Ce texte a été écrit dans le cadre d'activité de la St-Valentin, proposé le collectif NONAME. Ce texte est destiné à Ariane.

Le temps que je t'écris ce texte, tu n'es même plus une nouvelle recrue du collectif. Je suis déçue. Non ! Je plaisante. Dans tous les cas, tu aimes ce fandom et ce ship, et je voulais te faire un cadeau. Bienvenue dans le collectif ! Et courage dans la vie.

Disclamer: Les personnages et l'univers de « Full metal Alchimist » appartiennent à Hiromu Arakawa. Tous les droits lui sont réservés.


Au détour d'une gare

La gare de la capitale d'Amestris possède une telle fluidité d'utilisateur qu'elle donne la sensation de ne jamais dormir. Ses nombreux usages proviennent de toutes les parties du pays plein d'espoirs ou d'obligations.

Il avait cette femme, accompagnée de son enfant, qui attendait patiemment l'arrivée de son mari après une semaine de durs labeurs aux mines. Non loin d'eux, une vieille dame descendit péniblement des marches d'une locomotive, aider d'un autre passager au grand cœur. Juste après, toute une famille la suivit, les yeux pétillants d'une semaine de vacances inoubliable. Bientôt, ils arriveront devant une personne perdue, peu habitué au lieu. Ils le guideront volontiers. Ils croiseront un homme, venu à la rescousse d'une demoiselle, car son bagage était trop lourd pour elle. Le destin a voulu qu'ils prennent le même numéro de voie, une occasion à saisir l'occasion d'une amitié naissante.

Dans ce petit monde, un homme au cheveu noir de jais attendit sur un banc. Il patientait, les yeux fermés, l'arrivée d'un de son subordonné. Dans son esprit, les mots tracés dans une lettre s'étaient imprégnés. Il lui avait informé du retour imminent de son propriétaire. Inconscient de cette fourmilière de fer et de briques, il s'était assoupi.

Soudain, une ombre se positionna devant lui. Roy ouvrit les yeux lentement. Un sourire se dessina en voyant les longs cheveux d'or d'un jeune garçon. Ses yeux rouges le dédaignaient avec irritation, car il avait été à l'encontre de ses ordres. L'adulte en avait conscience, mais il aimait cet alchimiste plus jeune que lui. Il lui tardait d'enlacer ses doigts contre les siennes, de le prendre dans ses bras et de retrouver sa chaleur.

— Colonel. Il ne fallait pas venir.

Roy se leva de son siège et le serra.

— Je n'ai pas pu me retenir.

Edward le poussa, encore renfrogné. Il recula de deux pas en détournant son regard.

— Ton frère n'est pas avec toi ?

— Al ? Non. Je lui ai demandé de rentrer, car je devais m'occuper de quelques choses avant.

Roy eut un sourire, en comprenant qu'il était cette chose.

— Ne recommence plus jamais ça, le réprimanda le jeune Alchimiste.

— Je te le promets, mais est-ce que j'aurai droit à ma récompense ?

Edward regarda Roy, médusé. Puis, il fronça les sourcils avant de grogner. La seconde d'après, il poussa le soldat vers lui et le força à se baisser. Il l'embrassa furtivement avant de se détourner de lui.

— On rentre maintenant.

— Tu es pressé, mon petit Ed.

— Rah ! La ferme.

Roy sourit malicieusement à la soirée à venir. Edward s'apaisa à la sortie de la gare et se tint près de lui avant de ressentir la morsure de l'hiver. Roy prit sa main de chair et la plaça dans sa poche, une façon à eux de se tenir la main à l'insu de tous.