Note de La Traductrice : Voici donc le tout dernier chapitre de cette fiction :D ! Merci beaucoup à tous ceux qui m'ont laissé une review tout au long de la publication ^^ ! J'ai adoré vous lire et pouvoir vous répondre !

Bon comme je poste sur un coup de tête je n'ai pas eut le temps de répondre aux reviews sur le chapitre précédents et je n'ai pas le temps de le faire maintenant xD du coup je vous répondrais un peu plus tard dans la journée ne vous inquiétez pas !

J'espère que ce chapitre vous plaira :) (Asu je le poste en avance juste pour toi :p)

Bêta : Cassie !

Auteur : Meri

Résumé : Après avoir été renvoyé en 1971 Harry a plusieurs choix à faire.

Note 1 : Pour une scène spécifique durant la cinquième année de Severus une grande partie des dialogues a été directement prise de L'Ordre du Phénix, Chapitre Vingt-Huit : Le Pire Souvenir de Snape

Note 2 : La description de Tom Riddle lorsque Harry le rencontre pour la première fois est directement prise du Prince de Sang-Mêlé Chapitre vingt : La requête de Lord Voldemort

Bonne lecture !

Escaping The Paradox

- Je n'arrive pas à y croire. Severus ouvrit la porte de son bureau et se jeta sur le canapé.

- Que n'arrivez-vous pas à croire ?

Harry le regarda, s'étalé complètement dans son fauteuil, avant de se forcer à détourner le regard. Une fois qu'il avait commencé à remarquer le corps long et mince de Severus, il avait été dur de ne pas penser à ce que cela ferait de le toucher ou de le lécher ou de le goûter ou… Il frissonna et fit disparaitre les images de son esprit, se concentrant à nouveau sur le présent.

- Lily sort avec cet imbécile de James Potter. L'horreur et le choc présents dans la voix de Severus étaient si grands qu'Harry se retint de rire.

- Et alors ? Cela durait depuis le début de l'année pensa-t-il. N'étiez-vous pas au courant ?

- Non ! gémit Severus, comment peut-elle me faire cela ?

- Je ne pense pas que cela ait quoi que ce soit à voir avec vous. Harry secoua la tête.

Non, il ne trouvait absolument pas cette moue adorable. Il avait besoin de trouver quelqu'un avec qui sortir jusqu'à la fin de l'année sauf qu'il ne voulait sortir avec personne et Severus l'étriperait s'il essayait.

- Bien sûr que si, c'est ma meilleure amie et elle sort avec lui. Je n'arrive pas à y croire. Severus ferma les yeux et appuya se tête contre le mur, son cou complètement découvert.

Harry ne voulait pas le lécher. Non, il ne voulait pas.

- Vous devez admettre qu'il se comporte mieux cette année.

- A peine. Il reste un imbécile complet. Et je le déteste. Severus posa sa main sur son torse et la frotta inutilement.

Fermant les yeux, Harry expira brusquement.

- Oui, je suis au courant.

- Comment peut-elle faire ça ? J'ai essayé de lui parler et elle est devenue folle. Me disant que je n'avais aucun droit de lui dire avec qui elle a le droit de sortir, comme quand elle n'avait rien dit lorsque je sortais avec Reg. Sauf que c'est faux, elle s'est plainte amèrement tout du long. Pareil pour les autres personnes que je voyais. Vous savez à quel point elle détestait Avery ? Je veux dire, ok, ils n'aiment pas les moldus, mais…

Cela sortit Harry de son agréable fantasme.

- Ok, Mr. Snape, réfléchissez à ce que vous venez juste de dire.

- James me déteste tout autant qu'Avery détestait Lily. Je l'apprécie quand même.

Et cela faisait parfaitement sens pour lui.

- Et elle vous apprécie aussi. Elle est votre amie depuis si longtemps que je pense que cela restera le cas pour la vie.

Ce qui était un fait pour lequel Harry était très reconnaissant, Severus ne serait jamais aussi populaire que James Potter mais au moins il avait des amis.

- Ce n'est pas ce qui m'inquiète.

- Bien sûr que non.

- Je veux qu'elle arrête de le voir. Il croisa les bras sur son torse comme s'il avait quelque chose à dire sur tout cela.

- Avez-vous arrêté de voir Reg ? Alors que Lily et moi vous disions que vous devriez ?

- Bien sûr que non. Vous aviez tort et puis, ce n'est pas comme si j'allais me marier avec Reg. Elle serait capable de le faire avec James et je serais coincé avec lui pour toujours.

Harry savait qu'il serait coincé avec James pour toujours.

- Vous savez que James et moi sommes de la même famille ?

Severus lui lança un regard méprisant.

- Mais vous ne l'aimez pas.

- Il est mon cousin. Après tant d'années, le mensonge roula sur sa langue sans hésitation et en vérité, James était plus près d'être son cousin qu'autre chose. Et j'espère pouvoir continuer à le voir dans l'avenir.

Au moins jusqu'à ce que Rose meurt et Harry espérait que cela arriverait le plus tard possible.

- Merde, cela veut dire que je vais devoir continuer à le voir. Mais quand même, je ne veux pas que Lily perde son temps avec lui.

L'hypothèse selon laquelle Severus resterait dans la vie d'Harry aurait dû le déranger beaucoup plus.

- Calmez-vous.

- Non, vous calmez-vous ! souffla Severus en pointant un doigt vers lui, c'est très sérieux !

- Vous êtes sur une corde raide Mr. Snape.

- Quand allez-vous m'appeler Severus ?

- Quand vous aurez fini l'école, ou que vous grandirez. Mais Harry n'avait pas vraiment d'espoir que cela arrive. En parlant de finir l'école, savez-vous ce que vous allez faire après ?

- Bien sûre que oui. J'ai postulé pour plusieurs programmes d'apprentissage de Potion. Il y en a un de guérison à Sainte Mangouste, il y en a un autre de recherche à St Juliana à Paris et le dernier est sur les Arts Sombres à L'Institut de Magie Noire de Durmstrang. Lord Voldemort m'a dit qu'il voulait que je regarde celui-ci.

Un frisson parcourut Harry à la mention de Voldemort.

- Je pensais…

- Ne vous inquiétez pas. Je ne le considère pas sérieusement mais je ne veux pas montrer mon jeu pour l'instant. Je ne le laisserai pas me marquer mais je dois ramener des informations utiles.

Harry n'aimait pas l'idée de Severus espionnant pour eux.

- Donc Londres ou Paris ?

- Cela voudrait dire deux ans loin d'ici mais je pense sérieusement à Paris.

Harry hocha la tête.

- Je pense qu'un certain temps à l'étranger vous ferez le plus grand bien.

- Je pourrai aussi utiliser la cheminette pour revenir le week-end. Ce n'est pas si loin.

-ETP-

- Personne n'a jamais été capable de s'approcher suffisamment de lui pour engager un duel, rapporta Kingsley durant la réunion suivante de l'Ordre. Nous avons envoyé nos meilleurs duellistes après lui maintenant que vous nous avez dit que c'était bon mais ils n'ont eu aucune chance.

- Je me demande si je vais devoir le faire, dit Harry.

- Pourquoi toi ? demanda Alice Londubat. Je veux dire, je sais que tu es puissant. Nous pouvons tous le sentir mais es-tu vraiment plus puissant que le reste d'entre nous ?

-Je ne suis pas sûr d'être beaucoup plus puissant mais je suis un bon duelliste.

- Si bon ? demanda Franck Londubat. Si c'était le cas, pourquoi n'as-tu pas rejoint le programme des Auror ? Ils vous auraient pris en plein milieu de l'année si vous êtes capable de battre l'un de leurs meilleurs Aurors.

Harry haussa les épaules.

- Le timing n'était pas parfait. Peut-on mettre en place quelque chose pour que je participe à l'un de vos raids ?

- Je ne sais pas. Je dois trouver un moyen de te faire passer sous le nez de mes supérieurs qui ne l'autoriseraient pas, dit Kingsley.

- Peut-être puis-je aider concernant cela, leur apprit Dumbledore.

- Comment Albus ? demanda Arthur Weasley.

Molly n'était pas avec lui ce soir et Harry espérait avoir l'occasion de prendre de ses nouvelles à la fin de la réunion. Porter des jumeaux n'était jamais facile mais il était prêt à parier que Fred et Georges étaient pires que des jumeaux normaux.

- Je vais parler à Fudge pour qu'il laisse Harry venir. Je pourrai dire qu'il a été entrainé spécialement aux Etats-Unis.

- Je ne suis pas sûr que vous puissiez le convaincre et vraiment, nous devrions être certains qu'il est entrainé…

Harry était de l'autre côté de la table et tenait sa baguette contre la gorge de Fol-Œil.

- Vous disiez ?

- Très bien, rit Kingsley, j'ai déjà fait des duels avec lui Fol-Œil. J'aurais pu vous dire qu'il avait de bons réflexes.

- Rien ne vaut une démonstration pratique, Fol-Œil tapota ses robes en souriant.

- Faîte moi savoir quand, lui dit Harry.

-ETP-

- Des rumeurs circulent disant que tu couches avec Snape. James s'assit de manière royale sur le sofa, sa mère venait juste de sortir de la pièce pour aller voir comment se portait le repas.

Harry n'arrivait pas à croire que James ait les couilles de lui demander cela mais James n'était rien si ce n'est téméraire.

- Tu sais que si cela était vrai je pourrais être viré.

- Personne n'en aurait rien à faire, James haussa les épaules, ne le regardant même pas.

- Si c'était le cas il n'y aurait pas de tels rumeurs.

- Je n'arrive juste pas à croire que tu aies d'aussi mauvais goûts.

- C'est drôle, c'est exactement ce qu'il a dit à propos de Lily, lui dit Harry en souriant et en essayant de ne pas penser à Snape étalé sur le canapé de son bureau.

- Touché, rit James, étonnement de bonne humeur. Je n'arrive pas à le supporter. J'espère que tu es obstiné et que tu ne comptes pas vraiment le ramener à la maison.

- Comme c'est ta maison, tu pourrais simplement ne pas m'inviter. Mais Harry espérait qu'ils n'en arriveraient pas à ce point.

- Le problème c'est que j'ai deux cousins, Devlin et toi.

- Ton idée étant ?

Harry pensait avoir compris où il voulait en venir et était plutôt surpris mais heureux que James ait tourné comme ses parents. C'était comme si James avait finalement grandi au fil de cette année ou peut-être était-ce dû à l'influence de Lily.

- Je ne t'apprécie peut-être pas mais tu fais partie de la famille. Et c'est important.

Harry rigola.

- Merci, je pense.

- Ce n'est rien de personnel mais tu as des goûts horribles en matière d'amis.

- Et les tiens sont tellement mieux, tourmenter des personnes qui sont moins fortunées que tu ne l'es. Harry avait toujours fait en sorte d'éviter d'en parler à James durant les vacances, il adorait Rose et ne voulait rien faire pour la blesser mais cela pourrait le faire. C'est sans importance.

- Non ! James se redressa. Je voulais t'en parler depuis longtemps mais tu refuses toujours.

- Ce n'est ni le moment ni le lieu pour en parler, lui dit Harry en le fixant vraiment, James devrait le savoir. C'est les vacances et tout.

- Ce n'est pas comme si nous pouvions en parler à l'école. Tu es plus susceptible de me donner une retenue que de me parler, ce qui n'est pas vraiment juste de ta part au fait.

- C'est vrai. Je traite tout le monde de la même façon. Je te défie de dire le contraire.

James grogna.

- Peut-être mais je fais partie de ta famille et tu devrais me traiter mieux.

Harry ne savait pas s'il devait pleurer ou rire.

- Il y a suffisamment de personnes qui te donnent des faveurs spéciales à cause de ton physique et de ton charme. Tu n'as pas besoin que je le fasse aussi.

- Non, bien sûr, après tout, tu es le protecteur du bâtard graisseux.

- Et bien, quelqu'un doit l'être. Toi qui devrais être reconnaissant pour ce que tu as, tu préfères le mettre sous le nez des personnes qui n'ont pas tes privilèges. C'est incroyable que tu n'aies pas fini en ligue avec Voldemort.

James pâlit.

- Comment oses-tu dire cela ? C'est lui qui est en ligue avec Voldemort. Pas moi.

- Ou pas.

- Il sortait avec l'un d'entre eux. Et je sais que Regulus est un Mangemort, Sirius me l'a dit.

- Avec qui il sort n'a pas d'importance. Il n'est pas associé avec Voldemort de quelques façons que ce soit.

Excepté en tant qu'espion, mais même s'il avait commencé à apprécier James au long de cette année, il n'était pas près de lui apprendre cela. Un mot de travers pourrait mettre en danger Severus.

- Je suis même surpris que tu sois là. Je pensais que tu passerais Noël avec lui puisqu'il ne rentre pas cette année.

C'était sur le bout de la langue d'Harry de lui dire que Severus n'avait nulle part où partir mais il se retint. Severus n'aimerait pas qu'il parle de sa vie privée.

- Je vais sûrement retourner à l'école demain pour aider. Plusieurs étudiants restent cette année.

- C'est vrai, donc tu ne seras pas là pour le diner de demain soir, James semblait agacé à cette idée.

- C'est ce que je viens de dire.

- Bien. Lily retourne à l'école aussi, peut être que je devrais faire de même sauf que…

- Sauf que quoi très cher ? demanda Rose. Puis-je te remplir à nouveau ton verre de lait de poule Harry ?

- Non merci, lui répondit Harry en lui faisant un mouvement de tête. Tu dois être là.

- Sirius et Remus nous rejoignent demain de toute façon, soupira James.

- Pas Peter ? Rose s'assit à côté de lui et enleva les cheveux de James de son visage. Il se tortilla comme lorsqu'il avait onze ans et remis sa frange comme elle était avant.

- Non, Peter agit bizarrement en ce moment. Je préfère ne pas l'avoir dans les parages.

Harry se mordit les lèvres.

- Tu pourrais vouloir repenser à ton amitié avec lui.

James n'était pas aussi ennuyé qu'Harry s'y était attendu.

- Pourquoi ? Qu'est-ce que tu as contre Peter ?

- Je n'ai rien contre lui mais je ne suis pas sûr qu'il soit… Harry soupira, il ne voulait pas condamner Peter sans avoir aucune preuve mais il voulait que James y pense à deux fois avant de lui faire confiance. Il pourrait s'intéresser à des sujets dont tu n'es pas au courant.

- Que veux-tu dire mon cher ? demanda Rose. Sais-tu quelque chose à propos de lui.

- Je ne suis sûr de rien mais je ne sais pas si on peut lui faire confiance.

- Mais tu penses que l'on peut faire confiance à Snape ? Je ne comprends pas. James fronça les sourcils.

Mais après un moment, son expression devint pensive. Au moins y pensait-il. C'était vraiment tout ce qu'il pouvait demander.

-ETP-

Aussitôt que Dumbledore entra dans la Salle sur Demande, Harry sortit sa baguette et cria.

- Expelliarmus ! Il attrapa la baguette alors qu'elle volait vers lui.

- Est-ce à cause de quelque chose que j'ai dit ? demanda Dumbledore en souriant faiblement.

- J'avais besoin de vous désarmer pour pouvoir utiliser votre baguette. J'ai besoin d'être son maître.

Le front de Dumbledore se creusa et il inclina la tête.

- Pourquoi auriez-vous besoin de ma baguette ?

- C'est la baguette de Sureau, n'est-ce pas ? Harry baissa les yeux, elle ressemblait à la baguette de son époque.

- Oui, j'aurais dû savoir que vous seriez au courant de cela.

- Je ne suis pas sûr d'en avoir besoin parce que je ne suis pas sûr que ma propre baguette soit la jumelle de sa baguette dans ce temps mais… Harry haussa les épaules. Vous pourrez me la reprendre lorsque j'aurai fini.

- Je suis à peu près certain que j'aurai besoin de faire plus que cela. Elle saura que c'est une mise en scène.

- C'est la raison pour laquelle je l'ai fait de cette façon. J'avais prévu de la prendre lorsque je me suis rendu compte que j'allais rester.

- J'espère simplement qu'elle me laissera la récupérer. Dumbledore baissa son regard avant de le concentrer sur Harry. Il y a d'autres façons de devenir son maître, vous savez ?

- Non, je ne savais pas. Et je ne veux pas savoir. Harry le regarda en espérant réussir à cacher son choc. Il ne voulait pas en parler avec Dumbledore, jamais, cela semblait juste faux.

Dumbledore gloussa mais ses joues étaient rouges au-dessus de sa barbe.

- Je le mentionne juste pour le futur. Si je n'arrive pas à récupérer la baguette, vous aurez besoin de savoir cela.

- Une part de moi veut savoir comment vous avez découvert cela. Mais vraiment, j'ai trop peur pour demander. Le visage d'Harry chauffait rapidement.

- Je l'ai prise à quelqu'un de cette façon, je suppose que c'est la raison pour laquelle j'ai gagné le duel.

- Gellert Grindelwald ?

- Où avez-vous entendu cela ? Il n'y a pas beaucoup de gens encore en vie qui s'en souviennent.

Et il y en aurait encore moins le temps que le livre de Rita Skeeter ne sorte.

- Hum… c'est vrai. Il y a eu ce livre… Il vit l'expression horrifiée de Dumbledore et toussa en ne le regardant pas dans les yeux. Peut-être que ce n'était pas un bon sujet de discussion. Je pensais qu'à cette époque c'était un sujet connu.

- Pas vraiment. Pas du tout. Nous étions jeunes et obsédés, est-ce que vous savez aussi ce qui est arrivé à Ariana ?

Harry hocha la tête.

- J'ai l'impression que je ne devrais pas être surpris.

- Ce n'est pas comme si j'allais le dire à qui que ce soit si c'est ce qui vous inquiète.

- Harry, nous n'en serions pas là si je ne vous avais pas fait confiance complètement.

- Je n'ai jamais compris pourquoi. Je veux dire, j'ai atterri à vos pieds. Vous n'aviez aucune idée de qui ou de ce que j'étais.

- Oh, j'avais une idée. Et la façon dont vous m'avez regardé la première fois montrait que vous me connaissiez et lorsque vous avez fermé les yeux, cela voulait dire que vous aviez porté mon deuil.

- Vous avez vu ça dans un seul regard ? Harry secoua la tête, c'était Albus Dumbledore. Bien sûr que vous l'avez fait. Demain, j'irai avec Kingsley et son équipe. Nous pensons que des Mangemorts pourraient attaquer le Ministère.

- Je serai là aussi. J'ai quelque chose à voir avec le Conseil d'Administration de Poudlard et plusieurs autres membres de l'Ordre auront aussi des choses à faire au Ministère demain. Nous avons une réunion stratégique plus tard ce soir. Il regarda la baguette qu'Harry tenait dans sa main et soupira. Je trouverai une autre baguette.

- Désolé, dit Harry en essayant d'au moins sembler désolé. J'espère au moins pouvoir le battre avec cela sans qu'il ne se rende compte de ce que c'est.

- Nous espérons tous que ce soit le cas. Maintenant, à propos de la situation avec Severus ? Vous avez passé beaucoup de temps avec lui.

Harry avait prévu de parler de lui et Severus à Dumbledore et c'était une bonne manière de commencer.

- Il n'y a rien à savoir. Le temps que nous passons ensemble, nous sommes dans mon bureau dont je laisse la porte ouverte. Je ne couche pas avec lui et je ne lui ai même rien promis. Mais… je doute que cela le trompe. Il est déjà très possessif.

- Et vous autorisez cela ? Je trouve ça surprenant.

- Pour être honnête, je ne suis pas sûr d'avoir le choix. Je ne lui ai rien dit bien sûr mais… Harry haussa les épaules. Il sait très bien ce que je ressens.

- Je pensais que votre relation ne mènerait jamais à un tel rapprochement. Le ton de Dumbledore était parfaitement neutre.

- Moi non plus mais… Harry baissa les yeux, son visage le brûlant. Je suppose qu'il s'est infiltré en moi sans même que je ne le remarque, j'aurais aimé qu'il attende un an ou deux car il n'a encore rien vu de la vie en dehors de cette école.

- Il a postulé pour partir à Paris n'est-ce pas ?

- J'espère qu'il va être pris.

- Cela l'éloignera de vous pendant deux ans.

- Je sais. Ce qui est entre nous attendra et c'est une merveilleuse opportunité pour lui. Cela lui donnera l'occasion de voir ce qu'il y a dehors.

- C'est généreux de votre part.

- Je veux qu'il prenne une décision avisée, une qu'il ne regrettera pas lorsqu'il sera plus vieux.

- Je doute quelque peu qu'il prenne des décisions sans avoir pensé à tout.

Harry rit.

- Je suppose que vous avez raison.

-ETP-

Harry montait les escaliers menant à ses quartiers, soupirant de soulagement lorsque la porte se ferma derrière lui.

La réunion stratégique de l'Ordre avait duré plus longtemps qu'il ne l'avait prévu, ses épaules et son cou étaient tendu à cause des dossier durs de la chaise sur laquelle il c'était assis.

Même si un bain chaud pourrait l'aider Harry voulait plus que tout son lit. Sans allumer les lumières il pose sa baguette sur la table de chevet à côté du lit et retira son pantalon, jetant ses affaires sur le sol. Il les ramasserait dans la mâtinée s'il avait le temps.

Il se glissa dans le lit, et heurta un autre corps. Il réagit à l'instinct, il fut hors du lit et tenant sa baguette contre la gorge de l'intrut avant de comprendre que c'était Severus.

-Qu'est-ce que tu fou ici ? Harry pris une inspiration et espéra que son cœur arriverait à ralentir avant d'éclater, je pensais que nous avions un accord concernant ce qui était approprié.

-Non tu as prononcé un edit et tu t'attendais à ce que je le suive. Je n'ai jamais accepté, Severus s'assis et heureusement il n'était pas nu.

Harry, bien sûr, l'était presque. Et Severus le fixait comme s'il était un cornet de glace durant un jour de forte chaleur. Oh merde, avait-il besoin de lécher ses lèvres comme ça ?

Severus rencontra son regard, et il contenait toute la luxure qu'Harry s'attendait à y trouver, mais il y avait quelque chose d'autre aussi. Quelque chose qui réchauffa Harry de l'intérieur.

-Si tu meurs demain, je ne saurais jamais à quoi ressemble le fait d'être avec toi, dit Severus doucement mais intensément.

-Comment es-tu au courant de ce qu'il se passe ?

-Je suis l'espion dans le camp de Voldemort, souvient toi. Je n'entends pas tout mais je sais que quelque chose d'important va arriver demain et je sais aussi que tous tes cours ont été annulé, quelque chose à propos de toi étant malade et à l'infirmerie, Severus secoua la tête, je suis capable de deviner tu sais. Lord Voldemort va essayer de prendre le Ministère pas vrai ?

-Même si c'est le cas cela n'explique pas ce que tu fais ici et maintenant ? mais Harry pouvait le voir dans ses yeux, il était effrayé.

-Cela pourrait être notre unique chance. Et je ne veux pas la gâcher.

-Tu n'as pas confiance en mes capacité de duelliste.

-Et bien tu enseignes l'étude des moldus pas la Défense, Severus soupira face au regard dur d'Harry, il y a un certain nombre de variable qu'il faut prendre en compte. Mais surtout je ne veux pas te perdre.

Harry voulait lui dire qu'il n'allait pas mourir, mais il ne pouvait pas en être absolument certain. Ce Voldemort n'avait pas le sang d'Harry dans les veines donc il n'y avait rien qui les relis l'un à l'autre. En plus de cela Harry n'avait pas la protection de sa mère dans cette temporalité. Le danger était réel.

En vérité cela serait logique qu'il meurt alors le paradoxe, qu'il y ait deux lui dans une même temporalité, n'existerait pas. Il soupira.

-Et que se passe-t-il si nous le faisons et que je ne meurs pas ? Je serais viré à cause de cela dès demain matin.

-Pas si personne ne dit rien, et je retournerais dans mon dortoir avant l'aube, Severus lui sourit, et peut-être t'enverrais-je dans la bataille avec une raison de rester en vie.

-Que Merlin me protège des adolescents de dix-sept ans beaucoup trop dramatique, Harry s'attendait presque à ce que Severus explose mais il soupira simplement.

-J'ai dix-huit ans et je sais que tu me veux.

Le sourire qui accompagna sa phrase n'était pas aussi confiant qu'il aurait dû l'être.

Aussi dur qu'il était de l'admettre Severus avait raison. Harry avait envie de lui. Il ressentit un pincement au fait que Severus soit si peu sûr de lui c'était probablement la raison pour laquelle il était resté habillé. Et le rejeter maintenant ne leur ferait aucun bien à tout les deux. Cela pourrait en faite nuire à leur possible relation future.

De qui se moquait-il ? Il voulait Severus, voulait le toucher et le gouter et lécher chaque centimètre carré de sa peau. Son sexe lui faisait mal à force de le vouloir. Les quelques mois qu'il restait avant la fin de l'année n'était pas insurmontable mais s'il mourrait demain…

Avec un soupir il repoussa les couvertures et se glissa dans le lit au côté de Severus, son dos contre le montant du lit.

Les yeux de Severus s'écarquillèrent d'une joie contenue.

-Oui ?

Fermant les yeux, Harry laissa échapper un autre soupire. C'était mal, tellement mal. Ils devraient attendre. Mais Severus était là maintenant et même s'il devrait le payer demain matin Harry avait besoin de lui ce soir.

-Je suis sûr que c'est une mauvaise idée mais oui.

Le sourire qui apparut sur le visage de Severus valait le coût. Il se glissa au-dessus du corps d'Harry pour se planter sur ses genoux, s'asseyant avec ses jambes de chaque côté de lui. Severus glissa ses doigts dans les cheveux d'Harry et inclina le visage alors qu'il amener sa boucher vers la sienne.

Quelque chose à l'intérieur d'Harry s'adoucit face à la gentillesse de ce baiser. Les lèvres de Severus l'effleurèrent, ne forçant jamais mais tout en continuant à bouger et à pincer doucement les siennes. Sa langue sortit et lécha doucement et délicatement le bord des lèvres d'Harry.

Son estomac se serra et sa respiration se fit laborieuse. La bouche de Severus se referma sur la sienne et Harry se laissa fondre dans ce baiser. Bon, tellement, tellement, bon.

Ses doigts tremblaient alors qu'ils ouvraient la chemise de Severus. Il en perdit seulement deux dans son excitation. Sa bouche quitta celle de Severus pour qu'il puisse enfouir son nez le long de son cou, embrassant la peau le long de ses clavicules.

-Oh Merlin, soupira Severus lorsque Harry mordit gentiment l'un de ses tétons. Son dos se cambra l'amenant plus près de la bouche d'Harry. Il suça un peu plus fort et Severus gémit une nouvelle fois.

Ses mains voyagèrent le long du dos fin de Severus, il avait pris du poids lors de cette année mais pas suffisamment. Harry pouvait sentir toutes ses côtes.

Harry lui enleva rapidement son pantalon et son caleçon et le fit enfin tomber sur le dos au milieu du lit, de la délicieuse peau pâle, ponctuée de deux ronds de poils noirs en dessous de ses bras, au milieu de son torse et une glorieuse ligne menant à son sexe tendu. Il était un véritable festin pour les sens, et Harry ne savait pas où commencer.

Il se pencha et lécha le long du torse de Severus jusqu'à son nombrils, Severus fit un son improbable à cela.

Harry leva la tête et rit.

-Est-ce que tu viens juste de glousser ?

-Ne sois pas idiot. Bien sûr que non, je ne ferais pas ça. Mais Severus souriait et lorsque Harry se pencha à nouveau pour refaire la même chose Severus fit le même son.

-Tu disais ?

-Les sorciers qui ne finissent pas ce qu'ils ont commencé se prennent un sortilège.

-Bien dans ce cas, dit Harry.

Il était sûr que Severus n'apprécierait pas qu'il lui dise qu'il était adorable, donc Harry se retint pour plus tard. Se dirigeant vers une nouvelle destination il se penche et lécha la ligne noires sur le ventre de Severus.

Harry enfouie son visage dans la toison dense, respirant une grande goulée de l'odeur masculine et terreuse de Severus. Il l'adorait, adorait tout à propos de Severus. Il était aussi conscient du besoin de celui-ci, qui faisait écho à quelque chose en lui. Quelque chose qui les avait attirer l'un vers l'autre alors que la raison aurait voulu qu'ils attendent.

Sans hésiter, il referma sa bouche autour du sexe dur de Severus, le prenant aussi profondément qu'il le pouvait. Le dos de Severus s'arqua il fit un, deux et trois allées-retour avant qu'il ne vienne en criant.

-Oh Merlin. Désolé, désolé. Je n'arrive pas à croire que je sois venu aussi vite, Severus mis son bras en travers de son visage.

-Ce n'était pas vraiment inattendu. Je suis sûr que tu seras prêt à repartir dans quelques minutes.

-Laisse-moi faire quelque chose pour toi d'abord ? demanda Severus d'une voix basse et aguicheuse, est-ce que tu veux me baiser ?

Voulait-il prendre sa prochaine respiration ? Mais il ne s'était pas attendu à cela aussi vite.

-Seulement si c'est vraiment ce que tu veux faire.

-Qu'est-ce que tu penses ? Severus se roula sur le ventre et écarte les jambes, c'est quand tu veux.

Harry ferma les yeux et pris une profonde respiration. A quel point devait-il lui faire confiance pour simplement s'allonger comme ça ? Harry voulait en être digne. Il commença à partir du haut de la colonne vertébrale de Severus, il lécha chaque petite bosse et lorsqu'il arriva au bas de son dos il enfouit son visage contre la peau douce avant d'écarter les deux monticules de chair et de souffler sur la peau chaude.

-Oh Merlin, s'il te plaît ! gémit Severus.

Harry frotta son pouce contre le pli poussa contre son doigt.

-S'il te plaît, pleura Severus.

Avec un sourire Harry se pencha et traça avec sa langue l'endroit où son doigt été quelques secondes plus tôt.

Severus fit un son étranglé.

-S'il te plaît, supplia-t-il à nouveau.

Harry s'attela à la tâche faisant glisser sa langue à l'intérieur avant de la ressortir. Le goût de Severus envahis tous ses sens. Il adorait ce qu'il faisait à Severus, adorait l'écouter gémir, pleurer et supplier.

Après un moment Harry se retira.

-Quoi ? Pourquoi arrêtes-tu ? demanda Severus, continu !

-Je pourrais ou alors je pourrais faire quelque chose d'autre. Il glissa un doigt dans l'entrée de Severus et le sentit frémir fortement. Je suppose que tu l'as déjà fait avant ?

-Qu'est-ce que tu penses ? Severus s'empala contre les doigts de Severus, est-ce que le fait de te depêcher veut dire quelque chose pour toi ?

-Seulement que tu n'as pas répondu à la question.

Severus se retourna et le fixa.

-Est-ce que tu veux que je parle de mes conquêtes ? Reg et moi avons tout fait ensemble.

Il pensa demander à Severus les détails mais il se dit que cela ne serait pas juste. A la place il toucha de sa baguette l'entrée de Severus et murmura.

-Lubricus.

-Mmmm, gémit Severus alors qu'Harry pressait ses doigts en lui, juste un peu plus sur la droite, là oui. Parfait.

Même si Severus avait déjà fait cela avant Harry était heureux de pouvoir prendre son temps avec la préparation.

-Allé Harry. S'il te plaît. Depêches-toi ! pendant tout le processus Severus le dirigea et gémie et pleura dans un effort pour qu'il aille plus vite.

Son impatience était presque trop adorable. Finalement il prit pitié de Severus et arrangea ses longues jambes sur ses épaules avant de rentrer doucement en lui. La chaleur l'engloutit et se fut Harry qui gémit pour ensuite flotter dans la sensation de bonheur.

Il essaya de ne pas rire alors que Severus continuait à lui siffler des ordres et ensuite il n'eut pas le souffle nécessaire pour faire autre chose que haleter. Ses testicules se serrèrent et il eut l'impression de voler. Il se perdit dans ces sensations.

-ETP-

Les rayons du Soleil n'étaient même pas encore visibles à travers les rideaux d'Harry lorsque celui-ci ouvrit les yeux. Il étira ses bras au-dessus de sa tête, son corps repus d'une manière qu'il n'avait pas expérimenté depuis longtemps.

Il se tourna vers Severus qui grogna de déplaisir, avant de refermer ses bras autour de Harry.

-N'y pense même pas. Tu dois te lever et retourner dans ta salle commune.

Severus fit un gémissement plaintif désagréable et essaya de rouler au-dessus d'Harry.

-Pas le temps ce matin, les mains d'Harry glissèrent le long du dos de Severus pour rejoindre ses fesses, qu'il claqua doucement. Debout, maintenant.

-Oh je suis debout et ne me frappe pas, Severus fronça les sourcils.

Il n'avait pas frappé si fort mais Harry se fit une note mentale de ne pas le refaire.

-Tu as besoin de prendre une douche avant de partir.

-Bien, Severus soupira avant de s'assoir mais ne fit aucun geste pour sortir du lit.

-Tu sens le sexe. Est-ce que tu veux vraiment retourner là-bas comme ça ?

-C'est marrant de sentir le sexe, mais Severus se rendit dans la salle de bain et Harry entendit la douche couler.

Il pensa le rejoindre mais aucun d'entre eux n'irait là où devrait aller s'il le faisait.

Severus sortit habiller de son pantalon et de sa chemise.

-Il me manque deux boutons. Il fixa Harry.

-Tu t'en fichait la nuit dernière. En plus tu es un sorcier, remet les en place avec un sortilège.

-Accio boutons de Severus, il tendit la main et ils virent tout seul. Il fit un mouvement de baguette et ils se remirent en place sur sa chemise.

-Tu vois, aussi neuf qu'avant, Harry se leva et se dirigea vers lui. Pars maintenant je dois m'habiller.

-Je préfère que tu restes comme ça. Les mains de Severus glissèrent le long de son torse avant de venir sur son sexe.

Ce qui était intéressant en soit, et il lui fallut toute sa volonté pour s'écarter.

-Severus s'il te plaît.

-J'aime entendre ça, toi me suppliant. Pourtant il s'arrêta avant de soupirer. Un baiser pour porter bonheur ?

Harry l'attira vers lui. Severus faisait plusieurs centimètres de plus que lui donc il devait s'étirer vers le haut et Severus devait se pencher.

-Tu sais nous allons avoir des problèmes avec ta petite taille pour danser, pointa Severus en prenant ses livres.

-Il n'y a pas grand-chose que je puisse y faire. En plus quand sommes-nous censés danser ensemble ? Harry ne dansait pas s'il pouvait l'éviter.

-Je pensais à notre réception de mariage.

Question idiote réponse idiote.

-Ce qui n'arrivera pas avant un bon moment.

Severus sourit et s'en alla.

-ETP-

Harry se cacha dans le hall du Ministère, tenant un journal entre ses mains et essayant de faire comme s'il avait quelque chose à faire là. L'attaque était supposé avoir lieu à dix heure du matin et il était maintenant plus de dix heure et quart. Faîtes confiance à Voldemort pour être en retard.

Toutes les cheminées devinrent vertes en même temps et des Mangemorts en sortirent. Le cœur d'Harry rata un battement. Ils y étaient.

Les Mangemorts tous habillés de robes et de masques se rassemblèrent dans le Hall. L'Ordre sembla arriver de nulle part pour leur faire face, Harry n'était pas sûr de qui avait lancé le premier sort mais une seconde plus tard la bataille était engagée. Les sortilèges volaient de toutes part et plusieurs personnes commencèrent à crier. Voldemort arriva par cheminée après que le combat ai commencé et Harry le surveilla faire son chemin dans la large salle. Il ne se battait contre personne et personne ne l'approchait.

Harry sortit des ténèbres et se dirigea vers lui.

Voldemort leva les yeux à son approche.

-Vous êtes venu me rejoindre Mr. Potter ?

-Je ne pense pas, dit plaisamment Harry, je ne suis pas vraiment intéressé par le fait de tuer les personnes que je n'apprécie pas ou qui ne sont pas d'accord avec mes idées.

-Dommage. Parce que vous allez mourir maintenant.

-Encore une fois je ne pense pas.

-Oh mais ce sera le cas, Voldemort leva sa baguette.

Harry lança Expelliarmus en même temps que Voldemort lançait Avada Kedavra. Les deux sorts entrèrent en collision à la même vitesse que deux train, le bruit attira l'attention de tous le monde. Le pouvoir derrière le sort d'Harry fit voler la baguette de Voldemort dans sa direction, le sort que celui-ci avait lancer sortant toujours de la pointe de la baguette. Quand la baguette eut fait un demi-tour le sort frappa Voldemort au milieu de la poitrine.

L'expression de surprise de Voldemort était inestimable. Harry en aurait rit s'il n'avait pas été mortellement sérieux.

-Tu l'as tué ! hurla Bellatric en levant sa baguette, Avada…

Avant qu'il ne puisse se tourner Alice Londubat lui lança un sort qui frappa Bellatrix dans la poitrine. Celle-ci fixa le sang couler hors de son corps durant un moment, une expression choquée sur le visage, avant de s'effondrer sur le sol.

Alice ramassa la baguette de Bellatrix la brise.

-Bon débarras !

Le reste des Mangemorts furent arrêté et leur masque leur furent enlevé. Sans surprise Lucius Malfoy n'était pas parmi eux de même que Regulus Black. Mais Avery, Crabbe et Goyle étaient tous là, de même que Peter Pettigrow.

-Ils ont tous le droit à un procès équitable, dit Harry à Dumbledore, ils ne peuvent pas être simplement envoyé à Azkaban.

-Je m'en occupe, lui dit Dumbledore.

Une très jeune Rita Skeeter courut vers eux avec un appareil photo.

-Vous avez tué Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ? demanda-t-elle à bout de souffle à Dumbledore.

-Non, c'est Harry Potter, lui répondit Dumbledore en faisant un signe de tête dans sa direction.

Elle sembla déçue.

-N'êtes-vous pas le professeur d'Etudes des Moldus ?

Harry essaya de ne pas rire et hocha la tête.

-Peut-être que l'année prochaine le Directeur me laissera enseigner la Défense Contre Les Forces du Mal.

-Vous pouvez compter dessus mon garçon.

-ETP-

-Félicitation pour les apprentissages. J'ai appris que tu avais été retenu aux trois, dit Harry alors que Severus entrait dans ses appartements tard la veille de la fin des cours. Les A.S.P.I.C.s étaient la semaine suivante et ensuite les cours étaient réellement terminés.

Severus aurait dû être en train de réviser mais Harry n'avait pas été capable de l'éloigner. Et il était quasiment sûr que Dumbledore était au courant de ce qu'il se passait entre lui et Severus, pour l'instant il faisait juste semblant de ne pas le remarquer. Ils avaient été discret durant les dernières semaines, même si la façon de marcher et l'étincelle dans le regard de Severus étaient des indices suffisants.

-Cela dépend de mes notes aux A.S.P. évidemment. Je pense que je vais prendre celui à Ste Mangouste, lui dit Severus en s'asseyant sur le fauteuil.

Harry leva les yeux de la pile de parchemin qu'il était en train de noter et fronça les sourcils.

-Pourquoi ? Je pensais que celui à Paris était celui que tu voulais. De faire ce genre de recherches intensives.

-C'est vrai mais… Severus baissa le regard en laissant échapper un long soupir.

-Quoi ?

-Je ne veux pas partir à Paris sans toi.

Une partie du cœur d'Harry se réchauffa à l'idée qu'il ne veuille pas être séparé de lui, et une autre partie fut heureuse que Severus l'admette. Mais l'adulte dit.

-Je serais là durant les week-end, et lorsque tu rentreras.

-Je ne veux pas…

-Ce n'est pas à propos de moi. Tu devrais prendre l'apprentissage à Paris puisque c'est ce que tu veux faire. Tu ne devrais pas sacrifier tes rêves peu importe la raison. Harry rencontra son regard et le fixa jusqu'à ce que Severus détourne le sien.

-Même si tu te montres noble et prêt à te sacrifier tu ne veux pas que je parte n'est-ce pas ?

Oh doux Merlin, Harry pouvait entendre la question comme s'il l'avait dit à voix haute.

-Severus, tu sais que tu m'es très cher…

-Ne fais pas ça. Ne me dis pas que c'est pour mon propre bien, ordonna Severus les yeux grand ouvert dans une expression effrayée.

Pendant un moment Harry ne dit rien mais il ne pouvait pas laisser les choses comme cela.

-Je veux que tu ailles à Paris. Il leva la main avant que Severus ne puisse parler. Pas parce que je veux me débarrasser de toi. Pas parce que je n'en ait rien à faire de toi. Mais parce que c'est la meilleure chose pour toi.

-Tu pourrais rencontrer quelqu'un d'autre pendant que je serais partit, dit Severus doucement.

Même s'il était prêt à faire des promesse Harry savait que Severus ne l'était pas. Ce n'était pas le bon moment.

-Je pourrais, mais il y a peu de chance étant donné que j'ai déjà un amant.

-Bien sûr. Mais et si je rencontrais quelqu'un.

-Dans ce cas j'essaierais d'être mature et de te souhaiter le meilleur.

Même s'il espérait mature si cela arrivait Harry ne pensait pas le faire avec une quelconque grâce. Il pouvait voir cela arrivait aussi, Severus était jeune et brillant et il avait le monde entier devant lui. Harry sentait le poids de ses vingt-neuf année, dix ou vingt s'y rajoutant.

-Tu me laisserais partir ? Sans te battre ? le ton de Severus était incrédule.

-Je ne peux pas te retenir si tu ne veux pas rester.

-Mais je veux rester. C'est ce que je te dis, je veux être avec toi . Je… Je… Je. Severus pris une grande inspiration. Je t'aime.

Harry ferma les yeux.

-Et je t'aime aussi. Et c'était vrai. Suffisamment pour vouloir le meilleur pour toi et cela signifie aller à Paris.

-Que se passera-t-il si tu trouves un moyen de repartir… le visage de Severus devint rouge mais il ne baissa pas les yeux. Me laisserais-tu ici ?

-Je ne trouverais pas un moyen de repartir, cela fait trop longtemps.

Il y avait une partie de lui qui regretterait toujours son ancienne vie. Qui regretterait Ginny et les enfants qu'ils auraient put avoir. Ron et Hermione lui manquerait, comme un trou dans sa poitrine que rien ne pourrait jamais remplir.

Mais après sept années il savait qu'il était trop tard. Même s'il trouvait un moyen de rentrer, rien ne serait jamais pareille. Il ne pouvait pas récupérer la vie qu'il avait perdu. Et sa vie ici était bien, il avait des amis, un amant et il n'était pas le Garçon-Qui-A-Survécut. Tout n'était pas encore terminé, mais il en était très proche.

-Tu ne l'as jamais admis avant.

-Quoi ? Je t'ai parlé de mes recherches. Et j'ai mentionné…

-Non, tu as tourné autour du pot et j'ai été suffisamment intelligent pour lire entre les lignes. Malgré à qui tu ressemble tu n'es… pas d'ici. Severus fit un geste impatient avec ses mains.

Harry pouvait dire qu'il venait de Grande-Bretagne ou même répéter le mensonge qu'il disait depuis des années. Mais c'était Severus, avec qui il espérait construire une vie et cela devait être fait sur un pied de confiance.

-Que veux-tu savoir ?

Severus cligna des yeux.

-D'où vient tu ?

-Sois plus spécifique. Je viens de Grande-Bretagne, je suis un sang-mêlé, Harry rencontra les yeux de Severus, je n'ai pas été à l'Institut de Salem. Je suis allé à Poudlard.

-Gryffondors, pas vrai ? le regard de Severus était rempli de suffisance.

Harry ne put s'empêcher de rire.

-Je suppose que cela se voit.

-A des kilomètres. Mais tu n'y ait pas allé avant, donc ça devait être après. Les sourcils de Severus se froncèrent. Tu me connaissais en tant qu'adulte n'est-ce pas ?

-Pourquoi dis-tu cela ?

Harry ne voulait pas lui parler de Snape. Ne voulait pas lui parler de la personne mesquine et horrible qu'il aurait put devenir.

-Parce que tu avais dit à ma mère que son père avait été gentil envers toi. Mais elle ne se souvenait pas de toi, ce qui veut probablement dire que tu ne l'as jamais rencontré. Je peux seulement deviner que dans la temporalité dont tu viens tu voulais parler de moi. Mais je ne me vois pas comme une personne gentille.

Harry haussa les épaules, Severus n'avait pas besoin d'entendre parler de Snape.

-Tu peux l'être, dit-il finalement.

Severus renifla face à cela.

-Envers toi, ou d'autre personne dont je me soucie. La plupart en tout cas. Je m'en fiche des gens, ils ne représentent rien pour moi.

-Nous devrons travailler là-dessus.

Il n'avait pas vraiment d'espoir de changer Severus. En vérité il le préférait comme il était, Severus était suffisamment sociable pour s'intégrer et vraiment c'était tout ce dont il avait besoin.

-Ne change pas de sujet, se renfrogna Severus, Dis-moi.

-Non cela n'a plus aucune importance.

Et à ce moment tous ce que ces informations pouvaient faire étaient de le blesser. Et Harry ne voyait pas l'utilité de cela.

Severus fronça les sourcils.

-C'était si horrible que cela ?

-Oui, c'était horrible. Et non je ne te dirais rien, nous restons donc sur Paris.

Il put presque voir Severus débattre avec lui-même si cela valait le coup de pousser ou pas.

Finalement Severus laissa seulement échapper un long soupir.

-Très bien, j'ai envie d'y aller. Peut-on faire autre chose maintenant avant que je ne doive retourner dans mon dortoir pour étudier le reste de la nuit ?

-Je suis heureux de voir que tu vas y aller sans te battre.

Il avait su que Severus voulait y aller mais clairement il le voulait plus que ce que Harry avait anticipé.

-Comment vous appelez ça ? Severus bougea une main entre eux.

Au lieu de répondre Harry posa la plume sur la pile de test. Il n'y aurait pas de correction avant un moment. Il fit le tour du bureau et ouvrit ses bras, Severus fut dedans en un seconde l'embrassant, sa langue poussant dans la bouche d'Harry, ses mains s'enfonçant dans ses robes, s'accrochant à lui.

Harry releva la tête et ouvrit la bouche plus grande, ses bras serrant plus fortement le dos mince de Severus à travers ses robes. La langue de Severus explora sa bouche pendant un long moment avant qu'il ne recule et ne pousse Harry pour qu'il soit assis sur le bureau. Harry sourit.

D'un mouvement de baguette Severus fit disparaitre les vêtements de Harry.

-Qu'est-ce que tu as en tête ? Son sexe déjà dur frémit.

-C'est à moi de le savoir toi tu dois juste en profiter.

Severus retira ses robes mais pas le reste de ses vêtements, il poussa Harry pour que celui-ci s'allonge sur le bureau et lui écarta les jambes.

La baguette le toucha, pressant légèrement contre lui, faisant des mouvements circulaires autour de son entrée.

Une taquinerie rien de plus, Harry se tordait jetant ses hanches en arrière mordant ses lèvres pour retenir ses gémissements.

-Severus… haleta Harry alors que la baguette allait un peu plus loin.

Severus rit et ce son amena des frissons le long du dos d'Harry, ses testicules se serrèrent à nouveau.

-Lubricus, chuchota Severus.

Quelque chose de chaud bougea en lui et Harry soupira. Enfin ils avançaient.

Les longs doigts de Severus glissèrent en lui et Harry gémit. Il n'y avait rien de mieux que la sensation d'un amant le préparant pour baiser. Il adorait cela.

-S'il te plaît, supplia Harry alors que Severus continuait à le torturer, maintenant.

-Quand je le dis Harry.

Le son de son prénom entre les lèvres de Severus était toujours quelque chose d'unique qui fit frissonner Harry.

-Et ne pense pas que j'ai oublié ce que tu m'as fait la dernière fois. Tu penses que j'ai oublié.

-Etant donné que ce n'était que hier, il y a peu de chance… Harry prit une grande inspiration alors que trois doigts frappaient sa prostate, Oh Merlin.

-Du premier coup, Severus sortit ses doigts et enleva son pantalon et son caleçon. Il s'aligna avec le corps d'Harry avant de se presser contre lui.

Harry gémit sourdement, essayant de jeter ses hanches à la rencontre de Severus. Mais celui-ci ne voulait pas coopérer, il glissait en lui profondément mais lentement, son sexe frottant à chaque fois à l'endroit parfait faisant pleurnicher Harry.

-Putain plus vite !

Mais Severus garda ce rythme lent, rendant Harry fou à cause de la pression qui se construisait en lui sans pouvoir se libérer, sans espoir de pouvoir se libérer à part si Severus le voulait.

Harry le laissa faire, se donnant entièrement à Severus, à son touché, à ses mains, à sa bouche et à son sexe comme il ne l'avait jamais fait avec personne.

Et Severus le prit, le taquina et lui donna ce dont il avait besoin. Il pressa Harry contre le bureau, plus fort et plus vite.

Le plaisir brisa Harry, le faisant pleurnicher et supplier mais il n'en avait rien à faire. C'est bon. Brillant.

Après un moment Harry se rendit compte d'à quel point le bureau était dur surtout avec Severus au-dessus de lui. Il y avait une plume qui lui rentrait dans les côtes et la bouteille d'encre c'était retourner sur les copies qu'il était en train de corriger. Peut-être qu'utiliser son bureau n'était pas une si bonne idée.

Severus se leva et se pencha vers Harry pour l'embrasser.

-Bien, je déteste m'enfuir après le sexe mais…

-Tu as des A.S.P. à réviser. Combien penses-tu en prendre ? Harry s'assis et mis une main dans son dos, ce bureau était vraiment trop dur. Ou alors c'était lui qui était trop vieux pour ce faire baiser dessus.

-Toutes, sourit Severus en remontant son pantalon.

-Evidemment, mes vêtements ? Harry ne les voyait pas.

Le sourire de Severus se fana un peu.

-Disparu quelque part…

-Où ? Harry pouvait les voir se retrouvant sur le lit de Dumbledore ou pire sur celui de l'un des autres professeurs.

-Ils devraient être sur ton lit.

On pouvait entendre le « j'espère » qu'il n'avait pas osé rajouter.

-Je vais t'arracher la peau si un autre jeu de mes robes a disparu.

C'était déjà arriver et il ne les avait jamais retrouvés.

Severus ramassa ses livres et se rendit vers la porte.

-Des promesses, toujours des promesses.

Après qu'il ait fermé la porte, Harry se rendit dans sa chambre et trouva ses vêtements pliaient soigneusement sur son lit. Severus était extraordinaire, et il était à Harry.

Epilogue

31 Octobre 1980

-C'est une fille ! Severus entra en courant dans les appartements qu'ils partageaient à Poudlard. Je n'arrive pas à croire que c'est une fille, je pensais qu'elle aurait un garçon.

-Quoi ? Qui ? Harry leva la tête du jeu d'échec qu'il était en train de faire avec Dumbledore.

-Je pense qu'il parle de Lily, dit Dumbledore ses yeux bleu brillant.

-Oui, elle a eu une fille. Six pounds, quarante-neuf centimètres. Ils l'ont appelé Sarah Rose. Je suis son parrain, Severus arrêta sa longue tirade en reprenant son souffle avant de se rendre au côté d'Harry pour l'embrasser.

Ils vivaient ensemble depuis presque un an depuis que Severus était revenu de Paris. Il avait surpris Harry en postulant pour le poste de Maître des Potions qui c'était ouvert lorsque Slughorn avait pris sa retraire. Il lui avait dit que c'était un boulot comme un autre qui lui permettrait de continuer ses recherches.

Le 31 juillet était passé et Lily n'était enceinte que de six mois et mettait maintenant au monde une petite fille. Le destin avait réglé le paradoxe sans qu'il ait eut besoin d'intervenir.

-Je vais utiliser la cheminette pour lui rendre visite. Tu viens avec moi ? Severus mis sa cape et prit une poignée de poudre.

-Je te suis dans quelques minutes, dit Harry.

La cheminée brilla d'un feu vert et il fut partit.

Dumbledore rit.

-Vous savez que Severus et Sirius vont tenter de faire mieux que l'autre et vont complètement gâter cette fille ?

James avait voulu que Sirius soit le parrain de sa fille mais Lily avait insisté pour que ce soit Severus. Ils avaient trouvé un compromis en nommant les deux.

-Oh je le sais. Cela va être drôle à regarder ne pensez-vous pas ? Harry se força à sourire.

-Qu'est-ce qui vous inquiète ?

Était-il toujours un livre ouvert ?

-Je vais bien. En vérité je pense que cela règle les chose, le paradoxe n'arrivera pas.

-Oh ? Oh je vois, et il rit à nouveau, j'avais deviné que vous étiez un parent proche d'Edward après tout. Juste pas celui auquel je pensais.

-Vous pensiez que j'étais son fils ?

-Je pense qu'il le pensait aussi.

Harry n'aimait pas ce que cela impliquait.

-Pourquoi ?

-Il m'a dit avant de mourir qu'il avait envoyé une lettre à l'Institut Salem à propos de vous et on lui a dit qu'ils n'avaient jamais entendu parler d'Harry Potter. Mais curieusement une journée plus tard il avait reçu une autre chouette lui disant qu'ils avaient fait une erreur. Qu'Harry Potter avait été là durant sept ans et que tous ses frais avaient été pris en charge par Ignatius Potter.

-Comment avez-vous…

-Je n'ai rien fait.

Harry se gratta la tête.

-Alors comment ?

-Je pense que cette temporalité n'autorise pas les paradoxes.

-Donc même si je me souviens de mon autre vie, vous me dîtes que ce n'est pas arrivé ?

-Cela a-t-il de l'importance ? Vos souvenirs vont sans doute s'estomper avec le temps.

Il avait probablement raison, même si Harry était capable de se souvenir de tout ceux qu'il avait aimé dans son temps, suffisamment de temps avait passé pour qu'il ne se souvienne plus des détails.

-Je pense que ce n'est pas si important. J'ai une vie ici avec Severus, en parlant de vie je dois aller voir mon cousin et son nouveau bébé.

-Nous pourrons terminer plus tard, dit Dumbledore.

-Vous voulez dire que vous pourrez me battre plus tard.

Dumbledore inclina la tête.

-Dîtes à James et Lily que je viendrais les voir plus tard dans la semaine. Je trouverais le chemin de la sortie.

-Merci, Harry attrapa la poudre et sa cape. Il était temps qu'il s'occupe de sa nouvelle vie.

FIN

N'hésitez pas à laisser une petite review pour me dire ce que vous en avez pensé ;) cela fait toujours plaisir!