Disclamer : Le monde et les personnages ne m'appartiennent pas !
Titre : Être un bon fils
Auteur : Ange Phoenix Blodeuwedd
Résumé : Tout sa vie, Draco avait couru après cette lueur de fierté dans les yeux de son paternel, enchaînant erreur sur erreur. Mais lorsque son fils arriva au monde, il se jura de lui prouver chaque jour à quel point il l'aimait, à quel point, il était fier de lui… Cependant, une attaque sur le chemin de traverse changea ses projets.
Beta : Line et Memepotter
Note : À partir de maintenant et pour rassurer mes lecteurs, je vais poster mes avancées pour que vous sachiez où j'en suis dans toutes mes fanfictions !
- La vengeance des Malfoy, chapitre 6 : Pas commencé
- Il ne faut pas mentir, chapitre 2 : En cours (2000 mots environ)
- Les 100 façons de dire "Je t'aime", chapitre 2 : En cours (1000 mots environ)
- Le coup du Destin, chapitre 3 : Pas commencé
- Social Work, chapitre 7 : En cours (2000-3000 mots environ)
- J'aurai mon indépendance, chapitre 6 : Pas commencé
- La prise en charge, chapitre 2 : Pas commencé
- Certe Vivere, chapitre 2 : Pas commencé
- Echec et Mat, chapitre 1 : En cours (1000-2000 mots environ)
- Une mission pour l'éternité, chapitre 2 : En scénario
- Retour à la réalité, chapitre 2 : En cours (700 mots environ)
- La Douleur, ensemble, chapitre 2 : En cours (1000 mots environ)
- Une situation inattendue, chapitre 1 : En cours (200-500 mots environ)
- Être un bon fils, chapitre 1 : Pas commencé
Être un bon fils
Prologue
D'après sa mère, lorsqu'il avait vu son père pour la première fois, il avait tendu sa main potelée vers lui, vers ses mercures brillants de fierté. Et peut-être que durant toute son enfance, comme un vague souvenir, il avait cherché cette lueur dans ses iris, cette petite indication qui montrerait à Draco qu'il était fier de l'avoir comme fils.
Le jeune homme qu'il avait été aurait tout fait pour lui : insulter des amis de "sang-de-bourbe" sans même comprendre l'insulte et ses véritables enjeux, crier haut et fort qu'il était fier d'être Malfoy sans saisir le sens réel de son nom. En fait, il ne se préoccupait aucunement de ce qu'il l'entourait parce que tout ce qui comptait réellement à cette époque, c'était son père et rien d'autre.
Il aurait voulu apprendre le Quidditch avec lui et non pas avec son "ami" Blaise. Il aurait voulu apprendre à faire ses premières potions avec lui et non pas avec son parrain. Il aurait voulu voir l'inquiétude sur ses traits lorsque la peau de son bras avait été déchirée par les griffes d'un Hippogriffe. Malheureusement, une seule chose lui sautait aux yeux à chaque fois : la déception. La déception parce qu'il ne volait pas aussi bien que Harry Potter, la déception parce qu'il ne faisait pas ses potions aussi bien que lui-même à son âge, la déception que ses résultats ne dépassent pas ceux d'une "sang de bourbe".
Et cette déchirure, cette douleur qu'il ressentait à chaque fois le conduisait à faire plus, toujours plus. Du moins, jusqu'à que quelque chose se brise en lui. Quelque chose qui l'avait guidé dès ses premiers pas : l'instinct. Cet instinct si profond qui lui faisait oublier la sollicitude sincère de Severus, l'aide implicite de Dumbledore, les attentions de ses véritables amis. Cette… illusion avait brusquement été consommée par la brûlure de la marque, par le regard rempli de fierté, d'admiration de son père… fixé sur Lord Voldemort. Alors au moment où il aurait dû hurler de douleur, où il aurait dû supplier pour que cela s'arrête, il n'avait fait que pleurer silencieusement, son regard d'enfant braqué sur son paternel, le dernier.
C'était comme si on venait de couper les ficelles de marionnette, il tombait, il s'effondrait parce qu'il n'avait plus de repère. À côté, l'amour de sa mère lui paraissait tellement… dérisoire qu'il avait l'envie de sangloter. Comme si son père venait de mourir, comme si une lame s'enfonçait en lui, creusant toujours plus profond.
Ainsi, lorsqu'il se réveilla le lendemain, il fixa les draps d'un regard froid, transperçant un petit Draco imaginaire, étendu mais surtout mort. Tendrement, comme un adieu, il lissa la couverture verte, faisant disparaître l'enfant qu'il avait en lui, faisant disparaître ce qui, jusque là, faisait de lui Draco Malfoy.
Sans un mot, ni même une émotion, il prit sa cape d'hiver et sortit de sa chambre, bien décidé à faire une balade à cheval pour oublier qu'un jour, il avait voulu être un bon fils, pour oublier qu'un jour, il était prêt à faire n'importe quoi pour avoir un père.
xXx - xXx - xXx
Le regard plongé dans celui identique de son fils, Draco n'écoutait aucunement son parrain lui annoncer la mort d'Astoria et la fin de la guerre. Son attention n'était tournée que vers ce petit être fabuleux, qui le fixait avec tant d'amour… Et pour la première fois depuis des années, il sentit les larmes couler sur son visage de porcelaine, brouillant sa vue mais ne faisant aucunement disparaître son sourire.
Alors peu importe la fatigue, la douleur ou le cadavre de sa femme non loin de lui, il resta assis à même le sol, le regard perdu dans celui de l'être qui deviendra, sans nul doute, la personne la plus importante de sa vie.
xXx - xXx - xXx
- Vous avez dix minutes, déclara le gardien d'une voix glaciale en laissant entrer Malfoy Junior dans la cellule de son père.
Lorsque le jeune homme découvrit l'homme face à lui, il se demanda comment il avait fait pour l'aimer, comment sa mère avait fait pour l'épouser, pour concevoir une vie - la vie d'un enfant innocent - avec lui. Sans doute que quelques années auparavant, il aurait pleuré en voyant son idole dans cet état, il lui aurait promis de le sortir de là. Mais aujourd'hui, maintenant qu'il savait que le cadavre du petit Draco reposait encore sur ses draps, il ne ressentait que du dégoût en songeant au nombre de larmes qu'il avait versé pour cet homme.
- Draco…, souffla Lucius, épuisé, mon enfant…
Il s'était imaginé crier, hurler contre cette appellation, il s'était imaginé lui dire de ne plus jamais l'appeler ainsi, qu'il avait perdu ce droit. Mais rien ne vint, si ce n'était un grand vide sans fin. Toujours silencieux, il s'agenouilla devant cet étranger, les sourcils froncés, analysant la loque qui se trouvait face à lui.
- Quelle grandeur, murmura finalement Draco.
Ce n'était qu'un souffle, qu'une pensée qui s'était échappée de la barrière de ses lèvres… Et pourtant, elle sembla résonner, rebondir sur les murs de la prison, torturant le prisonnier qui afficha une grimace. Mais pas une grimace de honte, bien sûr que non, seulement du mépris envers lui, son fils unique.
- Je reste un Malfoy, tout comme toi, répondit finalement l'ancien Lord, mon fils.
- Malheureusement, et grâce à vous, cela signifie plus rien aujourd'hui si ce n'est un allez simple à Azkaban, annonça moqueusement le blond. Il semblerait qu'être un Weasley soit plus à la mode de nos jours.
Braquant brusquement ses pupilles furieuses dans les siennes, Draco ne détourna pas le regard, l'observant comme une bête curieuse. Et Lucius dût se retenir de baisser les yeux, peu habitué à ce manque de dévotion.
- Mais ne vous inquiétez pas père, mère se porte très bien sans vous. Quant à moi… Mon fils me comble de bonheur sans avoir besoin de devenir mangemort, sans avoir besoin de tuer pour attirer mon attention… Finalement, j'ai réussi à vous surpasser dans un domaine, n'est-ce pas père ? Remarquez, ce n'était pas bien difficile.
Et sans rien ajouter, il quitta la cellule, secrètement soulagé de ne plus rien ressentir pour cet homme, secrètement enjoué de ne plus aimer son propre père.
xXx - xXx - xXx
Ses yeux mercure suivaient le petit garçon tandis qu'un tendre sourire apparaissait sur son visage en voyant Scorpius fixer les vitrines de son regard avide. Son enfant était si enjoué contrairement à lui à son âge, il semblait tellement heureux. Draco ne pouvait que se féliciter d'avoir réussi à l'aimer sans condition, sans rien attendre en retour.
- On ira voir les balais, papa ? demanda Scorpius de sa voix enfantine.
- Bien sur mon grand, répondit le blond, il paraît qu'un nouveau…
"...modèle vient d'arriver", compléta-t-il mentalement alors qu'une explosion retentissait derrière lui. Aussitôt, les sorciers et sorcières présents se mirent à courir de tous les côtés, se percutant les uns et les autres, hurlant à la mort avant de transplaner ou de se cacher.
Ne pensant qu'à son enfant sans aucun doute terrorisé, il protégea le petit être de son corps - sans oublier un sortilège de protection - tandis qu'une seconde explosion faisait hurler une nouvelle fois la foule. Puis la troisième, bien plus proche que les autres, l'envoya s'écraser douloureusement contre le muret d'un magasin. Sa tête percuta violemment la pierre, faisant apparaître des taches noires devant ses yeux, brouillant sa vue. Presque immédiatement, il n'entendit plus rien, comme si quelqu'un venait de couper les sons. De ce fait, le "PAPA" sonore passa totalement inaperçu alors qu'un sortilège l'atteignait, le faisant sombrer, sans souffrances, dans l'inconscience.
Fin - Prologue
Et oui, encore une nouvelle histoire ! Avec la reprise des cours, l'inspiration semble m'envahir de nouveau !
Vous n'imaginez pas le nombre d'idée que je note, chaque jour ! Et comme la patience est la qualité qui me définie le mieux *tousse*
Quant au planning, j'ai pas eu encore le temps de l'écrire, mais je vous préviendrais des dates dans une prochaine publication : entre les cours et les rhums
En tout cas, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
À la prochaine et merci de me suivre !