Encore une histoire un peu dingue sur les bords, mais c'est mon dada et mon compteur de jours avant le marché du travail tourne, donc je profite du temps qui me reste !
/!\Le langage de l'héroïne étant parfois bien vulgaire, si vous n'aimez pas ça, je vous conseille de passer votre chemin. /!\
Une bonne lecture à tous ! Dites-moi ce que vous en pensez, que je sache si le concept vous intéresse !
Chapitre 1 : Du retour derrière les bancs ou Bonjour la perte de temps
Assise en travers de ma chaise, les jambes croisées sur le banc, je dévisageai mes désormais "camarades" de classe. Restait à voir si j'allais survivre à l'expulsion dix jours ou dix minutes.
L'éclairage néon me piquait les yeux, me mettant d'encore plus mauvaise humeur que je ne l'étais déjà. Sérieusement, qu'est-ce qu'ils avaient avec la lumière blanche, ces accros au café instantané ? Je chassai le début de larmes qui coulait de mes yeux et me tendis en voyant une meute de gamines approcher. Leur chef, une blondasse sûrement teinte et au sac hors de prix, avait tout à fait la tête de la pimbêche de base.
Voilà qui n'allait pas m'aider à me calmer.
La lumière clignota, faisant murmurer tous les ados présents dans la pièce.
Miss Peroxydée n'y fit même pas attention et vint se poster juste à côté de moi, les mains sur ses hanches osseuses d'anémique.
- Hé, Poil de Carotte, c'est ma place que t'as prise, cracha-t-elle.
Je pris un air surpris et écartai les jambes sans complexe pour observer ma chaise, avant de relever des yeux ronds vers elle.
- C'est étrange. Il n'est pourtant pas écrit "Barbie reine du bordel" dessus…
Un garçon éclata de rire juste derrière moi et la principale actionnaire de la mise à mort des baleines pour la fabrication du rouge à lèvres serra les dents.
- Tu n'as aucune idée de qui je suis, petite pétasse, alors je te déconseille de me manquer de respect ! crachota-t-elle, manquant de m'asperger avec ses postillons.
- Je te respecterai quand tu t'en montreras digne, vieille bique.
- On en reparlera quand tu auras ta sale tronche de bobine de cuivre dans les chiottes, sale gamine !
- Malheureusement, l'eau de toilette ne peut nettoyer la mocheté intérieure, sinon tu peux être sûre que je t'en ferais profiter aussi, garçounette de mon cœur.
La Barbie me fusilla du regard (comme si ça allait me faire peur) et tourna les talons, ordonnant à sa bande de dindes fardées comme des pots de peinture de la suivre vers le devant de la classe. Avec ça, j'ignorais toujours le nom de ma chère nouvelle ennemie.
Comme vous l'avez sûrement compris grâce aux traits d'esprit de la Barbie, j'étais rousse. Mais pas un joli roux rougeâtre et élégant, non, là je vous parle de cheveux oranges et en constante évolution. Par évolution, j'entends que chaque jour ils prenaient une forme différente, se moquant bien des coups de peigne dont je les menaçais tous les matins.
Là, par exemple, ils ressemblaient à un aigle qui se serait explosé la tête au sol en essayant d'éviter un Boeing. Immonde.
Enfin, la solution à tous mes problèmes capillaires bouillonnait tranquillement à la maison, n'attendant que deux semaines pour arriver à maturation. Youpie.
Concernant le reste de mon anatomie… enfin, de mon physique, plutôt, je n'avais pas grand' chose de frappant. Mes cheveux étaient suffisants, merci bien.
J'avais donc une peau bien pâle, comme toutes les rouquines, et la face constellée de taches de rousseur pour l'instant camouflées, comme si nous, les roux, avions besoin d'un émetteur supplémentaire de mauvaises ondes hurlant "Hé, je suis rousse, foutez-vous de ma gueule !"…
J'avais toujours dit que les roux devraient recevoir une indemnité à la naissance, vu tous les problèmes qu'ils s'attiraient une fois dans la société pourrie qui est la nôtre.
A part ça, j'avais les yeux bleu délavé, rien de très folichon. Je n'étais pas spécialement grosse, mais je ne faisais pas non plus attention à me faire vomir après un repas un peu gras, comme notre peste blonde préférée. Contrairement à elle, j'avais des rondeurs et j'en étais pas peu fière.
Mais revenons à nos moutons.
Notre prof principal était déjà à la bourre, voilà qui commençait bien. Une fille s'arrêta à côté de moi, sans doute en priant pour que je retire mes jambes de mon bureau, mais je me contentai de la fixer avec défi. Sans avoir l'air plus embêtée que ça, elle passa derrière moi, soulevant ma chaise de quelques centimètres, manquant de me faire tomber et s'installa à ma droite, bien décidée à me coller aux fesses comme du double-face.
- Violet McKenzie, enchantée, fit la brune en souriant d'un air faussement timide.
Oui, "faussement", parce qu'une fille timide ne soulève pas la chaise des autres pour passer.
Je décidai de l'ignorer.
Las, Violet avait décidé de violer mon espace vital. Et pan, une allitération en V dans les dents !
La fille se pencha d'autant plus vers moi et me demanda innocemment :
- Et toi, comment tu t'appelles, beauté ?
Je faillis m'étouffer avec ma salive, ce qui eut l'air de l'amuser follement. Cette fois j'en étais sûre ; cette fille est une psychopathe !
- Beauté ?! T'as de la merde dans les yeux ou quoi ?!
- J'adore tes cheveux, se justifia-t-elle. Ils sont épiques !
- Epiques ?
- Oui, on dirait que tu caches un oiseau mort dedans, j'adore !
Je plissai les yeux, essayant de déterminer si cette barge était folle ou juste bonne à enfermer. Que les êtres humains normaux sont bizarres…
- Si seulement je pouvais avoir un piaf mort dans la touffe, l'odeur t'aurait dissuadée d'approcher… soufflai-je, excédée.
- On peut être potes si tu veux, proposa Violet, de plus en plus désinhibée. J'ai vu comment tu as défoncé Rachel, c'était grandiose.
- Et c'est pour ça que tu veux traîner avec moi ? m'étonnai-je, peu habituée à ce que ma mauvaise langue ne dégoûte pas quelqu'un.
- Totalement. Cette pute s'est foutue de moi pendant tout le collège, il était temps qu'elle paie !
- Bah, t'as plus qu'une année à tenir, bonne chance, assénai-je pour mettre fin à la discussion et à toute tentative de faire ami-ami.
Une minute de silence tout relatif s'écoula. La tentation de sortir un bouquin quelconque de mon sac et de me plonger dedans comme si c'était une lecture des plus intéressante était grande, mais je ne voulais pas être cataloguée Ennemie Numéro 1 et rat de bibliothèque le même jour, merci.
- Tu ne m'as toujours pas dit comment tu t'appelais, beauté, reprit Violet.
Décidément, les êtres humains étaient imperméables au sarcasme.
- Ecoute, je vais sûrement être renvoyée d'ici un ou deux jours, donc ce n'est vraiment pas la peine d'essayer de devenir copines ou Mer… Dieu sait quoi. Donc fais comme tout le monde et ignore-moi, okay ? lâchai-je d'un coup.
- Hé, salut, Mal Peignée, je m'appelle Steve, et toi ? s'exclama un gars beaucoup trop enthousiaste en s'incrustant dans la conversation malgré qu'on ne l'ait pas invité.
Je reconnus la voix de celui qui avait rigolé pendant ma joute verbale avec Barbie. Il était aussi noir que j'étais blafarde et m'adressait un grand sourire réjoui, comme si j'avais assassiné son horrible belle-mère.
- Mais merde, c'est pas le bureau des réclamations ici ! me plaignis-je, agacée d'avoir autant d'intrus autour de moi.
Steve - pour une fois que j'arrivais à me souvenir du nom d'un type ! - envoya balader mes jambes sans ménagement et s'assit sur la chaise à ma gauche. Je faillis grâce à lui m'exploser le nez contre le sol pour la deuxième fois de la matinée.
La journée promettait d'être longue et pénible.
- Mais qu'est-ce que vous avez tous à venir m'emmerder ?! m'exclamai-je, furieuse.
- Fallait pas gueuler sur Rachel, tu n'aurais pas eu une foule d'admirateurs à tes pieds, choupinette.
Choupinette ? Il venait bien de m'appeler choupinette là ?
- Rester calme, rester calme, grommelai-je en me pinçant l'arête du nez. Ecoutez, bande de ploucs, commençai-je calmement, je ne sais pas pourquoi vous avez cru que j'étais une gentille fille en mal d'amis, mais maintenant vous allez dégager du secteur et plus vite que ça !
Bon, j'avais fini ma tirade quasiment en hurlant, m'attirant un regard un poil méprisant de la prof, qui venait juste d'arriver, mais ils commençaient à me courir, ces deux crétins.
Sauf que ma harangue tomba à plat, vu que tout le monde avait sagement pris place à l'arrivée de la vieille prof dont nous venions d'hériter, et que mes deux envahisseurs les avaient imités avec un sourire en coin et un regard sadique envers ma personne.
Et merde, j'allais sûrement devoir me les taper jusqu'à ce que je sorte de cet enfer.
A l'intercours, ma psychopathe de voisine de droite avait réussi à m'arracher mon prénom par l'entremise d'un chantage que je ne détaillerai pas. Elle l'avait bien évidemment communiqué à mon voisin de gauche, ce scélérat. Depuis, ils travaillaient à me trouver un nouveau surnom.
- Alors, Zoé chérie, tu viens d'où comme ça ? demanda Steve en mâchant une barre de fruits secs agglomérés dans du miel sous forme de parallélépipède rectangle.
- D'Ecosse, marmonnai-je, vaincue.
- Ooooh, et vous aviez des kilts comme uniforme ?
- Mais tu as atterri de quelle planète toi ? demandai-je très sérieusement à Violet, doutant encore une fois de sa santé mentale.
- Et tu habites dans le coin ? Tu faisais comment pour aller en cours, Z ?
Okay, ils s'étaient fixés sur Z. C'était quand même mieux que choupinette, si vous voulez mon avis.
- J'étais en internat et je revenais pour les vacances… expliquai-je évasivement.
- Ah ! Et tu avais des amis ? Pourquoi t'es partie ?
- J'ai été renvoyée. Et j'avais des… camarades, on va dire.
- Pourquoi t'as été renvoyée ?
Je fermai les yeux, me remémorant le contexte de ma chute avec nostalgie. Mon ultime connerie avait largement valu le coup. Même si les conséquences avaient été terribles pour mon matricule.
- Je me suis introduite dans le bureau de la directrice, j'ai piqué le portrait de l'ancien dirlo et j'ai essayé de le faire passer dans les chiottes des filles. C'était un sale type, de toute manière.
Violet éclata de rire et Steve applaudit. Bon, en fin de compte, ces deux-là savaient reconnaître l'art, le vrai. Mes anciens camarades, eux, avaient été choqués quand ils avaient appris ce que j'avais fait. Bande de lèche-bottes.
- Et on t'a renvoyée pour une connerie pareille ? s'étonna Steve au bout d'un moment.
- J'avais déjà un beau palmarès derrière moi, dira-t-on…
Après cet interrogatoire dans les règles, la journée fila comme une anguille dans les pattes d'un ours. J'ai dû sprinter à la sortie des cours pour que mes stalkers ne me suivent pas jusque chez moi -manquerait plus qu'ils voient l'intérieur de ma maison !
Je suis donc arrivée en sueur et hors d'haleine devant ce qui me tenait lieu de foyer, une petite maison biscornue couverte de lierre et quasiment ensevelie sous des centaines de plantes pas toujours légales. Enfouies dans la masse, on ne les voyait pas, heureusement.
J'ouvris le portail grinçant d'un bon coup de pied, vu qu'il était quasi impossible de l'ouvrir à la main comme il pendait trop bas, et m'engageait sur le sentier riquiqui qui peinait à percer sous la végétation. Comme d'habitude, ma mère avait oublié de ramasser le courrier, pensai-je en me penchant pour l'embarquer.
J'ouvris la porte, qui grinça (tout grinçait ici) et jetai le tas de publicités et de factures sur la table de la cuisine. Je m'étendis au-dessus du plan de travail de la cuisine pour attraper un petit cupcake au chocolat et me dirigeai vers la cave, mon sac à dos à la main.
Une fois au sous-sol, je sortis une poignée de pissenlits ramassés au bord de la route et entreprit de les découper en tout petits morceaux sur une planche à découper avant de les jeter dans la marmite qui bouillonnait faiblement sur le feu. Le liquide d'aspect pas très engageant prit une texture encore moins ragoûtante et vira au pourpre, juste comme le vieux livre de recettes de ma mère l'indiquait.
Voilà. Encore quelques ingrédients qu'il me faudrait piquer dans le labo de chimie et ma potion coiffante serait prête. Enfin, après la pleine lune. Et comme cette garce n'arriverait que dans deux semaines, j'avais largement le temps de planifier mon futur vol.
Ah, qu'il était bon d'être mauvaise !
Enfin, mauvaise, c'était vite dit. Disons que je n'étais pas une sorcière particulièrement sympathique, mais j'avais mes raisons.
Pour commencer, mon père avait pris la poudre d'escampette à ma naissance, sûrement à la vue de ma tignasse imbibée de liquide amniotique. Ma mère m'avait donc élevée à sa façon, c'est-à-dire pas très bien, et avait, selon mes anciens professeurs, oublié de m'inculquer la moindre parcelle de savoir-vivre. En tout cas, c'est ce qu'ils écrivaient chaque année sur mon bulletin scolaire.
Arrivée à Poudlard, l'école de sorcellerie, j'avais tenté d'entrer dans le moule, de me faire des amis (concept jusque là inconnu pour moi), et j'avais même réussi tous mes examens de potions les doigts dans le nez ! Sauf que j'avais toujours un gros problème qui me poursuivrait sûrement jusqu'à ma mort : mon comportement.
Mes six années d'études avaient donc été ponctuées de multiples retenues et engueulades diverses avec mes profs, et ceux-ci, excédés, avaient essayé à de multiples reprises de me faire renvoyer. Dommage pour eux, la directrice avait pris ma défense, trouvant idiot de gâcher mon "potentiel". Il faut croire que les élèves doués en potions n'étaient pas si nombreux, après tout.
J'avais finalement franchi la limite en volant le tableau de Rogue pour le jeter dans les toilettes à cause d'un pari stupide avec des Serpentard. J'aurais pu en terminer avec cet enfoiré si je n'avais pas perdu mon temps à insulter ce fantôme à couettes, qui s'était bien sûr débiné pour aller prévenir les profs.
Je n'ai jamais compris pourquoi on m'a renvoyée pour une chose pareille. De toute manière, Rogue avait beau être un agent double au service des gentils, il n'en restait pas moins un bâtard partial qui traitait ses élèves comme des merdes. J'avais trouvé un blog tenu par des nés-moldus qui reprenait des témoignages d'anciens de Poudlard ayant eu cours avec lui. Croyez-moi, il me dépassait largement en méchanceté.
Je suis sûre que s'il s'était appelé Roger, il aurait été moins impressionnant.
Mais revenons à mon renvoi. Enfin, au jour où j'ai dû quitter Poudlard, je veux dire. Je n'ai pas de problèmes intestinaux.
Les professeurs avaient donc fini par signer une pétition pour me faire expulser (certains élèves ont même réussi à y mettre leur grain de sel, bande de traîtres !), et un membre du Ministère sur qui j'avais malheureusement balancé un foie de grenouille pendant une manifestation deux ans plus tôt se fit un plaisir de casser ma baguette en trois morceaux avant d'y bouter le feu.
C'était, encore à ce jour, le moment le plus douloureux de ma vie. Même le moment où ma mère m'avait expliqué que mon père nous avait abandonnées pour une blondasse insipide n'était pas aussi horrible (mais c'est vrai que je m'en fichais totalement, de ce que faisait ce père indigne pendant que je subissais toutes ces injustices, pauvre de moi).
Mon plus gros regret n'était même pas la perte de ma baguette, mais plutôt le nombre d'années passées à apprendre des choses qui ne me seront plus d'aucune utilité.
Le reste de l'histoire était un peu nébuleux, même pour moi. J'étais restée prostrée sur mon lit comme une dépressive et ma mère avait dû me traîner par le pied jusque dans la cave, où elle m'avait appris quelques potions de son cru, plus celles qui figuraient au programme de septième année. Comme ma magie n'avait pas été scellée et n'était plus filtrée et modelée par une baguette magique, elle décida de n'en faire qu'à sa tête.
Elle jaillissait de temps en temps sous de multiples formes et laissait dans son sillage une foule d'accidents bizarres. Ma mère s'était donc mis en tête de m'apprendre à l'utiliser pour éviter ce genre de problème, mais je n'avais jamais été une élève très assidue. Ainsi, quand j'essayais de lancer un sort quelconque, même pour réchauffer du thé, il y avait approximativement 50% de chances que je brûle la maison, 40% qu'il ne se passe rien et 10% pour que ça marche convenablement.
Ce n'était pas pour rien que les vendeurs de baguettes faisaient un chiffre d'affaires faramineux, après tout.
Enfin, le seul point positif dans cette histoire était que j'avais dix-sept ans depuis le mois de janvier. J'étais donc adulte d'après la législation des sorciers et j'avais donc le droit d'utiliser la magie en dehors de l'école. Autrement, je serais déjà en prison depuis un bail.
Sans diplôme, sans reconnaissance de mon statut de sorcière, je m'étais inscrite en dernière année dans une école secondaire moldue de la périphérie de Londres.
Contrôler ma magie capricieuse était déjà un calvaire en soi, mais côtoyer des moldus ignorants pendant une année entière était au-dessus de mes forces, c'est pourquoi je comptais me faire expulser bientôt, histoire de visiter une autre école pour changer d'environnement. En comptant deux semaines par école, je pourrai en visiter au moins vingt avant la fin de l'année scolaire. C'était une façon comme une autre de passer le temps.
Avec un peu de chance, je pourrai obtenir mon diplôme et aller étudier la botanique pour continuer à fabriquer illégalement des potions que je vendrai aux moldus comme un charlatan de base. A la seule différence que mes potions fonctionnaient.
Et pendant mon temps libre, au lieu de faire mes devoirs (quelle idée de faire des maths après les cours ?), je chercherai un objet focal pouvant me servir de baguette. C'était tout aussi illégal que de vendre de vraies potions à des moldus, mais on ne peut pas dire que ma mère m'ait donné un bon exemple. Expulsée elle aussi de Poudlard (telle mère telle fille), elle avait réussi après une dizaine d'années à enchanter un bracelet pour qu'il contrôle sa magie. Je ne vous explique pas tous les trucs qu'elle a cassés avant d'arriver à ce résultat.
Moi aussi, j'y parviendrai. Et tant que j'y suis, j'exploserai le record de ma mère en le faisant en neuf ans et demi !
Enfin, avant ça, il faudra que je survive à une année avec les moldus…
À suivre…
Surtout, dites-moi ce que vous en pensez s'il vous plaît ! ^^