GUESS WHO'S BACK !

Parce que c'est vrai que Todoroki est beau (je dirais même à couper le souffle), voilà un petit quelque chose pour décrire à quel point il fait trembler les cœurs (le mien en premier) (c'était évident vous dites ?). J'ai écrit ça du point de vue d'Izuku, parce que bon, j'aime trop le Tododeku, bye

JE VOUS FAIS PLEIN DE BISOUS, et j'espère que la lecture sera bonne :( muah muah


La poudreuse de sa chevelure raphaëlesque m'a toujours profondément fasciné. Il n'y a rien de plus doux que d'admirer la couronne crayeuse d'un ange déchu – ange stoïque à l'autre moitié carmine, comme si le souffle du vent l'avait fendu en deux à sa naissance. J'aime à m'imaginer des histoires sans queue ni tête, quand ça en vient à lui. C'est justement parce que ça n'a pas l'air démesuré, que je le fais.

Et je ne parle pas de ses orbes hétérochromes, vous savez, ceux-là qui marient un gris étain au bleu outremer, un bleu si vif et pur qu'il ferait s'effondrer le ciel sur nos têtes. Deux yeux profonds comme des lacs inexplorés, dans lesquels il serait si facile de me noyer, pourvu que mes bronches éclatent de tout ce ravissement qu'il insuffle en moi. Le regarder en face est saisissant. Je crois que je ne m'y ferai jamais.

Je ne sais pas. Je n'ai jamais su pourquoi Todoroki m'inspirait un tel charme ; pourquoi son regard, qui défiait pourtant le monde entier, faisait fleurir en moi les bourgeons d'un enchantement inexpliqué. Il est beau, comme une montagne ourlée de givre au printemps. Il est beau comme les feux d'artifice du Hanabi, comme la frange d'écume de la mer, comme quand il me sourit, et qu'il est là, et qu'il est lui-même. Un Todoroki sans la moindre entrave pour l'empêcher de resplendir, de flamboyer et de montrer à autrui ce qu'il vaut réellement, dans son entièreté.

J'ai toujours voulu qu'il se laisse aller, car c'est précisément ici, qu'il est le plus beau. Lorsqu'il ne rejette pas en bloc la personne qu'il est, et qu'il ose faire confiance à ceux qui ont cru en lui. Même dans cette empreinte ardente qui maquille son oeil, je trouve quelque chose qui me touche – c'est peut-être là le fossile de tous ses démons réunis, le filigrane que l'on ne peut comprendre qu'en échange de l'étudier avec des yeux patients et ingénus, mais je l'aime. J'aime cette cicatrice, et j'aime voir Todoroki l'arborer sans crainte ni honte d'en être la toile.

Oui, c'est ça que j'aime.

Il est tard, et les étoiles brillent silencieusement. J'ai encore trouvé son visage en reliant les constellations entre elles.