Titre : Par Merlin !

Disclaimer : L'univers de cette fanfiction est le bébé (qui a bien grandi quand même) de JKR, nous ne faisons que l'utiliser afin d'assouvir nos désirs les plus fous ! Nous ne touchons aucune rémunération pour la publication de cette histoire. Notre salaire ? Vos reviews ! (et c'est gratuit !)

Pairing : Slash, Het, Yaoi. HP/OC, HG/DM et autres.

Rating : T

Nbr de chapitres : 33

Auteures : EpsilonSnape et Pauu-Aya

Beta : AudeSnape

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Chapitre 33

Bouse de dragon

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Résumé de l'histoire :

Merline l'Enchanteresse est apparue à Poudlard, plusieurs centaines d'années après son époque, plongeant le château et ses habitants dans la confusion. Elle décide de guider Draco et d'aider Harry et Hermione dans leur chemin.

Résumé de l'épisode précédent :

C'était la merde. Tout le monde il est mort. Même Voldy.

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Remus observait les rues de Pré-au-Lard enneigées à travers les fenêtres de sa petite boutique. Deux semaines s'étaient écoulées depuis la mort de Voldemort. Poudlard avait été fermé tout le mois de décembre pour que les familles fassent leur deuil, et que les élèves reviennent dans de meilleurs conditions en janvier.

Harry, Merline, Hermione et Draco passaient donc leurs "vacances" chez Sirius et quand Remus n'était pas à son travail, il était la plupart du temps avec eux. La disparition de Liza avait été difficile et il était à peu près sûr qu'il n'y aurait pas survécu sans eux. Après trois jours, resté cloîtré chez lui, il avait décidé qu'il ne pouvait pas se calfeutrer dans sa douleur et sa tristesse, il était donc allé sonner chez son plus vieil ami.

Harry lui avait ouvert la porte, d'abord étonné, puis lui avait offert un immense sourire, avant de le faire entrer. Les trois autres adolescents - quatre en comptant Sirius - avaient crié de joie avant de lui demander d'arbitrer leur nouveau jeu, sans chercher à obtenir plus d'explications. Depuis, ils mangeaient tous les six ensemble et Remus passait son temps libre chez eux.

La clochette de l'entrée tinta. Remus sortit de ses pensées et adressa un sourire poli à la nouvelle venue. Il s'agissait de Madame Rosmerta.

« Bonjour Remus, » dit-elle dans un sourire. « Je viens chercher ma commande et je t'apporte un café au passage. »

Remus la remercia chaleureusement avant d'aller chercher dans son arrière boutique les quelques livres qu'avait réservés la tenancière, deux jours auparavant.

« Les voici Léa. »

La femme lui sourit et rangea les ouvrages dans une sacoche. Elle tendit ensuite divers Gallions.

« Nous allons encore avoir le droit à un Noël enneigé, » remarqua Madame Rosmerta en regardant à travers la vitre du magasin.

Remus acquiesça en silence et la tenancière le salua avant de sortir. Il la regarda s'éloigner quelques instants, but une gorgée du café chaud puis tourna le dos à l'entrée pour attraper un livre qu'il souhaitait offrir à Hermione. Il venait tout juste de s'en saisir quand la sonnette d'entrée retinta.

« Tu as oublié quelque chose Léa ? »

« Ce n'est pas Léa, » fit une voix masculine, le faisant sursauter.

Remus lâcha le livre qu'il tenait et se retourna vivement. Il fit face à un homme, un peu plus jeune que lui, qui portait une tunique bleu pastel. Il avait le teint mat les cheveux noirs et courts et un léger chaume assombrissait son menton. Ses yeux étaient aussi azur que le ciel en plein été et un sourire engageant était plaqué sur son visage.

« Veuillez m'excuser, je pensais qu'il s'agissait de quelqu'un d'autre. »

« J'ai cru comprendre oui, » répondit l'homme, avenant.

Remus lui rendit son sourire, poliment, et attendit que son nouveau client déambule dans sa boutique. Ce dernier ne bougea cependant pas.

« Puis-je vous aider ? » s'enquit Remus.

Son interlocuteur réfléchit un instant, puis un sourire en coin courba ses lèvres.

« En fait… Voyez-vous, je pense avoir fait énormément de peine à l'homme que j'aime récemment, et j'aimerais lui offrir un cadeau, un livre pour être plus exact, pour m'excuser. »

Remus dut faire une tête bizarre car l'homme fronça les sourcils.

« Y a-t-il un problème avec le fait que je sois gay ? »

« Non, » répondit vivement Remus. « Bien sûr que non, désolé. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Quels sont les goûts de votre ami ? »

Le client fit une grimace d'amusement et ses yeux pétillèrent.

« C'est bien le problème, il aime lire de tout, se cultiver, apprendre de nouvelles choses… mais il a déjà tellement de livres. »

En disant cela, l'homme fit un mouvement ample du bras pour désigner la librairie.

« Il a presqu'autant de livres chez lui que vous en avez ici. »

Remus réfléchit un instant, essayant de trouver ce qui pourrait faire plaisir à ce genre de personne, pas forcément un livre hors de prix ou unique, plus quelque chose qui sorte de l'ordinaire.

« J'ai peut-être une idée, » dit-il en se dégageant de son comptoir.

Il passa à côté de l'homme et l'invita à le suivre. Après quelques secondes, il attrapa un ouvrage à la couverture rouge et le montra à son client.

« Créatures de l'Atlantide, entre mythe moldu et réalité sorcière. » lut l'homme. « L'avez-vous déjà lu ? »

« Non, » répondit Remus. « Mais c'est le prochain sur ma liste. Votre ami et moi semblons avoir les mêmes attraits pour la lecture, alors peut-être cela l'intéressera-t-il. »

L'homme le dévisagea étrangement pendant de longues secondes, si bien que Remus se sentit gêné. Il se racla la gorge, espérant obtenir une réaction de la part de son interlocuteur. Ce dernier papillonna des yeux puis sembla sortir de ses pensées.

« Oui, je vais prendre ça alors. »

Ils se dirigèrent tous les deux vers le comptoir.

« Pourriez-vous me faire un papier cadeau ? » demanda l'homme en payant.

Remus acquiesça. Il rangea les pièces que lui tendait l'homme et d'un coup de baguette habile fit voleter le papier cadeau jusqu'à lui. Avec des gestes rendus rapides et sûrs par la pratique, il lança divers sorts pour emballer le livre.

« Voilà. » dit-il en tendant l'ouvrage maintenant emballé d'un papier kraft.

« Merci, » répondit l'homme qui s'en saisi.

Un silence s'installa tandis que Remus attendait que l'homme parte, mais encore une fois, ce dernier resta immobile.

« Puis-je faire quelque chose d'autre pour vous ? »

« En fait... oui, » répondit l'autre. « Pourriez-vous accepter ce cadeau ? »

L'homme tendit l'objet à Remus. Le loup-garou regarda alternativement le cadeau puis son client, dérouté.

« Je pensais qu'il était pour celui que vous aimez, » remarqua-t-il en fronçant les sourcils.

Une lueur d'amusement brilla dans le regard azur de son client, rapidement remplacée par une autre plus triste. Lentement, il posa l'ouvrage sur le rebord du comptoir et vint caresser une joue de Remus, devenu complètement immobile de stupeur.

« Vois-tu, il y a quelques semaines, quand ce serpent m'a mordu, je n'ai pas réalisé immédiatement que j'allais mourir. Sinon je serai venu te voir immédiatement, je t'aurais dit que je t'aimais et que j'allais revenir, d'une manière ou d'une autre. Que j'allais te revenir. »

Remus était toujours figé et son cerveau tournait à toute vitesse. Il comprenait très bien ce qu'il se passait, mais il était en train de se demander s'il s'agissait d'un rêve. Il avait tant de fois imaginé que Laz réapparaîtrait, il avait connu tellement de déception en se réveillant le matin qu'il ne voulait pas y croire.

« Je suis désolé, » continua l'homme, sa main toujours posée sur la joue du loup-garou. « Désolé d'être mort ce jour-là. »

Le silence se fit dans la petite librairie.

« Je… » parvint finalement à dire Remus.

Sa gorge était affreusement serrée et son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine. Il sentit ses mains trembler et ferma les yeux, essayant de se reprendre.

« Je ne suis pas en train de rêver hein ? » réussit-il finalement à demander, la voix rauque.

« Non, » répondit Laz.

« Et tu es vraiment devant moi, dans le corps d'un homme ? » continua Remus, les yeux toujours fermés.

Seul le silence lui répondit. Il ouvrit les yeux quand il sentit la main de Laz se retirait de sa joue. Ce dernier affichait un air mi-gêné, mi-inquiet.

« Est-ce que ça va changer quelque chose ? Que je sois un homme ? »

Remus déglutit, peu sûr de la réponse qu'il pouvait lui donner. Des émotions contraires luttaient dans sa tête, il était à la fois ravi et soulagé de retrouver la personne qu'il aimait, et effrayé de devoir apprendre à aimer un homme, sans compter le fait qu'il n'était pas encore tout à fait persuadé de ne pas rêver.

« Je ne sais pas, » souffla-t-il. « Je ne crois pas. »

Un immense sourire fleurit sur le visage de Laz. L'homme fit le tour du comptoir et, sans prévenir, passa l'une de ses mains derrière la nuque du loup-garou pour l'attirer à lui dans le baiser le plus passionné et piquant - barbe oblige - qu'il n'avait jamais reçu. Après quelques secondes de stupeur durant lequel Remus pensa "Bordel de merde, j'embrasse un homme", il répondit avec la même ardeur que Laz.

« Bordel de merde ! Rem embrasse un homme ! » s'écria alors une voix non loin d'eux.

Remus se recula précipitamment, posant une main sur le torse - le torse, pas les seins.. oh ça allait être compliqué - de Laz. Sirius se tenait à l'entrée de la librairie, juste devant Harry et Merline qui l'observaient, les yeux écarquillés et la bouche ouverte.

« Je… » bafouilla Remus.

« La vache, t'aurais pu le dire avant que tu étais gay, on aurait eu bien plus de sujets de conversation, » s'exclama Sirius.

« Je ne le suis pas, » déclara le loup-garou, recevant un regard perçant de Laz. « Enfin… »

« Bonjour Sirius, » dit joyeusement Laz. « Harry, Merline, » salua-t-il ensuite.

La jeune fille fut la première à réaliser ce qui se passait et courut en direction de son mentor.

« Laz ! » cria-t-elle en se jetant dans ses bras.

« Laz ? » s'étranglèrent Sirius et Harry d'une même voix.

« Pourquoi as-tu mis si longtemps à rentrer ? » s'indigna Merline sans s'occuper d'eux. « Nous t'avons enterré, bougre d'imbécile ! »

« Lorsque mon corps est mort, j'ai réussi à sortir mais j'avais peu de temps pour en trouver un nouveau. Il y en avait beaucoup sur le champ de bataille, mais je ne voulais pas prendre le corps de l'un de vos amis, ni même d'un ennemi. J'ai donc fait voyager mon âme à grande vitesse mais la destination est toujours aléatoire. Je suis donc arrivé en Inde. Ou ce charmant jeune homme était dans un coma irréversible. Je suis donc Laz Khan maintenant. »

« Laz ? »

« Et bien oui ! Maintenant vous ne vous demanderez plus comment m'appeler, » ricana Laz.

« L'Inde ? » questionna doucement Remus. « Ce qui explique le… » dit-il en montrant du doigt les vêtements de son… compagnon ?

« Sherwani. C'est la tenue traditionnelle. C'est joli hein ? »

« J'hallucine… » souffla Sirius, toujours à la porte du magasin. « Remus s'est trouvé un mec avant moi… »

« Je suis content de te revoir Laz ! » déclara Harry.

« Il ne faut pas deux semaines pour revenir d'Inde. Qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ? » contra Merline, toujours en colère.

« Je te rappelle, petite impertinente, que tous les moyens magiques pour entrer en Angleterre étaient bloqués à cause de la guerre. Je ne pouvais venir ici qu'en avion et je ne sais pas faire ça. »

« Est-ce que je suis le seul à rester bloqué sur le fait que ce soit un homme ? » demanda Remus.

« Oui Rem, » répondit Sirius très sérieusement. « Mais aucun de nous ne sort avec lui, alors on s'en fiche un peu. C'est pas notre cul qui va y- »

« Sirius ! » cria Harry.

« Je vais être malade… » déclara le loup-garou.

« On dirait ma vieille mère, » ricana Sirius. « Il faut te mettre à la page, ce n'est pas une maladie d'être gay Rem. »

« Mais non ! »

« Je pense qu'il va falloir un peu de temps pour qu'il s'y fasse, » ricana Laz tout en attirant Remus d'en une étreinte tendre.

Le loup-garou, très crispé au départ, se relaxa petit à petit dans les bras de l'homme, essayant de répertorier les différences avec ce qu'il avait déjà connu. Il se rendit rapidement compte que, plus que des différences, c'était des similitudes qu'il remarquait. Laz avait lié ses doigts aux siens, caressant son pouce jusqu'à la phalange comme il l'avait toujours fait, et de son autre main, il pianotait sur son poignet une mélodie que seul lui entendait.

Quand l'homme parlait, malgré son timbre de voix plus grave, Remus pouvait entendre les mêmes notes de railleries et son rire était toujours le même. Il avait toujours ce tic de froncer les sourcils quand le loup-garou parlait, comme s'il accordait toute son attention à l'homme qu'il aimait.

C'était certes différent, le torse contre lequel il se tenait était plat, et les bras qui l'enserraient plus grands mais il se surprit à penser que Laz avait raison : homme ou femme, seule l'âme comptait.

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Harry nouait sa lavallière, regardant son reflet dans la vitrine du magasin de Remus. Il attendait avec Draco, Hermione et Merline, que lui et Laz en sorte. Après quelques secondes à s'énerver sur sa pince, il sentit une tape sur ses doigts et sa petite-amie se plaça devant lui pour l'aider.

Ils étaient tous sur leur trente et un.

Hermione portait une jolie robe dorée entièrement Moldue et des chaussures à talons, elle avait aussi passé la cape de Draco qui lui avait galamment prêtée lorsqu'il l'avait vu frissonner. Ses cheveux étaient relevés et son petit-ami ne pouvait s'empêcher de venir butiner son cou de temps en temps. Celui-ci avait revêtu une robe sorcière noire avec des reflets verts. Les ourlets étaient brodés d'argent et le blason des Malfoy trônait fièrement sur sa poitrine.

Merline de son côté avait coiffé ses cheveux en une sorte de pagaille méticuleusement arrangée. Elle portait une robe sorcière bleu roi et un châle argenté sur les épaules. Elle avait également une cape pour lutter contre le froid, mais la sienne était d'un blanc pur, ornée de fourrure. Harry portait un costume trois pièces moldu, entièrement noir. Une chemise verte émeraude et maintenant une lavallière dont la pince était un petit griffon.

« Franchement Harry… » grogna Merline en ajustant sa tenue. « Tu pourrais apprendre à le faire toi-même. »

« Et renoncer à avoir tes mains sur moi ? Jamais ! »

« Pervers, » ricana Merline en lui donnant un petit coup dans l'épaule.

Alors qu'ils se taquinaient, Draco remarqua que sa petite-amie sondait la rue d'un air mélancolique.

« Cha ? » appela-t-il doucement, attirant l'attention de leurs amis, mais aussi la sienne.

« Hum ? »

« Tu as l'air triste… »

« Tout va bien, » répondit-elle en souriant. « Je pense juste à toutes ces batailles… »

Elle fixait le mur d'un magasin en face qui portait encore les traces du dernier combat. Hermione avait encore du mal à les regarder sans avoir les larmes aux yeux. La guerre était encore fraîche dans tous les esprits. Lorsqu'elle parla à nouveau, ce ne fut qu'un murmure :

« Nous sommes là à nous préparer pour le réveillon de Noël. Nous nous sommes faits beaux et nous allons vraisemblablement passer une bonne soirée. Combien sont en deuil en ce jour ? »

« Nous avons eu notre part d'horreur Mione… » répondit Harry sur le même ton. « Nous avons le droit d'apprécier notre vie. »

« Je le pense aussi… »

« Pense plutôt à ça, » déclara Merline avec un sourire joyeux. « Bientôt, tu retrouveras tes parents qui vont rentrer de leur voyage et tu pourras leur présenter ton horrible petit-ami. Nous allons continuer Poudlard et après cette année, nous aurons nos diplômes. Vous vous installerez au manoir Malfoy et tu pourras enfin postuler au Ministère pour arranger ce gouvernement déplorable. »

Hermione acquiesça avec un sourire.

« Et vous ? » demanda-t-elle timidement.

« Nous ? Je ne sais pas… Pour ma part, je vais commencer une formation de médicomage et m'installer chez Sirius qui me l'a si gentiment proposé. Même si je l'ai entendu marmonner qu'il m'enverrait chez Remus si il me retrouvait dans la chambre de son chaste et innocent fils, » ricana Merline.

« Et moi je vais commencer ma formation d'Auror au Ministère 'Mione, » continua Harry avec un sourire. « Je vais signer les papiers d'adoption de Sirius et devenir légalement son fils. Je vais enfin avoir la vie dont j'ai toujours rêvé. Sans Horcruxe, sans mage noir, sans Mangemorts. »

« Tout va bien les jeunes ? » demanda Remus à la porte.

Laz était à ses côtés, vêtu d'un costume traditionnel indien pour lequel il s'était pris de passion, rehaussant son teint hâlé. Remus était habillé bien plus sobrement et moins coloré, si bien que les deux faisaient un assortiment étrange. Pourtant lorsque Remus eut fermé la boutique et qu'il lui prit la main, ils formaient un couple adorable.

« Tout va bien, » répondit Harry.

« Nous parlions de l'avenir, » continua Merline.

« Oh, c'est une bonne chose, » dit doucement Remus avec son habituel sourire doux. « Nous y allons ? Sirius doit sauter partout en nous attendant. »

Tous acquiescèrent et ils prirent le chemin de la petite maison de Sirius. Les quatre adolescents avaient voulu faire des courses de dernières minutes, mais ce n'était en réalité qu'un prétexte pour s'échapper alors que l'Animagus les rendait fous. Il s'affairait dans tous les sens pour que tout soit parfait pour la soirée, avait changé quatre fois de tenue, regonflait les coussins tous les quarts d'heure. Un peu d'air leur avait à tous fait du bien.

Il n'y avait que quelques mètres entre le magasin et la maison, les couples étaient ensemble, Hermione et Draco derrière. La Gryffondor regarda la main qu'elle avait liée à celle de son compagnon puis regarda Merlin et Harry qui se chamaillaient doucement. Son regard se posa ensuite sur Remus et Laz qui étaient silencieux.

« Je suis heureuse que la guerre n'ait finalement séparé aucun d'entre nous, » déclara-t-elle.

« Nous l'avons échappé belle pourtant, » répondit Remus en levant sa main enserrée par celle de son compagnon.

« C'est vrai… »

Ils montèrent les petites marches du péron et saluèrent tous Polo, le nain de jardin grossier, qui leur répondit de la seule manière qu'il connaissait.

« Finalement, le seul qui n'a trouvé personne, c'est Sirius, » murmura Merline. « J'espère que cette soirée ne sera pas trop étrange pour lui… Il sera le seul à ne pas être en couple. »

« Ne t'inquiète pas pour lui, » déclara Harry. « Il ne se laissera pas abattre pour quelque chose d'aussi insignifiant. Sirius est quelqu'un de sensé, il ne se jettera pas dans les bras de n'importe qui. »

Sur ses dernières paroles, Harry ouvrit la porte de la maison, entrant franchement dans le salon. Pourtant, il se figea après quelques pas, poussant un glapissement strident, plus proche d'un couinement de souris.

Les autres regardèrent par dessus son épaule pour voir la cause de sa réaction et se figèrent à leur tour.

Devant leurs yeux ébahis, sur le canapé du salon, Sirius était avachi, les jambes écartées pour accueillir un Maître des Potions très enthousiaste, qui semblait vouloir le remercier avec des baisers passionnés. Bien qu'ils aient les deux leurs vêtements, le groupe d'intrus pensait - à raison - que cet état de fait ne durerait pas éternellement, et qu'il était donc temps de faire remarquer leur présence.

Harry fut le premier à réagir, se raclant maladroitement la gorge.

Les deux hommes se figèrent, surpris, avant de tourner lentement la tête vers eux.

« Oh… » souffla Sirius. « Je ne sais pas ce qui s'est passé… Il est tombé et… »

« Ouais c'est ça, je suis tombé, » ricana Snape.

Après un silence qui dura plusieurs secondes, tout le monde se mit à rire, relâchant toutes ces années de pression, de peur et de stress, dans un moment de partage des plus agréable.

FIN !

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Oh ! C'est fini ?! Vraiment fini ?!

Nous espérons que cette histoire vous aura apporté le sourire. Nous avons eu peu de reviews sur celle-ci (les OC ne plaisent pas à tout le monde (moi la première dixit Epsi)) mais ceux qui l'ont fait sont restés fidèles jusqu'au bout ! (Aude : Par contre, notons que vous avez fait péter le score de follows !)

Un immense merci à vous pour avoir lu cette histoire jusqu'à ce dernier petit message.

Merci pour les reviews, les favs, les follow.

Un grand merci à AudeSnape qui, fidèle au poste, a corrigé chapitre après chapitre.

Merci à Merlin qui... J'en fais trop ?

Bref, un grand merci à tous et à bientôt pour une nouvelle histoire !

Aupaupsi