NdA: Eeeet... BONNE ANNÉEEEE ! XD Chose promise, chose due ! (pour une fois XD) Voici la suite de Pourquoi Moi ?! pile un mois après le premier chapitre ! Ici on retrouve Draco face à Harry, son coup de la veille, au bureau ! Va y avoir des étincelles ! Et du cul, heum...
Couple(s): Draco/Harry huhuhu x)
Discleamer: Ne faisons point de fioritures, le monde de Harry Potter est, et restera, toujours à JKR.
Warning: Reating M (enfin MA, mais il n'existe pas ^^), donc lemons, slash, bref deux jeunes hommes qui ne se font pas que des câlins... hum hum... Et ce DÈS LE PREMIER CHAPITRE (et sur presque tous pasque je suis une obsédée wala) donc attention les mirettes !
Rép. aux reviews:
Guest(6/12): Merci de ta review ! ^^
Marine: Hey ! Moi aussi j'adore les UA XD Oui, c'est sûr que ce scénario est vu et revu ahah mais tu sais quoi, c'est justement ce que j'avais voulu faire ressortir, à la base, le résumé c'était : "Le coup de baiser avec un inconnu sexy à souhait juste pour un soir et de le voir apparaître par hasard dans sa vie professionnelle c'est tellement cliché et surfait comme histoire, non ? Seulement voilà, Draco n'avait absolument pas prévu que ça lui arrive dans la vraie vie…" et puis c'est partit en cacahuètes XD Bref, contente que le premier chapitre t'ai plu !
Escargomagik: Bonne année à toi aussi ! J'adore ton pseudo X'D Contente que le premier chapitre t'ait plu ! J'espère que la suite te satisfera tout autant !
Sur ce, bonne lecture !
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.oO0Oo.
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Pourquoi moi ?!
Chapitre 2 : Et merde
- Dray ? C'est toi ?
Et merde.
Draco se retourna lentement, comme si cela pouvait repousser les évènements qui n'allaient pas tarder à lui tomber sur la figure. Face à lui, se trouvait nul autre que Harry, son coup de la veille. Il avait les même cheveux en pétard, ça semblait donc être son incarnation naturelle, mais portait des lunettes devant ses yeux verts. Autre que ses vêtements moulants et sexy de la veille, il portait à présent un costume réglementaire, qui n'était pas aussi révélateur. Quoique, il semblait tout aussi bandant en chemise. Les chemises étaient-elle toutes aussi près du corps ? Non, Draco ! Reprend-toi !
- Salut, fit Harry en souriant.
Draco se composa un visage impassible et toisa Harry de haut en bas. Il avisa Finnegan derrière lui qui attendait la confrontation avec un air avide.
- Bonjour, vous êtes ? dit-il, neutre.
Harry eut l'air interloqué. Pansy et Blaise arrivèrent sur ses entre-fait et leurs regard firent des allez-retours entre Draco et Harry.
- Potter, fit Pansy avec un signe de tête, vous vous connaissez déjà avec Draco ?
- Draco ? répéta Harry perdu. Heu…
- Non, coupa Draco d'une voix sans appel.
Il fixa Harry d'un air dur.
- J'en déduis donc que vous êtes le nouvel employé, Monsieur… Potter ?
Il haussa un sourcil interrogatif en direction de Pansy qui hocha la tête.
- Heu… oui, c'est ça, fit Harry déstabilisé par le ton froid de Draco.
- Bien, cingla Draco. J'espère que vous allez être à la hauteur de notre entreprise. La Malfoy Corporation ne recrute pas les tire-au-flanc. Oh, et une dernière chose, rajouta Draco alors qu'il avait commencé à faire demi-tour. Pour vous ce sera Monsieur ou Directeur Malfoy, nous n'avons pas élevé les cochons ensemble, est-ce clair ?
Harry cligna des yeux avant de hocher la tête d'un air paumé.
- Entendu, Dr-heu… Monsieur.
- Bien.
Sur ce, Draco fit volte face et s'éloigna en direction des plateaux d'une démarche la plus naturelle possible, mettant le maximum de distance entre lui et Harry. Il se servit rapidement, sans trop faire attention à ce qu'il prenait, et se dirigea vers la table qu'il occupait habituellement avec Blaise et Pansy, ces derniers le suivaient en chuchotant entre eux d'un air conspirateur.
Draco s'affala sur sa chaise avec toute la dignité dont il était capable et posa les coudes sur la table avant de mettre sa tête dans ses mains. Bordel ! Combien y avait-il de chance pour que son coup du soir se trouve être son nouvel employé ?! Hein, combien ? Une infime chance ! Quasiment rien ! Nada ! Mais évidemment, il fallait que ça tombe sur lui…
- Pourquoi moi…, se lamenta Draco.
Ce genre de truc n'arrivait que dans les films ou les livres à l'eau de rose dont s'abreuvait Pansy, pas dans la vraie vie ! Et après Harry et lui allaient se tomber dans les bras et se déclarer un amour éternel ? Et puis quoi encore ? Ils allaient faire des bébés aux cheveux blonds et aux yeux verts ou aux cheveux bruns et aux yeux gris ? Ridicule. Non, le mieux était d'oublier toute cette histoire. Voilà. Même si un Harry foutrement bandant se baladait dans son département. Il avait juste à l'éviter et tout serait parfait.
Draco releva brusquement la tête, alarmé. Bordel ! Et si Harry en parlait autour de lui ? Quelle image ses employés allaient avoir de lui ? Merde. Il devait absolument empêcher ça ! Bon, il devait voir Harry une dernière fois pour mettre les choses au clair et lui expliquer qu'il n'y aurait entre eux qu'une relation platonique et professionnelle. Voilà. Bonne idée. Mais pourquoi dans sa tête ça sonnait comme un mensonge, se lamenta-t-il de nouveau.
- La Terre appelle Draco ! Allô, ici la Terre !
Draco cligna des yeux alors que Blaise passait sa main devant son visage.
- Quoi ? cracha-t-il hargneusement à l'adresse de son ami.
Blaise leva les mains en signe de reddition et dit :
- Wow, du calme Draco, t'étais juste dans le vague, c'est tout.
- Humpf…, grommela Draco en se servant dans son plat.
Pansy le fixait avec une étrange lueur dans les yeux, l'air calculateur. Et Draco n'aimait définitivement pas cet air-là.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-il finalement à la jeune femme en soupirant.
Celle-ci sourit, visiblement satisfaite que ce soit Draco qui ait craqué en premier. Cela arrivait rarement, mais à chaque fois c'était lorsqu'il était à cran.
- Bien ! dit-elle toute joyeuse. Tu ne vas pas nous faire croire que tu ne connaissais pas Harry Potter avant de le rencontrer ce midi. Alors ? Qui est-il ? D'où vous connaissez-vous ? Du collège ? Bien que je n'ai pas de souvenir de lui… Une connaissance de tes parents ? Un de tes ex ? Vous avez couché ensemble ? Vu la tension entre vous ça m'a l'air tout à fait plausible.
Draco hésita franchement à se cogner la tête contre la table, mais ils étaient en public et cela n'aurait certainement pas été digne des Malfoy. Il était effrayé de la capacité de son amie à deviner quasiment immédiatement la réponse à ses questions quand cela concernait les can-cans… Pansy était telle une vrai détective privée acharnée dès qu'il s'agissait de prouver telle relation entre telle et telle personne. Bref, autant dire que Draco n'avait aucune chance de lui mentir.
- C'étaitmoncoupdhiersoir…, grommela-t-il en se passant une main lasse sur le visage.
- Heu… Tu peux répéter ? dit Blaise. J'ai peur de ne pas avoir très bien compris.
- C'était mon coup d'hier soir, répéta-t-il plus intelligemment.
Blaise siffla.
- Ah ouais, d'accord…
Pansy, elle, se tourna complètement sur sa chaise pour observer Harry à l'autre bout de la salle. Plus discret tu meurs.
- Pansy ! siffla Draco entre ses dents.
Draco vérifia que Harry ne les avait pas surpris, mais, manque de bol, Harry tourna le regard vers lui, pile à se moment-là. Et malgré la distance et ses lunettes, Draco jurerais avoir perçu un scintillement dans ses yeux verts émeraude. Harry eut un sourire en coin et se détourna pour parler à Finnegan, assis à côté de lui. Draco cligna des yeux et secoua la tête pour se reprendre.
- Ce qui est sûr, dit Pansy, c'est que t'as vraiment pas choisi le plus moche.
Draco releva le menton d'un air supérieur.
- Bien évidement. Un Malfoy ne se contente pas de peu. Il recherche toujours le meilleur.
Blaise ricana.
- Le meilleur au lit aussi, je suppose ?
Draco haussa les épaules.
- Il se débrouille.
Pansy haussa un sourcil élégant par dessus ses petites lunettes rectangulaires.
- Si ça n'est pas un compliment de la part d'un Malfoy, ça…
- Oh, la ferme…, fit Draco.
Ses deux amis se regardèrent d'un air entendu. Il n'étaient absolument pas dupes, mais Draco n'allait certainement pas leur dire qu'il avait passé la meilleure nuit de sexe de toute sa vie.
Pansy enchaîna sur un autre sujet, se plaignant des clients chiants et idiots qui ne savaient pas désactiver un mode avion, et le repas se passa sur une ambiance légère. Draco ne pu cependant pas ignorer les regard insistants qu'il surprenait de la part de Harry.
Draco étaient donc à présent enfermé dans son bureau, sursautant au moindre bruit s'approchant de sa porte. Il savait qu'il aurait dû aller parler à Harry le plus vite possible, mais ses jambes n'avaient pas été d'accord et l'avaient entraîné de force vers son bureau. Bon, il avait pas franchement résisté beaucoup non plus. Mais en voyant le brun emprunter l'ascenseur à sa suite, il avait bêtement pris ses jambes à son cou dès qu'il avait pu en sortir.
Il était à présent pas loin de 19h, il allait d'ailleurs être en retard chez Pansy, et il se terrait dans son bureau en espérant que la plupart des employés, et surtout Harry, étaient déjà partis. Il commençait à faire sombre à l'extérieur, et les allées-et-venues de ses collègues se faisaient de plus en plus rares. Ou du moins, Draco le suspectait puisque l'heure avançait mais qu'il n'avait pas mit un pied en dehors de son bureau. Il avait même chassé Creevey de son bureau presque à renforts de coups de pieds de peur que le pauvre stagiaire laisse sa porte trop longtemps ouverte et qu'un brun ébouriffé n'en profite pour pénétrer son intimité.
Heu… non, mauvais choix de mots, Draco. Pour… s'introduire dans… heu, non toujours pas. Bref, pour se glisser dans son bureau.
Draco pensait alors, vu l'heure avancée de la journée, avoir réussit à éviter Harry, quand sa porte de bureau s'ouvrit sur le-dit brun ébouriffé.
Draco glapit et faillit tomber de sa chaise de surprise, s'attirant un regard moqueur de l'homme sur le pas de sa porte, mais se reprit et se composa un visage impassible, priant pour que ses joues ne rougissent pas de honte.
- On ne vous a jamais appris à frapper avant d'entrer, Potter ? grinça Draco.
Harry eut le bon goût de paraître contrit, même si Draco était persuadé que ce n'était que de la comédie.
- Je suis désolé, Directeur Malfoy, dit Harry en appuyant sur le titre. En, vérité je ne pensais pas que vous seriez toujours là.
Draco haussa un sourcil.
- Et donc vous entrez dans le bureau de votre supérieur en pensant qu'il est absent pour y faire quoi ?
Harry se balança d'un pied sur l'autre.
- J'étais sur le point de partir quand la secrétaire, Pansy Parkinson, m'a demandé d'aller chercher les éventuels dossiers qui se trouvaient sur votre bureau, vu que vous ne les aviez pas apportés en fin de journée. Apparement elle en avait besoin…
« Traîtresse! », pensa Draco.
- Bref, vous avez ces dossiers ?
Draco se leva de son fauteuil et se pinça l'arrête du nez.
- Il n'y a pas de dossiers à récupérer…, soupira-t-il. Je les boucle moi-même et les range dans mon propre bureau. Pansy ne s'en occupe pas.
- Ah…
Il y eut un silence avant que Harry ne reprenne, pensif :
- Je me disais aussi que son sourire était bizarre…
Draco releva la tête et eut un sourire en coin, amusé.
- Bravo Potter, vous êtes désormais sur la liste de tous ceux qui se sont faits avoir par Pansy Parkinson. Cette femme est redoutable…
Harry haussa les épaules, l'air pas plus embêté que ça.
- J'ai l'habitude, ma meilleure amie est du même genre, ça peut faire peur quand elles sont comme ça.
Les coins de la bouche de Draco frémirent.
- Et bien ne les présente pas, l'humanité ne s'en relèverait pas.
Harry eut un rire amusé et Draco vit ses prunelles vertes luire derrière ses lunettes, lui donnant envie de les lui arracher pour mieux contempler ses yeux émeraudes.
- Bon, je vous laisse alors…
Harry fit demi-tour et s'apprêta à sortir de la pièce quand, mû par un instinct qu'il s'ignorait, le corps de Draco bougea sans son consentement et il fit le tour de son bureau pour le rattraper par la manche.
- Attend ! dit-il.
Harry se retourna, étonné.
- Oui ?
Puis il eut un rictus.
- On est repassé au tutoiement alors ?
Draco lâcha la manche de Harry comme si elle l'avait brûlée. Il se redressa avec confiance, confiance qu'il était loin de ressentir, et braqua ses yeux dans ceux de Harry avec le plus de sérieux dont il était capable.
- Absolument pas, ma langue a fourché, dit-il en totale mauvaise foi. Fermez cette porte, Potter, et restez, j'ai deux mots à vous dire.
Draco vit Harry lever les yeux au ciel, mais il lui obéit et ferma la porte derrière lui.
- Je suppose que tu veux parler de ce qu'il s'est passé entre nous hier ? fit Harry les sourcils froncés.
- Arrête de me tutoyer !
Puis il toussota.
- Hum, je veux dire, je préfèrerais que l'on se vouvoie, Potter.
Harry le fixa d'un air blasé. Avait-il l'air ridicule ? Non, un Malfoy n'est jamais ridicule.
- Ce qu'il s'est passé, reprit Draco d'une voix qu'il espérait assurée, n'est rien de plus que deux adultes se donnant du plaisir mutuellement.
Draco ne fit pas attention au sourire en coin de Harry. Dangereusement sexy, ce sourire. Hum, concentration, concentration…
- Seulement, je suis à présent votre supérieur, Monsieur Potter, et vous êtes un employé de notre société. Notre… relation ne sera donc que professionnelle. Et ce qu'il s'est passé ne s'est pas passé, c'est entendu ?
Harry resta silencieux en dardant ses yeux trop verts dans les siens. Draco s'obligea à ne pas détourner le regard même s'il était mal-à-l'aise.
- Alors c'est tout ? dit finalement Harry. Tu as choisi d'oublier ce qu'il s'est passé et de le mettre de côté comme si de rien n'était ?
- Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans ce que j'ai dit, Potter ?
- Je pensais qu'il y avait quelque chose de spécial entre nous, répliqua Harry.
- De spécial ?
Harry fit la moue.
- Et bien… on s'est plutôt bien entendu assez vite, non ?
- Entendus…, répéta Draco sarcastique. Selon mes souvenirs nous n'avons pas beaucoup parlé.
Harry haussa les épaules.
- Et bien apprenons-nous à nous connaître, alors. Au niveau sexe, je trouve qu'on est plutôt compatibles, alors…
- Et si, moi, je n'ai pas envie de te connaître, Potter ? grinça Draco alors que son coeur battait plus vite.
Harry grimaça.
- Tu veux pas arrêter de m'appeler Potter ? Dans ta bouche j'ai l'impression que c'est une insulte…
- Potter, Potter, Potter, Potter.
- T'es un vrai gamin.
Draco détourna le regard en levant le menton et croisa les bras sur sa poitrine, indigné. Bon, peut-être son attitude était puérile, mais quand il se retrouvait dans ses derniers retranchements, c'était bizarrement son côté le plus primitif qui faisait surface.
- Tu sais, reprit Harry en se rapprochant de Draco qui fut obligé de se reculer contre son bureau. Quitte à prononcer plusieurs fois de suite mon nom, je préfèrerais que ce soit avec ma queue dans ton cul.
Draco sursauta et rougit aux mots crus. Il repoussa Harry par les épaules.
- Mais ça va pas de dire ça ?! On est au travail, là ! Dans mon bureau en plus !
Harry sourit mais ne bougea pas, s'avançant davantage contre Draco qui se retrouva acculé contre son bureau, les bras de Harry de part et d'autre de son corps.
- Au moins tu as abandonné ton attitude froide, dit Harry.
Draco le fusilla du regard.
- Mon attitude froide elle t'emmerde.
- Naan, mais parce que je préférais le Dray chaud comme la braise d'hier soir, susurra Harry en approchant dangereusement son visage de celui de Draco.
À partir de ce moment-là, le cerveau de Draco se déconnecta complètement. Il sentait la tension augmenter dans la pièce d'une manière tellement exponentielle qu'elle en était presque palpable. Son regard fut attiré par les lèvres de Harry qui esquissait un sourire prédateur, ce même sourire qui l'avait fait craqué la veille. Il fronça les sourcils et jeta un coup d'oeil à l'horloge sur le mur. 19H13. La plupart des employés étaient tous partis tels qu'il les connaissaient, ils avaient tous hâte du week-end, et les couloirs semblaient déserts d'après le silence qui régnait dans l'étage, de plus sa porte de bureau était fermée.
Draco re-focalisa son attention sur Harry et attrapa brusquement le devant de la chemise de celui-ci pour l'attirer à lui. Il lui retira ses lunettes et les balança sur un coin du bureau.
- Très bien, capitula-t-il sous le regard surpris de Harry. Je cède cette fois, mais ça ne fait pas de nous un couple pour autant.
- Ok, mais…
Draco ne laissa pas le temps à Harry de protester et tira davantage sur sa chemise pour capturer ses lèvres avec les siennes. Il profita du fait que le brun ait déjà la bouche ouverte pour introduire sa langue entre ses dents et partir à la rencontre de sa jumelle.
Rapidement remis de sa surprise, Harry répondit avec hardiesse au baiser, refermant ses bras sur la taille de Draco. Le baiser était telle une guerre entre les deux hommes, bataillant férocement pour en avoir le contrôle, sans pour autant que l'un d'eux ne cède.
Harry mordit alors la lèvre inférieure de Draco qui poussa un grognement de douleur et répondit en passant la main dans les cheveux ébouriffés et tirant dessus avec force.
Harry gronda d'un ton presque animal et plaqua son bassin contre celui de Draco qui sentit le bois de son bureau s'enfoncer durement dans le bas de son dos. La main qui ne martyrisait pas les cheveux de Harry, se glissa entre eux et tira sur la chemise de Harry pour se faufiler dessous. Draco palpa les contours des muscles de Harry, le griffant parfois. Lorsque son ongle blessa un téton, il entendit Harry pousser un gémissement dans leur baiser enflammé et se frotter durement contre lui.
Leurs deux érections étaient dressées l'une contre l'autre, Harry exerçant une forte pression contre celle de Draco, et bientôt la barrière de leurs pantalons était insoutenable. Draco réitéra son geste sur l'autre téton de Harry et cette fois-ci le brun réagit plutôt violemment en enfonçant ses ongles dans le dos de Draco et se reculant du baiser pour le fusiller du regard.
- Ça fait mal, putain, siffla-t-il.
Draco adora les nuance d'émeraude qui faisaient briller son regard et sourit, joueur :
- Quoi ? Tu n'aimes pas avoir mal pendant l'acte ?
Harry grogna.
- Non, mais quelque chose me dit que toi tu n'es pas contre un peu de douleur…
Sur ce, Harry empoigna les fesses de Draco et le posa brutalement sur son bureau, écrasant au passages plusieurs feuilles. Sans laisser le temps à Draco de répondre, il plongea dans son cou et le mordit férocement. Draco laissa échapper un cri et griffa le ventre de Harry avec sa main gauche et crispa l'autre dans ses cheveux.
Il sentit alors Harry batailler avec sa ceinture et, à l'aide de ses jambes, il amena le bassin du brun plus près de lui. Il se figea et se tendit quand la main de Harry se retrouva dans son boxer et malaxa son sexe sans douceur.
- Aaah… !
Dans son cou, il sentit Harry esquisser un sourire vainqueur. Il grogna alors, et, essayant de ne pas se focaliser sur la main qui le masturbait, il ouvrit à son tour la ceinture puis le pantalon de Harry. Il plongea sa main dans le boxer de son vis-à-vis et saisit à pleine main le membre dur qui s'y trouvait. Il imprima le même mouvement de va-et-viens qui Harry faisait sur son sexe.
Harry se détacha de son cou et fondit de nouveau sur ses lèvres, l'entraînant dans un baiser ou ils se bataillaient de nouveau le contrôle. Il n'était pas question de plier face à l'autre. Ils gémissaient tous les deux tout en s'embrassant, le plaisir montant et montant.
Soudain, Harry s'éloigna de Draco qui gémit de frustration et fusilla le brun du regard. Celui-ci n'y prit pas garde et lui arracha son pantalon et son boxer, le descendant aux chevilles, arrêté par les chaussures.
- Enlève tes chaussures, fit Harry d'une voix rauque qui fit frissonner Draco.
- Reviens, ordonna Draco en repoussant les fautives l'une après l'autre à l'aide de ses pieds.
Harry ne se fit pas prier et fondit carrément sur Draco, une fois son pantalon enlevé et le plaqua avec force sur le bureau, s'introduisant entre ses jambes. Il approcha une main de l'anus du blond et le pénétra d'un doigt.
- Putain ! siffla Draco entre ses dents. On s'en fout de ça, mets-la moi tout de suite !
- T'es sûr ?
- C'est un ordre de ton supérieur, Potter !
Harry, au début surpris de l'injonction de Draco, ricana, amusé.
- Très bien, Monsieur le directeur, dit-il d'une voix suave.
Draco se mordit les lèvres d'anticipation et Harry se cracha dans les mains avant de lubrifier son sexe. Puis il se présenta à l'entrée de Draco et commença à le pénétrer lentement. Seulement, Draco n'était pas de cet avis, puisque, à l'aide de ses jambes enroulées autour du bassin de Harry, il le ramena brusquement vers lui, enfonçant le sexe en lui d'une poussée.
Ce qu'il regretta dans la seconde.
- Aaaaïe !
- Bor… del, haleta Harry la tête posée contre son torse. Soit plus… patient, tu… vas te faire mal…
Draco ne répondit pas, une douleur bien présente dans l'arrière train. Il s'obligea à se détendre et souffla. Il sentait Harry trembler et sûrement se retenir de bouger au dessus de lui. Au bout d'un moment, il exerça une pression sur les fesses de Harry avec ses jambes, incitant celui-ci à se mouvoir.
Harry ne se fit pas prier et commença un mouvement de va-et-viens, sortant et ressortant son sexe de Draco qui se tint aux rebord de son bureau. Draco haleta, le plaisir l'envahissant petit à petit. Puis Harry se redressa un peu et toucha un point qui le fit crier.
- Ah ! Plus fort ! exigea-t-il.
- Hnn…
Harry saisit les hanches de Draco et le pénétra à nouveau profondément, tapant à nouveau sur sa prostate. Draco hurla de nouveau et pensa vaguement aux éventuels employés qui restaient. Mais pour l'instant il n'en avait strictement rien à faire, il voulait juste encore et encore ce sexe en lui qui le pilonnait avec force.
- Oh oui ! Harry !
Harry gémit et augmenta la cadence de ses coups de butoirs.
- Aah… Draco…, gémit-il entre deux allées-et-venues.
Le bureau bougeait sous eux, les feuilles et les dossiers bien classés s'éparpillaient par terre, les pots à crayons se renversaient… Mais ils n'en avaient cure.
Harry poussa un cri guttural en se déversant en Draco et ce dernier, de sentir ce liquide chaud le remplir et le sexe de Harry pulser à l'intérieur de lui, rendit les armes à son tour, se cambra et jouit en criant le prénom de Harry.
Les deux hommes retombèrent sur le bureau en vrac, essoufflés.
Et merde, pensa Draco, il avait craqué. Sur son lieu de travail en plus.
- Merde, réalisa soudain Harry en se retirant. On a pas mis de préservatif…
Draco grimaça, et à la sensation de brûlure contre son anus, et à l'annonce de Harry. Il fallait dire qu'il n'y avait pas trop pensé non plus. Il se redressa, ignorant la douleur dans ses fesses, il contempla avec agacement sa chemise pleine de sperme. Fait chier.
Harry lui tendit un mouchoir qui se trouvait dans sa poche. Il s'était déjà rhabillé.
- Merci, marmonna Draco en essuyant comme il le pouvait les traces blanches sur son vêtement.
Il descendit à bas de son bureau et ramassa ses habit en contemplant le désastre. Son bureau avait bougé d'au moins deux bons mètres et était totalement en travers de la pièce. Ses dossiers, autrefois bien classé dans un coin, étaient tous à terre et ses stylos et crayons étaient partis à la conquête de la moquette.
Draco soupira et s'habilla sans un mots, essayant de faire en sorte que le sperme de Harry ne coule pas entre ses cuisses. Manquerait plus qu'il ait le pantalon tâché…
- On est quoi, alors ? fit la voix de Harry dans son dos. Un plan-cul ? Des sex-friends ? Des collègues qui baisent de temps en temps ?
Draco fit la moue. Tous ces termes le dérangeaient pour une raison qu'il ignorait. Il se retourna face à Harry en refermant sa ceinture.
- Ecoute, soupira-t-il. Je… ne sais pas ce qu'on est vraiment… Mais… j'admets que se voir de temps en temps ne nous ferait pas de mal ?
Il réalisa ensuite que sa phrase sonnait plus comme une question et jeta un regard gêné à Harry. Celui-ci le fixait avec un air indéchiffrable. Puis il eut un sourire doux, quoiqu'un peu triste. Et Draco eut l'irrépressible envie de le prendre dans ses bras pour le réconforter. Envie qu'il combattit avec acharnement.
- Ça veut dire que t'es d'accord pour les parties de baise, mais c'est tout ?
Draco soupira et ramassa quelques dossiers à terre, il allait de nouveau devoir les classer…
- Je ne sais pas, dit-il au bout d'un moment. Je… je dois avouer que tu ne me laisse pas indifférent, mais si ça se trouve ce n'est qu'un interêt purement sexuel, j'en sais rien.
- Oh.
Harry resta silencieux un moment, regardant Draco ramasser ses dossiers un à un, tentant de les classer à peu près, et redresser ses pots à crayon. Au bout d'un moment, Draco entendit un froissement de tissus, lui indiquant que Harry bougeait.
- Ça veut dire que, en dehors de cette histoire de sexe, que nous allons continuer avec grand plaisir, tu me laisses l'opportunité de te séduire ?
Draco se retourna brusquement et rougit.
- Où est-ce que tu es allé pêché ça ?!
Pour toute réponse, Harry esquissa un sourire. Draco grommela dans sa barbe inexistante et continua de ramasser ses feuilles.
- Alors ?
Draco se redressa et planta son regard dans celui de Harry, mais ne su que répondre. Que pouvait-il répondre à ça sérieusement ?
- Qui ne dit mot consent, dit alors Harry d'un ton désinvolte.
Draco ouvrit la bouche pour répliquer, indigné, mais Harry ne lui en laissa pas le temps et, franchissant la distance entre eux en deux pas, il se pencha vers Draco et déposa un bref baiser sur ses lèvres.
- À lundi, Draco, murmura-t-il en le regardant droit dans les yeux, avec une lueur amusée.
Interdit, Draco resta planté debout au milieu de la pièce, les dossiers dans ses bras redisant coucou au sol, alors que Harry quittait la pièce en riant devant son air hébété. Une fois seul, Draco effleura ses lèvres du bout des doigts. Il rougit inexplicablement.
Bordel ! pensa-t-il rageusement en shootant dans un tas de feuille. Ce maudit Harry Potter avait le don de lui retourner complètement le cerveau !
Son portable sonna et il décrocha.
- Quoi ? cracha-t-il.
-Wow, calmos mon pote, fit la voix de Blaise dans le combiné.
- Qu'est-ce que tu veux, Blaise ? soupira Draco en ramassant ses derniers dossiers.
Il les trierait demain, tant pis.
-Bah, j'sais pas. T'as pas légèrement oublié que Pansy nous avait demandé d'être chez elle à 19h ?
Draco regarda l'horloge. 19H57.
- Merde.
-Ouais, merde, comme tu dis. Bizarrement elle voulait pas que je t'appelle au début, un truc à propos de Potter, de bureau et de dossiers, j'ai pas tout compris… Arg ! Mais Pansy ! Lâche ce téléphone !
- Allô, Draco ?fit la voix de Pansy cette fois.
- Pansy.
-Ramène tes fesses immédiatement ! Je veux tout savoir !cria-t-elle d'une voix stridente.
Draco éloigna le téléphone en grimaçant.
-Onveut tout savoir, dit une nouvelle voix plus lointaine d'un ton détaché.
Théo. Et merde, il n'allait pas y couper. Théodore Nott, de son nom complet, était leur collègue d'un autre département. Ils avaient le même âge et s'étaient rencontrés à la Malfoy Corporation à l'occasion d'un cocktail. Théo s'était intégré facilement à la bande même s'il était… plutôt spécial.
- J'arrive, grommela Draco.
Une grosse demi-heure plus tard, car il était passé se changer chez lui entre-temps, Draco sonna à la porte de l'appartement de son amie. La porte s'ouvrit sur Pansy et sans savoir comment, Draco se retrouva soudainement assis dans le canapé, un verre d'alcool à la main et une Pansy avide en face de lui. Blaise était dans la cuisine en train de retirer les petits-fours du four et Théo faisait des cocktails.
- Alors ? Vous avez baisé dans ton bureau ? débuta Pansy d'entrée de jeu.
Draco faillit recracher son verre.
- Pansy, ce n'est pas parce que baiser au travail est un de tesfantasmes, que c'est obligatoirement un des miens.
Pansy balaya l'air de la main.
- Peu importe. Vous avez baisé ?
- …
- Ah ! fit la jeune femme, l'air considérablement satisfaite d'elle-même, en pointant du doigt la poitrine de Draco.
Parfois il haïssait sa meilleure amie.
- Il t'a pris sur ton propre bureau, alors ? demanda Blaise en revenant vers eux, un plateau de petit-fours à la main.
- Voyons Blaise, fit Théo d'un ton morne en arrivant à sa suite. Tu as oublié « sauvagement » dans ta question.
Draco les fusilla du regard. Rectification : parfois, il haïssait sesmeilleurs amis.
- Rappelez-moi pourquoi vous êtes mes amis, déjà ?
- Parce que tu ne pourrais pas te passer de nous, Drakichou ! minauda Pansy.
Draco s'affala dans le canapé et bascula la tête en arrière en gémissant.
- Et puis on sait aussi certaines choses sur toi qui peuvent nous servir de monnaie d'échange…, ajouta Blaise avec un sourire innocent en s'asseyant à côté de lui.
- Ou des photos, ajouta Théo l'air de rien en s'installant à son tour.
Draco se contenta d'envoyer à ses deux amis le regard le plus blasé possible.
- Bon, alors ? s'impatienta Pansy.
- Oui, et… oui, marmonna Draco en se redressant.
- Oui vous avez baisé et oui il t'a pris sur ton propre bureau ? demanda Blaise.
- Sauvagement, ajouta Théo.
- Hum, répondit vaguement Draco en buvant une gorgée de son verre.
- Des détails, Draco ! Des détails !
Pansy était presque hystérique. Draco soupira, il avait la terrible impression que cette soirée allait être trèèès longue. Heureusement qu'ils étaient vendredi et qu'ils ne travaillaient pas le lendemain.
Draco consentit à leur raconter quelques détails, omettant l'étrange demande de Harry de « le séduire », et exigea alors à son tour les histoires sexuelles de ses amis dont il n'était pas déjà au courant.
Puis, l'alcool coulant à flot, la soirée dériva et les quatre amis furent bien éméchés et joyeux. Pansy était complètement ivre et s'étalait sur le canapé, une bouteille de whisky dans les bras, en se lamentant sur un certain Eric, la tête sur les genoux de Théo qui somnolait à moitié et ricanait à intervalles réguliers. Draco aussi avait la tête qui tournait et riait à à peu près tout. Seul Blaise, qui tenait mieux l'alcool qu'eux deux, n'était pas encore totalement plein et les ravitaillait régulièrement en petit-fours. Draco pensa d'ailleurs qu'il allait faire une overdose s'il continuait à les enfourner comme ça. Mais ils étaient vraiment bons et son poids pouvait aller se faire foutre. Et s'il ne plaisait pas à Harry parce qu'il devenait gros et ben tant pis pour le brun.
Finalement, vers 3h du matin, ils décidèrent de dormir chez Pansy et à 4h, ils s'effondrèrent pelle-mêle les uns sur les autres dans le canapé, enroulé dans des plaids, des cadavres de bouteille à leur pieds et des petits-fours à moitié mangés sur la table basse.
La dernière pensée de Draco avant de s'endormir, ce fut qu'il aurait bien aimé voir Harry bourré histoire de voir si ses yeux brillaient autant que lorsqu'ils étaient envahis par le plaisir.
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.oO0Oo.
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NdA: Et voilà !Alors cette suite ? Qu'en avez-vous pensé ? J'attend vos commentaires ! Dans le prochain chapitre, on se retrouvera dans la tête de Ryry et on rencontrera quelques numéros x)