Bonjour à tous !

Voici le dernier chapitre de cette petite histoire ! Je devrais vous retrouver courant septembre pour la fic dont je vous parlais à la fin de Général Swan, il faut juste qu'elle finisse de se faire entièrement corriger^^

Guest : Je me disais aussi qu'il devait y avoir une erreur^^ Je suis contente que tu n'ai plus de soucis de compréhension des personnages et que tu apprécie mes choix ! Toute mon idée de base reposais sur le premier chapitre à vrai dire, cette confrontation entre le passé et le présent de Régina. J'aime beaucoup les situations où les aprioris des gens sont démontés. Pour la discussion avec Henry on la voit dans ce chapitre, ne t'inquiète pas ! J'ai construis l'histoire en 4 points de vue qui ont une vision différente des autres, tu verras que dans ce chapitre Henry parle de Régina, là où dans le précédent chapitre Jacinda parlait de Roni... Voilà pourquoi, même si les chapitres 1 et 2 puis les chapitres 3 et 4 ont la même base, ils abordent les choses de manière différente (enfin j'espère que ça s'est vue^^'). Et enfin pour la discussion entre Emma et Régina, elle n'aura pas lieu. Je voulais allé au plus rapide avec cette histoire, et j'ai choisis de ne pas tout développer, le sel même de l'intrigue étant 'Oh mais c'est Régina, qu'est-ce qu'elle a changé dis-donc", ajouter une conversation avec Emma aurait fait trop redondant ! Mais, il n'est pas exclue que j'écrive une suite, avec 4 nouveaux points de vue, qui développe tout ce qui pourrait être développé, dont une romance. Mais bon, ça ne sera largement pas pour tout de suite ! Je tente désespérément de me concentrer sur d'autres projets... Et j'avais aussi évoqué une suite pour Général Swan, dont j'ai l'intrigue et tout, comme là, mais que je n'ai encore jamais écris... Donc je lance l'idée comme ça :) En tout cas merci pour tes reviews, elles me font très plaisir, en espérant que cette fin te plaise !

Disclaimer : Les personnages appartiennent à ABC et à Adam Horowitz et Eddy Kitsis, mais l'histoire est la mienne.


Chapitre 4 :

Henry ou le pardon libérateur


Henry suffoquait. Il n'était pas préparer à la revoir. Bien sûr, il l'avait espéré de tout son coeur, mais pas comme ça. Il ne voulais pas que Jacinda soit directement confronté à son passé, à celui qu'il avait été plus jeune.

Lorsqu'il avait appris ce jour là, dix ans plus tôt que sa mère était partie de Storybrooke, qu'elle l'avait abandonné, et pire encore, qu'il ne s'en était rendu compte que quatre mois plus tard, il avait sombré. La colère l'avait brièvement envahis, on l'avait encore une fois abandonné, Régina se révélait finalement bien la Méchante Reine comme il l'avait toujours dit, elle ne l'avait jamais véritablement aimé, il en était sûr maintenant. Mais Emma lui avait donné sa lettre et toutes ses certitudes s'étaient détruites. Parce que la lettre expliquait tout; Tout dans les moindre détails. Henry la connaissait par coeur a force de l'avoir lu et relu.

"Le 16 avril 2012, à Storybrooke

Mon petit Prince,

Je veux avant toute chose que tu sache que je t'aime plus que tout au monde. Et rien, jamais rien, ne pourra changer ce fait. Et où que je sois aujourd'hui soit sûr que tu occupes mes journées. Je suis partie. J'ai décidé de ne plus te combattre, parce que je refuse que tu sois malheureux à cause de moi. Alors, si tu penses pouvoir être plus heureux avec Emma et les Charmant, si tu penses que je ne peux pas être gentille ou aimante pour toi, alors je ne lutterais plus. Je t'aime Henry, plus que je n'aurais pu humainement l'imaginer. Tu es mon roc, tu es mon tout. Sans toi je ne suis rien, je suis incapable d'avancer. Pour toi je pourrais déplacer des montagnes à main nue, tu me rends meilleure mon ange, chaque jour quand tu étais petit, je m'émerveillais de te voir si courageux, si gentils, si altruiste, si attentionné. Et j'avais ce désir de changer, de m'améliorer pour être digne de ton amour. Mais malheureusement, je n'y suis pas parvenue assez rapidement et tu t'es détourné de moi. Je m'en veux tellement de ne pas avoir réussi, si tu savais. Et aujourd'hui… Aujourd'hui, ça fait trois mois que tu ne m'as pas adressé la parole, pire que tu ne m'as pas regarder dans les yeux. Tu m'évite, tu me déteste et je ne peux que te comprendre, parce que tu es si pur, si plein d'espoir que le bien triomphe toujours du mal. Mais je souffre, je souffre tellement de t'avoir perdue, que je ne peux supporter plus longtemps de te voir heureux loin de moi. Alors j'ai pris une décision. Et je t'en prie, crois-moi quand je te dis qu'elle a été difficile à prendre, que je m'en veux terriblement de te faire vivre ça. Mais je préfère faire un ultime choix égoïste, en espérant sincèrement que nous trouverons notre bonheur loin l'un de l'autre. J'espère qu'une fois libéré de mon ombre tu pourras vivre normalement avec Emma et les Charmants et peu à peu, m'oublier. De mon côté, je vais tâcher de trouver ma place dans le monde, et peut-être être heureuse, mais jamais je ne pourrais t'oublier. Tu as changé ma vie Henry, et quoique tu en penses, tu m'as rendu meilleure et aujourd'hui je suis prête à changé. Mais pas à Storybrooke, personne ne me laissera une chance ici, les habitants n'auront que suspicion et méfiance à mon égard, et je les comprends.

Je laisse à Emma des papiers qui feront d'elle ta mère légalement parlant et me retire définitivement tout droit à ton égard.

Merci Henry, je te souhaite de vivre heureux, je t'aime plus que tout au monde,

Régina.

"

Il avait tellement pleuré en tenant dans ses mains la dernière chose que lui avait laissé sa mère; Parce que le manoir avait été vidé de toutes les photos, il n'y avait plus une seule image de Régina. Emma avait découvert une dizaine d'album de photos remplis à rabord de photos d'Henry à tous les âges de sa vie. Mais aucune de Régina. c'était comme si elle avait été effacé de sa vie.

Et ensuite il avait culpabilisé, il s'était détesté d'avoir fait fuir sa mère, de lui avoir dit qu'il la détestait, de l'avoir ignoré. Il était devenu le premier défenseur de sa mère pendant les trois mois qui fut nécessaire à Emma pour régler leur déménagement vers Boston et former Mulan au poste de Shérif. Une semaine avant leurs départ, il craque en entendant Grincheux prétendre qu'il avait entendu des bruits étranges du côté de la rue Mifflin et Whale insulté sa mère. Il avait hurler :

-Elle est partie ! Ça fait huit mois ! Et vous ne vous en êtes même pas rendu compte ! Je vous déteste tous !

Et il s'était enfui, laissant Emma confrontée aux question des villageois et de ses parents. Elle avait rapidement approuvé les paroles d'Henry et s'était eclipser pour retrouvé son fils, mal à l'aise devant les exclamations de joie.

Ils avaient emménagé à Boston le lendemain, Emma ne voulant pas qu'il soit confronté aux réactions des autres. Là-bas, il découvrit un nouveau monde, il se fit des amis, dont Jake, et se passionna pour l'écriture. Emma le soutenait quoiqu'il fasse et ils furent heureux.

Certains soirs, quand il pensait à Régina, Emma venait le consoler. La première année, il fit d'horribles mais avec le temps ils s'atténuèrent.

Il avait fait des études de lettres, et avait même publié son premier livre, il y corrigeait les contes de fées et il connut un petit succès. Mais avec le temps, l'inspiration vint à lui manqué et le syndrôme de la page blanche le força à prendre un petit boulot pour boucler ses fins de mois.

Et six mois plus tôt, il avait rencontré Jacinda à l'enterrement de son ami. Il avait eu un coup de foudre immédiat pour cette guerrière du quotidien, comme il aimait la surnommer. Et comme par magie son imagination était revenue et il avait finit son second manuscrit qui devait être publié dans quelques mois. Ils avaient commencé à sortir ensemble après un mois de textos.

Il l'avait invité à passer un week-end chez lui, à New-York, et avait rencontré Lucy. Il était tombé sous le charme de la petite fille. Les mois étaient passés et Emma avait exigé rencontrer Jacinda. C'est comme ça qu'il s'était retrouvé dans ce bar. Avec Régina.

Régina qui avait tellement changé. Elle avait un sourire chaleureux, qui lui avait longtemps été réservé exclusivement. Elle semblait entouré de gens aimants, il ne savait pas qui étaient la rousse et la blonde pour elle, mais il n'avait pas pu empêcher un éclaire de jalousie le pourfendre quand elle avait enlacé la blonde, à peine plus jeune que lui.

Puis elle leur avait parlé, il n'avait pas pu s'empêcher de lui demander pourquoi, même s'il le savait, il voulait l'entendre lui dire de vive voix. Et puis elle s'était enfuie, encore, mais en les invitant le soir même chez elle.

Puis Jacinda les avaient emmené faire un tour sans revenir sur la découverte. Il avait rencontré Sabine, qui semblait adoré Roni, la nouvelle identité de Régina. Puis il revinrent au bar. Jacinda se dirigeait vers une sorte d'entrée de service quand il l'arrêta :

-Attends ! Est-ce que je pourrais te parler avant qu'on rentre ? demanda-t-il, incertain.

Jacinda hocha la tête et il laissèrent Emma et Lucy pour s'éclipser dans une ruelle pas loin.

-Je voulais qu'on parle tout les deux avant qu'on y retourne. Je ne veux pas qu'il y ai de non-dit entre nous et surtout je veux savoir comment tu te sens pas rapport à tout ça... commença-t-il.

-Henry, l'arrêta Jacinda, Roni est ma sauveuse. Elle a toujours était là pour moi, c'est mon pilier. Je ne pourrais jamais considéré ma vie sans elle. Et toi tu es l'amour de ma vie. Vous m'êtes indispensable l'un et l'autre, ne me demande pas de choisir ou de me ranger de ton côté quoiqu'il arrive, supplia-t-elle avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit.

-Je ne te demanderais jamais ça ! S'exclama le brun, scandalisé par une telle idée. Non, au contraire, je voulais te dire que je veux plus que tout au monde m'excuser auprès d'elle. J'ai été horrible avec elle, à tel point que je suis incapable de lui en vouloir d'être parti. Je suis persuadé qu'elle a eu raison de se protéger, même à mes dépends. Je voulais juste te le dire, pas pour que tu te range à mes côtés, même si je voudrais avoir on soutiens, mais surtout pour savoir si tu penses qu'elle m'écoutera, et peut-être même si elle pourrait me pardonner.

-Hen', commença Jacinda, rassurante, Roni a été à la fois brisé en t'abandonnant et libéré d'un poid. Je ne connais pas bien sa vie d'avant, mais elle m'a plusieurs fois dit qu'elle était bien différente de celle que je connais. Elle m'a dit qu'elle avait fait des choses, il y a longtemps, dont elle n'était pas fière et qu'elle avait tenté tout ce qui était en son pouvoir pour se racheter. D'abord en t'adoptant, puis en essayant de faire le bien autour d'elle. Mais elle m'a dit que quand tu as découvert la vérité sur son passé, tu t'es persuadé qu'elle ne t'aimait pas, qu'elle ne pourrait jamais changé, tu lui as dis que tu la détestais. Et je ne sais pas grand chose sur son passé, elle n'a jamais voulu m'en parler, mais je sais qu'elle est brisé, et que certaine de ses blessures datent d'avant ta naissance. Et quoiqu'elle est fait avant, je reste persuadé qu'elle est la meilleure personne que j'ai rencontré. La femme que je connais, est douce, patiente, prête à tout pour sa famille, drôle, courageuse. Ma Roni est heureuse aujourd'hui, elle s'est reconstruite et tout ce que je te demande c'est de ne pas rouvrir ses blessures.

-Je- tenta-t-il d'intervenir, bouleversé par les mots de sa petite-amie.

-Henry, je sais que tu ne le fera pas consciemment, mais si elle a longtemps cru que l'amour était une faiblesse, c'est parce qu'elle sait que quand on s'autorise à aimer quelqu'un, on lui donne le pouvoir de nous blesser. Et croit moi, tu as toujours et tu auras toujours ce pouvoir. Mais je te soutiens si tu veux t'excuser, j'agirais pour toi auprès d'elle, mais si tu la blesse… Elle ne finit pas sa phrase mais Henry compris très bien la promesse aux couleurs de menaces et frissonna.

-Je ne veux pas la blesser, assura-t-il et elle hocha la tête en lui embrassant la joue. Ils retournèrent vers Emma qui les attendait, en pleine conversation avec Lucy. Ils sourirent à cette vue et se prirent la main en même temps, complices.

-On peut y allé ? demanda la blonde, rassurer de les voir toujours aussi uni.

-C'est parti ! s'enthousiasma Jacinda. Elle ouvrit la porte de service et les conduits vers un escalier qui faisait face à la porte. Elles habitent à l'étage, le bar a un grand appartement que Roni a complètement rénové, expliqua-t-elle en s'arrêtant devant une porte. Elle sonna et quelques secondes plus tard, la jeune fille blonde du bar leur ouvrit tout sourire.

-Rebonjour, s'exclama-t-elle. Entrez, je vous en prie ! Tout le monde est dans le salon. Elle leur indiqua un porte manteau, déjà bien remplis, et les conduits vers le-dit salon.

Le salon était grand et il accueillait la rousse exubérante, Kelly, et deux inconnus. Un grand brun à l'allure sympathique en pleine conversation avec la rousse, qui semblait ne pas les avoir remarquer et une petite blonde tout sourire qui regardait celle qui leur avait ouvert comme si elle était la huitième merveille du monde.

Soudain Régina sorti de la cuisine un tablier autour de la taille. Elle sourit à Jacinda et s'approcha d'eux.

-L'après-midi s'est bien passé ? demanda-t-elle, d'un air concerné.

-Oui, on a fait le tour du quartier, répondit Jacinda. Sabine te salue d'ailleurs.

-Elle ne voulait pas venir ?

-Nan, elle profite des soirs chauds comme aujourd'hui pour ouvrir le food-truck plus longtemps, lui expliqua Jacinda.

-Elle a bien du courage, déclara Régina avant de se tourner vers le salon. Tout le monde, s'il vous plaît ! Le grand brun interrompit sa phrase pour la regarder, il sourit à Jacinda. Je vous présente Henry, le petit-ami de Jayce et Emma, sa mère. Soyez civilisé s'il vous plaît et allé les saluer.

Ils rièrent à la phrase, et Henry fut surpris par le ton joueur de sa mère. Jamais il ne l'avait vue si détendue en présence de temps de monde. Ils se levèrent tous pour leur faire face.

-On s'est rencontré cet après-midi, mais c'est vrai que je ne me suis pas à proprement présentée, je suis Kelly la soeur de Roni ! Déclara la rousse. Et voici Margot, ma fille.

Sa soeur ? Comment ça sa soeur ?

-Je suis content de te rencontrer mate, sourit le brun. Je suis Rogers, le meilleur ami de Roni. Et voici Alice, ma fille. La blonde décrocha un grand sourire à Henry qui essaya de lui rendre, gêné.

-Parfait, maintenant, faîtes connaissance, ordonna faussement Régina. J'enfourne mes lasagnes et on passe à table dans une demi-heure !

Elle s'enfuit vers la cuisine, sans laisser à quiconque le temps de réagir. Jacinda s'excusa auprès d'Henry et partit la rejoindre. Il soupira, le voilà seul face à des inconnus.

-Sa sœur ? Vous ne vous ressemblez pas ! Je n'aurais jamais deviné, déclara Emma, avec beaucoup trop de curiosité pour être subtile. Du moins au yeux d'Henry, parce que les autres ne semblèrent rien remarquer.

-C'est ma sœur de cœur, déclara avec un grand sourire Kelly. On ne s'embarrasse pas vraiment de génétique chez nous, c'est l'amour qui compte… Mais dis-moi jeune homme, je n'ai pas l'impression que Roni ai bien fait son travail ! Elle n'a pas pu te faire d'interrogatoire dans les règles de l'art, déclara-t-elle avant le lui capturer le bras et de le mener vers le canapé le plus proche sans qu'il ne puis réagir.

-Tu sais Kel', si tu as besoin de te reconvertir un jour, il y a toujours des places de libre au poste ! déclara Rogers en souriant.

-Je prends note monsieur l'inspecteur, je prends note, répondit Kelly. Henry entendit vaguement Emma répéter : "inspecteur ?" avec un air intéressé avant d'être ramené à Kelly quand celle-ci commença : alors il parait que tu étais ami avec Jack...

Au ton de sa voix, Henry compris que ce n'était pas une bonne chose aux yeux de la rousse.

-Oui, nous nous sommes connu au lycée… Mais avec nos études nous nous sommes perdus de vue… On est allé boire un verre il y a un an en souvenir du bon vieux temps, mais on avait plus grand chose en commun.

Kelly renifla dédaigneusement.

-Ou est Roni ? demanda-t-elle en regardant autours d'elle.

-Avec Jacinda, dans la cuisine je crois, lui dit Henry.

-Encore ? Elle éleva la voix : Vous faîtes quoi les filles ? Avant de revenir vers lui, et J m'a dit que tu étais auteur ? Ça paye bien ?

-Et bien- commença-t-il avant de croiser le regard de Jacinda et de lui sourire.

Il aperçu brièvement Régina se diriger vers Margot et Alice.

-Kel', arrête de l'embêter tu veux ! Tu n'as pas été aussi hargneuse avec Alice que je sache, grogna Jacinda en s'asseyant près de lui.

-Je ne suis pas hargneuse, jeune fille ! Je vérifie que le garçon soit fait pour toi ! Et pour ta gouverne, je connais Alice depuis qu'elle est petite, elle est adorable, je sais que je peux lui faire confiance avec Margot !

-Et du coup tu passes ta frustration sur Henry ? demanda Jacinda.

Kelly grogna, contrariée.

-Pffff… Je fais confiance à Roni, si elle pense qu'il est clean, alors j'arrête de l'embêter ! déclara-t-elle.

Jacinda éclata de rire.

Soudain, le four sonna et Margot se leva avant que Roni ne puisse réagir et déclara qu'elle s'en occupait. Jacinda se leva à sa suite pour aller coucher Lucy qui avait finit de dîner et lisait dans un coin...

Ils passèrent à table, et Rogers lui proposa de s'asseoir à côté de lui. Il ne pu refuser et fut rassuré de voir Emma s'asseoir à côté de lui. Kelly était en bout de table donc il espérait ne plus subir d'interrogatoire. Régina s'assit en face de Kelly et Jacinda en face d'Emma. Lorsque Margot revint de la cuisine, tout le monde se tu le temps d'être servie avant de commencer à débattre amicalement.

-Alice m'a fait la peur de ma vie, déclara Rogers à Kelly.

-Alors tu es Henry c'est ça ? Comment tu as rencontré Jacinda ? Lui demanda Alice, le détournant de la conversation.

Ils discuta un moment avec elle, découvrant une jeune fille pleine de vie et d'enthousiasme. Elle étudiait l'art et lui avait proposer de lui faire visiter son atelier. Il avait aussi pu échanger quelques mots avec Rogers qui était vraiment sympathique et passionné par son travail. Il lui raconta quelques anecdotes sur Roni qui le surprirent sincèrement. Le contact était assez bien passé entre eux, vu qu'ils partageaient une passion pour les voyages.

A la fin du dessert, alors que Kelly les congédia, lui, Emma et Régina, refusant qu'ils aident aux débarrassage. Jacinda souffla quelque mots à la brune qui hocha la tête et se dirigea vers lui, déterminée.

-Henry, on peut parler s'il te plaît ? demanda-t-elle.

-Bien sûr maman, ne put-il s'empêcher de répondre. Régina le regarda étrangement, mais s'excusa auprès d'Emma avant de le guider dans un couloir vers sa chambre.

-Lucy dort à côté donc il ne faut pas faire trop de bruit, déclara-t-elle doucement, il hocha la tête et elle prit une grande respiration avant de commencer : Je pense que c'est important qu'on ai une conversation maintenant. Demain je vais expliquer à Kelly qui tu es pour moi, et je doutes qu'elle ne réagisse bien… Je t'ai déjà tout dis dans ma lettre et cette après-midi, mais je me dis que tu dois avoir des questions que je ne t'ai pas encore laissé le temps de me poser…

-Je n'ai pas vraiment de questions, commença-t-il surpris par la situation. Je veux juste m'excuser pour mon comportement. J'ai été idiot et ingrat. J'ai oublier trop rapidement neuf années de ma vie pour me concentrer sur une personne que je n'avais jamais rencontré et j'ai choisi de la voir en toi, plutôt que me rendre compte d'à quel point tu étais différente de la Méchante Reine. C'était tellement facile de me dire que à chaque fois que tu me grondais ou me punissais c'est parce que tu étais méchante. Et puis la Malédiction donnait enfin un sens à toute les choses bizarres qui se passait à Storybrooke, comme la grossesse d'Ashley qui semblait interminable, mais amis qui ne grandissaient jamais. Et du coup j'ai voulu retrouver ma mère biologique et quand j'ai appris qu'elle s'appelait Emma, j'ai été sûre qu'elle était la Sauveuse, alors je me suis dit que tu savais, que tu voulais m'élever pour faire souffrir Blanche-Neige. Et puis dans le livre, ils disent que le Sort Noir laisse un vide impossible à combler, alors je me suis dit que ça te rendait incapable d'aimer, que tu avais toujours prétendu avec moi et que je n'étais qu'une ultime vengeance envers tes ennemis. Et ça m'a fait mal. Donc j'ai voulu te faire mal. Et un jour je me suis dis que si ça te blessait que je te déteste, que je ne veuille plus te voir, au point que tu arrêtes de vouloir lutter pour m'arracher aux Charmants, alors c'était peut-être parce que tu m'aimais vraiment. Alors j'ai voulu aller au manoir, m'excuser, accepter de passer du temps à nouveau avec toi. Mais c'était trop tard. Et quand Emma m'a appris que ça faisait quatre mois que tu étais partie, je me suis haïe. Je m'en suis tellement voulue. Alors j'ai demandais à Emma de déménager et on est retourné à Boston. J'ai toujours voulu avoir la possibilité de m'excuser, tout en sachant que je ne méritais pas de te revoir… Termina-t-il tristement.

Régina l'avait écouté sans rien dire, même lorsque l'émotion avait fait trembler sa voix. Mais une fois qu'il eu fini, elle sembla ne plus pouvoir se retenir et l'enlaça. Il lâcha prise et sanglota sur son épaule en murmurant des excuses désespérées.

-Je t'aime Henry, souffla-t-elle. Il ne s'est pas passé un jour sans que je pense à toi. Bien sûr que je te pardonne. Mais seulement si tu me pardonne de t'avoir abandonné.

Il se dégagea d'elle et la regarda droit dans les yeux.

-Il n'y a rien à pardonner, déclara-t-il. Je t'ai forcé la main, tu n'avais pas à subir ce que je t'ai fait supporter. Je t'aime maman.

Elle sentit ses larmes coulées à leurs tour, totalement bouleversée. Ils se calmèrent, se racontèrent brièvement leurs vie, et Régina regarda sa montre et se rendis compte qu'ils discutaient depuis plus d'un heure.

-On devrait y retourner, lui sourit-elle. Finissons la soirée, et demain j'avouerai tout à Kelly et aux autres et on aura plus besoin de prétendre.

Ils se sourirent, sèchèrent leurs larmes et repartir vers le salon. La soirée se termina dans la joie et la bonne humeur. Régina proposa de garder Lucy et Jacinda accepta. Puis ils laissèrent les Mills-West à leurs nuits.

-Alors ? Lui demandèrent Jacinda et Emma en même temps.

-Tous c'est bien passé, on s'est pardonné et on va essayer de reconstruire notre relation, sourit-il.

Et en effet, cela pris du temps mais bientôt ils formèrent tous une grande famille !


FIN


N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !

J'ai plein de projet de fic, mais j'arrive pas à leur trouver une fin. Et j'ai un peu de mal à écrire sans savoir à l'avance où je vais, c'est pour ça que je suis plutôt satisfaite de cette histoire qui m'est venue assez facilement !

A bientôt !