Bonjour à tous !

Désolée, je sais l'attente est longue, mais rassurez-vous, la suite arrivera TOUJOURS.

Prise avec Noir sera l'espoir, ma vie IRL qui est chamboulée et me demande énormément de temps, bref voilà la suite !

Le chapitre 20 est en cours d'écriture, donc je vous demande juste un peu de patience ! :)

Un peu de review aussi ferait plaisir pour garder la pêche et me motiver à m'y mettre ;)

Je vous laisse découvrir ce chapitre, mais avant comment ne pas remercier mes bienfaiteurs/bienfaitrices revieweurs ?

Un grand MERCI donc à
Cath06, aurel8611, Zassou, Chlo Brnard, sasucchi0123, brigitte26, LoupSpell

Franchement vous êtes extraordinaires !


Derniers mots du chapitré précédent : Alors que Ron fouillait maintenant à la recherche d'un biscuit ou autre douceur, il rajouta :

- Tout comme je pense que je ne comprendrais jamais comment tu as pu te fourrer dans cette situation… Draco Malfoy ! Je crois qu'il faudra prévoir une potion contre l'évanouissement pour Hermione…

Harry ne répondit pas.

Ensemble ils s'installèrent sur la terrasse, le vampire en était sûr, son calice à l'étage devait s'être endormi au vu du calme qui régnait à l'étage. Il décida de profiter donc de cet instant de détente avec son meilleur ami.


Chapitre 17

- Bon alors, ces premiers jours de vie commune, Ron pouffa, comment que ça se passe exactement ?

- Oh, disons que ça pourrait être mieux… Harry s'étira avant de lancer un accio sur une tasse de café depuis sa cuisine qu'il attrapa délicatement, le vampire ne me laisse pas un instant de répit. Et vu qu'ils sont en conflit tous les deux…

- Malfoy te fait des problèmes ?

- Je pense que deux ans d'enfer pour finalement se retrouver avec moi, enfin, lié à moi. Ça doit secouer !

- Tu regrettes ?

Harry décela sans peine l'espèce d'espoir que Ron avait mis dans sa phrase. Et il soupira avant de s'entraîner à se justifier…

- Ron, il était mort, je ne pouvais pas le laisser comme ça… personne ne méritait un tel sort ! Et de toute façon, ce qui est fait est fait hein !

- Ouais, je dis juste que ta vie commençait à être cool, et que tu n'avais pas spécialement besoin d'un Malfoy dans les pattes !

Le silence s'installa. Entre vieux amis, il n'était pas gênant. Chacun un peu perdu dans ses pensées. Ce fût Harry qui le rompit.

- Merci... enfin, de n'avoir encore rien dit à Hermione.

- Mon vieux, ça je te laisse le faire ! J'ai envie de voir ce que ça va donner… Attends-toi à une leçon de moral à la Hermione Granger.

-Je n'en doute pas, rigola Harry en réponse, mais bon, elle s'y fera. Comme vous vous êtes tous fait à ma transformation en vampire, hein ?

Ron le regarda, intensément. Il était rassuré de voir les deux yeux de son ami couleur émeraude. Il parlait à Harry Potter ! Et ça faisait du bien.

- Harry, commença-t-il, il n'était pas à l'aise avec les grandes déclarations…, on ne t'abandonnera pas, tout comme on ne t'a pas laissé tomber quand on a su ce qu'il t'était arrivé, quand tu as été mordu.

Une grimace marqua son visage. C'était un souvenir terrible. Peut-être aussi terrible que lorsqu'ils avaient appris que Bill était devenu un loup-garou. Molly avait beaucoup pleuré, Ron tempêté, Hermione s'était enfermée dans la bibliothèque de Poudlard pendant des jours…

- Laisse-nous juste le temps d'accuser le fait qu'il va nous falloir trouver une place à table à Noël pour Malfoy… aux cuisines avec Kreattur ? finit-il avec humour en jugeant cependant de l'effet de sa phrase sur Harry.

- Ouais, répondit celui-ci, si je ne l'ai pas tué avant ! Je te jure, il me rend dingue, hier il a démoli ma chambre ! se dérida enfin Harry, rassuré aux mots de son ami.

- Non ? J'imagine que le vampire a été furax ?

- Encore pire que ça, et depuis, il boude dans la chambre, le vampire a décidé de le faire craquer je crois.

- Tu t'attends à autre chose de la part de Malfoy ? Ça a toujours été qu'un gamin gâté pourri… commença Ron

- Va falloir qu'on m'explique comment un gamin gâté pourri, reprit Harry d'un ton léger, il n'avait pas envie d'entrer en conflit avec son ami, finit dans un taudis avec comme seule utilité d'être objet sexuel à des Mangemorts décrépis.

Il étouffa un bâillement. Foutue nuit !

Il vit Ron l'observer, songeur. Comme si ses mots prenaient sens dans son esprit.

- Au fait, j'ai reçu une lettre… du ministère… ils préparent une cérémonie pour dans cinq jours ! Pour récompenser l'équipe de la descente, reprit Harry dans une grimace.

-Oh joie, commenta Ronald en avalant cul-sec ce qui lui restait de jus de citrouille. Tu vas y aller ?

- J'ai le choix ? Harry roula des yeux, non pas que ça m'enchante…

- Ouais, commenta Ron, ça va faire jaser, déjà que j'ai eu du mal à satisfaire les journalistes… j'crois qu'ils étaient plus que déçus de pas te voir l'autre soir.

- Tu m'étonnes, ils devaient penser faire chou gras ! Une honte que la Skeeter ait pas été renvoyée… répondit avec hargne Harry.

Ron jeta un coup d'œil à sa montre

- Harry, mon vieux, pas que je m'ennuie, désolé, mais Hermione ne va pas tarder à rentrer, et elle m'a laissé une liste longue comme le bras de choses à acheter au chemin de traverse.

Il grimaça, faisant pouffer Harry. Une scène de ménage était à prévoir si le mari de la jeune lionne n'avait pas exécuté la seule tâche qu'elle lui avait données de la journée.

- J'repasserai, dit-il, dès que j'ai un moment !

Harry hocha la tête en le raccompagnant jusque dans l'entrée où il disparut quelques secondes plus tard dans un POP.

Le jeune auror retrouva sa maison, son calme assourdissant … et ses idées se refocalisèrent sur le Serpentard qui logeait à l'étage.

Dormait-il encore ? C'était fou… pourquoi ce silence ? Pendant un instant, la panique s'empara de lui… et s'il avait commis l'irrépar…

Non, non se raisonna-t-il. Le foutu lien qui les liait l'aurait immédiatement averti si Draco était en danger quelconque. Et le vampire était étrangement serein.

Nerveusement, il passa une main à l'arrière de sa tête. Le vampire et son besoin de domination l'excédaient. Et cette pensée le fit vrombir dans la poitrine d'Harry qui préféra ne même pas commenter. Qu'importe son envie qui était grande de monter voir Draco, le vampire n'y étant pas disposé, il ne pourrait pas y aller. Foutue dualité dans un seul corps…

Presque dix-neuf heures… Harry, traînant les pieds, monta jusque devant cette chambre qui lui était désormais inaccessible. Rien, il n'entendait strictement rien derrière cette foutue porte ! Rageant pour lui-même, il attrapa le plateau vide qu'il avait déposé à midi, et le ramena à la cuisine.

Un coup d'œil à son frigo… rien ne lui donnait envie. Surtout pas au vampire qui n'espérait que du sang. Frais. De son calice pour être plus précis.

- Ne recommence pas s'il te plaît, quémanda Harry en sortant un reste de riz. Une salade composée conviendrait parfaitement.

Distraitement, il se lança dans sa préparation, allumant d'un coup de baguette sa télévision pour embrouiller le silence et choisit rapidement une chaine de musique.

Là, au milieu des bruits de couteau et des hiits tous plus décérébrés les uns que les autres, l'ouïe de la créature, quelques trente minutes plus tard, sembla capter un son. Provoquant la concentration du vampire mais pas d'Harry, trop enfermé dans sa bulle pour remarquer quoi que ce soit.

- Potter ?

Cette fois, Harry redressa la tête et se retrouva au milieu du salon, nez à nez avec Draco sans savoir comment ses jambes l'avaient mené là.

Il perdit son regard dans celui du calice face à lui, les yeux brillants couleur d'or au reflet grisé comme si une confrontation interne se jouait en l'ancien Serpentard en ce moment-même.

Vaincu par le calice.

Harry sentit le vampire reprendre force en lui. Et conduisit d'une main plutôt ferme Draco qu'il fit asseoir. Il semblait épuisé, triste et complètement vaincu.

- Pardon, je… je n'aurais pas dû… fit Draco.

Il semblait lui-même s'embrouiller dans ce qu'il voulait dire, enfin dans ce que sa bouche voulait formuler, car lui-même n'était plus certain de ce que contenaient ses pensées.

Harry baissa sans un regard le son de la télévision, que Draco n'avait semble-t-il même pas remarqué, tout concentré qu'il était, les yeux baissés sur ses mains qu'il torturait, pliant, craquant nerveusement les phalanges.

- Stoppe ça, dit simplement la voix rauque d'Harry dont le vampire avait repris les rênes.

Et d'une main douce, toujours guidé par le vampire, il interrompit le geste mécanique de son calice.

Qui, il ne le manqua pas, frissonna sous le geste.

Et bien vite retira ses mains du contact froid d'avec son vampire. Qui ne dit rien. Le garçon ne semblait pas à l'aise avec le contact… Ce n'est pas grave, pensait le vampire assagi, ils avaient le temps. Maintenant que sa soumission avait commencé, ils auraient plus que le temps…

- Je.. je.. reprit Draco d'une voix tremblante. Mais à nouveau, il ne sût quoi dire de plus.

Harry avait le cœur qui s'étreignait. Il le trouvait pathétique, le vampire était d'accord. Aussi, il tâcha d'interrompre ce malaise, et d'agir comme si tout était, presque, normal.

- J'ai préparé à dîner. Pour nous deux. Je pensais te monter ton repas, mais vu que tu es là, peut-être pourrions-nous en profiter ensemble, viens-voir…

Et sans attendre, Harry se leva. Il sentait le vampire étonnamment calme. Le calice, en descendant, venait de se soumettre, d'accepter son statut. Et ça le mettait en joie.

Ses pas le menèrent sur la terrasse, éclairée par un soleil couchant projetant encore sur eux une chaleur douce. Rapidement, il sentit la présence de Draco derrière lui. Toujours hésitant.

D'un pas léger, Harry se dirigea et s'assit sur la banquette réchauffée par le soleil. Sa peau désormais trop froide adorait le contact qui était chaud et si réconfortant avec le tissu de l'assise. D'un mouvement de bras, il invita Draco à le rejoindre.

Le garçon qui semblait étudier son environnement ne le vit pas de suite, et ne bougea que lorsque la voix mi-Harry mi-vampire l'interpella.

Alors il s'assit à bonne distance, semblant craintif, comme s'il avait peur qu'on ne se jette soudainement sur lui.

Avec un demi-sourire, Harry dit sans le regarder :

- Tu as eu du temps pour réfléchir Draco ?

La voix était chaude, veloutée. Le vampire venait de parler.

- Je ne sais pas à quelle conclusion j'en suis arrivé, mais j'avais… besoin… de descendre.

Si le début de phrase de Drago laissait paraître une certaine assurance, il semblait déconfire au fur et à mesure qu'il articulait la fin de ses mots. Faisait gronder de rire la poitrine d'Harry.

- Tu es un calice, Draco, reprit-il en attrapant sa baguette pour lancer un sortilège d'attraction sur un plateau qui arriva près d'eux, invitant silencieusement Draco à se servir boisson et autre grignotage qui ferait office d'apéritif. Une habitude moldue qui tenait cher au cœur d'Harry.

- A ta santé, cher calice, reprit la voix veloutée du vampire avant de faire claquer son verre contre la bouteille de jus que tenait Draco. Qui trembla à nouveau.

Le soleil allait dans son déclin. Et Draco, qui tenait son rafraichissement sans savoir quoi en faire, étudiait les horizons.

- Sommes-nous vraiment à Londres ? demanda-t-il finalement au bout d'un moment.

- Sortilège d'illusion, répondit Harry avec une certaine fierté. Ces champs et ces montagnes ne sont-ils pas plus beaux à admirer que du béton ?

Draco hocha doucement la tête. Oui le spectacle était fascinant. Par moment un oiseau, certainement un rapace, survolait la chaîne de montagne fictive face à eux. Et un lac sur lequel mourraient les rayons du soleil paraissait abriter une vie aquatique fascinante.

Harry regardait Draco. Il avait perdu son regard sur ce qui l'entourait. Semblant découvrir avec une ivresse enfantine l'horizon et ses merveilles.

- On va dîner ? proposa-t-il finalement en désignant la table, tu auras ici tout le loisir de contempler mon enchantement tout le repas durant.

Draco sembla se reconnecter avec la réalité et tourna le visage vers Harry, qu'il regarda intensément.

- J'ai vu mes yeux, dit-il d'une voix faible, dans le miroir de ta salle de bain. Ils sont devenus…

- Couleur d'or, compléta le vampire dont les yeux rougeoyaient déjà de plaisir. Parce que tu es mon calice. C'est normal.

- Ils vont toujours rester comme ça ? demanda-t-il

- Parce que tu préfères la couleur des yeux des Malfoy ?

La voix qui avait posé la question ne voulait pas blesser, elle était juste curieuse. Mais la réaction de Draco l'attrista.

Ses yeux se noyèrent de larmes.

- Non, non, dit-il, je voulais juste savoir.

Si Draco avait été d'humeur loquace, peut-être aurait-il avoué qu'il ne voulait plus rien qui est a trait aux Malefoy… Non, pas après que son père…

Mais Draco ne voulait pas parler, pas de ça, et d'ailleurs le vampire qui s'était levé et tirait une chaise dans une invitation silencieuse semblait l'attendre. Mécaniquement Draco se leva.

Le repas avait été servi. Simple, mais il paraissait gargantuesque aux yeux de Draco, plus habitué à tout ça.

Un lit propre, un repas frais.

Quelqu'un qui se préoccupe de lui.

Alors qu'Harry le servait, les mains du calice tremblaient légèrement.

- Tu n'as pas à avoir peur de moi, calice, indiqua le vampire avec douceur, je ne suis pas là pour te blesser, loin de là.

- Je n'aime pas que tu… enfin que vous m'appeliez ainsi.

- Calice ? demanda le vampire en s'asseyant face à lui.

Draco gigota sur sa chaise mal à l'aise avant de répondre.

- Préfères-tu Malfoy dans ce cas ?

Les yeux plein de larmes se teintèrent de colère.

- Juste Draco, souffla-t-il, la tête baissée.

L'esprit d'Harry mené par le vampire vit juste. Sa première réaction à son nom avait été légère et le vampire n'avait pas su l'interpréter, cette fois-ci, c'était clair comme l'eau de la cascade de son enchantement. Draco était plein de colère quant à ce qui concernait son nom de famille.

- Oui, répondit le vampire sur un ton malicieux, je pourrais te nommer ainsi, ou encore… mon canard en sucre ? Qu'en penses-tu ?

Il éclata de rire, un rire franc et sonore quand Draco lui lança un regard à la fois perdu et choqué. Ce calice n'avait rien perdu de sa fierté !

- Bien, bien, je m'incline, dit-il finalement quand son rire se fût tari, Draco nous ira bien, mange maintenant !

Et Harry s'attaqua aussitôt à son assiette. Couvé du regard par un Draco au regard perplexe.

- Un problème ? demanda-t-il après s'être essuyé la bouche.

- Les vampires mangent ? Draco venait de poser sa question avec tout l'étonnement qu'il avait face à l'attitude du vampire, le faisant pouffer.

- Arrêtez de vous moquer de moi ! son ton n'était cependant pas bien contraignant, voir plutôt pathétique.

- Ho, je ne me moque pas de toi ! expliqua Harry, et arrête de me vouvoyer, s'il te plaît, je penserais que ça te passerait tout seul, mais je constate que non. Et pour répondre à ta question, oui je mange. Comme avant ma transformation en vampire. Je remercie Severus et ses potions pour ça ! Au moins le plaisir de la gastronomie ne m'aura pas été enlevé !

- Potions ?

L'esprit de Draco était plein de curiosité, ce qu'approuvait le vampire. Un calice curieux était un calice ouvert à la discussion, à la compréhension. Et pour faire avancer leurs relations, il n'y avait pas mieux.

C'est ainsi qu'il répondit l'espace de tout le repas aux questions diverses, parfois loufoques de Draco, qui cependant ne posa pas une seule question quant à ce qu'il était devenu lui-même.

Harry eut donc droit aux mêmes questions auxquelles il avait déjà, par le passé, répondu auprès de ses amis, famille, etc.

Oui, il dormait, non il n'était pas froid parce qu'il était mort mais plutôt parce que l'organisme du vampire se régénérait plus vite et donc il réagissait mieux avec une plus faible température corporelle, non il n'avait jamais mordu d'humain, oui il avait plus de force et de résistance qu'auparavant.

- Et si maintenant tu veux me demander si je crains vraiment l'ail, Draco, dit Harry sur un ton malicieux en amenant leur dessert, je t'invite à aller voir à la cuisine. J'en mange et suis toujours vivant, enfin si on peut dire !

Draco eut un demi-sourire à sa dernière remarque. Un demi-sourire qui se fâna rapidement, remplacé par un regard un peu rêveur. Avant que les lèvres de Draco ne s'entrouvrent légèrement pour former les mots :

- Je crois que je suis un peu mort, moi aussi.


Et voilà pour ce chapitre, j'espère qu'il vous a plu, j'attends impatiemment de vous lire, et promis, je vais essayer de pas mettre plus d'un mois avant le prochain chapitre ! :)