A toi Nalou parce que je sais que tu les aimes, forts, et que ces deux-là ont besoin d'amour.

Écrit dans le cadre de la Saint-Valentin du Collectif NoName.

Je ne possède rien d'autre que ce que mon imagination a produit.


Il régnait une douce atmosphère à l'Institut Xavier. Le monde était en paix, Charles et Erik l'étaient aussi. Ils ne parlaient plus de ces choses qui les opposaient par le passé. Au début, c'était compliqué mais le quotidien à l'école était tel qu'ils n'y pensaient plus. Grâce à cela, ils s'en portaient mieux et leurs relations s'étaient améliorées. Beaucoup !

Au point qu'ils retrouvèrent la complicité de leurs débuts quand ils s'étaient rencontrés. Les sourires, les regards entendus, les effleurements … Tout cela était devenu une habitude y compris devant leurs proches. Ils étaient bien conscients de faire l'objet de paris et ils entretenaient volontiers les spéculations de leurs élèves.

« C'est quoi le dernier pari en date des jeunes ? demanda subitement Erik dans l'intimité de leur chambre.

- Hm … Sur un éventuel mariage de leur professeur favori, répondit Charles en le regardant du coin de l'œil depuis le lit.

- Dommage que ce ne soit pas à l'ordre du jour, souffla Erik, dépité.

- Tu sais, ça pourrait le devenir, répliqua Charles, l'air de rien.

- Qu … Quoi ? » bafouilla l'homme debout.

Sourire aux lèvres, Charles se pencha vers sa table de nuit, ouvrit le tiroir et fouilla dedans pour trouver ce qu'il voulait. Il sortit ce qu'il cherchait et se tourna vers Erik qui était toujours immobile, tétanisé. Il dévoila la petite boite qui était dans le creux de sa main.

« Je ne l'ouvrirai pas si tu ne le souhaites pas, dit doucement Charles en regardant Erik pour le faire réagir.

- Ouvre-la, quémanda Erik, la gorge nouée.

- Dans ce cas-là … Serais-tu prêt à me supporter pour l'éternité ? demanda solennellement Charles.

- Oui » souffla le télékinésiste alors que Charles glissa une bague argentée toute simple à son doigt.

Le temps sembla comme suspendu. Ils se regardaient dans les yeux avant qu'Erik se pencha pour l'embrasser avec douceur. Il se laissa tomber à genoux sur le lit et montra à Charles combien il l'aimait. Les murs furent les seuls témoins de leurs gémissements, de leurs souffles rapides, de leurs mots d'amour, de leurs étreintes tendres et passionnées avant qu'ils sombrent tous les deux dans les limbes du sommeil.

Le réveil des deux hommes fut empli d'allégresse. Erik s'était d'ailleurs réveillé grand tôt afin de créer une bague grâce à son talent de manipulation. Il avait réussi à se faufiler dans les ateliers de l'Institut pour se mettre à l'œuvre avant de revenir dans leur chambre. Charles était déjà prêt quand Erik remonta. Le professeur n'avait pas été surpris de ne pas voir Erik, il savait qu'il était quelqu'un de matinal. En revanche, il le fut plus quand il découvrit la bague d'Erik. Il lui souffla que les élèves allaient bien devoir trancher quant au résultat de leur pari. Charles éclata de rire, heureux de ce que cela présageait pour l'avenir.