La Finale Aria: Alis Volate Propiis ( Elle vole de ses propres ailes)

- "Je suis désolé, mon vieil ami, qu'il en soit ainsi." Se moqua Aro avec un sourire.

- "Elle était juste une fille douce" sanglota Alice, "Où est la vie en elle? Où est ma Bella?"

- "Elle était très gentille, n'est-ce pas? Son sang l'est encore plus," sourit Caius, teinté de méchanceté.

Carlisle fronça les sourcils, ignorant momentanément sa famille pour qu'il ne soit pas submergé par leur émotion et finisse par devoir affronter les siennes. Il avant déjà du mal à empêcher sa colère et de surmonter son chagrin. Bella avait était la pièce manquante de leur famille et elle était devenue sa fille à tous point de vue. Il regarda du côté des rois, toujours surpris de voir Charlie debout tranquillement à côté de Suplicata, tenant dans ses mains ce qu'il pensait toujours être la femme de Aro.

- "Charlie, tu ne veux pas ça pour elle. Tu ne peux absolument pas leur permettre de se forcer sur notre - ta fille." Carlisle a plaidé, grimaçant intérieurement à son erreur.

Mais Charlie se détourna dans la douleur et l'amertume, permettant à Suplicata de tenir son visage entre ses mains et d'appuyer tendrement son front sur le sien, ignorant tous les deux la famille inconsolable.

- "Je pense, pour éviter plus de douleur, que vous devriez tous partir", déclara Aro doucement, plus moqueur que trop solennel.

- "Aeternum vale", murmura Bella, les yeux toujours vides et immobiles de sa pose sans vie.

Elle ressemblait à une fleur fanée. Carlisle écarquilla les yeux, étant le seul de la famille à comprendre les mots presque silencieux venant de leur fille bien-aimée, dans une langue morte: le latin.

- "C'est un log moment pour dire au revoir, Bella", dit doucement Carlisle, amicalement.

Elle ne dit plus rien et sa famille resta confuse de l'échange. Et puis, il vit dans ses yeux l'éclat du désir et des adieux aigre-doux, et il avala le venin des émotions qui l'avaient fait monter. Bella n'était pas la page blanche que lui et sa famille pensaient être. Il acquiesça avec résignation et mélancolie.

- "Aeternum vale", il revint avec un regard déchiré.

Il se força à se retourner et commença à sortir sans regarder e arrière, sa famille le suivant à contrecœur. C'était mieux comme ça. Sa famille n'a pas besoin de savoir que leur fille et leur sœur égarée a choisi de les saluer en leur disant au revoir, qu'il n'était pas question que les Volturi les repoussent de la vie de Bella , mais bien elle-même. Ils n'avaient pas besoin de savoir qu'ils n'avaient pas tué l'esprit de Bella. Ils n'avaient pas besoin de savoir qu'ils l'avaient fait et que ce sont les Volturi qui l'avaient sauvée.

[…]

Ils étaient des saints. De Marcus à Aro en passant par Caius, c'étaient des saints qui étaient venus à Bella en cas de besoin et l'avaient sauvée. Et après la récente réunion et le départ de la famille qui l'avait privée de vie, elle s'est sentie renaître à nouveau en présence de ses rois, qui ont adoré son corps avec amour, ils étaient désireux et fervent et ne souhaitaient rien de plus que son bonheur. Elle se tenait grande alors que chaque roi s'agenouillait à ses pieds et veillait avec dévouement à son plaisir, leur adoration se lisait sur leurs visage et les douces caresse sur des lèvres tout aussi douce. Intime, l'exacte opposé de la scène que les Cullens avaient vus. Elle se sentait rassasiée, aimée et désirée. Elle pensait qu'elle avait enfin repris sa vie en main et qu'elle ne manquerait jamais les cris dans le silence de la nuit et des lits froids et solitaire, à la suite de cauchemars. Au lieu de cela elle crie de plaisir.

[…]

- "Bella, je ne sais pas si tu veux les voir, mais … les Cullens viennent nous rendre visite", l'informa Aro avec hésitation. Elle a gelé.

- "Jai une idée" rétorqua Marcus. "Si nous continuons à ressembler à des dirigeants cruels et leur montrons une Bella brisée qu'ils ont laissée derrière eux. Etque nous avons décidé de garder, vous pensez au réactions qu'ils auront? "

- "Hum, plus d'humain insouciant", continua Caius.

- "Mais un vampire sans vie à la place", ronronna Aro, se levant derrière elle et enroulant ses bras autour de son cou. "Cependant, si nous voulons vraiment que cela fonctionne, nous aurions besoin de toi, que tu sois une poupée soumise, silencieuse et détachée".

- "Tu n'est pas obligé, si tu ne veux pas", lui dit doucement Marcus, s'approchant et frôlant légèrement le dos de sa main contre sa joue.

- "Nous comprendrions" Caius lui adressa un rare sourire. "Nous voulons juste leur faire payer un peu. Mais si ce sera trop pour vous, alors oubliez ça. Nous voulons juste que tu soit heureuse. "

- "Non … non, je pense que j'ai besoin de ça. Même si ce n'est qu'un tout petit peu, je veux qu'ils souffrent et qu'il reste une fraction de la douleur que j'ai subit quand ils sont partis et m'ont tous abandonné."

- "Comme tu veux", murmura Caius en embrassant l'intérieur de son poignet.

Aeternum vale = Adieu pour toujours