Disclaimer : Tous les personnages et l'univers appartiennent à la Grande Prêtresse J. K. Rowling.

Voilà, juste une petite scène comme ça en passant :D Bonne lecture et merci à tous 3


Un Patronus en forme de cerf surgit au milieu du salon, alors que Lucius et Severus entamaient à peine leur premier verre de whisky.

— C'est Harry ! s'exclama Lucius.

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

Le cerf vaporeux brama :

— Retenu au Ministère pour une intervention d'urgence dans le Devon. Pourrais pas venir ce soir. À charge de revanche.

L'animal s'évapora en une brume bleutée.

— Voilà qui est inattendu… murmura Lucius.

Il termina son verre cul sec et se tourna alors vers Severus.

— Que veux-tu que nous fassions ?

Le maître des potions lui lança un regard interrogateur.

— À quel propos ?

— Au sujet de ce soir.

— Oh.

— Tu te sens d'humeur à une partie en duo ?

Une petite lueur s'alluma dans les yeux du brun.

— Pourquoi pas… souffla-t-il.

Lucius sourit, puis d'un grand coup de baguette, fit apparaître des liens autour de Severus qui se retrouva prisonnier du canapé.

— Qu'est-ce que…. ?

— Tu es arrivé le dernier, murmura l'aristocrate.

Il se pencha vers lui et l'embrassa.

— Tu sais ce qui arrive au dernier arrivé.

— Ce n'est pas juste. Nous sommes chez toi.

— Allons, Sev. Tu me connais, je ne suis pas un modèle de fair-play. Voyons, quel vêtement vais-je faire disparaître en premier ?

Il tapota de la pointe de sa baguette la robe du Maître des Potions, qui s'évanouit instantanément.

— Luce.

— Ta chemise ?

Tapote.

— Ton pantalon ?

Tapote.

— Luce…

— Oooh. Monsieur le professeur ne porte rien en dessous, comme c'est intéressant.

Lucius défit les boutons de son gilet en reculant. Il s'effeuilla lentement, une couche de tissu après l'autre, sous le regard de Severus qui ne perdait pas une miette du spectacle. Il sentait son excitation grandir, renforcée par les liens solides qui lui entravaient les poignets et lui écartaient les cuisses. Le blond avait une magnifique peau diaphane, un fin et irrésistible duvet sur le bas du ventre, et plus bas…

— Je te fais de l'effet.

— Bien sûr ! persifla Severus.

Lucius porta deux doigts à ses lèvres.

— C'est ma bouche que tu veux ?

— Quelle indécence, Lucius !

— Réponds.

Severus hocha la tête avec véhémence et l'autre s'approcha de lui pour l'embrasser passionnément.

— Alors, demande-le-moi.

— Quoi ?

— Dis-moi ce que tu veux que je fasse.

— …. Suce-moi.

Satisfait, Lucius égara ses baisers sur le torse de Severus tout en s'agenouillant devant lui. Il s'empara de l'excitation et la fit glisser entre ses lèvres. Il la sentait durcir alors même qu'il l'embêtait avec sa langue, entendait les faibles soupirs du Maître des potions, mais cela ne suffisait pas.

— Tu es plus bruyant que ça d'habitude. J'aime savoir que je suis la cause de tes gémissements.

De sa main, il caressa amoureusement le sexe avant de le reprendre entièrement en bouche.

— Aaaaah ! Lucius !

Severus avait envie de bouger, de s'enfoncer encore un peu, mais les liens l'en empêchaient. Une pression familière dans le bas-ventre commença à se faire sentir alors que l'aristocrate le léchait.

— AHH ! Attends ! Attends, je…

Le blond se retira et vint embrasser le Maître des Potions. Il glissa sa langue contre la sienne, prit son visage en coupe et laissa son amant se perdre dans le baiser, pantelant.

— Pas encore. Je vais m'amuser encore un peu avec toi.

— Embrasse-moi encore.

Lucius sourit et accéda à la requête, tandis que sa main allait effleurer son téton droit. Il retrouva ensuite sa place entre les cuisses de Severus. D'un coup de baguette, les liens se réarrangèrent pour dévoiler toute son intimité.

— Lucius ! Qu'est-ce que tu fabriques ?

Pour toute réponse, l'autre commença à branler langoureusement le brun et à donner de petits coups de langue sur ses zones sensibles.

— Je te taquine.

Il lança un Accio informulé et de sa main de libre, se saisit de la bouteille de lubrifiant qui venait les rejoindre. Il en étala généreusement sur ses doigts et inséra son majeur précautionneusement.

— Par ici ?

— Haaaan oui !

— C'est ça, Sev. Laisse-toi aller. Abandonne-toi.

— M… Merlin…

— Je vais en mettre en deuxième, tu es prêt ?

Severus sentit l'index se frayer un chemin en lui, étirant délicieusement son intimité et frôlant sa prostate chaque fois un peu plus.

— Plus vite, nom d'un chien !

Le blond sourit, un air pervers sur le visage :

— Là ?

Il enfonça ses doigts un peu plus.

— Comme ça ?

— OOOH OUI ! LUCE !

Sous tant de bons traitements, Severus crut qu'il allait perdre pied, mais soudain, Lucius stoppa tout.

— N.. Non ! Pourquoi tu… ?

— Maintenant choisis, Severus. Tu préfères jouir avec ma bouche ou avec mes doigts ?

Frustré comme jamais, le Maître des Potions le fixa avec défi :

— Avec toi. Je veux jouir avec toi.

Lucius ricana.

— Si tu veux.

— Prends-moi, Luce ! supplia le brun.

— Déjà ? Moi qui pensais te laisser au bord de l'extase encore un peu.

Il remua un peu ses doigts, toujours à l'intérieur, avant de les ressortir. Il se redressa, versa du lubrifiant sur le sexe de Severus et l'enduit de gestes doux.

— Qu'est-ce que…

Il enjamba le brun et s'empala sur lui :

— Oh Sev, gémit-il, la tête en arrière. Pardon, j'en avais tellement envie.

— Merde Lucius… Tu es… serré !

Le blond écarta ses fesses et s'assit complètement sur son amant, tout en se caressant :

— Regarde dans quel état tu m'as mis.

— Espèce de…

— Maintenant que je te sens en moi, je pourrais jouir si facilement.

Lucius connaissait trop bien l'effet que pouvaient produire des paroles salaces sur Severus :

— Oooooh ! Encore !

— Ne jouis pas encore, Sev. Nous n'avons pas encore fini.

— Haaaaaan s'il te plaît !

— Tu me voulais.

— Ouiiii.

— Tu me veux toujours ?

— Ouiiiiiii.

— Regarde comme je suis dur pour toi. Tu veux que je te prenne, maintenant ?

Severus releva la tête, haletant, les joues empourprées :

— Putain, Lucius, ferme-la et viens !

Victorieux, le blond se releva sans cesser de fixer les yeux sombres en face de lui. Il s'agenouilla, caressa doucement l'intimité du brun puis le pénétra précautionneusement.

— Oh par Salazar, Severus !

Le Maître des Potions sentit avec délice l'étirement familier, le gros sexe en lui qui le remplissait et commençait à bouger.

— Luce…

Il n'allait pas tenir longtemps, pas comme ça. Lorsque son amant fut rentré entièrement, il poussa un long gémissement rauque sans aucune retenue. L'autre changea d'angle et amorça le premier va-et-vient.

— Luciuuuus !

— Haaaan… Severus, je…

Le brun resserra ses muscles d'un coup, arrachant un cri au blond qui gémit :

— Alors, c'est comme ça ?

Il attrapa l'érection et sans cesser ses mouvements, branla fermement Severus qui s'endurcissait à chaque seconde.

— Jouis pour moi, Severus. Aaaah oui… ! Je veux te sentir autour de moi, je veux t'entendre gémir alors que je te remplirais.

— Ahh. Plus… Ouiii, ici.

— Là ? Je la touche ?

— Encore !

Lucius accéléra la cadence et martela sa prostate sans relâche. Les gémissements rauques du professeur se muèrent en cris de plus en plus aigus, jusqu'à ce que…

— OOOH LUCIUS !

— Je viens, Sev. Je vais jouir… han… fort… oh ouiii !

— AAAAH !

Severus se répandit sur la main du blond, sa jouissance dégoulinant sur son ventre. Il sentit celle de son amant lorsqu'elle se déversa en lui, et quand il se retira, quelques gouttes s'échappèrent.

D'un revers de main, l'aristocrate fit disparaître les liens de Severus qui s'affaissa lentement, les membres encore engourdis par la position et l'orgasme.

— Par Merlin, Luce…

Celui-ci se releva, un sourire insolent sur le visage, et vint s'assoir à côté de lui sur le canapé.

— Quoi ?

— Tu as vraiment un ego démesuré.

Le blond se pencha et vint l'embrasser en une cascade de cheveux clairs :

— Oh, mes petites phrases t'ont plu ? J'en ai d'autres, si tu veux.

— Tu ne renonces donc jamais ! grogna le Maître des Potions.

— Que penses-tu de celle-ci ? Dommage qu'Harry n'ait pas pu venir. Il aurait pu me prendre par-derrière pendant que j'étais en toi, lui murmura Lucius à l'oreille.

Severus écarquilla les yeux quand son amant posa ses lèvres dans le creux de son cou.

— Déjà ? Tu m'as épuisé !

— La nuit ne fait que commencer, nous avons tout le temps.

Le brun grommela de plus belle, mais ne résista pas à tourner la tête pour embrasser passionnément le blond.

— Tu seras ma damnation, souffla-t-il entre deux baisers. Je demanderais à Harry de m'aider à prendre ma revanche la semaine prochaine.

— J'ai hâte.

— En attendant… si nous montions à ta chambre ?

Un sourire triomphant illumina le visage de Lucius Malfoy.