Coucou les mandragores !

Voici la suite (attendue ou pas) de Petit problème de concordance ! On commence par un court prologue qui plante le décor (et une mandragore ! … Allez, c'était drôle !).

Comme la première histoire, mon frère participe à l'écriture ^^

Bonne lecture ! =D


Prologue

Quelque part en France, au Moyen Âge.

« Mi son alzato

O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao

Una mattina mi son alzato

E ho trovato l'invasor

O partigiano, portami via

O bella ciao, bella ciao, bella ciao, ciao, ciao »

La chanson fut brutalement stoppée par un cri strident.

– Qu'on lui coupe les couilles à cet italien ! ordonnait Gabrielle de Nantes, la femme du seigneur de Barnabie.

– Je ne suis pas italien ! répliqua le chanteur, furieux d'avoir été interrompu. Je suis un maître ménestrel, le célèbre Alexis le Breton Normand (basque aussi, mais ça c'est pas important) !

– Oh !

– Et pourquoi voulez-vous me couper les couilles ?

– Parce que je pensais qu'il s'agissait d'une idée fanta-stique !

Alexis connaissait de réputation dame Gabrielle, dite la fanta-sque. Lui la pensait dingue, mais pour ne pas perdre ses bijoux de famille, il ne répliqua rien, bien qu'il pouvait démontrer en vingt points en quoi la logique de la folle était illogique. Heureusement pour lui, le seigneur de Barnabie, Balthazar dit « Octave » arriva.

– Allons ma chère, laissez-lui ses noix et allons à notre leçon !

– Oh, quelle idée fanta-smagorique !

Le couple se rendit dans la salle des leçons où Bruce l'érudit, l'éminent spécialiste d'Aristote, le précepteur du couple, les attendait. Une fois que les deux furent installés, Bruce débuta son cours !

– Alors la leçon du jour sera… Pourquoi Aristote est génial, raison n°1756.

Studieux, le couple écouta attentivement. Pendant ce temps, Alexis tentait de trouver une chanson qui lui permettrait de rester en un seul morceau quand il entendit jurer le chancelier Patrick le Beau d'Axolotie.

– Ces foutus de Ninterdor ! s'écriait-il. Ils ont encore tenté de nous voler du bétail ! Il faut que le seigneur Balthazar réagisse !

Patrick s'éloigna, toujours de mauvaise humeur. Alexis comprenait sa colère, leurs voisins de la seigneurie de Nintendor étaient des barbares, les éternels rivaux de Barnabie depuis des millénaires au moins (si du moins il savait ce que « millénaire » voulait dire). Bruce affirmait que même Aristote avait écrit un essai philosophique sur leurs querelles. Un miracle pourrait-il enfin entériner la hache de guerre ?

A côté, en Nintendor.

– J'ai faim ! beugla le seigneur de Nintendor, Frédéric du Grenier. Où est le bétail volé de l'autre Bernard ?

– Balthazar, corrigea machinalement François le Fossoyeur, le bourreau, juge, tortionnaire, geôlier, maitre-espion et prêtre à ses heures perdues de Frédéric.

– Qu'importe ! Ben Zai le voleur m'a garantie qu'il réussirait, je veux ma viande ! Sinon je tords Ben Zai avec ses propres boyaux !

– C'est métaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal ! répondit Sébastien le Chevalier, dit l'Homme de métal.

– Tout en le faisant, s'peut omg pas ici qu'y aille petit vache ouiiii !

Tout le monde fixa Jeremy le Saxon, soldat d'origine anglaise et David, soldat, son traducteur, actuellement la seule personne au monde qui comprenait ce qu'il disait.

– Il dit que peut-être il va arriver.

– Mouais. J'AI FAIM P*TAIN !

Au même moment, sur les terres agricoles de Nintendor, un couple de paysans fut témoin d'un évènement insolite. Mathieu Montagne et sa femme Antoinette Montagne née Chevelue virent un vortex temporel (oui, ils savent ce que c'est, ne cherchez pas) s'ouvrir et trois hommes en tombèrent. Ils s'appelaient Richard, Matteo et Ben et ils allaient être la source de bien des catastrophes…


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