Disclaimer : Harry Potter et ses personnages appartiennent à la talentueuse, et les films du MCU appartiennent aux studios Marvel et à Disney.
Bêta-Correctrice : C'est re-moi, désolée ^^
Statut : Environ dix chapitres, en cours d'écriture
Bonjour à tous ! Pour ceux qui me suivent sur les Harry Potter-Black-Lupin, j'imagine que vous êtes surpris de me voir poster une autre histoire alors que je devrais travailler sur le Tome VI (ce que je fais, promis) mais cette fic est dans mes dossiers depuis environ deux ans, et je me suis dit qu'il était temps de commencer à la poster !
Cette idée de crossover m'est venu pendant une de mes périodes Marvel et n'a pas voulu me quitter depuis ! Je n'ai pas encore fini de l'écrire, mais j'espère justement que commencer à la poster et d'avoir une deadline me fera replongée dedans et la finir ! La tram des chapitres suit à peu près celle des films du MCU, mais j'ai apporté quelques modification du fait de la présence d'Harry et de Sorciers en général au SHIELD !
Le pairing principal de cette fiction est Harry/Tony, mais d'autres couples seront évoqués tout au long des chapitres :)
Petite précision : il y a un bashing Ron et Dumbledore au début de ce chapitre, et on en reparle à quelques endroits dans d'autres ! C'est très minime, mais si vous n'aimez pas cela, je vous invite à ne pas lire ! Je n'ai rien de particulier contre ces deux personnages, je les apprécie même, mais c'était nécessaire pour le bon déroulement de l'histoire... ;)
Ah, et je vais poster un chapitre par mois sur cette fiction, pour me laisser du temps d'avancer à la fois ici et sur mon dernier Tome des HPBL ! Vous aurez donc un chapitre tous les 30 du mois !
Sur ce, je vous laisse découvrir ce premier chapitre ! Bonne lecture !
Chapitre Un :
2 mai 1998
Harry soupira en jetant un coup d'œil au tableau de Dumbledore, puis à Ron et Hermione. Et autant il était fatigué – la journée avait été longue – autant il se sentait incapable de se reposer. L'attaque sur Poudlard était en partie sa faute – s'il n'avait pas été là, Voldemort n'aurait jamais attaqué, après tout – et il trouvait normal d'aider pour les réparations et pour le reste.
- Restez-là, dit-il donc à ses amis. Je vais voir si tout est en ordre.
- Harry, tu devrais te aller te coucher, tu en as assez fait, intervint de suite la brune. Tu en as fait plus que les autres, d'ailleurs.
- J'ai tué un homme, Hermione, il n'y a pas de quoi être fier, répondit-il, plus sèchement qu'il ne l'avait voulu. Désolé. J'ai juste besoin d'aider, tu comprends ? Mais reposez-vous, tous les deux. Vous le méritez.
Son amie sembla vouloir protester à nouveau, mais en croisant son regard, elle ne fit qu'acquiescer en soupirant.
Harry leur sourit légèrement, ne recevant qu'un hochement de tête de la part de Ron, puis il sortit du Bureau, prenant la direction de la Grande Salle. Mais alors qu'il passait dans le Hall, une silhouette portant une robe et revenant du parc attira son attention.
- Professeur Snape…, salua-t-il en hochant la tête.
Il n'était même pas surpris de voir l'homme en vie, même s'il l'avait vu se faire mordre par Nagini et presque mourir devant lui. En tant que Maître des Potions, Snape devait avoir un antidote au venin du serpent depuis le retour de Voldemort.
Et bien qu'il le déteste toujours autant, il ne pouvait nier qu'il respectait son ancien Professeur, pour tout ce qu'il avait fait pour lui ces dernières années. Et même si l'espion avait été un véritable salaud pendant les cours, il comprenait maintenant pourquoi.
Rien n'était oublié ni pardonné, mais il était prêt à repartir à zéro.
- Potter, lui retourna l'ancien Directeur de Serpentard. Vous êtes venus plastronner ?
- Non, répondit le Gryffondor en essayant de ne pas s'énerver. Je voulais voir si on avait besoin d'aide, pour n'importe quoi. Mais je ne sais pas si l'idée est bonne, en fin de compte.
Il se tut quelques minutes, soupirant en se passant la main dans les cheveux.
- Venez, le Professeur Dumbledore voudra surement vous parler, dit-il finalement en tournant les talons, reprenant la direction du Bureau Directorial.
Il ne regarda pas si l'actuel Directeur le suivait, mais les pas qu'il entendait derrière lui ne trompaient pas. En arrivant vers l'escalier en colimaçon, le Survivant fronça les sourcils.
Il pouvait entendre Ron crier, et cela l'étonnait. Harry grimpa rapidement les marches, mais il s'arrêta devant la porte en entendant son nom.
- Je croyais qu'Harry devait mourir ! hurlait Ron. C'était ça, le plan, non ? Qu'il meurt et qu'on récupère sa fortune ! Trafiquer son testament pour que tout revienne à Ginny n'aura servi à rien, puisqu'il est vivant !
- Ron ! intervint Hermione, choquée. Est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis ? Harry est notre ami !
- Un ami qui a failli nous faire tuer une bonne dizaine de fois ! répondit le roux avec colère. Ginny est presque morte dans la Chambre des Secrets à cause de lui !
- Si Ginny a failli mourir, c'est entièrement sa faute ! rétorqua la Sorcière. Personne ne lui a dit de continuer à écrire dans un Journal qui pouvait lui répondre ! C'est sa propre stupidité qui l'a mise en danger, pas Harry ! Et je te signale que s'il n'avait pas pris tous les risques pour la sauver – alors qu'il l'a connaissait à peine – ta crétine de sœur serait morte !
Elle fit une pause, mais reprit rapidement la parole :
- Quand je pense que je te croyais digne de confiance, fit-elle. Et tout ce que tu voulais, c'est qu'Harry meurt pour mettre la main sur son argent ? Tu me débectes !
- Tu crois vraiment que je serais resté ami avec lui si Dumbledore ne me payait pas ? ricana le cadet Weasley. Ce type passe son temps à se plaindre de sa famille, alors qu'il doit être adoré ! Il doit vivre comme un prince, comme Malfoy…
Le bruit d'une claque retentit.
- Tu es un être abject, Ronald Weasley ! Et ne crois pas que je ne dirais pas à Harry tout ce que je viens d'entendre ! Quant à vous, Professeur Dumbledore… Sous vos airs de grand-père attentif, vous n'êtes qu'un manipulateur en mal d'attention ! A se demander si ce n'était pas vous qui avez eu l'idée du génocide des Moldus, et non Grindelwald ! Je ne vous poserais qu'une seule question, et vous avez intérêt à me répondre, sinon je brûlerais votre tableau : quels autres membres des Weasley ont été payés pour être proches d'Harry ?
- Seulement Ginny, répondit la toile de l'ancien Directeur. Mais ne vous méprenez pas, Miss Granger, si j'ai fait cela, c'est uniquement pour le Plus Grand Bien !
- Le Plus Grand Bien peut aller en enfer, Dumbledore, et vous aussi ! cingla la brune. Et il en va de même pour toi, Ron ! Quand je pense que je t'ai embrassé ! Quand Harry va savoir ça…
- Tu penses qu'il va te croire ? ricana le roux. Harry me fait confiance, et je pourrais le convaincre que tu mens !
- Vu que j'ai tout entendu, cela sera difficile, intervint le Survivant en entrant dans le Bureau.
Les deux autres Gryffondor sursautèrent, et alors qu'Hermione se rapprochait de lui, Ron grimaçait.
- Et que vas-tu faire, maintenant ? Tout le monde en Angleterre sait que je suis ton meilleur ami, alors si tu ne me parles plus, cela va faire jaser !
- Je me fiche pas mal de ce que l'on peut penser de moi, Ron, contrairement à toi, répondit l'Héritier Potter. Et je n'ai jamais dit que je resterais en Angleterre.
Il tourna les talons, suivis de son amie et de son ancien Professeur de Potions.
Au bout de quelques mètres, il se stoppa, se tournant vers Snape :
- Est-ce que vous le saviez ? demanda-t-il.
- Non.
Harry le jaugea quelques secondes avant d'acquiescer, reconnaissant la vérité.
- Et maintenant ? s'enquit Hermione.
- Maintenant, on commence une nouvelle vie.
Juillet 2004
- Tu voulais me voir, Snape ? fit Fury en entrant dans son bureau.
Le Sorcier attendait apparemment depuis une heure, ce qui avait surpris le Directeur du SHIELD quand l'Agent Hill le lui avait dit : après tout, le Maître des Potions n'était pas connu pour sa patience.
Le SHIELD étant l'organisation la plus importante du pays en ce qui concerne le maintien de la paix, chaque Directeur était mis au courant du Monde Sorcier en prenant leur fonction. Fury n'avait pas fait exception, et il avait rencontré Snape, qui bien qu'il travaille officiellement dans un laboratoire de recherche en Potions, avait aussi la réputation d'être le meilleur espion du XXème siècle.
L'ancien Agent avait bien entendu essayé de fouiller pour connaître la raison de cette réputation, mais tout ce qu'il avait pu trouver, c'est que l'autre homme avait été espion pendant vingt ans en tant que Mangemort et qu'il avait eu un rôle clé dans la chute de Lord Voldemort – ce qui était déjà impressionnant en soi.
- J'ai une recrue à te proposer, dit finalement le Sorcier.
- C'est non, répondit immédiatement Nick en s'installant.
- Je ne t'ai même pas dit son nom.
- Je m'en fiche, c'est non.
Le SHIELD ayant connaissance du Monde Magique, plusieurs Aurors avaient intégré l'organisation au cours des années. Et si la plupart d'entre eux étaient réellement bons, certains étaient de vraies catastrophes.
- Dois-je te rappeler ce que le dernier que tu m'as recommandé à fait ?
Fury ne se souvenait plus de son nom, mais ses bêtises avaient bloqué les opérations de l'organisation pendant deux mois.
- Oui, je pensais que Draco avait besoin de se forger une expérience de travail parmi les Moldus, mais finalement, non. Mais celui auquel je pense à travailler au FBI pendant trois ans, donc pas de problème de ce côté-là.
Draco Malfoy, c'est ça ! se rappela intérieurement Fury. Une vraie calamité, ce type.
- C'est toujours non.
- Il s'agit d'Harry Evans.
Le Directeur releva les yeux à ce nom. Il connaissait l'Agent en question, il avait même pensé à l'embaucher au vu de ses excellents résultats, que ce soit au Département des Aurors ou au FBI.
Mais si Snape le recommandait… Non, mieux valait ne pas prendre le risque.
- Hors de question.
- Tu changeras peut-être d'avis quand je t'aurai dit son vrai nom, ricana Snape.
Cela attira l'attention de Nick, qui fixa l'autre espion dans les yeux quelques secondes. Mais le Sorcier était comme lui, impossible à cerner de cette façon.
- Son vrai nom ? demanda-t-il donc.
- L'Agent Evans a pris le nom de sa mère en arrivant aux États-Unis, poursuivit le Maître des Potions. Mais il est plus connu sous le nom d'Harry Potter.
Fury se redressa d'un bond, sa bouche s'ouvrant de surprise. Harry Potter, comme dans Harry James Potter, Sauveur de Grande-Bretagne ?
Sa réaction fit encore plus ricaner le Sorcier en face de lui, mais Fury s'en fichait totalement.
Harry Potter, quoi !
- C'est d'accord, dit-il sans hésiter une seconde de plus.
2 Mai 2010
« Je suis Iron Man. »
Harry et Natasha ne montrèrent aucune émotion à la fin de la vidéo et ce même si Fury les observait. Le Survivant faisait partie du SHIELD depuis presque six ans, et il avait appris à maîtriser ses émotions, que ce soit en présence du Directeur ou non.
- Bien que je concède le fait que Stark n'ait pas froid aux yeux, je ne vois pas ce que vient faire le SHIELD là-dedans, intervint finalement Black Widow.
- J'ai besoin de vous pour déterminer s'il pourrait faire partie de l'Initiative Avengers, expliqua Fury. Voir s'il est fiable et s'il pourrait devenir consultant.
- Quels sont les ordres ? demanda simplement Harry.
Bien qu'il adore son travail, les idées de Fury – dont celle de rassembler une équipe de super-héros pour lutter contre toutes les grandes menaces – lui passaient au-dessus de la tête. Il alternait les missions pour le SHIELD et pour les Aurors depuis des années et il savait qu'une équipe, qu'elle soit formée de super-héros ou non, ne pouvait fonctionner si la confiance n'existait pas.
- Vous allez tous les deux intégrer Stark Industries, Romanoff en tant qu'assistante et vous Evans, en tant que garde du corps de Stark. Il vous faut donc des alias.
- Natalia Rushman fera l'affaire, fit Natasha. Si la réputation de Stark ne ment pas, mon passé de mannequin devrait évaporer tous les soupçons qu'il pourrait avoir.
- Bien, et vous Evans ?
- Je pense que le mieux est de prendre mon vrai nom, pour cette fois, répondit ce dernier, faisant froncer les sourcils des deux autres. S'il fait des recherches, le dossier d'Harry Potter suffira à le rassurer sur mes compétences en tant que garde du corps.
- Excellent, vous commencez demain, leur dit Fury avant de les congédier.
oOoOo
Une fois sorti du bureau du Directeur, Harry se dirigea vers l'infirmerie. Il savait que s'il ne prévenait pas son amie de son départ en mission, il se ferait écorcher vif en revenant.
- Hermione, t'es occupé ? demanda-t-il en toquant à la porte de son bureau.
En tant que Médecin Chef de la base, la jeune femme avait son propre bureau, ce qui était bien plus pratique quand les deux anciens Gryffondor voulaient discuter sans être entendus.
- Entre, Harry ! entendit-il à travers la porte.
Le Sorcier obéit, prenant place sur la chaise en face du bureau. La jeune femme remplissait quelques papiers, mais d'après la taille de la pile, elle n'en avait que pour une dizaine de minutes avant de finir.
- Tu voulais me parler ? demanda-t-elle une fois les documents rangés.
- Je pars en mission demain, je voulais te prévenir.
- Où est-ce que tu as été envoyé, cette fois-ci ? Au Mexique ?
- New York, en fait, rectifia son ami. Je dois m'introduire chez Stark Industries pour déterminer si Tony Stark est fiable. A partir de demain, je suis son nouveau garde du corps.
- Essaye de ne pas t'attirer d'ennuis.
- Je ferais attention, promis, répondit Harry en se levant pour sortir.
- Tu dis ça à chaque fois, mais tu finis toujours dans mon infirmerie !
Harry rigola légèrement en fermant la porte du bureau de son amie, secouant la tête par la même occasion. Il était vraiment heureux qu'Hermione l'ait suivie au SHIELD, même si elle s'inquiétait vraiment trop pour lui.
3 mai 2010
- Tony, les candidats sont là ! s'exclama Pepper quand Harry et Natasha entrèrent dans la villa.
- Les candidats ? répéta le milliardaire en arrêtant un coup de poing de son chauffeur. Les candidats pour quoi ?
- Pour le poste d'assistante et de garde du corps, Tony, on en a parlé hier.
- Ah oui, c'est vrai, dit-il en sortant du ring. Eh bien, vu qu'elle sera ton assistante, tu peux te charger de la demoiselle, Pepper.
Puis il se tourna vers Harry :
- Vous vous appelez ? demanda-t-il en baissant sa capuche.
Grâce à cela, le Sorcier aperçut plusieurs marques sur son cou et il comprit avec une demi-seconde de retard que c'était les veines de l'homme, qui avaient prises une couleur bleutée plutôt inquiétante.
Il fronça intérieurement les sourcils, se faisant la note mentale d'en parler à Hermione, puis il tendit la main.
- Harry Potter, se présenta-t-il.
- Potter… Potter… marmonna Stark en prenant sa tablette. Cela vous dérange si… ?
Trop prévisible, songea-t-il avec amusement tout en acquiesçant.
- Harry Potter : citoyen anglais né en juillet 80 et décoré en mai 98 par la Maison Blanche et par la Reine Elizabeth pour « avoir sauvé le monde » puis vous êtes entré au Bureau des Enquêtes Prioritaires en septembre de la même année. Qu'avez-vous fait pour être décoré de la Médaille d'Honneur et de l'Ordre de l'Empire Britannique à dix-sept ans ? Vous avez renversé un dangereux terroriste en passant votre permis ?
La boutade arracha un demi-sourire à Harry – parce que franchement, on ne lui avait jamais faite, celle-là – mais elle fit soupirer Pepper et lever un sourcil à Natasha.
- Désolé M. Stark, mais c'est confidentiel, répondit-il. Et plus sérieusement, je pense que vous ne voulez pas savoir.
Son visage soudainement sérieux fit que Stark le fixa quelques secondes, puis il finit par acquiescer.
- Bien, et pourquoi voulez-vous travailler pour moi ?
- Mon filleul est fan d'Iron Man, alors quand j'ai vu l'offre, je me suis dit que c'était l'occasion de lui ramener un autographe.
Le milliardaire cilla avant de se mettre à ricaner, lui mettant une tape dans le dos par la même occasion.
- Enfin quelqu'un qui a de la répartie ! Vous êtes engagé, Potter !
16 mai 2010
Harry soupira en comprenant que Stark allait être celui qui allait concourir pour le Grand Prix.
Il comprenait l'homme, surtout après ce qu'Hermione lui avait révélé le lendemain de son embauche en tant que garde du corps : en effet, il semblerait que le palladium présent dans le réacteur ARC soit en train d'empoisonner le sang de l'inventeur.
La guérisseuse avait mis Fury au courant, et elle et son équipe cherchaient un produit pour remplacer le palladium, et qui permettrait au milliardaire de survivre.
Mais pour l'instant, il n'y avait aucun résultat… Et Stark ne devait pas en avoir non plus de son côté, ce qui expliquait le fait qu'il ait vendu toute sa collection d'art contemporain ou encore qu'il ait passé les rênes de son entreprise à son ancienne assistante.
L'ancien Gryffondor avait été tenté d'en parler à son nouveau patron, mais finalement, il ne l'avait pas fait. Si l'ingénieur voulait le mettre au courant, il le ferait, mais Harry n'interférait pas dans sa vie privée. Il se reconnaissait beaucoup en Stark – après tout, ils avaient tous les deux été trahis par des personnes auxquelles ils faisaient confiance – il comprenait donc sa méfiance.
Natasha ne semblait pas partager son point de vue, se laissant berner par le masque que le génie affichait en public. Son rapport serait sûrement totalement faussé, mais Harry savait que le sien aurait plus de poids dans la décision finale de Fury – c'était lui qui travaillait tous les jours avec Stark, en même temps.
Le bruit d'une explosion le sortit de ses pensées, et il fixa l'écran le plus proche de lui.
Un inconnu se trouvait sur la piste, il venait de couper la voiture de course Stark, et il s'attaquait maintenant au conducteur.
- Et merde ! jura-t-il.
Il regarda autour de lui, remarquant rapidement une voiture de police sur le point de partir.
- Je dois monter dans cette voiture ! s'exclama-t-il en français. Tony Stark est mon patron, et il a besoin de ça !
En prononçant la dernière phrase, il leur montra la valise rouge et or dans ses mains.
- Pourquoi ? lui demanda le policier monégasque en fronçant les sourcils.
- Est-ce que vous regardez seulement la télé ? cingla Harry. Tony Stark est Iron Man, et son armure est là-dedans ! Oh et puis laissez tomber…
Sans laisser le temps à l'agent de réagir, il le sortit de la voiture de patrouille, pris sa place, ferma la portière et démarra sur les chapeaux de roues. En à peine une minute, il se trouvait près de Stark et de son agresseur.
Contrairement aux autres voitures de police, il ne fit pas l'erreur de s'approcher, s'arrêtant à bonne distance. Il chargea son arme à blanc – tuer un homme encore une fois n'était pas dans ses objectifs – et s'approcha, sur ses gardes.
- M. Stark ! appela-t-il en lui montrant la valise.
- J'ai failli vous attendre, Potter ! répondit le milliardaire en évitant un nouveau coup.
Harry leva les yeux au ciel en détachant la valise de son poignet, puis il la lança à son propriétaire. Alors que la valise était toujours en vol, il tira sur l'inconnu.
Les balles furent arrêtées par la sorte de carapace qu'il portait, mais cela eut le mérite d'attirer son attention, permettant à Stark de récupérer sa valise et d'enfiler l'armure.
Harry se rapprocha, évitant un coup de l'espèce de fouet électrique en roulant au sol. Il tira à nouveau, au niveau de la cuisse cette fois-ci.
La balle toucha le russe – parce qu'il ne pouvait être que russe, avec des tatouages pareils – qui posa un genou à terre. Mais il se redressa rapidement, faisant jurer l'Agent.
- Potter, éloignez-vous ! s'exclama soudainement Stark.
L'ancien Gryffondor eu juste le temps de voir l'ingénieur pointer ses armes sur le russe avant d'être projeté au sol. Il avait baissé sa garde, permettant à l'inconnu de l'atteindre.
Il se releva en grognant, puis roula à nouveau sur le côté pour éviter un autre électrochoc.
- Alors, Potter, pas assez rapide ? se moqua son patron.
- Et si vous vous en occupiez, au lieu de me regarder faire ? lui retourna Harry. Je sais que je suis beau, mais quand même !
Les yeux de Stark s'écarquillèrent légèrement, et le Sorcier s'étonna lui-même de sa réponse.
- Bon Dieu, vous m'avez contaminé avec votre sens de l'humour pourri !
- Mon sens de l'humour va très bien, merci ! rétorqua l'autre homme. Maintenant…
Il pointa le russe de ses répulseurs, lui en envoyant une salve et le faisant tomber au sol. Mais à nouveau, leur ennemi se releva. Et en voyant qu'il était entièrement concentré sur Iron Man, Harry se dirigea vers la voiture, prenant place au volant.
Quand Stark fut assez éloigné du russe, il démarra. Quelques secondes plus tard, il épinglait l'inconnu contre une des grilles. Il recommença deux fois avant qu'il ne s'évanouisse, le faisant soupirer de soulagement.
- C'est toujours aussi mouvementé, de travailler pour vous ? demanda-t-il une fois de retour vers le milliardaire, qui rangeait son armure.
- Là, c'était calme ! s'exclama ce dernier. Attendez de me voir avec quelques verres dans le nez, et vous comprendrez votre douleur.
Harry en eu une grimace. Puis sa main se porta à ses côtes douloureuses, là où le fouet électrique l'avait touché.
- Allez faire soigner ça, et revenez, je vous offrirais un verre, lui ordonna son patron.
Le Sorcier acquiesça, une pensée le faisant grimacer encore plus : Hermione allait le tuer.
oOoOo
- Harry James Evans ! Combien de fois vais-je devoir te soigner avant que tu ne commences à prendre soin de toi ?
- Ce type voulait tuer Stark, je ne pouvais pas le laisser faire ! protesta Harry.
- Tu sais ce qui m'énerve le plus ? fit Hermione en lui donnant une Potion pour ressouder ses os.
- Je t'écoute.
- Tu as toujours de bonnes raisons !
L'ancien Gryffondor ricana.
- Ne t'en fait pas, Hermione, j'ai connu pire. Et puis, ce n'est pas comme si je pouvais mourir, hein.
Le visage de son amie s'assombrit alors qu'il grimaçait.
Parce que c'était vrai, il ne pouvait pas mourir. En recevant l'Avada Kedavra de Voldemort pendant la Bataille de Poudlard, il aurait dû y rester en même temps que l'Horcruxe qu'il avait en lui était détruit.
Mais son statut de Maître de la Mort – qu'il avait obtenu en rassemblant les trois Reliques – faisait qu'il ne pouvait pas mourir. Pas à moins de le choisir, en tout cas. Il pouvait se jeter du haut d'un pont pour s'amuser, il aurait toujours la possibilité de revenir.
Héla – la Déesse de la Mort et Reine de Hellheim – le lui avait expliqué en ce triste jour qu'était le 2 mai 1998. Il vieillissait comme les autres, mais il avait la possibilité de choisir le moment de sa mort. Et après cela, il deviendrait Roi de Hellheim, et ce pour l'éternité.
Lui qui n'avait déjà pas peur de mourir avant cela était devenu encore plus téméraire. Et il avait fallu une mission foireuse où il avait croisé la mort de près pour qu'il avoue son nouveau statut à Hermione, qui avait ensuite réduit ses discours moralisateurs sur son manque de prudence.
En soi, cela ne le dérangeait pas : il pouvait vivre une vie normale, fonder une famille et partir quand il serait vieux et ridé. Et puis, régner sur Hellheim pouvait être une expérience intéressante. De plus, Héla était de bonne compagnie.
Alors oui, il y avait pire, comme Destin.
Mais Harry ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'il avait fait pour mériter tout ça.
29 mai 2010
Harry soupira en voyant Stark enfiler une autre bouteille. Pepper avait voulu intervenir, mais il l'en avait empêché, lui ordonnant juste de faire sortir les invités sur le balcon quand le génie avait commencé à amuser la galerie avec son armure.
- Le coma éthylique n'est pas la solution à votre problème, dit-il en s'approchant.
- A part le fait que je tienne encore debout, je n'ai aucun problème, Potter.
Ce dernier leva les yeux au ciel, désignant son cou d'un geste en fixant les marques présentes sur celui de Stark. Le milliardaire y porta ses mains en se redressant, soudainement alerte.
- Vous savez, comprit-il.
- Ma meilleure amie est médecin, c'est devenu une habitude pour moi de détecter toutes les blessures, répondit-il en haussant les épaules. Pourquoi croyez-vous que je ne vous ai pas arrêté après votre septième verre ?
- De la pitié, Potter ? ricana méchamment l'ingénieur. Vous pouvez vous la mettre où je pense !
- S'il y a bien une chose que vous ne m'inspirez jamais, c'est de la pitié, répondit sèchement Harry en fronçant les sourcils. Juste de l'interrogation : pourquoi ne continuez-vous pas à chercher ? Vous êtes Anthony Stark ! Si un problème à une solution, vous la trouverez.
- Parce que vous croyez que je n'ai pas cherché ? beugla-t-il presque en se redressant. Je cherche depuis des mois, mais je ne trouve rien !
Il tira un coup de répulseur dans le plafond, mais l'Agent ne cilla pas, continuant de le fixer. Il allait ouvrir la bouche quand on le coupa :
- Sors de cette armure, Tony, le jeu est fini.
L'ancien Gryffondor se tourna en direction de la voix, et il reconnut James Rhodes, le soit disant meilleur ami de son patron actuel. Soi-disant, parce que les meilleurs amis n'étaient pas censés pointés leurs armes l'un sur l'autre, ni se trahir – et il parlait d'expérience.
- Tu vas m'attaquer, Rhodey ? ricana à nouveau Stark en poussant Harry sur le côté. Dans une de mes armures, en plus ?
- Tu perds le contrôle, Tony, tu n'en es pas digne, répondit le Lieutenant-Colonel.
Stark, surement beaucoup influencé par la quantité d'alcool présente dans son sang, poussa à nouveau Harry avant de tirer.
Le militaire répliqua rapidement, et le combat causa de nombreux dégâts à la villa, à commencer par les vitres qui explosèrent. Les invités se précipitèrent vers la sortie en criant, et le Sorcier trouva refuge derrière le bar.
- JARVIS, tu m'entends ? fit-il en activant sa radio.
- Je vous entends, Monsieur Potter, répondit l'IA.
- Désactives les deux armures, s'il te plaît ! Rhodes est en pleine forme, et Stark risque d'être blessé.
Les tirs se stoppèrent soudainement alors que deux bruits de chutes résonnaient dans le salon.
- Armures désactivés, Monsieur Potter.
- Merci, JARVIS, soupira l'Agent en se redressant.
Il alla d'abord vers le milliardaire, qui était évanoui au milieu de la pièce. Apparemment, ce petit combat avait eu raison de sa résistance.
Bien, il pouvait passer à l'autre.
- A nous deux, Rhodes, siffla-t-il en se dirigeant vers ce dernier. JARVIS, ouvre l'armure.
L'IA obéit sans discuter, et le lieutenant apparut. Harry l'empoigna par le col, le sortant de la machine.
- JARVIS, va ranger l'armure à sa place, ordonna-t-il.
Il suivit l'équipement des yeux quelques secondes avant de se reconcentrer sur l'homme en face de lui.
- Attaquer un homme ivre…, dit-il avec dégoût. Quand je pense que vous êtes militaire, et donc censé représenter les valeurs des États-Unis.
- Vous ne comprenez pas, il faut –
Mais le Lieutenant-Colonel ne put terminer sa phrase. En effet, Harry lui avait envoyé un crochet du droit, le faisant s'écrouler au sol sur les débris de verre.
- Ce que je ne comprends pas, c'est comment on peut attaquer un homme que l'on appelle « ami », cingla-t-il d'une voix froide. Maintenant, sortez de cette maison avant que je ne demande à JARVIS de vous virer ! Et soyez sûr que vous n'aimeriez pas ce qu'il pourrait inventer pour vous mettre dehors.
- Vous regretterez ce que vous venez de faire, fit Rhodes en se relevant.
- Si vous le dites. Maintenant, dehors !
Le Sorcier se détourna, retournant vers Stark.
- JARVIS, enlève-lui l'armure en douceur, s'il te plaît, ordonna-t-il d'une voix calme.
A nouveau, l'IA obéit – et cela surprenait légèrement Harry, en vérité – et le milliardaire fut rapidement désisté de son armure. Le Sorcier agrippa l'homme par le bras, le faisant se reposer sur lui en passant un bras autour de sa taille. Il récupéra également l'armure, maintenant sous forme de valise, puis pris la direction de l'ascenseur.
- A l'atelier, s'il te plaît, dit-t-il en entrant dans l'habitacle.
L'ascenseur arriva rapidement à l'étage demandé, et Harry déposa la valise sur le plan de travail avant d'installer Tony sur le fauteuil le plus proche.
- Que faut-il que je fasse, JARVIS ? questionna-t-il ensuite.
- Le cœur de palladium contenu dans le réacteur à besoin d'être changé, répondit l'IA. Il faudrait que vous vous en chargiez, Monsieur Potter.
- Je vois…, soupira l'Agent. Indique-moi la procédure.
Suivant les ordres du Majordome virtuel de Stark, il récupéra un nouveau cœur de palladium dans un des tiroirs du laboratoire, remonta le tee-shirt du milliardaire avant de retirer précautionneusement le réacteur ARC, puis il changea le cœur – l'ancien étant presque complètement détruit – avant de replacer le réacteur dans la poitrine de son patron.
Toujours en suivant les conseils de l'IA et aidé de Dum-E, Harry prépara une boisson censée aider Stark pour sa gueule de bois. Il plaça le cocktail près du génie, puis prit place sur un des autres fauteuils.
Il envoya un message au SHIELD – il était temps que l'organisation se révèle au fils Stark – avant de se couvrir d'un plaid. La nuit serait longue.
30 mai 2010
Ce fut le bruit d'un grincement qui réveilla Harry. Immédiatement, il sauta sur ses pieds, prêt à faire face à toutes les situations.
- Repos, Potter, il n'y a pas de danger, se moqua gentiment Stark, qui était en train de déguster la boisson préparé par ses soins la veille tout en travaillant sur son armure.
Le Sorcier soupira en se passant une main sur la nuque avant de s'étirer.
- Comment allez-vous ? demanda-t-il ensuite.
- J'ai un marteau dans le crâne, ma villa est à moitié détruite, mon meilleur ami a essayé de me voler, mais à part ça, ça va.
- Tout va bien alors, répondit l'ancien Gryffondor.
- Ecoutez…, reprit l'inventeur au bout de quelques minutes de silence. JARVIS m'a dit ce que vous aviez fait pour moi hier, et je voulais vous dire…
- N'allez pas plus loin, ce n'est pas nécessaire, le coupa Harry. Mon boulot est de vous protéger, des autres et de vous-même et c'est ce que j'ai fait. Et puis, voir Anthony Stark me remercier à plat ventre entacherait votre réputation, alors, n'allons pas jusque-là.
- Qui a parlé de remerciement ? s'indigna l'ingénieur. J'allais dire que vos actions d'hier étaient complètement stupides ! Vous dressez ainsi contre Rhodes, c'était… Stupide, c'est bien le mot.
- Des fois, j'ai envie d'éclater votre tête contre le mur, Stark.
Ce dernier ricana, amenant un sourire sur le visage de l'Agent.
- Appelez-moi Tony, Potter, je pense que vous en avez gagné le droit.
Le sourire du Sorcier disparut et il grimaça. Non, il ne méritait pas de pouvoir appeler le milliardaire par son prénom, parce qu'il lui mentait, et ce depuis leur rencontre.
- Je pense que vous changerez bientôt d'avis, marmonna-t-il avant de prendre sa décision. Stark, je dois être honnête avec vous : je ne m'appelle pas Harry Potter.
Le génie ne fit qu'hausser un sourcil, attendant la suite. Ce peu de réaction fit s'embrouiller Harry, qui se mit à balbutier lamentablement.
- Enfin si, mon nom de naissance est Harry Potter, mais j'utilise le nom d'Harry Evans depuis mon arrivée aux États-Unis. Enfin bref, je suis un Agent du SHIELD, et j'ai été envoyé par le Directeur pour vous surveiller. Il voulait un rapport sur vous et j'ai été désigné pour le faire. Sachez juste que je vous fais confiance, Stark, réellement. Et que je suis désolé de vous avoir menti.
- Je le savais déjà, finit par dire l'ancien PDG de Stark Industries.
- Je vous demande pardon ? cilla le Sorcier.
- Après l'intervention de l'Agent Coulson il y a un an, j'ai fait une recherche sur le SHIELD, expliqua le milliardaire. Et je suis désolé de vous le dire, mais vos programmes de sécurité ne sont pas parfaits. J'ai parcouru les dossiers du personnel et je vous ai reconnu vous et Romanoff au moment où vous avez mis un pied dans ma villa. Mais je voulais savoir pourquoi on vous avait envoyé, alors j'ai joué le jeu.
- Depuis le début, vous saviez, résuma Harry, éberlué.
- Oui, confirma Stark. Mais je vous remercie d'avoir voulu être honnête avec moi, j'apprécie. Et je vous le répète, vous pouvez m'appelez Tony.
- Alors appelez-moi Harry.
oOoOo
- Vous devez être Nick Fury, je présume ? supposa Tony en voyant le Directeur du SHIELD arriver sur son balcon, Romanoff à sa gauche et Coulson à sa droite.
Les deux Agents portaient une caisse, qu'ils déposèrent près de l'ingénieur.
- Les présentations ne sont pas nécessaires, apparemment, répondit Fury en s'installant en face du milliardaire.
Il jeta un coup d'œil à Harry, qui ne réagit pas, restant debout derrière Tony.
- Il ne m'a rien dit, fit ce dernier en réponse au regard du borgne. Enfin, si, il me l'a dit, mais j'étais déjà au courant de tout. Il faudrait renouveler vos programmes de sécurité, d'ailleurs, c'est une vraie passoire.
- Je vous demande pardon ? fit le Directeur, répétant la même phrase qu'Harry sans le savoir.
- Vos programmes de sécurité, répéta le milliardaire comme s'il parlait à un enfant. J'ai décidé de fouiller après que l'Agent Coulson se soit présenté à moi pendant l'affaire avec Sta – avec l'Iron Monger. Et vous pirater a été d'une simplicité enfantine. Tout le monde n'a pas mon talent, mais je vous conseille quand même de les renouveler. C'est fou ce qu'on peut apprendre en épluchant les dossiers du personnels.
- Vous avez piraté le SHIELD, intervint Natasha, une moue septique sur le visage.
- Natasha Romanoff, née en 1984 et dernière descendante de la lignée impériale des Romanoff, débita le milliardaire. Entraîné depuis l'enfance par le KGB dans le fameuse Chambre Rouge. Surnommée Black Widow et recrutée par le SHIELD par l'intermédiaire de l'Agent Clint Barton, nom de code Hawkeye. Dois-je continuer ?
- Ce ne sera pas utile, intervint Fury, alors que Natasha pinçait les lèvres.
- La seule chose que je n'ai pas trouvée, c'est pourquoi vous avez demandé à deux de vos Agents de me surveiller, reprit Tony. Alors ?
- Ce n'est pas le moment de parler de ça, éluda le Directeur avant de sortir une boite de sa poche.
Il l'ouvrit et en sortit une seringue, qu'il passa à l'ingénieur.
- Cela diminuera vos symptômes, jusqu'à ce que vous trouviez une solution durable.
- Vous vous êtes donné le mot ? s'enquit Tony en se faisant la piqure. J'ai déjà testé tous les éléments existants, et rien ne pourra remplacer le palladium.
- Peut-être que cela vous aidera, fit Fury en faisant un signe de tête vers la caisse poser entre eux. Il se trouve que le réacteur ARC est une invention inachevée de votre père. Ayant contribué à la création du SHIELD, nous avions quelques dossiers à lui dans nos archives. Tout est là.
Le visage du génie se ferma à la mention de son père, et Harry se rappela avoir lu qu'ils n'avaient jamais été proche. Son père étant mort pour le protéger – de même que sa mère – il ne comprenait pas qu'un parent puisse dédaigner son enfant. Lui-même essayait de passer le plus de temps possible avec Teddy, Andromeda l'ayant suivi quand il avait quitté l'Angleterre.
- Nous pensons que Justin Hammer s'est compromis avec Ivan Vanko pour vous remplacer sur le marché des armes. Il a une présentation de prévu à la Stark Expo dans trois jours, et le SHIELD craint que Vanko ne se serve de l'événement pour provoquer une catastrophe.
- Et bien arrêtez Hammer et forcez-le à vous dire où est Vanko, dit Tony en haussant les épaules.
- Ce n'est pas si simple, intervint Harry. Pour arrêter Hammer, il nous faut des preuves, et nous n'en avons pas. Surtout qu'il est très ami avec l'armée, ces temps-ci. Donc si l'on veut l'arrêter, il nous faut des preuves en bêton.
- Vous avez besoin d'Iron Man, comprit le milliardaire.
- En effet, avoua Fury, et cela se voyait que prononcer ces mots lui écorchaient la bouche. Evans et Coulson resterons ici pour vous aider. A vous de jouer, Stark.
Il se leva, puis partit, accompagné de l'Agent Romanoff.
- Bien ! s'exclama Tony en se levant, se frottant les mains par la même occasion. On va commencer par descendre cette caisse dans l'atelier. Harry, vous m'aidez ?
L'Agent Coulson haussa un sourcil à l'entente du prénom, mais il ne fit aucun commentaire. Le Sorcier se baissa pour prendre une des poignées de la malle, et Tony et lui l'emmenèrent dans l'atelier. Quand l'inventeur se mit à inspecter la caisse, Harry remonta, considérant que son contenu ne le regardait pas.
Il retourna donc près de son collègue, qui l'accueillit avec son sourire en coin agaçant.
- Harry, donc ? fit-il.
- Que veux-tu, Coulson, s'occuper de son patron en train de décuver, ça rapproche les gens, soupira l'ancien Gryffondor en réponse. Et puis, je me retrouve beaucoup en Tony.
- Tu ne possèdes pas une once d'arrogance, Evans, le contredit immédiatement l'autre Agent.
- L'arrogance n'est qu'une façade, un moyen de se protéger.
Coulson allait répondre quand son téléphone sonna.
- Directeur, dit-il en décrochant, puis il hocha la tête après quelques secondes sans rien dire. Très bien, je préviens Stark.
Il rangea son portable, puis se tourna vers Harry :
- Hammer a fait en sorte d'avancer sa prestation à la Stark Expo. C'est prévu pour demain. Il faut lui dire de faire vite.
- J'y vais.
L'ancien Agent du FBI descendit rapidement dans l'atelier, mais il se figea sur le pas de la porte en voyant le visage d'Howard Stark sur l'écran. Il se recula à nouveau, mais il pouvait tout de même entendre la vidéo.
« Ce qui est et restera à jamais ma plus belle création, c'est toi. »
Le Gryffondor attendit que Tony ait coupé l'enregistrement et rangé la cassette dans la malle pour entrer dans la pièce.
- Hammer a déplacé sa présentation, c'est pour demain.
L'ingénieur acquiesça en fronçant les sourcils, puis il se releva.
- J'ai une course à faire, je reviens tout de suite après, dit-il avant de sortir de la pièce.
1 juin 2010
Il avait suffi d'un aller et retour au siège de Stark Industries et de quinze heures de travail pour que Tony réussisse à créer le nouvel élément lui permettant de rester en vie.
Et bien que cela n'étonne pas Harry, connaissant l'intelligence de l'homme, il était tout de même impressionné.
- Maintenant, il reste le plus dur, arrêter Hammer, fit le génie après avoir mis le nouveau cœur dans le réacteur. Et pour ça, je vais avoir besoin de vous.
- Le SHIELD est déjà sur le coup, répondit le Sorcier, confiant.
- Je m'en doute, reprit Tony. Mais je vais avoir besoin de votre aide.
Ah. Ça, c'était autre chose.
- Comment puis-je vous aider ?
L'ancien PDG ne répondit rien, se contentant de désigner une des armures présentes dans l'atelier.
- Rassurez-moi, c'est une blague ?
Mais en voyant le sourire en coin de Tony, il comprit que non, ce n'en était pas une.
Il soupira en se pinçant l'arête du nez – tic qu'il avait piqué à Snape – mais acquiesça tout de même.
Cette fois, c'était sûr, Hermione allait le tuer.
2 juin 2010
- Une armure ! Tu as volé et combattu dans une armure ! hurla la Sorcière, alors qu'il se réveillait à peine. Es-tu stupide ou juste complètement inconscient, Harry ?!
- Un peu des deux, j'imagine, répondit-il d'une voix pâteuse. Mais Mione, pitié, attend que j'aie eu ma dose de café pour me crier dessus. Après tout, je vais bien.
- Et c'est pour ça que tu te retrouves encore dans mon infirmerie !
- Fury a voulu qu'on passe la nuit ici pour se remettre du combat, mais tu es la mieux placé pour savoir qu'on n'avait que des égratignures ! J'ai connu pire, tu le sais parfaitement.
- Tu m'énerves ! ragea sa meilleure amie avant d'aller s'enfermer dans son bureau, et ce en claquant la porte derrière elle.
- Une vraie furie, intervint l'autre homme avec un sourire.
- Bas les pattes, Tony, celle-là tu n'y touches pas.
- Chasse gardée, je comprends, rigola légèrement le milliardaire en levant les mains en signe de paix. Et puis de toute façon, je suis plus branché mec, en ce moment.
La phrase fit un coup au cœur d'Harry, et il déglutit nerveusement.
Pas parce qu'il était dégoûté, au contraire, cela serait hypocrite de sa part. Mais parce qu'il s'était rendu compte que Tony l'attirait un peu trop pour qu'il puisse le considérer comme un simple ami.
Enfin, se dit-il en se recouchant confortablement. On verra bien ce que l'avenir me réserve !
30 juin 2010
Quand Fury entra dans son bureau, Stark était déjà là, ce qui était étonnant, en considérant son manque total de ponctualité, habituellement.
Mais le Directeur du SHIELD devina que le génie devait être curieux quant à sa convocation dans une des bases de son organisation.
- Vous vouliez me voir ? s'enquit d'ailleurs ce dernier en le voyant entrer.
- Evans et Romanoff m'ont remis leurs rapports, je pense que vous êtes en droit d'en connaître le contenu.
- Je pensais plutôt qu'ils seraient mis hors de ma portée, en fait.
- Ces rapports devaient me donner un avis sur votre capacité à intégrer ou non les Avengers.
- Les Avengers ? répéta Tony, un sourcil haussé en signe d'interrogation.
- L'Initiative Avengers est un projet du SHIELD : rassembler des gens aux capacités hors normes et en faire une équipe de maintien de la paix.
- Et vous avez pensé à moi ? Je suis flatté, Fury.
L'espion ne répondit pas, sortant deux rapports de son tiroir. Il en ouvrit un, et commença à lire :
- Personnalité souvent menteur, Stark à un comportement compulsif. Tendance à l'autodestruction. Sans oublier son narcissisme. Recommandation pour l'Initiative Avengers : Iron Man, oui Tony Stark : non. Voilà les conclusions de l'Agent Romanoff. On dirait qu'elle ne vous aime pas beaucoup.
- Que c'est triste, je pourrais presque en pleurer, soupira tragiquement l'inventeur avant de désigner le second rapport d'un geste de la main. Et quelles sont les conclusions d'Harry ?
- Stark est impulsif, mais prêt à se mettre en danger pour sauver les innocents, lu le Directeur en ouvrant le second rapport. Légèrement arrogant, il est surtout non soucieux de sa propre vie, en particulier si son sacrifice pourrait en sauver d'autres. Recommandations pour l'Initiative Avengers : Iron Man, oui Tony Stark, oui.
Cette fois-ci, Stark ne fit aucune remarque, mais cela n'étonna pas Fury outre-mesure.
- Bien évidemment, vous resterez sous la surveillance du SHIELD, reprit-il. Evans s'est proposé comme Agent de Liaison avec Stark Industries, et j'ai accepté, il sera donc votre seul contact.
Il lui fit passer une carte, sur laquelle se trouvait le numéro de son Agent.
- Maintenant, j'aurais besoin de vous pour aller parler à un Général.
- Un Général ?
- Vous avez entendu parler de Bruce Banner, j'imagine ?
Voilà pour ce premier chapitre ! J'espère qu'il vous a plu ! Je ne suis pas une experte Marvel, même si je pense m'y connaître pas trop mal, donc si vous avez vu des erreurs aussi imposantes que la Tour Stark, n'hésitez surtout pas à m'en faire part, je ne mords pas :)
De même, si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les poser, je ferais de mon mieux pour y répondre !
Je vous dis donc à dans un mois (le 30 octobre) pour la suite !
SauleMarron19427, pour vous servir !