Choix Maximilien

Laissez place à un hurlement de rage. Aucun bruit, mais une lourdeur extrême. Tout le monde pouvait entendre ce poids sur ses épaules. Tout le monde ? Non, c'est vrai. Pas maintenant, plus maintenant... presque. La tornade, la tempête... sa plainte détruisait qui pouvait l'entendre, son rugissement annonçait la mort de tous ceux présent. Ils allaient bientôt mourir, tous. Et elle, toujours en train de hurler si fort, si ardemment sans que personne ne l'entende, là-haut, près du phare. Son soutient, avec elle, la regardait sans l'entendre. Elle lui tendit une photo. La sienne.

Non.

NON !

Elle ne pouvait pas faire ça !

Elle avait comprit ce que l'autre insinuait.

Mais elle ? Le monde ? Peu importe ! Comment s'était-elle retrouvée dans cette situation ? Un choix cornélien ? Mais bien sûr ! Comme si choisir entre amour et honneur était difficile ! Son choix à elle était mille fois pire !

Sa rage revint, plus forte, cette fois-ci. Si forte qu'elle en ressortie de ses lèvres. Toute ses émotions s'échappaient de son corps : ses cris, ses larmes, même l'énergie de son corps s'évaporait.

Ce monde est fou, et elle commence à le devenir aussi. Un choix ? N'importe quoi ! Aucune des réponses ne lui plaisait ! Alors... elle va devoir en trouver une autre. Peu importe le temps que ça lui prendra, peu importe le nombre de fois où elle devra sacrifier des gens, peu importe le nombre de fois qu'elle doive revivre ce cauchemar. Un jour, elle trouvera.

En fait, il fallait prendre le problème dans l'autre sens, et, maintenant, tout paraissait si clair, si simple, enfantin, même : on ne résout pas un problème par les effets mais par les causes. Alors, je vous le dis, maintenant, que la réponse est simple.

Même si elle c'est difficile pour elle, c'est son choix. Mais je crois que dans ce cas-là, on peut lui laisser une dernière chance de s'exprimer.

Nouveau hurlement.


Alors ?