Voilà un petit moment que je songe à mettre cette histoire que j'écris en ligne. Ce n'est pas le premier de mes écrits que je met en ligne, mais celui-ci me tient tout particulièrement à cœur, cela pour une raison que j'ignore. Je dis ça mais en réalité j'ai, je pense, quelques éléments de réponse: c'est la première histoire longue ET sérieuse que j'écris, c'est la première histoire longue que je vais mettre en ligne. Oui parce que si vous regardez dans mes publications, s'y trouvent des choses courtes et autant j'en suis heureuse et les aimes, autant le ressentit n'est pas le même. Vous voyez ce que je veux dire?
Enfin, je vais pas blablater plus longtemps si ce n'est pour vous dire que, bien entendus, les personnages ne sont pas les miens (sauf quelques inventions de ma part que, je pense, vous pourrez les trouver), ils appartiennent bien sûr à J.K Rowling (qu'on remercie tous bien fort: Merci Madame Rowling!) Oui j'écris toujours plus parce que je suis stressée à l'idée de le mettre en ligne avec des peurs du genre: et si ça plait pas? Et si mon résumé est tellement bancal qu'il n'attire personne? Et si c'est le titre qui est nul? Et si j'ai des fautes d'orthographe immondes malgré que je me soit relue plusieurs fois?... Bref des peurs excessivement normales et banales, vous en conviendrez...
Une dernière chose et elle est TRÈS importante: le Rated M est justifié! Ne lisez pas si vous ne le sentez pas! Je suis sérieuse sur ce point et n'ai pas envie de recevoir des commentaires se plaignant sur ce point lors des prochains chapitres (oui parce que lui il est tranquille mais en même temps c'est que le prologue donc c'est mieux que ce soit tranquille, faut laisser l'effet se faire non de Dieu!... j'ai été trop loin désolé...) Mon histoire se passe à une époque à situer entre le Moyen-Âge et l'Ancien Régime, qui n'étaient pas des époques douces: la vie y était difficile et dangereuse, avec des mœurs et des systèmes de pensée différentes de maintenant (que certes je vais adapter à ma façon, mais tout de même). Malgré tout je vous rassure ce ne sera pas de la violence excessive, purement gratuite et vide de sens. En tout cas vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus... même si je sais que tous ne lisent pas les entêtes... Quel erreurs que voilà...
Mr et Mrs Dursley, qui habitaient au 4 du village de Privet Drive, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu'ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. Jamais qui conque n'aurait osé imaginer qu'ils puissent se trouver impliqués dans quelques mystérieuses ou étranges situations. Ils n'avaient pas de temps à perdre avec ces sornettes. Mr Dursley était un homme ayant réussis à s'élever au rang de la moyenne bourgeoisie grâce à son travail acharné. Il était passé de menuisier, à ébéniste-menuisier pour finir par créer et diriger sa propre structure. Il était passé d'apprentis, à compagnon, puis à maître pour finir par atteindre le statut de maître-marchand. Il avait échappé aux mailles du filet de la sauvegarde des places sociale. Ses meubles étaient des bois les plus fins, des plus nobles tissus, et des clous de la meilleure qualité qu'il soit. Son travail et celui de ses équipes était tellement bon que nombre de noble venaient quérir ses services. Cependant son habilité de réalisation ne se voyait pas : c'était un homme grand et massif, qui ne possédait quasiment pas de cou, mais possédait en revanche une belle moustache bien fournie et parfaitement entretenue. Mrs Dursley, quant à elle, était mince et blonde et disposait d'un cou deux fois trop long qu'elle aimait à parer avec des nombreux bijoux, son objectif en faisant ça étaient de rendre verte de jalousie toutes ses voisines. Mrs Dursley aimait les commérages autant qu'elle aimait attiser la jalousie et l'envie, chose aisé lorsque vous étiez la famille la plus riches des milles à la ronde. Le village de Privet Drive était excentré, entouré par une grande et dense forêt que l'ont disait habitée par des loups ainsi que bien d'autres créatures dangereuse. Seul un chemin y menait, c'était un coin plutôt tranquille, où jamais rien n'arrivait : c'était le lieu parfais pour la famille Dursley.
Mr et Mrs Dursley avaient un fils, qui s'appelait Dudley. Celui-ci ressemblait beaucoup à son père : l'enfant était massif, avec un cou inexistant, le visage rouge surmonté de cheveux blond. Il était au yeux de ses parents la plus belle chose au monde, et ils le chérissait bien plus que de raison. Mr Dursley estimait que son fils était le plus grand bourreau des cœur qu'il fut. Tandis que Mrs Dursley disait qu'il ressemblait à un chérubin. Tout trois étaient chrétien catholique et allaient régulièrement dans la semaine à l'église, pour faire quelque dons et écouter les sermons du curé du village, Mr Amond. Cette famille était parfaite, c'est du moins ce dont Mrs Dursley était persuadée : elle était sûre que tous dans le village les jalousaient ! Il n'y avait qu'un point qui faisait tâche sur ce parfait tableau de famille. Un point d'un mètre trente tout au plus, âgé de douze ans, tout comme Dudley, avec d'immonde cheveux en nid noir et d'écœurant yeux vert, sans oublier cette horrible cicatrice. Cette personne était le neveu de Mrs Dursley. Celui-ci avait été déposé sur le parvis de leur demeure alors qu'il n'était encore qu'un nourrisson et en le découvrant au petit matin ils n'avaient pas put se résoudre à s'en débarrasser : qu'aurais pensé les voisins d'eux dans le cas contraire ! Ils n'avaient jamais su qui avait déposé le gamin ici, celui-ci n'étant venus qu'entouré de couvertures avec un simple mot annonçant la mort de la sœur de Mrs Dursley, ainsi que du maris de celle-ci. Mrs Dursley s'était querellé il y a bien des années avec sa sœur et lui vouais une haine sans limite, aussi apprendre sa mort ne lui fit rien, si ce n'est qu'elle poussa un soupir dédaigneux : si sa sœur était morte c'est qu'elle l'avait bien cherché.
C'est ainsi que Harry Potter était arrivé chez les Dursley. Le père de famille ayant accepté à condition que le garçon se rende utile aussi vite que possible. C'est à ses quatre ans que le jeune Harry commença à faire des corvées, tel que nettoyer la maison, préparer les repas, faire le jardins, chasser les nuisibles (bien que son oncle lui répétait sans arrêt qu'il en était un). Pour autant, malgré qu'il se rende utile, les Dursley ne le considéraient que comme un moins que rien. Vernon Dursley le battait dès que l'envie l'en prenait, lui donnant sans remords des coups de ceinturon. Les blessures n'étaient jamais trop visibles, elles restaient dans des endroits discret tel que son dos. Il n'était pas non plus nourris correctement, ce qui expliquait sa petite taille pour son age, et au vus leurs moyens les Dursley auraient pus le vêtir d'une manière bien plus riche qu'il ne l'était : certes il ne portait pas de guenilles, mais la seule chose qui lui évitait ce traitement était la peur que ressentait les Dursley face au regards de leurs voisins. Mais ça aurait été une dépense inutile, dixit Mr Dursley, de dépenser dans des tenues alors que le garçon pouvait reprendre celles trop petites ou abîmées de son si adorable fils. Autant dire que ces vêtements étaient trois fois trop grands pour le petit garçon. Il dormait dans un petit placard sombre, avec seulement un petit matelas rembourré de plumes de poulets, avec une fines couverture rongée par le qui, en soit, n'était pas si mal considérant la manière dont d'autre devaient dormir sur la paille, ou encore sur le sol.
Parfois, lorsque l'oncle Vernon n'était pas trop occupé avec son travail, lui sa femme et son fils allaient manger au bord du lac qui se trouvait du côté de la forêt de Dean. Dans ces cas là, Harry était confié à Mrs Figg, la vieille veuve du village.
Cette femme était vieille d'au moins soixante printemps disait-on. Son visage était le plus marqué par le temps que l'on ait vus des milles à la ronde, son dos courbé avait fini par prendre la forme d'une bosse disgracieuse, ses pieds ressortait vers l'extérieur tandis que ses genoux se touchaient et ses cheveux était aussi grisonnant que le poil des souris. La rumeur circulait qu'elle était une sorcière, rumeur appuyée par le fait qu'il y avait toujours un chat ou deux traînant autour de la maison de la vieille femme, celle-ci allant même jusque les nourrir. Elle emmenait souvent Harry dans la partie réputée dangereuse de la forêt, lui apprenait les plantes et leurs particularités. Lui apprenait à différencier les poisons, dès plantes neutre, dès plantes médicinale. C'est celle-ci que Harry aimait le plus. Il aimait le fait de pouvoir soulager la peine par un moyen aussi beau qu'une fleur, tel que la lavande qui, en plus d'être belle et d'avoir une odeur agréable, avait des vertus cicatrisante. Harry trouvait Mrs Figg parfois un peu étrange mais elle était celle qui le comprenait le plus. Ensemble ils parcourraient la forêt s'éloignant toujours un peu plus du village. Elle n'était pas aussi dangereuse qu'on le disait, elle était belle et méconnue. Une nature sauvage et indomptable. La conséquence était que tout les villageois détestaient Harry, le traitant tel un paria, un disciple du mal. Le curé, Mr Amond, n'était d'ailleurs pas en reste, il clamait haut et fort que cet enfant était l'incarnation du malin. Aussi le village tout entier admiraient la bonté et la charité dont faisait preuve les Dursley en le gardant malgré tout chez eux. Et si une rumeur sur les coups que le garçon recevait fuitait de temps à autre, alors tous estimait que Mr Dursley battait le malin hors du corps de l'enfant corrompus, sans aucun doute à cause de ses parents ivrognes. Mr Amond était d'ailleurs persuadé que ce garçon était un enfant bâtard. Mais Harry n'aimait pas non plus Mr Amond, il ne croyait pas en ce Dieu tout puissant mais qui pourtant laissait la misère s'installer. Non lui il croyait aux forces de la natures : elles étaient réelles, fortes et immuables. Elles étaient concrètes et visibles, ni bonne, ni mauvaise, elles existaient. Bien sur il ne le criait pas sur la place du village, mais ce n'était tout de même pas un secret.
Lorsque lui et Dudley avaient eu 4 ans, Mrs Dursley avait insisté auprès de son maris pour faire venir un précepteur pour Dudley. Il ne faudrait tout de même pas que son fils soit pris pour l'idiot du village. Mr Dursley n'avait accepté que parce qu'il pensait son fils tellement génial, tellement talentueux, qu'au bout de quelques temps le précepteur en question se sentirait bête face à son fils prodigue. C'est ainsi que Mr Ronnand entra dans leur vie. C'était un homme particulièrement laid, borgne, et disgracieux mais pourtant compétant, doux, et généreux avec des réflexion intellectuelle libre, allant au-delà de la religion sans complexe, bien qu'il les gardait pour lui en présence des Durlsey, bien trop pieux à son goût. C'est d'ailleurs grâce à cette générosité qu'il avait réussi à convaincre les Dursley de laisser leur neveu participer aux séances. Et si Dudley n'écoutait qu'à moitié, se disant qu'il n'aurait pas besoin de toute ces choses inutiles, que son avenir était déjà tout tracé, Harry quand à lui était particulièrement attentif aux leçons. Faisant attention à bien saisir les nuances de la langue latines* autant que la langue anglaise, il entendait également les notions de mathématique, d'histoire et de géographie, d'art et de sciences de la terre. Mr Ronnand s'était même permis de faire quelques cours de théologie** avec Harry, sachant le petit garçon plus que libre sur la question de la religion. L'enseignant et l'enfant pouvaient rester des heures entière à discuter de questions légèrement philosophique, l'éducateur trouvait d'ailleurs le jeune garçon particulièrement brillant et intéressant pour son âge, et il déplorait les traitements que lui faisait subir ses pairs. Mais il n'avait pas son mot à dire, c'était des histoires de sang ça, ça ne le concernait pas. Dudley pour sa part préférait largement jouer avec ses amis à traquer quelque inoffensives créatures, pour leurs faire subir Dieu ne savait quoi, ou encore jouer à la chasse au Harry lorsque celui-ci sortait et croisait malencontreusement leur chemin. Un jeu qui se finissait par un lynchage de la pauvre victime, qui finissait par aller voir Mrs Figg pour que celle-ci le soigne. Chose qu'elle faisait chaque fois en lui servant une tasse d'eau chaude et de plantes aromatique, tout en lui discutant de choses diverses et variées.
C'est ainsi que le jeune Harry avait vécu sa vie : entre les cours de Mr Ronnand et leur discutions ouvertes, le temps avec Mrs Figg, ses corvées, les coups, les insultes et le temps où il était tout simplement enfermé dans son petit placard, sans nourriture. Mais à l'instant où commence ce récit, alors qu'il était âgé de douze ans, il pensait que ça aurait pus être pire : sa vie lui avait apporté les armes nécessaire pour lui permettre de se débrouiller seul.
Il savait qu'il ne pouvait continuer à vivre sous le toit des Dursley. Il savait qu'il ne supporterait pas une vie en leur contacte, une vie où il leur devrait tout, du point de vue des autres. Alors il savait qu'il allait partir loin de ce village, quitte à vivre en ermite dans les profondeurs de la forêt, à vivre en vagabond. Son besoin de liberté était trop fort pour être contrôlé et il ne voulait pas le contrôler. Il vivrait libre, loin des Dursley et de ces humains qui ne lui apportaient rien et de bon, et qu'importe ce qu'en dirait la société.
*Sous l'Ancien Régime, en France, c'est l'Église catholique qui avaient le contrôle des écoles : elles instruisait le latin parce que c'est la langue de base de la Bible. En effet l'école avait pour principal but de transmettre le message religieux.
**La théologie était alors une matière exclusivement instruite à l'université.
Je vous avais dit que ça commençais tranquillement! En tout cas j'espère que ce prologue vous à plut (même si la personne à qui je lis ça en première m'a dit qu'il était tout pourris... perso je l'aime bien pourtant). Parfois je risque de me plaire à utiliser des mots ou des points aux sens propres à cette époque, si jamais un point me parait à expliquer je ferrais une note bas de page comme précédemment (mais je vous rassures ce ne sera pas pour tout les chapitres, loin de là). C'est un tout nouveau monde qui s'offre à vous et j'espère que vous l'aimerez. Surtout n'hésitez pas à me laisser des commentaires, ça fait super plaisir, surtout vous là, la communauté invisible! Sachez le: je vous vois de mes yeux perçant!