. C'était vraiment comme si une tribu tout entière de barbares était rassemblée tout autour de lui et attendait avec impatience le début des festivités, leurs ébats sexuels qui clôtureraient leur mariage. Il y avait des rires gras, des exclamations rauques, des sifflements obscènes... Izuku sentit rapidement des bouffés de chaleurs envahir tout son corps, alors qu'il savait n'être en réalité que sous le joug de deux paires d'yeux, il se sentait scruter de toutes parts, devenait fébrile. Puis la voix de Katsuki se fit entendre, roque à souhait, juste en face de lui. Il releva un peu la tête par réflexe mais il était parfaitement incapable de voir quoi que ce soit.
- Mes hommes commencent à s'impatienter, fit le blond en saisissant fermement ses cheveux pour le forcer à relever complètement la tête, il est temps de leur montrer une bonne fois pour toutes qui de nous deux est le dominant.
Et avec une synchronicité prodigieuse, les barbares se mirent aussitôt à s'exclamer de joie. Les chopes de bières furent énergiquement frappées contre ce qui était certainement des tables en bois. Rapidement les éclats de voix prirent corps et se changèrent en encouragement commun. Ils jubilaient littéralement.
- Tu entends ça Deku ? rit Katsuki qui plaça son pied entre les cuisses de sa proie pour appuyer fermement contre son entre-jambe, faisant gémir et se cambrer celle-ci. Vue comme ils sont enthousiastes, va falloir te donner à fond, ricana-t-il avant de tirer fermement sur les cheveux verts jusqu'à ce que Deku ne soit projeté sur ses avants bras et ne se retrouve avec les fesses en l'air, à quatre pattes.
Il voulut aussitôt changer de position, l'embarras ne manquant jamais de faire chauffer ses joues à chaque fois mais c'était sans compter sur Katsuki qui se saisissait déjà de ses hanches pour le forcer à garder la position. Deku n'eut rien le temps de faire que ses genoux se faisaient largement écarter tandis qu'une main appuyait avec force contre son dos, le forçant à présenter sa croupe dans un gémissement fébrile.
- Voilà qui est beaucoup mieux, grogna Katsuki en plaquant son bassin contre Deku, celui-ci ne gémissant que de plus belle lorsqu'il sentit pleinement le membre dure du chef des barbares contre ses fesses. Dire que je vais te soumettre avec ma queue, exulta ce dernier d'une voix rauque dans son oreille, c'est encore mieux que si je t'avais battu en combat.
Deku gémit piteusement, son bassin commençant à se caler contre le déhanchement ostentatoire du barbare, le désir le prenant délicieusement par les tripes.
- Putain, regardez-moi ça, fit alors le blond pour ses hommes autour d'eux qui ricanèrent bruyamment, je l'aurais sans aucun doute baisé de toute façon vue comme il est en chaleur pour ma queue, railla-t-il d'un rire gras.
- T-Tu ne n'aurais jamais pu me soumettre à la loyal, osa rétorquer Deku, sa dignité rudoyée se rebiffant toutefois.
Soudain, son pantalon lui fut arraché et une violente gifle s'abattit sur l'une de ses fesses, le faisant couiner de surprise puis fondre lorsqu'une mini-explosion suivit, chauffant sa peau agréablement, tellement qu'il dût s'assourdir sa voix dans ses mains tremblantes. Ses cheveux furent de nouveau empoignés et tirés en arrière avant que des dents ne s'enfoncent dans son cou, lui arrachant un gémissement guttural. Katsuki grognait en s'assurant d'apposer sa marque.
- Parle encore une fois sans ma permission et je laisserais chacun de mes hommes avoir accès à ton petit cul, menaça-t-il d'un ton implacable. Après tout, je suis sûr qu'ils seraient ravis de te baiser pour venger leurs camarades que tu as massacrés sous leurs yeux.
Deku se mordit les lèvres, son souffle s'emballant de plus belle tandis que son bas-ventre chauffait et que ses jambes devenaient peu à peu cotons.
- Un seul mot sort de ta bouche sans en avoir reçu l'ordre et tu deviens la salope de tous ces barbares quand j'en aurais fini avec toi. Est-ce que c'est clair ? demanda-t-il d'un ton rauque.
Deku hocha fébrilement de la tête en se mordant les lèvres, des larmes ayant déjà imbibé son bandeau et commençant à rouler sur ses joues cramoisies.
- C'est bien, murmura Katsuki dans son oreille qu'il mordit férocement, faisant couiner le chevalier, tout ce que je t'autorise à exprimer c'est le plaisir que je t'inflige.
Puis il alla saisir le membre dur de Deku d'une poigne ferme, faisant crier ce dernier de plaisirs, ses jambes tremblantes et s'écartant plus encore tandis que son dos se cambrait et heurtait le torse du chef des barbares qui entama un déhanchement furieux contre Deku pouvant presque sentir son sexe dure glisser entre ses fesses nues. Pourquoi n'avait-il toujours pas retiré son pantalon ?! Il voulait sentir son membre directement contre sa peau bordel !
- Tu l'as veut n'est-ce pas ? grogna Katsuki nettement plus fort pour que ses hommes les entendent. Tu veux que je t'enfonce ma queue hein ? Dis-le ! ordonna-t-il en accentuant son déhanchement, le faisant plus lent et brutale.
- Oh Ou-Oui, gémit piteusement Deku qui avait toujours la tête tenue en arrière par la poigne du barbare dans ses cheveux.
- J'entends rien, grogna le blond avant de gifler la fesse déjà rouge de Deku.
- HAAN OUI ! Oui je la veux ! s'exclama-t-il d'une voix tremblante, ne pouvant plus penser qu'au vide en son sein, où la queue du chef des Barbares devrait déjà se trouver. Je t-en pris, met-la-moi ! sanglota-t-il, toute dignité oubliée.
S'ensuivit une cohue d'exclamations et d'encouragements, certainement très salace, de la part de la tribu.
- Dommage que tu ne comprennes pas ce qu'ils disent, railla Katsuki qui entreprit de se dévêtir, le son de la ceinture se débouclant faisant saliver et frémir Deku. Les choses qu'ils veulent que je te fasse, très indécent, rit-il avant de presser son gland contre l'entrée du chevalier qui sursauta.
Heureusement qu'il s'était préparé avant, se doutant que le barbare n'aurait pas la décence de le faire. Toutefois, il ne pouvait empêcher son corps de se raidir, une préparation ne faisait jamais de mal. Il ouvrit la bouche pour le dire mais une grande main puissance empoigna l'arrière de son crâne et plaqua son visage contre le lit de fortune sans sommation.
- Relaxe, je suis sûr qu'un balaise comme toi peut s'en prendre une dans le cul sans ciller, raya Katsuki en appuyant plus encore contre son intimité.
Deku sentit peu à peu son intimité s'ouvrir, se mouler autour du sexe du chef qui s'était tout de même lubrifié il ne savait quand et, lentement, il prit sa place. Katsuki n'avait pas ralenti un instant, le forçant à accueillir tout son membre en lui d'une seule traite, le laissant en nage et en proie à une brûlure lui dévorant délicieusement les entrailles. Des couinements de plaisirs passaient ses lèvres rouges,humides et gonflées tandis que ses pensées étaient toutes focalisées sur cette énorme queue le remplissant si profondément. Il entendit dans un état second le chef des barbares grogner de plaisirs et satisfaction mêlés, sentit une main empoigner son épaule et un souffle chaud heurter sa nuque.
- Putain, si serré... Oh ouais... Han... Je vais te baiser comme jamais personne t'a baisé Deku, grogna-t-il dans sa nuque qu'il léchait allègrement. J'ai changé d'avis, reprit-il d'un ton plus rauque et fébrile. Ton cul n'est rien que pour moi bébé, je serais le seul à te le défoncer, c'est clair ?! rugit-il.
- OUI ! Oui ! Que toi ! Que toi qui me défonces le cul Kacchan !
- Putain ! jura-t-il en envoyant brutalement ses hanches en avant, s'enfonçant plus encore en Izuku qui fut pris de violents spams tandis que ses yeux se révulsaient et qu'un gémissement guttural lui était arraché.
Katsuki fut pris de court, l'emprise d'Izuku sur son membre se resserrant tellement qu'il fut traîné de force avec lui dans sa jouissance fracassante. En de furieux déhanchements désordonnés il jouit en Izuku qui trembla et couina de plaisirs sous lui. Katsuki se laissa ensuite tomber sur le dos d'Izuku qui mordillait ses lèvres en jouant de son muscle anal, appréciant visiblement de pouvoir profiter encore un peu du membre de Katsuki en lui. Mais ce dernier finit fatidiquement par se dégager et le sperme commença alors à s'écouler entre ses cuisses. Et si d'ordinaire il avait rougi à la sensation, aujourd'hui il était bien trop englué dans l'état post-orgasmique pour en avoir quelque chose à faire. Et Katsuki pensait comme lui puisqu'il ne décolla pas de son dos et l'enlaça. Ils se seraient certainement endormis de la sorte si Shoto ne s'était raclé la gorge.
- J'en déduis que c'était un franc succès, fit-il d'une voix clairement emprunte par l'atmosphère de la pièce également.
- C'était... commença Izuku d'une voix enrayée.
- Énorme, finit Katsuki avant d'embrasser tendrement la nuque juste sous lèvres.
Shoto rit doucement et se chargea de retirer le bandeau et les liens d'Izuku avant de tendre un tissu humide à Katsuki, lui laissant la tâche de les nettoyer tandis qu'il passait ses mains dans ses boucles vertes du nerd qui ronronnait sous ses doigts. Il contempla ses deux amants de longues secondes, ne se lassant jamais du spectacle.
- Je pensais que vous auriez tenu plus longtemps tout de même, reprit-il finalement. Je vais finir par croire que tu es un éjaculateur précoce.
Izuku ouvrit aussitôt les yeux en grand. Katsuki avait cessé de le caresser et fusillait du regard Shoto qui le fixait comme si de rien était.
- Qu'est-ce que tu oses dire petit enculé ?! rugit-il en se jetant sur le bicolore, heurtant le nerd qui avait tenté de s'interposer.
La séance se finit alors dans la brutalité, des exclamations de rage et des supplications, chacun tentant de sauver sa peau de la tête blonde décidée à abattre un certain bicolore en passant par-dessus une tête verte perdu entre rires et pleurs. Ce dernier mit bien dix minutes pour calmer l'explosif qui repartit de plus belles quelques instants plus tard à peine, après avoir tenté de nettoyer ses joues :
- T'as utilisés un stylo indélébile connard !
- Je sais.
- PUTAIN D'ENFOIRÉ !
