Comment une dette de famille va faire tomber Drago dans les bras de Harry ! Ceci est l'ADAPTATION d'un roman de Johanna Lindsey qui se passe au 19ème siècle avec un langage proche de l'époque ! Drarry Slash Yaoi

C'est une TRES vieille Fan-fiction(début des années 2010) que j'ai été contrainte de supprimer/rééditer.

Souvent... je lis certains auteurs qui disent que si leurs écrits ne plaisent PAS pour telle ou telle raison, il suffit d'arrêter de lire...
c'est vrai aussi pour cette histoire.
Tomber sur un "lecteur" agressif et très violent dans ses diatribes est très difficile.
99% de mes histoires sont des idées originales... mais pour cette SEULE et unique ADAPTATION...
"on" m'a accusée d'être une plagieuse, "on" a même "craché" sur l'auteur "réel" étant édité par de grandes maisons d'éditions.

Chapitre 01 : Résignation

Une grande et fine silhouette marchait nerveusement dans les rues de ce quartier de Londres. Ce n'était pas n'importe quel quartier. Bien avant d'y être ce soir, le jeune homme en avait entendu parler. C'était le quartier "Chic" de la prostitution sorcière. Il y avait la lie de la prostitution dans l'Allée des Embrumes et celui-ci. Et ici, à Greenwich, se "cachaient" les "maisons" des prostituées de haut vol du monde sorcier.

Il ralentit alors l'allure et vit le bâtiment que son oncle lui avait désigné. C'était un hôtel particulier fait en pierre de calcaire, ce qui lui donnait un aspect laiteux. Il offrait un contraste saisissant avec les autres bâtiments faits de granit gris foncé. Le jeune homme s'arrêta devant la grande porte en bois, hésitant mais en avait-il encore le droit ou le pouvoir.

C'était une chance, pour lui, au moins vivrait-il à nouveau dans un certain luxe, pendant quelques semaines ou plus. Même si se "prostituer" et donner sa virginité au premier "richard" venu n'était pas à crier sur les toits. Comme l'avait dit son oncle, et il le pensait aussi, le délai était trop court pour faire un mariage. Pourtant, son nom aurait pu suffire à trouver une épouse ou un époux. Sans ce fichu délai, il aurait pu au moins s'épanouir dans le mariage. Il s'ébroua. Il fallait savoir passer au dessus de ces contingences. Il se mit alors à revivre la conversation qu'il avait eut deux nuits auparavant.

Depuis la fin de la guerre, il faisait régulièrement des cauchemars et se réveillait. Même après deux ans, Il ne se remettait pas d'avoir participé et assisté à la Grande Bataille Finale contre le Mage Noir Voldemort. Il avait vu bon nombre de ses amis et de ses camarades succomber sous les sorts des mangemorts. Si bien qu'il se relevait presque toutes les nuits. Il descendait le grand escalier et allait étancher sa soif occasionnée par ses angoisses nocturnes. Depuis qu'il vivait chez sa tante, cette dernière ainsi que sa cousine, le taquinait sur ces cernes qui minait son visage. Il ne pouvait pas non plus oublier que ses parents avaient été tués par le Démon. Les deux femmes avaient fortement insisté pour qu'il vienne vivre avec eux. La guerre l'avait ruiné. Toutes les possessions de son père étaient passées aux mains du Ministère puis avaient été redistribuées entre les victimes de la Guerre. Il importait peu aux politiques qu'un fils de mangemorts finisse à la rue.

Heureusement pour lui, il est des gens qui ont le sens de la famille chevillé au corps. Lui, le paria, le détesté, le délaissé avait été accueilli, non recueilli, par la famille de sa mère. Sa cousine, Nymphadora, qui était un membre de l'Ordre du Phœnix, lui avait prit la main, ce fameux jour où il s'était humilié à aller chercher à manger dans un centre de l'Armée du Salut. Alors qu'il avalait sa soupe, il eut la surprise de voir cette tornade aux cheveux violets qui portait un tablier s'asseoir en face de lui.

- Que fais-tu là cousin ?

Il avait un sourcil interrogateur. Il ne la connaissait que de loin et pour l'avoir vu protéger Potter.

- Cela me semble évident, "cousine", je mange ! ricana t'il.

- Je voulais savoir pourquoi quelqu'un de ton rang et qui a participé à la Grande Bataille se trouve ici avec les pauvres hères ?

Le Ministère m'a dépossédé de tous mes biens et il faut bien que je me nourrisse, non ?

- Tu n'as pas de travail ?

- Et comment je pourrais ? Quelles sont mes compétences ? Je n'ai pas fini mes études et je n'ai pas mes ASPICS !

- Et si tu reprenais tes études ?

- Avec quel argent ?

- Tu pourrais venir vivre chez mes parents ?

Là-dessus, le jeune homme fut estomaqué. Il l'était parce qu'il n'aurait jamais imaginé que l'on veuille l'aider, lui.

- Tes parents voudraient bien ?

- Bien sûr ! Je te laisse finir ton repas, je leur envoi un hibou et puis j'ai deux trois trucs à faire. Je reviens dans un quart d'heure.

Elle le laissa là devant sa soupe. Une demie-heure plus tard, elle transplanait avec lui jusqu'au domicile de Ted et Andromeda Tonks. Il vécut dans cette maison. Ce fut deux ans de bonheur familial comme il n'en avait jamais connu avec ses propres parents. La sœur de sa mère s'était comporté avec lui comme s'il était son propre fils. Il avait repris ses études et obtenu ses ASPICS. Il avait aussi commencé sa première année d'étude pour devenir Guérisseur. Ses talents en potions, en sortilèges et métamorphose lui permettait déjà d'être le meilleur de sa promotion. Evidemment, il avait un an de retard mais cela ne l'inquiétait plus.

Et puis cette nuit là, deux nuits plus tôt, il était descendu une énième fois pour boire un verre d'eau et pour effacer ces souvenirs. Il avait alors entendu quelques reniflements et deux ou trois sanglots dans le bureau de Ted. Il s'y était arrêté. Il avait vu son oncle avec une bouteille de whisky-pur-feu à la main. Il était complètement saoul et tenait un pistolet à la main. Le jeune homme avait posé la main sur l'épaule de ce deuxième père.

- Oh, Drago !

- Mon oncle, qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Nous sommes ruinés !

- Ah !

- Oui ! Andie va me tuer !

- Mais comment c'est arrivé ?

- J'ai perdu mon travail !

- Comment ?

- Je ne travaille plus chez Gringotts depuis trois mois !

- Mais pourquoi ?

- J'ai envoyé un coup de poing à un client et je l'ai copieusement insulté devant tous les autres clients !

- Mon oncle, non !

- Si, il m'avait traité de "sang-de-bourbe" et justement mon sang n'a fait qu'un tour.

Le jeune homme qui, plus jeune, avait facilement cette insulte à la bouche, n'avait jamais pensé à son oncle de cette façon-là. Comme quoi, il avait vraiment changé. Mieux, il lui était devenu insupportable que l'on insulte un brave homme comme Ted Tonks avec ce nom d'oiseau.

- Et après ?

- Ils m'ont viré ! Depuis, je vous ait fait croire à tous que nous vivions bien et j'ai fait comme si notre train de vie n'allait pas changer. Et j'ai accumulé les dettes, nos dettes !

- Oh, mon oncle !

Le problème, c'est que mes créanciers me menace de prendre la maison et ta tante tient tant à sa maison. Elle va me tuer !

Ils parlèrent pendant plusieurs heures afin de trouver une solution. Le jeune homme était effaré de l'inconséquence de son oncle. Il n'avait pas envie que toute "sa" famille et lui-même finisse à la rue. Il avait connu cela de longues semaines et n'avait pas envie de le revivre. Son oncle lui raconta alors le cas d'un ami de son club dont la fille s'était "vendue" dans une maison chic de prostitution à Greenwich. L'ancien serpentard qu'était le neveu avait bien compris le sous-entendu. Ce n'était pas sa cousine qui pouvait régler le problème puisqu'elle venait tout juste de partir en voyage de noces avec son mari, Remus Lupin. C'était à lui d'éviter la ruine pour sa famille. Cela lui était difficile, lui qui avait tout fait pour éviter la prostitution quand il était dans la rue, allait devoir se prostituer pour éviter la rue, quel paradoxe.

- Bien mon oncle ! Je pense que c'est à moi de me dévouer !

- Oh, je te remercie, tu ne peux pas savoir comme tu nous sauves tous ! Je m'occupe de tout, tu n'auras qu'à aller dans cette maison et repartir une fois ta "mission" effectuée.

- Ma "mission", beurk… Sais-tu mon oncle que je n'ai JAMAIS fait l'amour ?

- JAMAIS ! Ni avec une femme, ni avec un homme ?

- Non !

- Mais pourquoi ? Tu as vingt ans ! Tu vas à l'Université ! Tu es si beau !

- Je ne sais pas pourquoi ! Cela ne s'est pas fait ! Peut être est-ce mon air hautain ?

- En attendant, je te remercierais jamais assez !

- Je me demande comment tante Andie va prendre la nouvelle !

- NOOONNN ! Elle ne doit rien savoir ! Sinon, s'en est fini de moi !

- Bien mais il va falloir trouver une bonne excuse pour mon départ. Heureusement que ce sont les vacances.

- Je te remercie ! Tu ne peux pas savoir ! Tu me sauves la vie ! Et ta tante ne se retrouvera pas à la rue !

- Ouais, ouais !

Son oncle était partit se coucher trop fatigué et trop saoul pour continuer à discuter de l'organisation de leur "plan". Le jeune homme avait alors prit la bouteille de whisky-pur-feu et se l'était avalé en deux ou trois grands gorgés. Sa tante avait cru avec une facilité déconcertante à l'histoire de cet ami de Poudlard avec lequel il souhaitait passer ces vacances. Il avait donc préparé un sac de voyage et était parti en fin de journée. Il avait déambulé longtemps dans les rues avant de prendre la direction de Greenwich.

Revenu de ses souvenirs, le jeune homme toqua à l'entrée de service. Une lumière extérieure s'alluma au dessus de sa tête puis la porte s'ouvrit.

- Drago Malefoy, vous voilà, entrez donc ! Dit une femme en s'effaçant pour le laisser passer.