Hello, me voilà avec un nouvel OS, il trainait dans mes écrits il était presque terminé et je me suis dit pourquoi pas ? C'est vrai qu'il me tenait également a cœur.
Disclamer : Rien ne m'appartiens, tous viens de l'imagination de notre héros J.
Rating : M parce qu'il y a des mentions de sexualité.
Warning : Ceci est un slash, une romance entre hommes, alors homophobes disparaissez. / !\ C'est également un treesome.
Il n'y a pas vraiment de résumé. Parce que je ne vois tous simplement comment le résumé. ^^ Donc je vous laisse découvrir.
Bonne lecture.
Our evidence
Il était tard, je remontais dans la salle commune, les mains dans les poches et le dos vouté. Aujourd'hui n'était pas un bon jour, loin de là, même. Entre les retenues d'Ombrages avec sa plume de torture, Fred qui draguait tout ce qui bouge et cette école qui ne me faisait plus avancer comme je le souhaitais, j'étais à bout. Je n'avais qu'une envie :
Prendre mon balai et partir, partir loin.
Mon jumeau me manquait et même si je savais que c'était malsain, je l'aimais plus que ma propre vie.
Je revenais de la tour d'astronomie. Regarder le ciel étoilé, la lune pleine et brillante et entendre au loin le bruit des animaux nocturnes, le vent caressant mes cheveux me faisait beaucoup de bien d'habitude, mais pas se soir. La mélancolie m'avait pris à bras le corps, m'avait entouré et ne me lâchait plus. Je n'arrivais pas à m'en débarrasser, je n'arrivais même pas à esquisser un faux sourire. Je poussais un soupir peu avant de m'arrêter devant le tableau de la grosse dame. Nous n'étions qu'en début d'année et j'avais déjà envie de m'échapper. Ma main me lançait et un mal de tête me lancinait les tempes.
Un énième soupire m'échappa pendant que je passais l'entrée de la salle commune, il était tard, c'était le milieu de la nuit et je pensais ne rencontrer personne. Je m'attendais à ce que ce soit sombre et pourtant, une petite lumière était allumée sur une des tables et le feu ronronnait dans la cheminée. Je tournais mon regard pour apercevoir une silhouette assise sur une chaise dans une posture particulière qui me fit hausser les sourcils. Une jambe repliée sous les fesses, accoudé à la table dans une position mi-debout mi-assise qui devait ne pas être confortable, Harry Potter était absorbé par une feuille.
Je fronçais les sourcils. Qu'est-ce que le meilleur ami de mon petit frère faisait là à une heure pareille ? Je m'approchais silencieusement en sortant les mains de mes poches, plus je me rapprochais plus les contours d'Harry étaient distincts. Il avait une tige coincée derrière l'oreille et une autre dans la main droite. Cette dernière faisait de petits mouvements alternant secs puis doux.
J'arrivais enfin derrière lui. Je regardais par-dessus son épaule pour voir l'ébauche d'un dessin en noir et blanc. J'écarquillais les yeux face à la beauté et au réalisme qui en ressortait. Mes yeux parcouraient les traits que la main esquissait avec son ustensile, ustensile que je n'avais jamais vu d'ailleurs, surement une invention moldue. Je haletais en voyant ce que ça représentait …
Sous mes yeux, Harry dessinait un homme, un homme complètement nu, avec tant de détails qu'une chaleur pointa le bout de son nez dans mon bas ventre. J'avalais difficilement ma salive, mes yeux parcourant le corps dessiné, un second halètement passa la barrière de mes lèvres quand je me décalais pour voir la seconde partie du dessin. Un autre homme tout aussi nu, les mains sur les cuisses du premier, la bouche proche de son intimité réveillée.
WOW. Si je m'étais attendu à « ça » ! Harry, le meilleur ami de mon petit frère, gay, dessinant un couple homo et de manière si réaliste que mon sexe était maintenant bien réveillé lui aussi.
Un cri de surprise me fit sursauter et je baissais les yeux pour voir Harry, ses yeux émeraudes luisant de peur et écarquillés comme jamais.
Il couina un « George » somme toute pathétique, - je me demandais encore comment il pouvait bien réussir à nous distinguer, mon jumeau et moi-même - les joues écarlates, avant de fermer à la vitesse de l'éclair ce que j'avais pris en premier lieu pour un parchemin, mais qui devait aussi être une chose moldue avec beaucoup de feuilles blanches et fines. Il avait presque fini de le fermer quand quelque chose parmi les nombreux dessin, un éclat orange, attira mon attention. Je posais ma main sur la sienne et le petit brun tressaillit, la douceur et la chaleur de sa main me donna un frisson comme je n'en avais jamais ressenti et j'écarquillais de nouveau les yeux, avant de secouer la tête et de reprendre mes esprits.
Je bloquais ses mains avec une des miennes et je cherchais avidement ce qui avait attiré mon attention. Sous moi, Harry essayait par tous les moyens de se défaire de ma poigne, mais il faut dire que ces petites mains n'arrivaient pas à grand-chose face à mes grandes paluches. Il gémissait, se tortillait, mais je n'y prêtais pas plus attention que cela. Trop concentré pour essayer de trouver … Je tournais la page et tombais sur ce qui avait attiré mon attention.
Je me figeais de surprise face à ce dessin. Cela représentait mon jumeau et moi-même. L'un riait aux éclats, l'autre le regardait tendrement, un sourire aux lèvres. J'étais subjugué par la beauté du dessin. Les étincelles dans nos yeux, le réalisme … Ce dessin était juste magnifique.
Poussé par ma curiosité maladive, je tournais les pages, une à une et plus le temps passait, plus je m'apercevais que ces dessins … Ils réprésentaient tous, ou presque, nous deux, mon jumeau ou moi-même, seuls ou accompagnés. Très rares étaient les dessins avec des filles, ils n'y en avaient que quelques-uns d'Hermione et Ron. Absorbé par ma découverte, j'en avais oublié le petit brun sous moi et c'est un sanglot qui me fit m'en rappeler tout en me faisant sursauter par la même occasion.
Je lâchais les mains d'Harry, elles retombèrent mollement sur ses jambes avant de se poser sur son visage couvert de larmes.
Mon ventre se tordit de douleur en m'apercevant que je venais tout simplement de fouiller dans la vie secrète du meilleur ami de mon frère et j'ouvris grand les yeux d'horreur en me laissant tomber à genoux sur le sol à côté de la chaise.
-Merde … Je …
Je soufflais pour me remettre les idées en places.
-Je suis désolé Harry, chuchotais-je doucement.
J'essayais de pousser ses mains pour voir ses yeux, comprendre son mal être. A aucun moment le fait qu'avec Fred nous soyons plus que présent dans ce carnet de dessin ne m'avait fait tiquer.
-Je n'aurais pas dû. J'aurais d'abord dû te demander ton avis et je suis vraiment désolé d'avoir empiéter sur ton intimité ainsi.
Je grimaçais. Ok … Ce n'était peut-être pas la meilleure façon de le dire, donc je préférais me taire. J'arrivais enfin à enlever les mains du visage du garçon face à moi, pour tomber sur deux perles brillantes de larmes, mais également de colère.
-T'es content ? Tu as tout découvert. Tu vas pouvoir te foutre de ma gueule avec ton frère et tes amis. C'est vrai après tout, le garçon qui a survécu est Gay, Homo, Pédé, une tafiole ou une tapette, à vous de voir. En plus du dessin que j'étais en train de faire il a fallu que tu regardes les autres. Tu vas bien rire demain avec ton frère. Moi, le meilleur ami de votre petit frère, un pauvre gamin, amoureux de deux hommes. Oh oui, vous allez rire.
Il avait dit ça sur un ton bas et polaire qui me fit frissonner de peur.
Il se leva en trombe, ramassant ses affaires et me poussant pour passer. J'avais les yeux écarquillés d'incompréhension. Je me retrouvais la, assis sur le sol, les bras ballants essayant de comprendre la cause de la colère du petit brun.
J'entendais encore ses pas et ses sanglots étouffés. Je ne parvenais toujours pas à comprendre. Soudain, l'image de mon frère et moi dessinés un nombre incalculable de fois sur ce carnet me revint en mémoire …
Harry … Il avait dit que je me moquerais bien de lui avec mon frère, parce qu'il était … Amoureux ? De … Nous ?
Je poussais un halètement en comprenant. Les yeux dans le vague, tous ces dessins me revinrent en mémoire et mes joues chauffaient.
Je poussais un soupir à fendre l'âme en passant mes deux mains dans mes cheveux, fermant douloureusement mes yeux. J'avais fait du mal à Harry et je m'en voulais. La culpabilité avait remplacée ma morosité de plus tôt. Un énième soupir passa la barrière de mes lèvres alors que mon cœur battait la chamade.
Les mots avaient beaucoup de mal à passer la barrière de mon cerveau, tout ce que je revoyais c'était la détresse dans ces magnifiques orbes émeraudes et ça me provoquait un pincement au cœur. C'était douloureux et je tombais de haut.
Quand finalement l'aube pointa le bout de son nez, je me levais, les bras ballants et le dos plus vouté encore qu'hier pour me diriger vers mon dortoir et finir par me coucher tout habillé au-dessus des couvertures, un bras replié en dessous de ma tête. Quelques minutes plus tard, je sombrais dans un sommeil agité.
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Quand je me réveillais, j'eus beaucoup de mal à me remémorer ma nuit, pourtant le dessin en couleur qu'Harry avait fait de nous me revint en mémoire. Puis, tout ce qui s'était passé ensuite et j'eus honte de moi.
Il fallait que je parle à Fred. J'en avais besoin, mais plus que tout, j'avais besoin de parler à Harry. Ces mots me faisaient penser qu'il avait honte d'être ce qu'il était. Qu'il pensait réellement que tous allaient le prendre ainsi, en riant de lui. J'oubliais souvent qu'il n'avait pas grandi dans la communauté sorcière, qu'il ne pouvait donc pas savoir que non seulement les couples gay étaient accepter, quoi que les sorciers ne poussassent pas les autres à l'être, mais c'était accepter, chacun naissait comme il était. Mais surtout, qu'un couple d'homme ou de femme pouvait créer la vie grâce à des potions. Un homme pouvait tomber enceint, pouvait donner la vie grâce à une potion… Donc non, je ne pouvais pas me moquer d'Harry pour le simple fait qu'il soit Gay. Ce n'étais pas possible…
Je poussais un soupir et regardait l'heure, le repas du midi devait être déjà commencer, je prenais une douche rapide et descendait à la grande salle. Je cherchais un instant mon frère des yeux et me renfrognais face au harem qui battait des cils tout autour de lui. Je grognais de déplaisir, ces femmes… Elles étaient toutes les mêmes, si elle savait la vérité, nul doute qu'elles arrêteraient vite fait.
Un nouveau soupire pour me donner du courage et je fendais la foule pour pouvoir me poser à coté de mon frère.
-George ! S'exclama celui-ci avec un grand sourire, puis il se pencha près de moi et les yeux dans les yeux il chuchota, alors, qu'as-tu fais cette nuit pour arriver à te lever à midi ?
Je levais les yeux au ciel, un demis sourire au coin de la bouche, mon jumeau n'étais pas possible. Mon sourire se fana et je détournais les yeux, les baissants sur mon assiette pour me servir. Sans que je m'en aperçoive en premier lieux, mes yeux cherchèrent une tignasse brune et je poussais un nouveau soupir en m'apercevant qu'il n'était pas là. Et que Ron et Hermione se regardait avec tristesse, des interrogations muettes dans leurs yeux.
Une main qui se pose sur mon épaule me fait sursauter et je tourne la tête vers Fred.
-Hey frérot, qu'est-ce qui ne va pas ? Souffle-t-il inquiet.
Mes épaules s'affaissent un peu plus et je soupire de nouveau. Les yeux émeraudes et hantés par la peur, la douleur et la colère passèrent dans mon esprit et j'eu soudain envie de pleurer. Je fermais les yeux pour retenir mes larmes et quand je les ouvrais de nouveau, je tombais dans le lac turquoise de mon frère. Qui les sourcils froncés me regardaient avec beaucoup d'inquiétude.
-Je… Il faut qu'on parle Fred… Soufflais-je difficilement.
Et je détournais les yeux pour les planter pas mon assiette, me forçant à manger au moins un minimum.
-D'accord, chuchota mon jumeau en se rapprochant légèrement pour que nos cuisse se touche.
Et cette présence à mes coté me fit me sentir légèrement mieux.
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Il fallut trois heures avant que nous ne pussions enfin nous retrouver seuls. J'avais tout de même cherché Harry entre temps, essayant de le débusquer mais c'est comme s'il avait disparu. Même ses meilleurs amis étaient inquiets.
Fred marchait à mes côtés, et nous nous dirigions vers un endroit connu de nous seuls. Un endroit cacher près du lac, ou personne n'avait jamais mis les pieds. Un endroit sauvage mais surtout magnifique. Pour s'y rendre il fallait longer la berge du lac et la forêt interdite pendant cinq bonnes minutes. La, se trouvait une petite clairière avec un arbre gigantesque. Un saule pleureur. Ces branches coulaient du ciel vers le sol, dans un mélimélo de feuilles. Et les branches les plus basses frôlaient l'herbe haute dans une danse envoutante, certaines touchaient l'eau du lac, provoquant des milliards de petit rond qui grandissaient et s'étouffaient plus loin, le tout dans un ballet savamment orchestré qui m'apaisait plus que tout au monde.
Nous nous étions posés au pied de l'arbre, l'épaule de Fred contre la mienne. Et nous nous perdions dans la contemplation. Le silence était serin. Et je ne pus empêcher un énième soupire de passer la barrière de mes lèvres.
Fred se tourna vers moi les sourcils froncés.
-Qu'est-ce qui t'arrive ?
Je me passais une main sur le visage, en proie à une détresse inconnue.
-Je… (un soupire de plus) Hier, après ma retenue, je… Je me suis baladé, parce que je n'avais pas envie de rentré… j'avais pas envie de voir toutes ces foutus nana autour de toi… Elles m'énervent. Envoie les balader une bonne fois pour toute par Merlin ! J'en peux plus Fred.
Fred penche sa tête sur le côté en m'observant et je détourne les yeux. Sa main se lève et se pose délicatement sur ma joue pour me faire tourner la tête vers lui. Je ne peux rien faire d'autre que d'obtempérer.
-Ce n'est pas tout.
Ce n'était pas une question.
-Non… Je… je suis resté dans la tour d'astronomie… Je ne voulais voir personne… Alors, j'ai simplement attendus. Et puis j'ai pris mon temps pour rentrer, et quand je l'ai fait je suis tombé sur… Sur Harry.
-Harry ?
J'acquiesçais et je lui expliquais tout. Il m'écoutait, hochant la tête de temps en temps, écarquillant les yeux de l'autre et ces mimiques me firent sourire. Mais mon sourire fana vite. Et le sien avec. Quand j'eu fini, nous regardions tous les deux vers le lac. Perdu dans nos pensées.
-Je lui ai fait du mal sans même m'en apercevoir… Je l'ai blessé… Et…
-Je sais. Souffle-t-il. Je sais, mais c'est réparable. C'est toujours réparable. Nous n'avons qu'à aller le voir. Lui dire que dans la communauté magique les couples d'hommes sont acceptés…
-Mais…
-Je sais Gred. Je sais… Souffle-t-il tristement.
A bout, la faute de ma courte nuit, je pose ma tête sur l'épaule de Fred et les larmes coules d'elles même sans que je n'aie pu les retenir. En sentant l'humidité Fred sursaute et mes larmes redoubles.
-Hey Frérot. Tu sais qu'il n'y a pas mort d'homme hein ?
Sa tentative de blague tombe à l'eau et je sanglote comme jamais je ne l'avais fait avant. Fred me prend dans ses bras et me berce, ses lèvres dans mes cheveux, ma tête contre sa poitrine. Nous restons ainsi un long moment.
Quand la nuit commence à tomber, il passe une main tendre dans mes cheveux et me chuchote qu'on devrait y aller. J'acquiesce doucement. Il prend ma main et nous rentrons ainsi.
.
Plusieurs semaines passent sans que je ne puisse parler à Harry, avec ou sans Fred. Nous avons bien essayé de le débusquer plus d'une fois, mais cette maudite cartes qu'il trimbale partout sans la lâcher, nous empêche de le coincer.
J'ai essayé de parler à mon frère mais il m'a regardé suspicieusement et j'ai laissé tomber. Manquerais plus que maman soit au courant et je me prendrais une rouste pas possible pour avoir fait souffrir le héros de la famille.
Le pire dans tout ça ? C'est que je me sens mal. Je n'arrive pas à sortir de cette état… Et j'ai l'impression que c'est pire à chaque minute qui passe. Et dans tout ça ? Harry est dans mes pensées constamment, pas une seconde ne passe sans que je ne pense à lui et ces foutus yeux trop verts.
Surtout que ce matin, quand je me suis réveillé, sur ma table de chevet, il y avait un croquis de moi… les yeux dans le vague, cernés et triste. Ils ne pétillaient plus comme avant. Mes lèvres sont sérers l'une contre l'autre, le dos vouter, les mains dans les poches nonchalamment adossé à un mur, les yeux dans le vague.
Ce dessin est tout de même sublime, si réaliste et pourtant toujours en noir et blanc. Je me demande toujours d'où lui vient se talent…
Mais ce qui m'a fait sursauter, c'était un mot écrit en dessous. Il y avait mon prénom, puis une petite phrase. « S'il te plait, recommence à sourire… » Et ça m'a fait un coup au cœur. Parce que personne ne l'avait remarqué en dehors de Fred. Personne sauf lui.
J'ai mis le papier précieusement plier dans ma poche avec un sort pour ne pas l'abimer par inadvertance et je l'ai montré à Fred. Et il m'a regardé les yeux brillant, comme s'il savait une chose que je ne savais pas. Comme s'il me cachait quelque chose. J'ai froncé les sourcils face à son sourire en coin et j'ai grogner avant de me détourner de lui et de rempocher le dessin.
Et me voilà la, en haut de la tour d'astronomie a regardé un dessin de moi. Attendant que tous dans ce foutu château se couche enfin.
Une heure plus tard, je mettais les pieds dans la salle commune, faiblement éclairer par une lampe qui me fit me souvenir d'une soirée déjà lointaine. La même silhouette se dessinais dans la lumière de la petite lampe, dans la même position sauf un parchemin qui était posé à côté d'Harry.
Je m'approchais discrètement, pour voir la carte des Maraudeurs se dessiner, nos noms figurais sur le parchemin jaunis. Je détachais mes yeux de la carte pour les fixer sur le dessin. Un dessin de Fred et moi. Et je me rappelais ce qu'il c'était passé la dernière fois alors, en retenant ma respiration, je faisais quelques pas en arrière pour faire une entré plus remarquer.
Harry sursauta quand je cognais négligemment une table pour faire savoir ma présence. Il se retourna écarquilla les yeux, retenant son souffle et d'un coup il jeta un regard noir a la carte comme si elle était la fautive et je gloussais doucement.
Je savais ce qui allait arriver alors je m'approchais à pas vif pour l'empêcher de se sauver. Il avait eu le temps de ramasser ces affaires et de se détourner, les joues rouges mais je lui attrapais la main doucement.
A ce toucher il retint son souffle et j'en fis de même inconsciemment.
-Attend. Soufflais-je doucement, de peur qu'il ne s'arrache de ma poigne pour de nouveau s'enfuir. Je suis désolé Harry. Vraiment désolé. Je sais que tu n'as pas été élever dans la communauté magique, et que tu ne sais donc pas que les couples d'hommes ou de femmes sont accepter. Tu ne sais pas non plus que ces couples peuvent avoir des enfants comme les couples… Normaux ?
Je levais les yeux au ciel, j'étais pathétique. Vraiment.
Pourtant, il se tourna vers moi, les yeux baisser, sa main toujours dans la mienne me picotais agréablement, son carnet poser sur son torse comme pour le protéger et ce constat me fit pousser un soupir.
-Je suis vraiment désolé. Pour ma curiosité mal placer de la dernière fois. Mais… Tes dessins sont tout simplement sublime… Et…
Je passais ma main dans ma nuque, gêner.
-Je n'ai pas pu m'en empêcher. Désolé.
PI-TOY-ABLE ! Me hurlait ma conscience.
-Je… Je suis désolé aussi… De la façon dont j'ai réagi… Chuchota le jeune homme.
Je haussais les épaules.
-Nan. T'as pas à t'excuser.
-Mon Oncle m'a toujours dit que j'étais un anormal, que les pédés étaient encore pire qu'anormal… Et… Quand j'ai découvert… Enfin… J'ai cumuler les deux et… J'ai… Préférer le garder pour moi.
-Tu n'es pas anormal Harry ! je m'insurge.
Il hausse les épaules et détournes les yeux.
-Ecoute si ça peut te rassurer, y a pleins de Gay ici…
-Quoi ?
-eh bien oui. Tu n'es pas le seul.
Je souris un peut alors qu'il rougit.
-Lee est bi. Zacarias Smith est Gay. Dean l'est aussi, Blaise Zabini et Théodore Nott sortent ensembles… M'enfin, y en a pas mal. Oh… Et Fred aussi.
-Quoi ? couine-t-il.
-Hum…
Je hausse des épaules un sourire en coin.
-Moi aussi d'ailleurs.
Pas de réaction. Il reste là, les yeux écarquillés à me regarder. Je vois Fred descendre, un petit sourire aux lèvres. Il se pose derrière Harry qui ne réagit toujours pas.
Il a les joues rouges, ces yeux émeraudes sont brillant de larmes qui ne vont pas tarder à couler et je retiens difficilement une grimace a ce constat parce que ma poitrine se sert. D'un coup, il s'échappe de ma main qui tenait toujours la sienne et se retourne pour, l'littéralement tomber dans les bras de mon frère, qui récupère le carnet avant qu'il ne touche le sol ainsi que le petit brun qui a poussé un cris de surpris.
Je souris doucement à Fred. Nous en avons beaucoup parler tous les deux c'est vrai. Nous ne faisons pas tous ensemble mais, Fred et moi c'est à la vie à la mort.
Fred me tend d'ailleurs le carnet et la trousse, ainsi que la carte que je récupéré et pose sur la table basse près du canapé. Harry est toujours cramponner à son tee-shirt la tête enfouie dedans pour cacher, surement, ces pleurs. Je m'assieds dans le canapé et jeté un œil à mon frère qui fait reculer le brun jusqu'à moi.
Fred détache doucement les mains d'Harry de son tee-shirt et le fait assoir à mes coté avant de s'assoir de l'autre. Harry a les mains sur ses yeux, il sanglote toujours, les larmes dévalant son visage, passant au travers de ces doigts.
Doucement, je passe une main dans ces cheveux et murmurant une litanie de mots apaisants, et je sursaute quand il se jeté littéralement dans mes bras. Je reste un instant les bras ballant avant de les refermer doucement autour de lui. Fred c'est approcher, et passe un bras dans mon dos, sa main se perd dans mes cheveux et je ferme les yeux de bonheur. Ma main caresse toujours le cuir chevelu d'Harry et j'ouvre les yeux quand je sens une deuxième mains rejoindre la mienne. Fred me sourit doucement.
Nous ne parlons pas. Nous laissons le temps à Harry pour se remettre mais quand il se calme enfin, c'est pour s'endormir comme une tombe. Fred glousse doucement pour ne pas le réveiller.
-Chambre ?
-Chambre, acquiesce-t-il.
Il se lève et prend les affaires d'Harry, moi ? Eh bien je passe mes mains dans son dos et sous ces genoux et je le porte pour l'emmener avec nous. Nous avons une discussion interrompu à reprendre. Nous avons réussi à le coincé, en quelque sorte, nous allons le garder jusqu'à ce que tout sois claire entre nous.
Quand nous arrivons dans le dortoir, tous nos camarades dorment. Fred s'installe dans mon lit et l'agrandit magiquement avant de poser une panelle de sort pour ne déranger personne. Je dépose mon fardeau prés de Fred, dans les couvertures et lui retire ces chaussures et ces chaussettes que je pose près des nôtres. Son carnet a disparu et quand je me tourne vers Fred il indique qu'il est ranger dans le tiroir à l'abri des regards.
Je me pose à mon tour dans le lit, évitant de trop bouger et de le réveiller. Fred à poser sa tête sur sa main, le coude sur le matelas, et il me regarde avec un sourire doux.
-Tu sais, commence-t-il. Je… Je n'aurais jamais imaginé ça… C'est vrai quoi… Il est là entre nous mais. Je ne suis pas jaloux. Je veux dire, je ne suis pas jaloux quand il est avec toi. Je ne suis jaloux ne de toi, ni de lui. C'est…
Il fronce légèrement les sourcils, son sourire s'agrandis.
-C'est comme si c'était naturelle. Qu'il soit là, entre nous deux et qu'il nous réunisse enfin… Souffle-t-il.
J'écarquille les yeux face à ces paroles que je pense mots pour maux. Je suis stupéfait, mais en même temps je sais que je ne devrais pas l'être, après tout, nous somme Jumeaux, nous somme la moitié de l'autre et nous pensons généralement la même chose.
Seules quelques petites choses diffèrent mais nous ne sommes pas comme des frères normaux, nous sommes comme un ensemble. Et ces paroles me réchauffent tant le cœur que j'ai l'impression qu'il va exploser.
-Alors… Alors… toi aussi ? Je souffle difficilement.
-Bien sûr, que crois-tu ! Je ne peux pas vivre sans toi Georges. Je ne peux pas avoir un mec ou une meuf et vivre marié trois enfants dans une maison loin de toi. Loin de toi qui aurais un mec et des enfants loin de moi.
Il fait une pose en me regardant tendrement.
-Nous savons toi comme moi, que nous ne pourrions pas faire chambre séparer même si nous vivons dans la même maison. Alors avec des partenaires différents ? Autant rester seul.
Il coule un regard plein de tendresse vers la forme endormi contre nous. Et lève la main pour enlever les mèches désordonner des yeux toujours clos du brun.
-Il est celui qui nous réunis. Par son amour. Toi aussi depuis que tu sais… Tu le vois autrement ?
La gorge nouer j'acquiesçais doucement.
Le silence s'installa entre nous et je regardais Harry dormir paisiblement. Oui, depuis qu'il m'avait presque craché ces mots au visage, mon point de vue sur le meilleur ami de notre petit frère avait changer. Je le voyais autrement que ce qu'il était. Je le voyais autrement qu'un petit frère par procuration.
Je regardais Fred s'installer correctement sous les draps, enlevant son pantalon sa robe et sa chemise, gardant seulement son tee-shirt vert et son sous-vêtement. Il se releva et doucement enleva la robe sorcière et la chemise d'Harry, ainsi que son pantalon. Pour qu'il ne soit pas gêner pendant son sommeil. Une fois réinstaller il rapprocha le petit corps de lui d'enfouir son nez dans les cheveux ébènes. Avant de me jeter un regard disant clairement « tu comptes vraiment dormir tout habiller ? ». Avec un sourire, je me débarrassais de mes vêtements encombrant et m'allongeais dans le lit. A une distance respectable.
Fred soupira, leva les yeux au ciel et se releva sur un coude. Il attrapa mon bras et me rapprocha de force. Alors je me calais confortablement près d'Harry qui dans son sommeil se rapprocha et se blottit contre mon torse. Fred souriait doucement et posa un baiser sur la tempe du brun. Il se recoucha en se calant dans le dos d'Harry.
Nous n'avions pas fini la discussion, elle avait été écourtée. Et nous avions besoin d'expliquer certaines choses à Harry. Mais plus tard. Demain était dimanche et nous aurions tout le temps.
Je m'endormis sur ces pensées.
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Je fus réveillée par des gémissements dans la nuit. Quelque chose contre mon torse tremblotait, gigotait. J'ouvris les yeux en me rappelant notre soirée bizarre… J'ouvrais les yeux pour tomber sur les lac bleu de mon frères. Nous baissons les yeux au même moment sur la forme recroquevillé entre nous.
Harry était accrocher à mon tee-shirt comme un koala. Ces poings serrer sur le tissu. Fred se releva sur les genoux et passa une main tendre dans ces cheveux en l'appelant. Il fini par papillonner des yeux, il retint sa respiration et s'écarta de moi pour plonger dans mes yeux. La peur, l'incompréhension, la douleur et une pointe d'espoir. Voilà ce que je pus y décerner. Et mon cœur se serra doucement. N'avait-il jamais eu, même un peu d'amour dans sa vie ?
Je posais ma main sur sa joue, mon pouce chassant les larmes qui roulaient sur sa joue.
-Nous n'avions pas fini notre conversation Harry. Mais tu es en sécurité ne t'en fais pas.
-Ce n'était qu'un cauchemar. Renchérit Fred au-dessus de nous.
Harry écarquilla les yeux en les tournant vers Fred.
-Ce… Ce n'était pas un rêve ?
-Un rêve ? Demanda mon jumeau.
-Oui… Vous savez, la ou tous ce que vous souhaiter se réalise. Mais vous vous réveiller au plus merveilleux moment pour vous apercevoir que ce n'est jamais arriver…
-Non mon ange, ce n'était pas un rêve. Fred et moi sommes bien homosexuel. Et…
-Disons que depuis que nous avons découvert ton amour pour nous, ça nous a fait ouvrir les yeux et nous te voyons différemment.
-Autrement que comme notre petit frère par procuration.
-Gred et moi, nous souffrons beaucoup tu sais. Parce qu'aucun sorcier n'apprécierais que des jumeaux magiques soient plus que cela.
Voyant Harry froncer les sourcils je pris le relai.
-Ce qu'il essaye de te dire, c'est que les sentiments que nous avons l'un pour l'autre sont beaucoup plus fort que ce que l'on peut qualifier de fraternel. Je suis constamment jaloux de ces filles qui se pavanent devant Forge. Je ne supporte pas qu'elles le touchent … Bref. Tu comprends ?
Harry acquiesça doucement.
-Mais, continua Fred, quand je vois George avec toi, je ne suis pas jaloux. Parce que c'est comme si tu étais une évidence. Tu es notre évidence. Tu es celui qui nous relie, tous les trois, et ton amour pour nous nous réchauffe le cœur.
J'acquiesce aux paroles de mon frère.
-Laisse nous apprendre à t'aimer, à te choyer. Nous en avons besoin, les uns comme les autres. Je ne suis pas sûr que ce soit toujours tout rose, mais je suis persuadé qu'ensemble nous formerons un beau couple.
Harry nous regarde les yeux écarquillés. Une lueur d'incompréhension dans les yeux mais également avec beaucoup d'espoir.
-Vous… Vous… Vous voulez dire … vraiment ? Déclara le petit brun d'une voix incrédule.
Pour prouver nos dire je m'approche du visage d'Harry, essayant de graver les traits de son visage. Ce que j'ai découvert il y a des semaines de sa, on chambouler ma vie et j'en suis heureux. Pour la première fois depuis plusieurs années je suis heureux. Je laisse quelques centimètres entre nos visage pour lui laisser le temps de se dérober s'il le souhaite, mais il ne bouge pas alors je comble la distance et j'effleure ces lèvres purpurines.
Des millions de papillons prennent possession de mon estomac, je ferme les yeux sous l'affut de sentiments qui se battent en duel. Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Tout ça pour seulement un effleurement ?
Ma main toujours posé sur la joue remonte dans ces cheveux et je pose une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes. Je les bouge doucement pour continuer le baiser ma main dans sa nuque. Les mains du petit brun s'accrochent à mes épaules.
Un halètement nous fait nous séparer.
-Par la barbe de Merlin. Chuchote furieusement une voie. C'était sublime et trop sexy. Moi aussi, moi aussi j'en veux un.
Fred me pousse et regarde Harry dans les yeux. Le pauvre m'a l'air légèrement paumé, mais moi je pouffe des bêtises de mon frère. Mais quand je vois son visage approcher celui rougissant d'Harry, mon cœur loupe un battement avant de repartir au triple galop. Fred s'arrête un instant tout comme je l'ai fait avant d'embrasser Harry. Et bordel il a raisons. Mon sexe a demi dur durcie rien qu'à cette vue.
Une des mains d'Harry est accrocher à mon tee-shirt l'autre a celui de Fred. Comme s'il avait peur de nous voir partir.
J'essaie de m'écarter légèrement d'Harry pour qu'il ne sente pas ma virilité dressé mais c'est sans compter sur notre petit brun qui resserre son étreinte sur mon tee-shirt a la limite de le déchirer. Il halète tout a coup et Fred s'écarte.
-Oh mon Dieux… Murmure-t-il. Oh. Mon. Dieux.
Sa respiration est saccadée et la bosse dans son caleçon conséquente et plus que voyante. Je me lèche les lèvres de nervosité mais ma bouche est aspirée par une autre, avide. Un baiser sulfureux s'entame entre Fred et moi. Il s'accroche à mes cheveux moi au sien.
-Oh, bordel de merde. Gémit Harry sous nous.
Nous nous écartons pour le regarder, il a les joues rouges, ses dents mordent sa lèvre inferieur et il tient son sexe comme s'il s'empêchait d'éjaculer.
Fred lève les yeux sur moi et me souris tendrement.
Il pose un baiser chaste sur mes lèvres, j'en ai rêvé tant de fois que j'en pleurerais presque. Il pose un baiser chaste sur les lèvres martyriser de notre petit brun avant de se recoucher dans le lit.
Je me rallonge aussi et les regardes tout les deux. Harry est interdit.
-Vous… Non. Vous ne pouvez pas me laisser comme ça. Gémit-il frustré.
Fred glousse.
-Nous ne ferons rien de plus se soir. Tu n'es surement pas prêt pour la suite. Et je ne pense pas pouvoir me retenir si nous allons plus loin, donc si.
Je glousse à ces paroles. Prends Harry tout contre moi et essaie de me rendormir. Ce n'est pas facile avec mon sexe dur comme de la pierre, tendue et douloureux. Mais nous finissons par nous endormir, nos jambes entremêlées, nos mains aussi et c'est tellement évident que je suis heureux.
Bon alors je sais ce que vous allez dire. Cette fin est digne de moi parce que j'ai un coté vraiment trop Sadique… D'accord. Mais j'ai également une question… Voulez vous une suite ou aimez vous cette OS ainsi. Même s'il est frustrant ?
Bisouus ! H.