Merci à KekimJ, Keltira-Tissesort et Griseldis pour leurs reviews !

Bonne lecture !

« On ne doit se résigner qu'au bonheur »

Tomber soudainement amoureux d'un ami qu'on connaît depuis plus de 30 ans ça n'a rien de normal. Son supérieur qui nous interdit de travailler pendant une semaine c'est aussi extrêmement étrange. Mais là voir ce même ami allongé sur son lit dans sa cabine à moitié à poil et sur le point d'enlever l'un des derniers tissus qu'il porte ça dépasse toute son imagination.

Akainu ne croyait pas l'image que lui renvoyait ces yeux. Comment il avait pu en arriver à cette situation ? Kizaru se leva subitement tout en relevant son pantalon et il planta ces yeux dans ceux du rouge :

- Qu'est ce que tu fais dans ma cabine ?

Le chien rouge mit un moment à répondre devant tant de culot :

- Tu-Tu rigoles ? C'est MA cabine !

Kizaru le regarda surpris et observa l'endroit où il était. En effet il se rendit compte qu'il ne reconnaissait pas sa tapisserie à base de banane et de chèvre.

- Ooooh…

Gêné, il entreprit de ramasser ces affaires et de vite partir. La température de la pièce montait dangereusement et pas sûr que Sengoku supporte une deuxième bagarre. Il commença par récupérer sa cape sur le porte manteau. Il nota intérieurement pour lui même que c'était quand même très pratique d'avoir un porte manteau et qu'il devrait s'en acheter un. Un jaune si possible.

Akainu remarqua qu'il avait jeter ces affaires partout dans la pièce avant de s'allonger :

- Tu t'es vraiment cru chez toi enfoiré

- Ooooh…

Il ne pouvait pas vraiment répondre plus vu que pour le coup il était le seul à être en tort.

- Tu fais toujours ça quand tu rentres du boulot ? J'imagine pas le bordel de ta cabine. Comment t'as fait pour la confondre avec la mienne ? Tu vois pas qu'elle brille la propreté ?

Alors là Kizaru se sentit insulté. Oui mais non, il n'était pas « sale », juste un peu désordonné. Sa cabine non plus n'était pas sale. Oui oui, il y avait des peaux de banane un peu partout et des pantalons jaunes sous son lit qui n'attendent qu'à être lavé mais c'est pas VRAIMENT sale. C'est juste en attente.

- Aide mon plutôt à retrouver ma cravate, gronda le singe jaune

- Pourquoi je ferais ça ?

Kizaru soupira et repartit à la recherche de son tissu jaune. C'est qu'il y tenait lui, à cette cravate. Akainu soupira aussi et jeta sa cape sur son porte manteau rouge. Il s'allongea dans son lit qui avait désormais l'odeur sucré de son collègue. Des images pas très catholiques lui vinrent à l'esprit et une petite bosse apparut dans son entrejambe. Il eu évidemment envie de se soulager mais il vit que son ami était encore là. Sur le pied de la porte, ces habits en mains.

- Oui ? demanda Akainu

- J'retrouve toujours pas ma cravaaatte, expliqua le jaune en se grattant la tête et non sans une moue boudeuse

Akainu lui sourit, provoquant le rougissement des joues de Kizaru :

- Je te la ramènerais quand je la trouverais mais pourquoi t'es aussi pressé ? Viens t'allonger avec moi.

Au fond de lui Akainu rigola à en perdre haleine. Bien sûr qu'il allait refuser et encore heureux car il avait prononcé cette phrase sur le ton du sarcasme et de l'ironie. N'importe qui le connaissant savait que cette phrase était davantage un « casse toi vite et très loin » qu'une réelle invitation. D'ailleurs il était persuadé que son collègue ne pouvait ressentir les mêmes sentiments que lui. C'était impossible.

Alors quand il entendit la serrure se verrouiller au lieu de la porte qui s'ouvre il se releva les yeux grands ouverts :

- Pourquoi tu fais cette tête ? Tu m'as fait une proposition noooon ? rappela Kizaru

- Euh… Oui mais non… Enfin si oui mais en fait pas trop tu vois…

Le singe jaune ignora les bégaiement de son ami. Il n'était pas habitué à la restriction. Il ne savait pas comment faire pour se retenir. Et d'ailleurs il s'était assez battu contre lui même ces derniers mois. Alors il décida d'abandonner et tout lui révéler. De se laisser aller tout simplement. Il en découlera ce qu'il devrait en découler.

Il n'était pas du genre à se résigné mais là s'en était trop. Il était son propre ennemi, ce n'était pas équitable. Il prit place sur le lit double, aux côtés de son collègue devenu silencieux. Borsalino réfléchissait à une manière de le lui dire. Avec des mots ? Il n'était pas doué pour ça. D'ailleurs que dire exactement ? « Ça fait trente ans on se connaît et en fait je suis tombé amoureux de toi y'a six mois » ? Ridicule. Avec des gestes ? Il étais trop maladroit. Il se rendit compte que c'était la première fois qu'il allait déclarer sa flamme. Encore quelque chose qu'il ignorait totalement.

- Et maintenant ? demanda Akainu brisant ainsi le silence imposé

- Tu veux savoiiiir ?

Akainu voulut tourner la tête pour le regarder, ne comprenant pas ce qu'il voulait dire. Mais à peine l'eut il fait qu'il avait déjà disparu. Le chien rouge sentit une ombre sur lui et un poids sur son bassin. Il vit avec stupeur son amant assis sur lui. Son premier réflexe fut de remercier celui qui avait inventé les pantalons, grâce à lui Kizaru ne voyait pas son sexe gonfler. Son deuxième de plier les jambes, pas très futé parce que du coup le corps de son ami se pencha un peu plus sur lui. Le troisième évidemment de demander des explications et de lui asséner un coup de poing si elles ne lui conviennent pas ce qu'il allait certainement arriver :

- Qu'es-

Il ne put finir. Les lèvres de son camarade se collèrent aux siennes. Il ressentit alors un tas de choses jusque là inconnu. L'impression que l'apocalypse se déroulait dans son estomac. Jamais il n'avait autant aimé un baiser. Il aurait tout donner pour que le temps cesse de fonctionner et que ce moment ne s'arrête jamais.

Il pensait qu'il était arrivé à son maximum. Que jamais il ne pourra plus aimer quelque chose que ce qui ce déroulait. Mais quelle ne fut pas sa surprise quand Kizaru passa sa langue sur ses lèvres pour en demander l'accès. Akainu l'accueilli avec plaisir. Il ne trouva même pas les mots à placer sur cette sensation.

Kizaru se retira après avoir enfin pu goûter à son plus grand fantasme. Jamais il n'aurait penser qu'une salive pouvait avoir aussi bon goût. Bizarre parce qu'en fait la salive c'est de la bave et la bave c'est pas sensé avoir un goût. Mais là il y en avait un : un parfait goût de barbe à papa accompagné d'une pincée de cannelle. Un goût qui l'avait propulsé au septième ciel.

Mais il était temps de s'expliquer. Et de s'excuser aussi car il était persuadé que jamais Akainu ne lui pardonnerait d'avoir fait un tel geste. Il en aurait honte toute sa vie mais il le voulait tellement qu'il ne regretta même pas. Alors qu'il s'écarta de l'objet de tous ces désirs et de tout ces rêves, il sentit les deux mains brûlantes d'Akainu le prendre par la nuque et de nouveau coller leurs lèvres ensemble.

Cette fois ci c'était le rouge qui mener la danse et quelle danse ! Le ballet était chaud et dynamique. Une danse violente mais pleine de passion comme il les aime. Les deux amants échangèrent un baiser sauvage qui n'avait rien à voir avec la tendresse du précédent baiser. Akainu grogna en mordant la lèvre de son bien aimé et en pénétrant sa bouche de force avec sa langue. Le chien rouge n'en pouvait plus de râle et soupirs. Jamais il n'avait prit tant de plaisir à embrasser quelqu'un.

Alors pourquoi Borsalino le repoussa violemment tout en se levant de son lit ? Pourquoi alors qu'ils en avaient envie tous les deux ?

- Qu'est ce que t'as fait crétin ? demanda l'amiral jaune en essayant de reprendre son souffle

- C'est pas comme si c'est toi qui avait commencé, rappela le chien rouge

Kizaru resta interdit un moment et décida de partir. Il lui révélera son amour pour lui plus tard là il y avait plus grave, son sexe ne tenait plus dans son pantalon et menaçait de déchirer ce dernier.

- Bon bah on est quittes, conclut Kizaru, à la prochaine et n'oublies pas de me rendre ma cravate si tu la trouves

Il commença à partir mais Akainu le plaqua à la porte de sa cabine :

- Arrêtes de te comporter comme si c'est moi qui avait fait quelque chose de mal alors que c'est toi qui a commencé ! lui hurla-t-il au visage

- J'ai peut être commencé mais c'est toi qui a continué alors j'arrête avant que ça aille trop loin, répondit Kizaru avec un calme et un sérieux qui ne lui allait pas

- Assume un peu non ? répliqua le chien rouge

Kizaru ferma les yeux. Assumer quoi exactement ?

- T'es débile Borsalino, chuchota Akainu

Akainu l'embrassa de nouveau en faufilant sa main dans son smoking jaune. Kizaru tourna la tête pour échapper à ces lèvres mais il n'en fit rien quand la main d'Akainu commença à masturber son sexe en feu :

- Arr… Ahh… Arrêtes…, soupira-t-il sans la moindre conviction

- J'arrêterais seulement si tu me dis que tu as envie que j'arrête, chuchota encore le chien rouge conscient qu'ils étaient contre la porte qui donne sur le couloir

Akainu aimait avoir ainsi l'avantage sur lui. Il en profita pour lui laisser plusieurs suçons sur le cou. Il avait hâte de prendre son sexe en bouche mais avant il voulait bien le préparer. Entendre les gémissements de Kizaru était un plaisir intense, il pourrait jouir rien qu'en entendant ces soupirs.

- La seule chose dont j'ai… Ahhhhh.. Envie c'est toiaaahh… Mais-

- Mais fermes là alors.

Akainu se mit à genoux et commença à déguster son engin qui plaisait tant aux femmes d'après les rumeurs. Et il y avait de quoi. Il était gros, long et musclé. Après l'avoir mit en entier dans sa bouche, Akainu rajouta intérieurement qu'il était aussi tout bonnement délicieux et qu'il pourrait le manger tous les jours de sa vie.

Il le suça avec force et envie. Les vas et viens de sa bouche été accompagnés par ces deux mains. Sa langue l'entourait goulûment faisant gémir l'amiral jaune. Ce dernier avait le visage renversé en arrière, les yeux fermés et il retenait des presque hurlements de plaisir. Il était quand même contre la porte qui donnait accès au couloir où il y avait toutes les chambres des hauts gradés.

Akainu s'en rappela et décida de passer aux choses sérieuses, son propre sexe était impatient. Il se leva progressivement tout en embrassant le buste de son compagnon. Kizaru n'était pas aussi musclé que lui, il n'était pas une armoire à glace. Il était fin mais chacun de ces muscles ressortait parfaitement et magnifiquement.

Arrivé à ces tétons il les mordilla provoquant encore une fois les gémissements étouffés de son amant. Ce dernier l'attrapa par la nuque et ramena son visage contre le sien, profitant de ces douces lèvres sucrées. Akainu ne perdit pas le nord, bien que Kizaru lui faisait perdre la tête, il le prit par les hanches et l'allongea sur son grand lit.

Assis sur son bassin, Akainu s'arrêta un moment et le regarda un sourire aux lèvres :

- Ce que je vais te faire mon pote…

Il ne lui laissa pas le temps de répondre qu'il l'embrassa à nouveau. Kizaru caressa son dos jusqu'à arriver à ses fesses qu'il empoigna avec force, il se permit même une fessée dans un rire étouffé par leurs baisers. Il déchira le tissus rouge pour l'enlever complètement et fit de même avec son caleçon. Mécontent, Akainu se retira doucement :

- Ça coûte une blinde enfoiré !

- Je saiiis, sourit le singe jaune il était habitué à en racheter malgré qu'il y en avait une centaine sous son lit (peut être étais-ce pour ça qu'il était toujours fauché ?)

Puis Kizaru le ramena de nouveau vers lui. Leurs lèvres ne savaient plus se quitter. Elles se demandaient même comment elles avaient su vivre sans se connaître. Kizaru masturbait avec force et rapidité le sexe fièrement dressé et brûlant de son ami. Akainu attrapa ces deux mains et les bloqua au dessus de son visage. De son unique main il guida son sexe vers l'entrée de son ami qui écarta les jambes pour en faciliter l'accès.

Akainu, taquin, se mit à le chatouiller avec son gland. Kizaru grogna de mécontentement, lui il voulait le sentir immédiatement et tout entier au fond de lui. Il finit pas l'entourer de ces jambes et faire pression sur son bassin pour le forcer à venir. Akainu rigola :

- T'es pressé dis moi…

- Tu sais ça fait combien de temps que j'attends ça abrutiiii ? gémit le jaune les sourcils froncés

Akainu ne répondit pas mais oui, il savait parfaitement. Il entra finalement en lui après l'avoir fait rager quelques minutes. Doucement. Délicatement. Les soupirs rauques de Kizaru le faisait frissonner. Il fit quelques va et viens lentement pour que l'antre de son ami s'habitue à son sexe.

Finalement il laissa les deux mains de l'amiral jaune libres. Lui même se redressa pour être à genou et empoigna les cuisses de Kizaru pour les ouvrir davantage :

- J'attends ça depuis aussi longtemps que toi Borsalino…

Il commença alors les choses sérieuses. Son instinct sauvage de dominateur prit le dessus. Il voulait avoir Kizaru pour lui, uniquement pour lui. Il voulait le sentir tout entier. Il voulait qu'il lui appartienne. Il voulait le faire hurler, le faire jouir.

Et tout se passait à merveille. Les coups de reins violent et rapide n'en pouvait plus de faire crier le singe jaune. Il tenait fermement les draps blancs, les yeux fermés et le corps en sueur il suppliait à son ami d'intensifier ces coups. Plus rapide. Plus fort. Il ne cessait de le complimenter. Oui comme ça juste comme ça c'est bon si bon.

Akainu voulut s'amuser un peu plus. Encore dans son corps, il le prit par les hanches et le retourna pour le mettre à quatre pattes sur le lit.

- Une levrette…, rigola Kizaru

Akainu sourit. Il empoigna ces fesses et se mit à mettre des coups de reins encore plus violemment. Ses bijoux de familles claquaient contre ceux de de Kizaru. Tout son bassin percutaient ses fesses prouvant la violence des coups qui ne faisait que davantage plaisir à Kizaru.

- Oh !

Le singe jaune se redressa et se retira du lit laissant Akainu seul, à genoux, le sexe dressé le long de son estomac et visiblement sous le choc. Kizaru se mit à quatre patte et passa sa main sous le lit, quelques instants plus tard il en sortit un objet qu'il montra fièrement à son compagnon encore choqué de ce qui était en train de se passer :

- Regarde ! J'ai retrouvé ma cravaaate !

Un fier sourire aux lèvres, il finit par voir que son collègue ne réagissait pas.

- Bah quoiii ?

- T'as pas l'impression qu'on était occupé à des choses plus importantes que ta putain de cravate de merde ? s'énerva Akainu les deux mains sur ses hanches

Kizaru reprit son sérieux et fit une moue un peu énervé :

- Rien n'est plus important qu'une cravate, tu comprendra quand t'en mettra un jour.

Il noua la cravate autour de son cou nue et remplis de suçon avant de se remettre à quatre pattes, sur le lit, devant son amant encore à genou et encore choqué de la tournure improbable de la situation :

- Bah vas-y reprenoooons

Akainu mit quelques secondes à s'en remettre. Ah oui, reprenons.

- On était où déjà ? demanda-t-il alors qu'il entrait en Kizaru sans aucune délicatesse

Tout son bassin percutaient ses fesses prouvant la violence des coups qui ne faisait que davantage plaisir à Kizaru. Akainu se mit à lui mettre des fessées toutes plus violentes les unes que les autres. Les fesses du singe jaune rougirent rapidement. C'était comme ça qu'Akainu s'exprimait au lit, il avait besoin d'affirmer sa domination. De posséder entièrement son partenaire et de le soumettre entièrement. Même si là c'était différent car ça partait avant tout d'un sentiment d'amour.

Mais au moment présent il n'en n'avait que faire. Faire plaisir à son partenaire était le plus important et entendre les gémissement de bien être de Kizaru n'avait tout simplement pas de prix.

Akainu l'attrapa par le cou et le ramena à lui, collant ainsi un peu plus leurs deux corps. De sa deuxième main il le masturba au même rythme que ces coups de reins :

- J… J'aaaahhhh… Ahhhrrrive saaahh… Kaaa… Zuki…, gémit le singe jaune

Il n'en fallut pas plus à Akainu pour accélérer ces mouvement de main et de bassin. Ils se firent plus fort, plus violent, plus rapide, plus long. Jusqu'à qu'il se déverse en lui dans un râle de plaisir. Akainu rajouta quelques coups de bassin pour se vider entièrement et tomba sur Borsalino, lui aussi épuisé. Le chien rouge découvrit que son compagnon avait jouis dans sa main, il en profita pour lécher sa semence.

Les deux hommes reprirent leurs souffles en s'embrassant. Aucun ne voulait arrêter l'activité et malgré la jouissance, leurs deux sexes étaient encore fièrement dressés visiblement pas assez satisfait.

- Deuxième round ? demanda Akainu dans un sourire provocateur

- Je suis au dessus cette fois ciii, lui répondit son amant dans un sourire tout aussi provocateur

- J'espère qu'aucune cravate ne nous dérangera… Sérieux ça t'arrive souvent de t'arrêter en plein milieu pour chercher ta cravate ?

- Tu te rendra compte de l'importance d'une cravate quand t'en auras une, expliqua le jaune extrêmement sérieusement

Les deux hommes reprirent vite leurs affaires, inversant cette fois ci les positions. Ils n'avaient ni l'intention ni l'envie de s'arrêter.

Ils étaient loin de se douter que deux de leurs aînés écoutaient leurs ébats sexuels, dos contre la fine porte de bois.

- On devrait les laisser Tsuru c'est malsain ce qu'on fait et puis… c'est moi qui leur ai dit de prendre du repos. Bien que je ne parlais pas de ce genre de repos certes mais-

- Tu ne comprend pas Sengoku, coupa la vice amiral, ils ne baisent pas. Ils font l'amour. Ils s'aiment, tu peux le ressentir comme moi avec ton haki de l'observation. Ça ne peut être que à cause de cette dragonne céleste. Je crois que son prénom est Angela…

- Et elle a mangé le Kyupid Kyupid no Mi tu dis ?

- Exact. Ils seraient tombé amoureux à la fin ou pendant la rêverie et comme ils ne comprenaient pas ce sentiment ils ont réagis par la violence. Tu sais comment est Kizaru ! Puis ensuite ils se sont plongés dans le travail pour tenter d'enfouir ce sentiment puis voilà qu'ils ont abandonné et qu'ils l'expriment enfin…

Les soupirs rauques d'Akainu vinrent confirmer ces dires. Sengoku partit, gêné de savoir ces deux subordonnés dans une tel position même si au fond il voulait exploser de rire. Ils sont vraiment amoureux ? Eux deux ? Le Sengoku dans sa tête se tapait la tête contre le sol tellement il rigolait mais le Sengoku de la vraie vie déclara le plus sérieusement possible :

- Je vais essayer de la faire venir ici. Je vais faire en sorte d'utiliser nos navires les plus rapides, elle pourra être là ce soir si ces parents sont coopératives… Mais bon faut pas oublier que ce sont des dragons célestes.

Heureusement les dragons célestes en question auraient tout fait pour se débarrasser de cette gamine qui ne cessaient de les déshonorer. Ils l'envoyèrent à Marinford le sourire aux lèvres, souhaitant qu'elle meure dans la traversée du Calm Bett.

Et elle frôla de nombreuses fois la mort. Sengoku avait envoyé Momonga pour l'escorter. Bien qu'il était assez puissant pour contrer tous les monstres marins qui osaient attaquer le navire, la gamine trop maladroite ne cessait de se mettre dans ces pattes. Au sens propre. Quand elle avait vu une méduse géante, elle s'était accrocher à la jambe du vice amiral au lieu de se réfugier dans une cabine. Puis elle était tellement joyeuse de sortir de Mariejoie qu'elle ne pouvait s'empêcher de toucher à tous les objets et de poser pleins de questions.

L'enfance à l'état pur. Sauf que Momonga n'était pas une nounou et n'avais pas était formé pour garder une enfant. Il n'étais pas non plus très violent mais l'envie de baffer cette gosse ne lui manquait pas.

De leurs côtés, après un seizième round de folie, les amiraux avaient enfin soulagés leurs libidos. Les deux marines se lavèrent côte à côte et se rhabillèrent toujours aussi physiquement proche.

- J'ai encore perdu ma cravaaate, fit remarquer Kizaru en boudant

- Je t'ai dit que je te la ramènerais si je la retrouve un jour, répondit Akainu en ajustant sa casquette

Malgré tout, cela n'avait pas l'air de satisfaire le singe jaune qui essayait de se rappeler où il avait bien pu la perdre. En réalité, Akainu s'était vexé et avait décidé de la cacher puis de la brûler quand il aurait le temps. Le chien rouge lui fit remarquer qu'ils allaient être en retard pour le dîner, or les deux hommes avaient grand besoin de manger.

Quand ils furent prêt Akainu ouvrit la porte de sa chambre. Quelle ne fut pas sa surprise de tomber sur Aikiji qui était sur le point d'ouvrir cette dernière :

- Sengoku veut te voir toi et Kizaru avant d'aller dîner. Mais…, il regarda par dessus l'épaule d'Akainu, tu es là Borsalino ? Qu'est ce que vous faisiez ensemble ? Vous avez fait la paix ?

- On a fait un peu plus que la paiiiiix, rigola Kizaru en poussant Aokiji pour avancer, dépêchons nous d'aller voir le chef comme ça on pourra enfin manger.

Akainu le suivit non sans rougir légèrement de sa première remarque. Aokiji n'avait pas comprit et ne chercha pas à comprendre davantage. Mais sa curiosité le poussa quand même à suivre ces deux collègues dans le bureau de leur supérieur. En effet, le fait qu'ils soient redevenu super copain en si peu de temps le perturbait un petit peu. Visiblement il n'était pas le seul intrigué car dans le bureau de Sengoku se trouvait aussi trois vice amiraux : Momonga, Tsuru et Garp.

- Enfin vous êtes là, constata Sengoku.

Akainu n'eut même pas le temps de s'asseoir qu'il croisa du regard la petite fille qui lui avait donné la fleur en origami. Ces grands yeux d'enfant passèrent de la joie à l'effroi. Si heureuse de le revoir mais si effrayé de voir que son cœur débordait d'amour. Elle pouvait voir que cela n'était pas naturel mais entièrement du à son fruit du démon.

- T'es amoureux de qui ? demanda-t-elle sans aucun détour

La question provoqua un certain froid dans la pièce. Une mouche passa au dessus de la tête d'Akainu. Ce dernier ne comprenait pas vraiment la question. Enfin si il avait bien compris mais… Non en fait il ne comprenait pas :

- Qu-Quoi ?!

- Ton amoureux ou alors ton amoureuse c'est qui ? Je vais annuler ça ! J'ai pas fait exprès mais Hercule m'avait dit que ça marcherait pas…

Elle baissa la tête et nota intérieurement qu'elle lui foutrait bien une gifle à ce crétin. Assis sur le canapé, Garp commençait déjà à un peu mieux comprendre la situation :

- Donc Sakazuki est tombé amoureux grâce au pouvoir de la gamine ? demanda-t-il à son amie

- Exact, répondit Tsuru, tu vois que t'es pas si bête que ça quand tu veux.

Les trois amiraux étaient toujours perdu. Momonga avait lui aussi fait le lien beaucoup plus rapidement que son aîné. Tsuru se leva et chuchota quelques mots à l'oreille d'Angela. L'enfant se prit la tête entre ses mains et s'écria :

- Zut zut zut zut zut zut zut zut zut zuuuuuut ! Crotte ! Flûte !

Les trois amiraux ne comprirent toujours pas, en même temps aucun d'eux trois n'étaient au courant des pouvoirs de la petite fille. Garp cependant explosa de rire. Momonga rougit et Tsuru demanda à la fillette d'annuler son sort. Sengoku resta stoïque bien qu'au fond de lui il était dans le même état que Garp.

La petite Angela se précipita vers Akainu. Elle toucha sa jambe et cette de Kizaru puis cria :

- AKYROSI !

Le fil rouge qui reliait leurs coeurs devint visible aux yeux de tous et se brisa :

- Qu'est ce que ça signifie ? demanda Aokiji

Garp lui ne cessait de rire. Kizaru et Akainu se regardèrent longtemps dans les yeux. L'amiral rouge qui avait trouvé son collègue si beau si élégant le revoyait désormais comme il l'avait toujours vu : un bon vieux pote qui n'avait du succès avec les filles que grâce à son grade et rien de plus. L'amiral jaune arriva presque à la même conclusion sauf qu'il se fit la réflexion à voix haute :

- Ooooh… J'ai vraiment fait l'amour avec toi ? Et… J'y ai pris du… plaisir ? Teerriiifiiiaaaant.

Il se revoyait rêver d'Akainu. Il se revoyait rêver de son visage et son corps. Ces yeux si profond étaient en réalité semblables à des yeux de poissons tant ils étaient petit et vicieux. Son nez était immense. Ces oreilles surdimensionné. Ses lèvres difformes bien qu'il n'était peut être pas le mieux placé pour critique cet aspect. Et puis son corps qu'il trouvait si sexy. Que nenni. Beaucoup trop musclé, il est limite dégueulasse. Puis son tatouage fait vraiment pas viril.

Son estomac cria famine, le jaune commença à partir pour aller manger, cette histoire déjà loin dans sa mémoire. La seule chose qui le préoccupait encore était sa cravatte qu'il devait absolument retrouver. C'était cool d'avoir une mémoire sélective de temps en temps. D'ailleurs sans s'en rendre compte il venait de révéler à ces collègues (dont les deux plus grosse commère du quartier général alias Garp et Aokiji) qu'il avait coucher avec Akainu. Le principal concerné ne réagis pas, lui aussi surpris d'avoir eu de tels relations avec son ami.

Akainu réfléchis aux derniers événements et surtout à ces dernières pensées.

Jamais il n'avait eu aussi chaud de sa vie. D'ailleurs il était en train de connaître la sensation de chaleur (c'est ça qu'il faisait ressentir à tous les pirates ? Merde… La prochaine fois il aura un peu plus de compassion quand il les tuera grâce à son fruit du démon). Sensation de chaleur ? Faire preuve de… compassion ? Le dégoût se lisait sur son visage.

Jamais il n'avait prit tant de plaisir à embrasser quelqu'un. Mais beurk ! Il en était répugné de lui même.

Il était gros, long et musclé. Après l'avoir mit en entier dans sa bouche, Akainu rajouta intérieurement qu'il était aussi tout bonnement délicieux et qu'il pourrait le manger tous les jours de sa vie.

- Oh. Mon. Dieu.

Il courut vers un coin de la pièce pour vomir. Jamais il n'avait était autant répugné. Comment il avait pu prendre son sexe en bouche… SON SEXE EN BOUCHE. Il dégueula un liquide vert gluant qui lui paraissait largement plus beau que son collègue :

- Comment j'ai pu le sucer putain ? se demanda-t-il à la limite des larmes

Lui aussi ne se rendit pas compte qu'il venait de hurler cette phrase dans une pièce où les deux plus grandes pipelettes de toute la marine se trouvait. D'ailleurs Kizaru n'avait pas encore quitté la salle :

- Eh oooh ! fit il vexé, Oh… D'ailleurs n'oublie pas de me rendre ma cravaate !

Garp était plié au sol depuis un moment. Sengoku n'arriva plus à se retenir et gloussa doucement, encore une fois le Sengoku de sa tête ne s'arrêtait pas de rire mais celui de la vraie vie était un peu plus limité. Aokiji lui bizarrement était totalement immobile, les informations n'étaient pas encore monté à son cerveau. Ces deux collègues, ces deux amis qu'ils connaissaient depuis toujours, ils avaient fait quoi… ? Mais naaaaan… pensa-t-il alors qu'un étrange sourire pris forme sur son visage. Momonga était gêné au possible, des images pas très catholique lui venaient en tête et une petite bosse apparut au niveau de son entre jambe.

- Au final tout est bien qui finit bien, chuchota Tsuru en consolant la petite Angela demandant inlassablement pardon à son sauveur qui vomissait dans un coin de la salle.

FIN

À la base c'était sensé être un OS. MDR. Bref bref breeef ! A bientôt dans une autre fic ! Laissez une petite review pour bien finir s'il vous plaît ! D'ailleurs merci à toutes les personnes qui ont laissé des reviews ! Ça m'a fait super plaisiir ;D

Et Akyrosi signifie Annulation en grec ;)

À la prochaine !

XxX