Petite fic qui fait partie d'une collection de drabbles sur Jonerys. Elle ne m'appartient pas, je ne fais que la traduire ! Je vous conseille d'aller farfouiller dans la collection, parce que tous les écrits sont tops ! Si vous pouvez, lisez en VO !
Titre : Les dragons sont des enfants
Auteur : crossingwinter
Lien de l'original : A demander par MP
Traductrice : Aurélie (a.a.k)
Résumé : UA moderne, dans lequel les dragons sont des enfants et Jon est l'instituteur.
Estimation : PG-13
Fandoms: A Song of Ice and Fire, Game of Thrones
Couple: Jon Snow/Daenerys Targaryen
Elle n'a jamais pu être irresponsable. Jamais. Cela vient du fait d'être une mère, d'être la seule personne responsable de ses enfants, de chacune des pièces qui se sont mises en place au cours de sa vie.
Et quand Irri et Jhiqui sortent pour célébrer leur anniversaire deux soirs avant quand les triplés ne soient censés commencer leur première année primaire, Dany appelle Missandei et la supplie de venir faire du babysitting et s'engage pour être la BOB de la soirée.
Elle n'est pas l'irresponsable. Elle est l'amie maman, et Irri et Jhiqui deviennent très bourrées et commencent à hurler des obscénités au match de rugby qu'elles regardent pendant que Dany garde un œil sur son téléphone. Les triplés aiment Missandei et Dieu sait que Missandei a acquis l'expérience nécessaire pour gérer leurs manigances au cours des années, mais ça ne veut pas dire qu'elle ne s'attend pas à moitié à ce que la maison explose parce que Drogon aime un peu trop de juste… piquer les choses pour voir comment elles fonctionnent.
Il y a un groupe d'hommes assez bruyants à la table d'à côté, portant tous des t-shirts noirs et criant sur la télévision à chaque fois que leur équipe s'en sort bien. Il ne faut pas longtemps avant que Jhiqui ne commence à les sermonner d'un ton alcoolisé et leur BOB doit intervenir parce que celui qui est bâti comme un bœuf géant est tout rouge et essaye d'allumer Jhiqui.
"Vous vous occupez des vôtres et je m'occupe des miens?" Lui demande-t-il avec un léger sourire. Il a des cheveux sombres et des yeux gris et elle est assez sûre qu'il l'a reluquée plusieurs fois au cours de la soirée. Il est assez séduisant, une pensée qui fait rire Daenerys. Elle n'est absolument pas en position de même commencer à courir après un type dans un bar sportif. Il prendrait probablement ses jambes à son cou s'il savait qu'elle a des triplés.
Ce qui est, évidemment, comme ça qu'elle finit dans les toilettes avec lui alors que la soirée se poursuit, les jambes enroulées autour de ses hanches et lui gémissant dans son cou tandis qu'il se presse en elle. Elle ne peut jamais être irresponsable et il était juste là et elle avait envie de lui et il avait envie d'elle et elle n'avait encore jamais dragué quelqu'un dans un bar alors pourquoi pas, bordel? Ce n'est pas comme s'il allait la revoir un jour. Il est question de la poussée d'adrénaline, comme elle est sûre que tous les autre dans le bar –vu comme ils crient à cause du rugby– le comprendraient.
Il lui glisse son numéro quand ils émergent, ses cheveux à elle sont ébouriffés et son visage à lui est rouge. Elle le range dans son portefeuille et est assez certaine qu'elle ne l'appellera jamais.
L'école est sympathique et les décorations murales sont charmantes. Sur instructions du professeur principal, Daenerys a amené une photo de chacun de ses triplés, souriant tous et regardant son appareil photo avec un air parfaitement angélique. Plus tard dans la journée, elle imagine, elle les verra agrafées au mur en-dessous de leurs noms. Elle espère que la première année primaire sera mieux que la maternelle, que Drogon ne fera pas pleurer son instituteur et que Viserion ne se cachera pas tellement bien dans la cour de récréation durant un jeu de cache-cache que le principal devra l'appeler pour lui faire savoir qu'ils ont perdu son fils.
Elle serre la main de l'instituteur principal –un homme âgé nommé Jeor Mormont qui, elle est choquée d'apprendre, est le père de Jorah. Connaissant la relation de Jorah avec son père, elle ne lui dit pas qu'elle aime beaucoup son fils et qu'il est un très bon ami et sourit quand Jeor fait un signe de la main pour lui présenter l'instituteur assistant.
Sauf qu'il n'a pas à le faire parce, "Je m'appelle Jon," avait-il par-dessus les bruits des grognements quand l'équipe des t-shirts noirs avait perdu la possession deux soirs plus tôt. Il semble tout à fait alarmé de la voir là, et encore plus qu'elle ait trois enfants dans son sillage.
"Tes… neveux et nièce?" Demande-t-il doucement.
"Mes enfants," Dit-elle et elle l'observe faire le calcul mental pour essayer de savoir à quel point elle était jeune quand elle les a eus. Elle le laisse faire. Elle a l'habitude que les gens fassent ça, maintenant. Ca la suivra où qu'elle aille, elle en est sûre, jusqu'à ce qu'elle soit vieille et que ses enfants soient dans leur cinquantaine.
"Oh," Dit-il et il leur sourit, s'agenouillant pour être à hauteur de leurs yeux. "Comment vous vous appelez?"
Rhaegal, toujours un amour, présente ses frères avec excitation et Jon leur fait signe d'aller sur le tapis au centre de la pièce, où les autres élèves sont déjà assis. Jeor Mormont salue les parents suivants et c'est juste eux deux, maintenant.
"Euh," Commence-t-il mais Dany le coupe, professionnelle. "Garde un œil sur Drogon. C'est lui le fauteur de troubles. Viserion est celui qui pleurera le plus quand je lui manquerai, et Rhaegal fera ce qu'elle pourra pour prouver qu'elle n'a pas besoin de ses frères, mais à la seconde où l'un d'eux sera contrarié, elle mordra quiconque en est responsable. On travaille sur les morsures," Ajoute Dany.
"Bien," dit Jon. "Merci beaucoup. Et–"
Dany hausse les épaules. "C'était fun. C'était juste un soir."
"Ouais," dit Jon. "Un soir." Il lui tend une main et elle la serre.
Et ça devrait s'arrêter là.
Sauf que ce n'est pas le cas.
Sauf que tous les jours quand elle vient les chercher, il est là, en train de sourire. Il a un si beau sourire, et quand les enfants sont sur le siège arrière, bavassant sur leur journée à l'école, invariablement il y a des histoires à son sujet. "Jon est drôle," Dit Rhaegal. "Il sait toujours quoi dire pour nous faire rire."
"Il m'a aidé à colorier mon dragon," Dit Viserion. "Regarde Maman," et il lui tend le papier, même si elle conduit.
Drogon, trop cool pour l'école, ne dit rien, mais elle apprend rapidement que, des trois, c'est lui le plus désireux d'impressionner Jon.
"Tu es une tactique utile," Lui dit-elle pendant qu'ils ramassent leurs affaires un jour. "'Mangez vos légumes ou je le dirais à Jon,' et ils les mangent tout de suite."
Jon rit. "Ca va dans les deux sens," Ajoute-t-il. "Ils ne veulent pas que j'envoie des notes à la maison sur leur mauvaise conduite." Dany sourit d'un air complice.
"Je suis un peu une maman dragon," Lui dit-elle. "Ils connaissent les limites et savent ce qui arrive quand ils se conduisent mal. Non pas que ça les arrête, mais je suis contente d'entendre que c'est utile en classe."
"Je pense que tu devrais sortir avec Jon," Lui dit Rhaegal dans la voiture. "Comme ça, il pourrait être notre nouveau papa."
Elle pousse son pied sur le frein presque trop fort. S'il y a bien une chose qu'elle ne dira jamais à ses enfants, pas même sur son lit de mort, c'est qu'elle a baisé leur instituteur préféré dans les toilettes d'un bar.
"Ce n'est pas comme ça que ça marche," Dit Drogon à Rhaegal d'un ton brusque. "Les gens n'épousent pas toujours les gens avec qui ils sortent. Regarde Missandei. Elle a eu des tonnes de rendez-vous, mais ne s'est jamais mariée."
Rhaegal, agacée d'avoir tort, marmonne, "Ouais, mais comme ça il serait notre nouveau papa."
Elle n'a pas la moindre idée de comment elle va leur dire –ou si elle leur dira un jour. Ils n'en sont pas encore arrivés là. Un soir dans un bar se transforme en un deuxième soir sur le siège avant de sa voiture. Elle a l'impression d'être une lycéenne quand elle se met à califourchon sur lui et le chevauche alors qu'il lui embrasse le cou, les seins, derrière une ligne d'arbres près d'un lac. Ca fait tellement du bien de le sentir contre sa peau et il la fait rire et il aime bien ses enfants et ils l'aiment bien et elle sait –elle sait vraiment– que le baiser pourrait lui faire perdre son travail, mais elle s'en fiche parce qu'il ne semble pas s'en soucier.
Ils peuvent être discrets, pas vrai? Ils peuvent faire en sorte que ça marche, pas vrai? Elle veut le croire, doit le croire –non pas qu'elle sache ce que c'est, ça. Ils n'en ont pas parlé. Elle ne veut pas les laisser en parler tant qu'il enseigne à ses enfants. Parce que se tourner autour et baiser en cachette est quelque chose qu'elle peut absolument faire, mais si Rhaegal continue de dire "Mais alors il serait notre nouveau papa," c'est une chose totalement différente.
Donc ils n'en parlent pas. Ca se transforme en une troisième fois –encore dans un bar cette fois, pendant qu'elle est de sortie avec Irri et Jhiqui parce que la saison du rugby s'est transformée en saison du basketball, et ça se transforme en une quatrième fois dans son appartement à lui parce que, honnêtement, pourquoi ne pas foutrement s'engager à baiser et les lits sont confortables, et ça se transforme en une cinquième fois avant qu'il ne dise, entre deux baisers, "Je suis en train de tomber amoureux de toi."
"Fais attention," répond-elle, "Je pourrais peut-être aussi – et puis tu seras coincé avec mes triplés pour le restant de ta vie."
Il les fait rouler de sorte qu'elle plane au-dessus de lui maintenant, et il lui sourit et l'attire vers lui pour l'embrasser à nouveau.