Bonjour bonjour, finalement, voici un nouveau chapitre ! En fait, je ne me rappelais pas du tout l'avoir écris, donc quand je l'ai déterré par hasard dans mes dossiers Word, je l'ai un peu dépoussiéré avant de l'envoyer au front.

Bonne lecture !

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Le Miroir de la Dame –

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Mithrandir eut une agréable surprise quand, toutes ses larmes taries, il redescendit de l'arbre roi de la Lothlorien. Haldir l'attendait, comme Galadriel le lui avait dit et près d'elle était Alarcavailë, piaffant d'impatience en secouant sa crinière pâle et miroitante comme de la soie.

-Lelya, souffla Mithrandir en s'avançant vers elle.

En deux pas, elle combla la distance qui les séparait, blottissant sa tête entre les bras ouverts de son compagnon ; celui-ci enfouit ses doigts dans sa crinière soyeuse, en lui murmurant des mots tendres en elfique, émerveillé. Il s'en voulut de ne pas s'être soucié de son sort jusque-là ; charmé par les beautés de Lothlorien, il en avait presque oublié son existence, et ce n'était que maintenant, alors qu'elle était là, vivante et en parfaite santé, qu'il se rendait compte du sang d'encre qu'il s'était fait pour elle – et il avait honte.

-Hannon le, Haldir, dit-il à l'intention du jeune elfe qui se tenait respectueusement à l'écart.

Haldir lui sourit d'un air entendu :

-C'est ma Dame qui m'a demandé d'aller chercher votre monture elle savait que vous l'aviez laissée à la lisière, incapable de franchir les frontières de l'Anneau de l'Eau.

-La magie de Dame Galadriel protège le royaume comme une muraille, comprit Mithrandir.

-Oui ; les intrus et les étrangers sont repoussés par cette énergie. C'est la Dame qui peut à sa guise décider à qui elle permettra le passage, ou bien le refusera. Elle vous attendait ; mais la brèche n'avait pas été pratiquée pour votre jument. Cette erreur est maintenant réparée ; et au nom de ma Dame, je vous présente mes excuses.

Mithrandir les accepta avec indulgence, souriant à ces paroles si graves dans la bouche d'un jeune elfe qui ne devait pas être âgé de plus de quelques siècles.


Ce fut une paisible soirée – ou du moins, du point de vue de Mithrandir, qui n'avait plus à redouter d'embuscades ou de se demander quelle route ils emprunteraient le lendemain. Il était en paix et en agréable compagnie que demander de plus ? Les seigneurs de Lothlorien l'avaient convié à leur table, et il était assis à la gauche du seigneur Celeborn, la place d'honneur des invités de marque. Il était conscient de la curiosité que sa présence suscitait parmi les Galadhrim, mais n'en faisait désormais plus grand cas, et les regards insistants, interrogateurs, amusés ou perplexes qui se posaient sur lui glissaient sur lui sans l'affecter en aucune manière.

Dame Galadriel lui tenait la conversation au sujet de mille petits riens, ses voyages et ce qu'il y avait vu mais ses yeux tenaient un tout autre discours, et ils échangèrent lors du repas de nombreux regards dérobés, des sourires imperceptibles, quelques mots par la pensée. Si Mithrandir n'avait pas été si intimidé par la prestance de la Dame, il se serait amusé de ce petit jeu mais il n'éprouvait que de la gêne mêlée de tension, et il craignait plus que tout que le seigneur Celeborn, qui se trouvait assis entre eux deux, ne remarque leur manège et ne s'en offusque.

Sa confusion était telle qu'il ne parvint pas tout à fait à apprécier comme il l'aurait dû la saveur des mets raffinés qui leur furent servis ; on y trouvait beaucoup de verdure, remarqua Mithrandir, et très peu de viande, en vérité. Ayant peu à peu adopté l'habitude du régime des Rôdeurs, qui se nourrissaient presque exclusivement du produit de leur chasse, et leur ordinaire d'errance ne laissait que peu de place aux légumes frais, c'est avec soulagement qu'il put goûter autre chose que des lanières de viande séchée sur un morceau de pain.

« Je vous sens étrangement nerveux, Mithrandir » murmura la Dame dans son esprit. « Que redoutez-vous donc ? Il n'y a aucun ennemi ici qui puisse vous atteindre ; faite-moi confiance. »

« Je n'en suis pas si certain » répondit-il avec angoisse. « Il y a ici même un homme qui pourrait devenir mon ennemi d'ici peu, s'il apprenait… »

Il laissa sa phrase en suspens. De l'autre côté de Celeborn, Galadriel fronça légèrement les sourcils, mais rien dans son expression ou son attitude ne trahit autrement son trouble.

« Que voulez-vous dire ? De qui parlez-vous ? » Le timbre de sa voix était brusque et pressant, résonnant avec précipitation dans l'esprit de Mithrandir en le laissant un instant étourdi.

« Je parlais du seigneur Celeborn, ma Dame… »

Un long silence suivit ces mots. Mithrandir crut que Galadriel s'était retirée de son esprit puis soudain, il entendit l'écho clair d'un rire résonner au creux de ses pensées.

« Oh par Eru, Mithrandir ! Je pensais que vous parliez d'un réel danger ! »

« Ma Dame, je ne voudrais pas manquer de respect à votre époux… »

« Ne vous inquiétez donc pas de cela, Mithrandir. »

Cependant, elle cessa de murmurer dans son esprit et de le regarder par intermittences, et il en fut grandement soulagé.

Car, plus encore que la crainte de manquer d'un quelconque respect au seigneur Celeborn, qu'il ne connaissait pas assez pour lui en porter aucun, c'était le souvenir de Nienna qui pesait sur son esprit. Il lui semblait que les yeux de lune de Nienna le regardaient depuis les cieux, accusateurs.

Alors Mithrandir tâcha de fermer son esprit aux voix de la Dame de Lorien, bien qu'il sache pertinemment que rien ne l'empêcherait de forcer ses pitoyables défenses si elle le souhaitait, et il ne risqua plus un seul regard en sa direction, se consacrant tout entier à l'assiette posée en face de lui.


Le lendemain, alors que les lueurs de l'aube rosissaient les cimes en éclaboussant les troncs d'or moiré, Galadriel vint trouver Mithrandir dans le talan qu'on lui avait attribué : ces habitations de bois en forme de bourgeon, perchées dans les arbres et accessibles par un complexe réseau de passerelles suspendues et d'escaliers s'enroulant autour des troncs comme les corps sinueux de serpents blancs. Caras Galadhon était semblable à un labyrinthe élevé dans les airs, où l'agilité était de mise, qui semblait promettre à ses habitants une vie presque aussi élevée et libre que celle des oiseaux du ciel. Sans Haldir pour le guider, Mithrandir se serait probablement égaré dans ces légers réseaux aériens, comme un étranger s'égare dans les ruelles entrecroisées d'une ville.

Dame Galadriel pénétra dans le talan avec la même décontraction que s'il s'agissait du sien – mais en vérité, c'était le cas, car elle était Dame et reine dans sa cité. Mithrandir s'apprêtait justement à descendre ; ses vêtures étaient toujours d'un gris usé, particulièrement sa mante au bas râpé. Son œil était vif et un sourire flottait sur ses lèvres ; il n'avait eu aucun rêve, cette nuit, et son sommeil avait été paisible et profond, comme il ne l'avait pas été depuis bien longtemps – trop longtemps.

-Gris Pèlerin, prononça seulement Galadriel en le considérant d'un œil presque appréciateur.

Il s'inclina avec respect, la main sur le cœur, et il ne dit rien.

-Je venais vous trouver, seigneur Istari, pour vous montrer quelque chose dont il me plairait de partager le secret avec vous.

-Ma Dame m'honore, répondit laconiquement Mithrandir, malgré lui curieux.

L'intérêt qui brillait soudainement dans ses yeux fit sourire la Dame :

-Alors venez ; suivez-moi.

En un rien de temps, ils eurent gagnés la terre ferme, puis Dame Galadriel conduisit Mithrandir entre les robustes arbres de sa forêt, elle aussi majestueuse qu'il était intimidé. Au milieu de ces géants de bois et d'écorce qui semblaient former la garde d'honneur de leur lumineuse Dame, il se sentait réduit, faible et bien vain…

Ils parvinrent à une sorte de clairière frappée de rayons de soleil diffus qui lui conféraient une atmosphère de mystère et de tranquillité à la fois. Pas un oiseau ne chantait, comme par respect, et le silence était seulement troublé par un lointain murmure de l'eau coulante ; pourtant Mithrandir n'apercevait nulle part de ruisseau ou de cascade. Seulement, au milieu de la clairière, une sorte de fontaine élevée sur un délicat pied de marbre blanc sculpté.

-Voici le Miroir, chuchota Galadriel.

Ils s'approchèrent ; parvenu à quelques pas de l'étrange fontaine, Mithrandir constata que la surface de l'eau limpide était comme un miroir qui lui renvoyait son reflet avec une précision inégalée. Il se pencha au-dessus, malgré lui intrigué ; Le regard que le Mithrandir du Miroir lui rendit était plein de perplexité et d'intérêt. Un peu en retrait, Dame Galadriel l'observait d'un regard oblique, comme si elle attendait de lui une quelconque une réaction.

Il s'apprêtait à formuler une phrase élogieuse complimentant cette œuvre, car elle était assurément très belle et gracieuse – tout comme sa Dame : mais soudain, la surface du Miroir se troubla comme si on y avait jeté un caillou, et l'image de son visage qui s'y reflétait se distordit en tourbillons.

La vision commença comme dans les rêves qui l'assaillaient nuit après nuit ; le Vide.

L'eau s'apaisa, et apparut Nienna, son visage faiblement éclairé par la luisance lointaine de la lune les sillons des innombrables larmes qui avaient coulé sur ses joues pâles brillaient d'un éclat blanc. Autour d'elle, le vent faisait frémir et siffler les feuilles d'argent des Jardins d'Irmo.

Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas contemplé son visage autrement que dans l'image d'un souvenir…

Souvenez-vous de moi quand la nuit se fait épaisse, quand la peine vous submerge. Et si vous vous égarez, si votre regard perd de vue le chemin, que les larmes que vous verserez éclaircissent votre vision…

Sa voix se répercuta dans son esprit comme aux parois d'une vaste caverne glaciale, et il se prit à frémir en fixant le visage de sa bien-aimée, brûlant de tendre la main vers elle, de la toucher et la rassurer. Mais avant qu'il n'ait pu esquisser un seul geste, l'image du miroir changea.

Il vit Aiwendil, assis à califourchon sur une haute branche d'un arbre, souriant au ciel illuminé, sans l'ombre d'un nuage un moineau était posé non loin de lui et chantait de tout son cœur, sa petite poitrine gonflée, comme s'il entonnait un chant en l'honneur de l'Istari des forêts. Sa barbe était plus fournie et plus grisonnante, ses cheveux plus longs et plus hirsutes, ses vêtements dans un état pitoyable ; et pourtant il ne semblait pas avoir changé depuis que Mithrandir l'avait vu pour a dernière fois, des années auparavant. L'éclat de son regard était toujours gai et naïf, et son immense sourire distrait irrésistible.

La brève sérénité qui avait envahi Mithrandir à cette vue ne dura pas, et le Miroir se brouilla de nouveau, l'emportant en un autre lieu.

De longues étendues d'herbe sèche, d'arbrisseaux rabougris et de marécages grisâtres. Il reconnut en un coup d'œil le nord des Landes d'Etten, en Eregion. Probablement la zone la plus proche de l'ancien royaume d'Angmar ; mais il n'eut pas le loisir de s'attarder en spéculations. Il se vit, lui, le Gris Pèlerin, encore plus vieux et gris, aussi dépenaillé que les cadavres d'arbustes ramassés autour de lui. Comme pour accentuer cette réalité, à ses côtés se tenait un jeune homme ; de par ses habits de fer et de cuir sombre, ses cheveux noirs et longs, sa peau claire et son regard perçant, il devait s'agir d'un Rôdeur. Mais sa vue fit froncer les sourcils à Mithrandir, car il semblait déceler sur ses traits quelque chose de familier.

-Je suis Aragorn, fils d'Arathorn, dit le jeune Rôdeur d'une voix grave où couvait une pointe d'orgueil. On ne me l'a révélé que récemment et j'aurais aimé ne jamais l'apprendre, car le poids qui accompagne ce titre est trop lourd pour moi.

Les derniers mots furent comme balayés par un brusque coup de vent, et une nouvelle fois, l'image du Miroir se troubla avant de laisser à son spectateur le temps de réagir.

Suis ton cœur, Olorin, mais ne sois pas naïf… Ou alors il finira irrémédiablement brisé.

Cet accent virulent, empreint d'urgence et de passion, et ces mots…

Mais ce ne fut pas le visage d'Eonwë qui apparut. Les traits du visage qui se dessinèrent étaient fins et marqués, sa carrure svelte et sa peau rougie par l'effort, ses cheveux flamboyants retenus en arrière par un bandeau de cuir. Ses yeux en amande étaient d'or, luisants comme ceux d'un chat dans la demi-obscurité de la forge. Ils se levèrent soudain et fixèrent un point en face de lui ; ses prunelles brûlantes rencontrèrent celles de Mithrandir, qui sursauta. Pourtant, le Maiar de feu ne le regardait pas, lui les mots qui sortirent de sa bouche étaient adressées à un autre.

-Tu t'obstine à me rendre visite, Eonwë ; pourquoi ?

-J'aime ta compagnie, répondit l'écho lointain de la voix de son ami.

-Tu es bien le seul, répliqua le Maiar de feu d'une voix rogue. D'autant que ce n'est le meilleur moment pour venir me déranger : je suis en train travail.

-Tu es toujours en plein travail ! Si Aulë et moi ne venions pas te rappeler de te nourrir et sortir de temps en temps, tu resterais cloîtré dans ta forge enfumée à massacrer des morceaux de métal à coups de marteau…

-Je ne massacre rien ! Le coupa brutalement l'autre avec colère, et ses yeux d'or furent traversés d'un éclat dangereux. Je t'interdis de prononcer de telles paroles ! Va-t'en laisse-moi en paix !

-Mairon, pardonne-moi ; je ne voulais pas te blesser…

-Peu importe ! Cracha le Maiar d'Aulë d'une voix plus emplie de douleur que de colère. Tu ne veux jamais me blesser ; tu le dis à chaque fois ! Tu t'excuses et tu assures que ce n'était pas ton intention. Je ne peux plus le supporter ; les mots ne suffisent pas toujours à faire oublier d'autres mots, Eonwë. Va-t'en, je ne veux plus te revoir. Va-t'en !

Et le regard qu'il darda droit devant lui, sur Mithrandir, était empli d'une telle haine que celui-ci, affolé, recula avec précipitation, trébucha et tomba à la renverse dans l'herbe.

Une main fraîche se posa sur sa joue, douce et rassurante.

-Reprenez votre souffle, Mithrandir, lui conseilla la voix de Galadriel.

Il s'appliqua à prendre quelques profondes inspirations avant d'oser rouvrir les yeux. Les arbres de Caras Galadhon se dressaient tout autour de lui, mais ils lui semblèrent cette fois rassurants. Jamais l'Ennemi ne parviendrait à se profiler entre leurs troncs vigoureux ; il était en sécurité.

Il leva les yeux vers la Dame de Lorien, extrêmement troublé :

-Qu'était-ce ? Qu'est-ce que cela signifie ?

-Rien, répondit-elle d'une voix paisible, et elle lui tendit la main. Rien de certain, en tout cas…

Il la saisit et se releva promptement. Il était encore troublé, mais le choc premier était passé, et la terreur sans nom qui l'avait saisie s'en était allée, aussi éphémère qu'un songe au réveil.

-Le Miroir montre bien des choses à celui qui y risque le regard. Personne, même pas moi, ne peut dire ce que vous y verriez ; ce sont des images du passé, du présent, ou d'un futur qui reste incertain jusqu'au moment où il devient présent.

Ces paroles ne l'éclairèrent pas, mais il s'abstint de tout commentaire. Les yeux mi-clos, il se remémorait de tous les visages qui avaient défilé devant ses yeux durant ces quelques trop brefs instants. Nienna, gardienne des Jardins, la Pleureuse éternelle ; Aiwendil, qui semblait avoir trouvé la forêt de ses rêves. Sa vue lui avait procuré un immense soulagement, mais la mise en garde de Galadriel ravivait ses inquiétudes ; s'agissait-il d'une vision de l'instant présent, ou la représentation d'un hypothétique futur qui n'aurait peut-être jamais lieu ? Puis ce jeune Rôdeur, dont il n'avait jamais vu le visage ni entendu le nom ; lui aussi devait appartenir à l'incertitude de l'avenir.

Mais la vision qui le troublait le plus était la dernière. Et soudain, il lui sembla comprendre les mots d'Eonwë. Par le passé, il avait aimé Mairon l'Admirable, le Maiar d'Aulë dont on louait l'insurpassable talent ; mais quand il avait abandonné les siens et rallié les Ténèbres, Eonwë avait eu le cœur brisé, et aujourd'hui il en saignait encore.

Et lui, Olorin, Mithrandir, s'en était allé en Terre du Milieu pour le combattre – ou du moins combattre le démon sans corps ni âme qui étendait son Ombre sur le monde. Mais ce démon avait autrefois un visage et une voix, et il l'avait vu, il l'avait entendu c'était celui qui, jadis, avait meurtri le cœur d'Eonwë.

-Mithrandir, murmura Galadriel en posant sa main sur son bras.

Il sursauta, quittant brutalement ses profonds songes comme un homme assoupi émerge soudainement de ses rêveries.

-Je voulais partager mon secret avec vous, Mithrandir je ne pensais pas qu'il vous troublerait à ce point. Mais j'espère de tout mon cœur que ce que le Miroir vous a montré vous sera utile.

Mithrandir hocha lentement la tête, pensif.

-Oui, ma Dame oui en effet, et je vous en remercie.


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Il me semblait assez improbable que Gandalf réside en Lorien sans passer par la case "Miroir de Galadriel". Je me suis un peu lâchée dans les visions, j'avoue... surtout la dernière. Ne me demandez pas pourquoi, mais depuis le début de cette fic j'avais l'idée d'un Eonwë amoureux de Mairon avant que celui-ci ne change de camp. Après, si cette idée vous déplaît, vous pouvez toujours rester sur l'hypothèse d'une très forte amitié : la trahison d'un très bon ami peut briser le cœur aussi bien qu'une trahison amoureuse, de mon point de vue !

Voilà... Après, je voulais vous avertir que je me suis lancée dans d'autres projets qui me bouffent le temps libre qui me reste, (j'ai des vacances chargées, malgré tout ! Moi qui croyait que ce serait justement le moment où j'aurais pleeein de temps pour écrire... ^^') donc ne vous étonnez pas si la suite traîne à venir. Voir si elle n'arrive pas du tout.

Bref, bises à tous, prenez soin de vous et lisez des fanfics !