Heylo ! Je ne saurai vraiment dire autre chose que.. Enjoy !

(Et d'aller voir mes notes en bas, il y a une petite fanfic que je vous recommande chaudement !)


Dès que le choixpeau frôla le haut de son crâne il sentit brusquement un assaut d'une puissance comme il n'en avait presque jamais vu contre ses barrières mentales, il résista de toutes ses forces, personne ne devait connaître son identités sans qu'il ne l'autorise ! La bataille mentale tout comme le silence durèrent.

Soudain, une voix résonna dans son esprit, étouffée et comme perçue à travers un voile d'eau:

'-Tu vas me laisser pénétrer ton esprit oui ?! Je ne te veux rien de mal, simplement te répartir !'

Comprenant à qui il avait affaire depuis quelques minutes déjà il laissa tomber ses barrières et pénétrer l'autre esprit, si l'on pouvait l'appeler ainsi.

'-Tu es le choixpeau'.

'-Oui, et toi tu es un sacrément bon occlumens.'

Il sentait le chapeau lire ses souvenirs à une vitesse affolante, surtout au vu tout ce qu'il y avait, une fois cela fait il marmonna. 'Alors comme ça tu es une Incarnation.. Tu es la première que je rencontre.'

Ignorant son ton intrigué il le questionna, presque agressif.

'-Pourquoi possèdes-tu la magie de Godric ?' Il y avait comme un soupçon de menace dans sa voix.

'-Godric Gryffondor me l'a insufflé au seuil de la mort pour que je vive et serve Poudlard, il m'a créé alors qu'il mourrait et soufflait un dernier mot, il m'avait parlé de Dimitri avant, de toi, le dernier mot qu'il eut en bouche fut ton nom.'

Un long silence se fit, Harry avait l'impression que son cœur sombrait au fond de sa poitrine.

Pour la première fois depuis un très long temps il avait envie de pleurer. Cela ne lui était pas arrivé depuis nombre de vies déjà et il se mordit la lèvre jusqu'au sang pour ne pas céder, le fantôme de douleur qui l'atteignait ne l'aidant pourtant pas beaucoup.

'-Comment est-il.. Il déglutit avec difficulté. ..mort ? Ce n'est précisé dans aucun livre que j'ai pu lire.'

'-Il s'est éteint à un âge plus que respectable. Tout le long des années il a continué votre œuvre tout en enseignant à Poudlard, comme il te l'avait promis.'

Comme il le lui avait promis.. Cette simple phrase brisa un peu plus son cœur.

Sentant avoir touché un des seuls point sensible qu'il possédait le choixpeau changea de sujet.

'-Mais pour le moment nous ne sommes pas là pour cela n'est-ce pas ? Il me faut te répartir.'

'-Je pense que tu seras apte a le faire après avoir vu toutes mes vies, non ?' Ironisa-t-il, remerciant silencieusement le chapeau.

'-Je le pense aussi', rétorqua-t-il du tac-au-tac sur le même ton. 'Tu es courageux, tu es capable de l'être jusqu'à parfois frôler la limite du suicidaire tant tu n'as peut de mourir, tu as de la ruse, un esprit calculateur, mais tu peut faire preuve d'une indéfectible loyauté envers ceux que tu crois digne de la mériter, tu es intelligent, indéniablement intelligent, mais je pense que plus que tout cela tu as une intarissable soif de connaissance, une soif que je n'ai jamais vu chez quiconque auparavant.

Au travers des âges tu as été loyal mais tu as trahi, tu as été brave mais tu as fui, tu as été érudit mais tu as oublié, je sais quelle maison sauras te convenir le plus, sans que tu n'attires l'attention comme tu le ferais à Serpentard..

Chacune d'entre elle saurait te convenir mais pourtant tu ne seras pas blaireau, serpent, ni lion, tu seras aigle.'

SERDAIGLE !

Cette exclamation qu'il entendit finalement avec son ouïe et non plus avec son esprit le fit reprendre pied avec la réalité, il enleva le choixpeau de sa tête sous les regards ahuris des autres élèves, rien d'étonnant, il savait être resté longtemps à discuter avec l'artefact.

En se relevant il reçut une dernière pensée envoyée par ce dernier: 'Nous nous reverrons' à son encontre.

Quelques applaudissement timides résonnèrent dans la Grande Salle avant que toute la table des Serdaigle et des Pouffsouffle ne se lèvent et n'éclatent en un tonnerre d'applaudissement, les deux autres maisons, elles, étaient encore trop choquée pour réagir, l'une, Gryffondor, était sous le choc du fait de ne pas accueillir le fameux Survivant alors que tout semblait l'y prédestiner, ne serait-ce que par le fait que ses parents James et Lily Potter y avaient été, l'autre, Serpentard, l'était aussi mais du fait de le voir aller à Serdaigle alors qu'eux aussi le pensaient déjà d'office à Gryffondor.

Les professeurs enfin.. Les professeurs avaient chacun un avis et une réaction différente là-dessus.

La tête occupée par tout ce que lui avait dit le choixpeau il se dirigea vers sa nouvelle maison, celle des bleus et bronze, dès qu'il fut assis nombre des aigles s'approchèrent de lui, l'assaillant de questions auxquelles il ne répondit pas, il se força néanmoins à repousser ses réflexions dans le fond de son esprit, il aurait bien le temps d'y repenser cette nuit.

Occultant ses pensées il s'attela à la tâche d'écouter la fin de la répartition qui avait pris bien du retard avec tout le temps qu'il avait passé à discuter avec le choixpeau.

-Harry ! Cette voix lui disait vaguement quelque chose.

Il tourna les yeux et croisa deux prunelles ambre, c'était Aérolys, le garçon qu'il avait croisé au Chaudron Baveur.

-Aérolys. Répondit-il poliment.

-Alors comme ça tu es Harry Potter ? Mais tu aurais dû me le dire ! En plus tu es un chapeauflou ! Sûrement celui étant resté le plus longtemps en dessous d'ailleurs, dix-huit minutes au total, tu as littéralement explosé le score ! Même Dumbledore n'est pas resté aussi longtemps en dessous !

De quoi est-ce que vous avez bien pu parler pour prendre autant de temps Harry ? Il n'arrivait vraiment pas à te repartir hein ?

C'est super valorisant pour une maison de recevoir un chapeauflou tu le savais ? Ça signifie que parmi les quatre maisons tu en as choisie une, et c'est la notre !

Le brun bomba le torse, fier comme un paon.

Harry leva les yeux au ciel et se retint de gémir sourdement, ne pouvait-on pas le laisser seul savourer un peu de tranquillité ?

Il laissa Aérolys déblatérer tout ce qui lui venait à l'esprit pour observer les autres tables, les Serpentards, situés le plus à droite, applaudissaient occasionnellement et uniquement lorsqu'un première année venait prendre place dans leur maison, les Pouffsouffles eux applaudissaient avec enthousiasme quelle que soit la maison dans lequel le nouvel élève était reparti mais encore plus fortement lorsque c'était dans la leur, tout comme les Serdaigles même si eux applaudissaient avec un peu plus de retenue, les Gryffondors par contre faisaient plus comme les Serpentard mais lorsque c'était leur tour c'était un tonnerre de tous les diables qui se déchaînait dans la salle.

À chaque fois qu'il entendait le mot Gryffondor il se tendait légèrement, ça pouvait être problématique, on pouvait croire qu'il avait quelque chose contre eux avec cette attitude.

Il applaudit poliment quelques fois lorsque quelqu'un était reparti chez les Serdaigles, tâchant de garder un masque impassible qui ne laissait filtrer aucune de ses émotions, ça c'était une parfaite attitude d'assassin, ne laisser filtrer aucun de ses sentiment pour ne laisser paraitre aucune faiblesse.

Il ne ressentait pas vraiment de sentiments spécifique du fait d'être reparti à Serdaigle, ça allait sûrement être la maison qui lui conviendrait le mieux d'après le Choixpeau mais il ne savait qu'en penser.

De toute façon ce ne serait maintenant qu'il y songerait, il avait encore trop mal au cœur pour cela.

Il aurait bien aimé aller à Gryffondor, rien qu'en l'honneur et pour le souvenir de Godric..

Las, il prêta attention à Aérolys qui commençait à parler des professeurs et l'avis qu'en avaient les élèves, ça, ça l'intéressait.

-...là-bas il y a Hagrid, le garde chasse, mais je crois que tu l'as déjà rencontré, à côté, celui avec le turban violet, il s'appelle Quirrell et apparemment c'est le nouveau prof de DCFM, Défense Contre les Forces du Mal si tu préfère, j'espère qu'il sera mieux que l'ancien car c'était une véritable catastrophe ambulante ! À côté c'est Madame Chourave, elle enseigne la botanique et est la directrice de maison des Pouffsouffles, après il y a la professeur de runes et celui d'Astronomie mais je ne crois pas que ça te concerne pour le moment, tout au milieu c'est Dumbledore, le directeur, c'est un sorcier très puissant, personne ne le surpasse ici, il est très respecté et à une grande réputation, même Tu-Sais-Qui le craignait. Près de lui là où il n'y a personne c'est la place du professeur McGonagall, la directrice de Gryffondor, elle enseigne la métamorphose, à côté c'est Flitwick, il est notre directeur de maison et nous apprend les sortilèges.

Celui avec qui il discute c'est le professeur Binns, un fantôme, tout comme la voix qu'il utilise pour nous parler de l'histoire de la magie tu verras.

Après il reste celui de créatures magiques, de divination, et notre prof' de potion, le fameux directeur de Serpentard, tu vois la personne au cheveux gras et au nez crochu ? C'est Severus Rogue un génie en son art mais sans une once de pédagogie, d'ailleurs il semble te foudroyer du regard.. T'as fait quoi, t'as tué son fléfleur ? Entre nous on l'appelle la chauve souris des cachots..

Il pouffa à sa propre blague et embraya sur un autre sujet.

Lui engageait une bataille de regard avec son professeur de potion, il ne savait pourquoi mais le regard qu'il lui envoyait était tout ce qu'il y avait de plus haineux.

C'était bien dommage, la potion était une des matières qu'il aimait le plus, il aimait en créer lorsque l'envie lui en prenait, c'était un hobby passionnant.

Il détourna finalement les yeux pour regarder Albus Dumbledore qui l'inspectait lui aussi par dessous ses lunettes en demi-lune, ses yeux bleus pétillaient et il semblait le suivre du regard.

Il avait déjà attiré l'attention de deux professeurs rien que par sa présence, son existence, même. Génial.

Dont un qui semblait le haïr sans raison puisque c'était la première fois qu'il le rencontrait.

La répartition se clôtura finalement avec Blaise Zabini, un élève doté d'une jolie teinte basanée qui fut envoyé à Serpentard.

Albus Dumbledore se leva et ouvrit les bras vers tous les élèves assis devant lui, il semblait très heureux d'être là, et encore, c'était un euphémisme tant il rayonnait.

-Bienvenue, bienvenue à tous pour cette nouvelle année à Poudlard. Avant que le banquet ne commence j'aimerais vous dire quelques mots. Les voici: Nigaud ! Gras-double ! Bizarre ! Pinçon ! Je vous remercie !

Il haussa un sourcil dubitatif devant l'excentricité du directeur.

Beaucoup (de Gryffondors surtout) hochèrent la tête avec enthousiasme et se contentèrent de rire et d'applaudir.

Soudain, il se sentit comme si tout son corps venait d'être plongé dans la glace, lorsqu'il regarda à sa gauche il vit un des fantômes présents plus tôt assis près de lui, tapotant son épaule de la main.

Il s'écarta imperceptiblement, ce qui ne sembla pas contrarier plus que ça le spectre qui lui fit un petit sourire et lui glissa un mot lorsque personne n'y fit attention.

Il y était marqué d'une encre verte commune à Poudlard quelques mots qu'il ne prit pas le temps de lire alors qu'il le dissimulait dans la bourse autour de son cou, il remercia le fantôme d'un hochement de tête et contempla la nourriture devant lui, il y avait de tout et selon l'entrain que toutes les tables prenaient à se servir ce devait être délicieux.

Hermione, qui s'était assise non loin de lui se rapprocha, probablement un peu effrayée bien qu'elle ne l'avoua pas.

Lui contemplait la nourriture offerte à ses yeux, nauséeux.

Il avait une furieuse envie de se lever de cette table où tous semblaient heureux, de partir de ce château où la moindre fissure faisait remonter des souvenirs qu'il avait enfoui au plus profond de sa mémoire, ces mêmes souvenirs qui le troublaient bien plus qu'il ne le laissait voir.

il voulait les bannir pour ne plus avoir à les revoir à chaque pas qu'il faisait, vivre ici pendant sept années sans devenir fou de douleur serait sans aucun doute un véritable défi.

Que faire lorsque tous les démons qui vous aviez tentés d'étouffer depuis si longtemps vous rattrapaient ?

Le passé et le présent étaient deux entités distinctes, pourtant à ce moment ils s'entremêlaient autour de lui, brouillant sa vision et tordant son cœur.

Comme à chaque fois qu'il pensait à lui.

Sans les contrôler ses mains furent agitées de spasmes qu'il s'efforça de réduire.

Il inspira puis expira calmement, il lui fallait garder son masque de glace pour que personne ne remarque son état pitoyable, c'était la première fois que ça arrivait depuis qu'il était Harry Potter, c'était la première fois et ça faisait toujours aussi mal.

Finalement il parvint à reprendre le contrôle et se servit comme si rien ne s'était passé, comme s'il n'avait pas failli s'écrouler au sol il y avait à peine deux minutes.

Personne n'avait semblé remarquer sa petite crise passagère et il s'en félicita intérieurement.

Aérolys s'était lassé de parler dans le vide et s'adressait maintenant à Hermione, celle-ci ne semblait pas du tout mécontente de ce fait et ils débattaient tous deux d'un sujet passionnant au vu de la lueur dans leurs yeux.

Lui-même se pencha vers eux, attentif à leurs paroles.

-Tu sais, disait Aérolys, le venin de basilic est peut être mortel et incroyablement corrosif mais la plus grande menace réside dans le pouvoir qu'ont ses yeux, ils peuvent tuer si tu croises le regard d'un basilic, mais étonnement, si tu le regardes à travers un objet réfléchissant ou une quelconque chose possédant cet attribut tu finiras pétrifié ! D'ailleurs, le seul remède connu à cet état est un philtre à base de mandragore.

-Tu as l'air d'en connaître un rayon à ce sujet Aérolys ! Fit Hermione, des étoiles dans les yeux.

Cette remarque fit rougir le brun de contentement.

-Oui je.. Projette de devenir Médicomage, et pour ça j'en apprends le plus possible sur les dangers magiques et leurs remèdes !

Hermione reprit son ton quelque peu condescendant, bien que relativement amoindri et avec une admiration facilement discernable.

-C'est un travail qui nécessite de nombreuses et longues années d'études à ce que j'en ai lu, tu dois vraiment aimer ce travail pour réussir !

-Oui, je sais, c'est ma passion.

Tournant son regard vers Harry il l'interrogea soudainement, interrompant le fil de ses pensées dans lesquelles il s'était de nouveau perdu.

-Pourquoi est-ce que tu portes tes gants en cuir de dragon ? On ne les met qu'en Quidditch ou Botanique habituellement. S'enquerra-t-il curieusement.

-Je les aime bien, ils protègent admirablement et sont vraiment très résistants contre toutes sortes de sorts.

-Et ? Tu ne crois tout de même pas te faire attaquer à Poudlard ? C'est l'endroit le plus sécurisé de Grande Bretagne ! Et tout le monde n'a qu'une idée en tête, trouver un bon lit pour s'effondrer et dormir !

Harry était maintenant légèrement sur la défensive, quoiqu'il ne le montra pas.

-Et alors ?

Aérolys, remarquant sans doute qu'il ne l'avait pas mis à l'aise avec sa remarque, s'excusa.

-Désolé, tu fais comme tu veux.

Harry haussa mentalement les épaules, il n'en avait pas grand chose à faire; de ses paroles comme de ses excuses.

-Ce n'est pas grave.

Le quatrième année, un peu mal à l'aise, reprit sa discussion avec Granger, lui pendant ce temps tritura du bout de sa fourchette le peu de nourriture qu'il avait dans son assiette, il n'avait aucune envie de manger, d'autant plus ce soir, rien que cette idée lui donnait envie de vomir.

Les desserts disparurent soudainement devant lui, pas que cela le préoccupe, ça l'indifférait même totalement à ce stade là.

Tout bruit se tut lorsque Dumbledore se leva, il se demanda presque avec un reste d'ironie si il ne lançait pas un sort de silence sur toute la salle pour obtenir un tel effet.

-Maintenant que nous avons rassasiés notre appétit et étanché notre soif, je voudrais encore dire quelques mots en ce qui concerne le règlement intérieur de l'école. Les premières années doivent savoir qu'il est interdit à tous les élèves sans exception de pénétrer dans la forêt qui entoure le collège. Certains de nos élèves les plus anciens ferlaient mieux de s'en souvenir.

En disant cela il fixa d'un regard pétillant deux rouquins d'années supérieures de Gryffondor qui lui firent en concert un sourire angélique. Vu leur rousseur pareille à celui du première année, Ron, ce devait être des Weasley.

, le concierge, m'a également demandé de vous rappeler qu'il est interdit de faire des tours de magie dans les couloirs entre les cours. La..

Sérieusement ? Ils étaient dans une école de quoi alors, de potion ? C'était comme interdire à un magizoologiste de partir à la recherche de créature magique dans une forêt en étant emplie, c'était absurde, la magie faisait partie intégrante d'eux, pourquoi devraient-ils en bannir l'usage dans un lieu sensé leur apprendre à l'utiliser ?

-Enfin, je dois vous avertir que cette année, l'accès au couloir du troisième étage de l'aile droite est formellement interdit, à moins que vous ne teniez absolument à mourir dans d'atroces souffrances.

Regardant autour de lui il remarqua que personne ne semblait rire, Dumbledore avait l'air mortellement sérieux.

D'accord, donc en plus de l'interdiction de la magie dans les couloirs ils allaient jusqu'à lever une autre règle démontrant sans pincettes l'insécurité notable de Poudlard en interdisant tout une partie de l'aile droite du troisième étage ? Interdire toute une section très spécifique du château, menaçant de morts atroces tout aventurier ? Était-il fou ? Ils étaient dans une école emplie d'élève, de Gryffondors casse-cous se pensant téméraires mais frôlant avec inconscience la limite du suicidaire et lui leur en bloquait l'accès et leur promettant une mort assurée, bien que potentiellement attrayante car énigmatique et intrigante au possible, et le directeur s'attendait à ce que personne ne s'y rende ? Ne pouvait-il pas seulement bloquer cette aile du bâtiment puis la dissimuler aux élèves à l'aide d'un sort ? Non, c'était trop simple ?

Il savait la première chose qu'il aurait à faire une fois ce banquet terminé.

Il pesta quelque peu à propos du directeur puis reprit le fil du discours de la discussion entre Aérolys et Hermione qui poursuivaient leur discussion malgré la précédente interruption.

Le garçon avait baissé la voix jusqu'à ce qu'elle ne se réduise plus qu'à un murmure, pour accentuer l'effet de ses paroles, ce qui marchait très bien puisque Hermione était pendue à ses lèvres.

-Selon une vielle légende légende datant de l'époque des fondateurs, un basilic rôderait dans l'école.. Il reposerait dans la mystérieuse chambre des secret, attendant patiemment le retour de son maître pour se réveiller et accomplir le macabre but à l'origine de sa création, il aurait d'ailleurs été apporté à Poudlard par Salazard Serpentard lui même.. Et ce pour chasser à jamais les nés-moldus et sang-mêlés du château pour qu'à Poudlard il ne subsiste que des sang-purs..

Et entendant ça, Harry laissa s'échapper un petit rire de ses lèvres.

Aérolys releva les yeux vers lui, curieux de son éclat mais aussi légèrement irrité par sa réaction.

-Pourquoi est-ce que tu ris ?

Toujours en riant doucement il tourna la tête de gauche à droite comme pour lui dire de ne pas se préoccuper de lui.

-Rien, rien t'inquiète.

Il se rappelait du jour où ils avaient lancés cette rumeur, pour effrayer les autres élèves de sa classe, il s'étonnait beaucoup qu'elle ait perduré.

Peut-être était-ce aussi grâce aux fantômes.

Détournant le regard, suspicieux, le garçon aux yeux d'ambre reprit le récit d'une autre des légendes de l'ancestral château de Poudlard.

Lui-même affichait un petit sourire que l'on aurait put qualifier d'idiot, le fait que l'on raconte toujours cette histoire pour effrayer les nouveaux élèves le rendait bêtement heureux.

Relevant mécaniquement une main vers son cou il frôla du bout des doigts une simple pierre d'apparence somme toute banale autour de son cou, près de sa bourse, sur la face visible on ne lisait nulle inscription ou gravure, elle était totalement vierge.

Dans la salle nombreux étaient ceux qui l'épiaient, croyant sans doute être discrets, ce qu'ils n'étaient bien évidemment pas le moins du monde.

Tournant le buste vers la table des professeurs il croisa encore le regard azuré de leur directeur qui l'observait avec un petit un air souriant mais néanmoins (comme Voldemort ! xD) troublé.

Reprenant la parole, le puissant sorcier s'écria avec entrain:

-Et maintenant, avant d'aller nous coucher, chantons tous ensemble l'hymne du collège !

De sa baguette, sous les airs crispés des autres professeurs, sortit un long ruban doré qui chatoya sous les lueurs des bougies dévoilant aux première année les paroles de ce fameux hymne.

Blanchissant d'un coup, Harry détourna le regard et s'adressa à Aérolys d'une voix blanche, n'osant pas y croire.

-Ne me dit pas que.. Ça, c'est réellement l'hymne de Poudlard ?

-Bien sur que si ! Tu vas voir c'est fantastique comme tout le monde chante à son rythme !

Hermione à côté le regardait étrangement tandis qu'il murmurait: Godric, Salazard, Helga, Rowena, qu'ais-je fait ?

Alors qu'il répétait ces quelques mots comme une litanie les occupants du château se mirent tous avec entrain à chanter.

S'étant jeté un sort de silence informulé il ne fit heureusement que contempler ses camardes chanter de toute la force de leurs poumons les.. paroles.

Il n'ôta le sort qu'après être sûr que tous eurent arrêtés de chanter et que les derniers applaudissement se tarissaient.

-Ah, la musique, s'émut le vieux directeur. Elle est plus magique que tout ce que nous pourrons jamais faire dans cette école. Et maintenant, au lit. Allez, tout le monde dehors.

Si "ça" c'est de la magie alors ce qu'ils faisaient relevait du miracle.

Hermione, qui avait bien remarqué son manège, lui demanda:

-Tu n'aimes pas cette chanson peut être ?

Bien que ce fut une évidence cette question était plus pour obtenir une réponse et réaction de sa part que pour autre chose.

-Bien sûr que non, Poudlard est une des plus grandes écoles sorcières de ce monde et sans conteste la plus renommée de Grande-Bretagne, cette affreuse.. chanson, si l'on peut dire, ne rend en aucun cas justice à ce fait. Expliqua-t-il d'une voix posée.

Hermione haussa les épaules et rétorqua avec un petit sourire supérieur.

-Mais je t'en prie, si tu en connais une autre que tu trouves plus appropriée ne te gêne pas.

Il leva les yeux au ciel et s'avança jusqu'à être derrière le préfet de sa nouvelle maison, marchant en direction de leurs dortoirs.

La salle commune des Serdaigles devait être un lieu très éclairé dans la journée, elle possédait de nombreuses fenêtres à partir desquelles on apercevait à cette heure beaucoup d'étoiles et l'ombre argentée du premier quart de lune.

Un feu de cheminé ronflait tranquillement dans l'âtre et éclairait de manière sommaire les alentours, dessinant les silhouettes des personnes encore présentes et près des flammes, tentant de se réchauffer.

Le reste de la salle était plongé dans l'obscurité, ce à quoi il remédia en sortant sa baguette et en lançant un lumos solaris, le bout de sa baguette d'éclaira et diffusa une lueur blanche aveuglante dans la pièce.

S'était révélée une grande arche ornementée de deux piliers où reposaient d'immenses aigles de bronze, une grande bibliothèque emplie de livres plus ou moins anciens selon l'état de leur reliures, livres auxquels il se promit d'ailleurs d'aller jeter un coup d'œil le lendemain et parcourut de ses yeux le reste de la salle.

Il y avait au centre du havre de connaissance une statue de pierre représentant une belle jeune femme, paume et visage levé vers le haut, sûrement une représentation de la fondatrice de leur maison, Rowena Serdaigle.

Le reste de la salle semblait être repartie en deux parties, l'une garnie de coussins et sièges aux allures chaleureux et l'autre ponctuée de tables d'apparence plus studieuses réservées aux études.

Beaucoup des élèves le regardaient avec de gros yeux, ébahis et fascinés par la facilité avec laquelle il avait exécuté le sortilège.

Même leur préfet avait une étincelle de surprise dans les yeux, accompagnée d'un peu de respect.

-Il est dans notre livre d'enchantements. S'expliqua-t-il simplement.

Toussotant pour attirer leur attention des très belles imitations de poisson qu'étaient devenus ses nouveaux camarades de maison, le préfet commença:

-Bienvenus à tous, je suis Solan Struff, préfet de sixième année.

En ayant été répartis ici vous avez trouvés votre maison pour les sept années à venir, vous êtes dans la maison de Rowena Serdaigle, si vous en faites partie, c'est que vous devez posséder les qualités propres à Serdaigle qui vous valent d'obtenir le droit de vous tenir parmi nous.

Serdaigle est la maison de l'intelligence, un bon Serdaigle est avide de connaissance, possède du discernement, de l'érudition, de la créativité et de la diplomatie, pour ne citer que quelques unes des traits les plus importants.

Si vous vous trouvez devant moi ce soir c'est que le choixpeau en a discerné au moins quelques unes en vous.

Notre maison à formée de nombreux sorciers et sorcières de renom à travers les âges, tel que Ignitia Wils, Laverne de Montmorency, Lisa Turpin parmis d'autres, ainsi que, bien évidemment, notre célèbre fondatrice Rowena Serdaigle.

Vous côtoierez vos camarades de maison durant sept années à partir de ce jour, tâchez donc de bien vous entendre et d'apprendre à vivre ensemble.

Ici nous nous trouvons dans la salle commune, c'est en ce lieu que vous vous retrouverez, un lieu ou vous passerez sans doute beaucoup de temps tout au long de ces sept années et où vous pouvez rester quand le couvre feu sera passé.

Voyant les mines fatiguées de son auditoire projetée par la baguette en cerisier de Harry, le préfet leur sourit et déclara, amusé.

-Mais je crois que vous aurez bien le temps de découvrir tout ça dans les jours qui viennent, pour l'instant respectons le souhait de notre cher directeur et allons tous nous coucher pour profiter d'un repos bien mérité.

Le dortoir des garçons se trouve par là, celui des filles par ici, passez une bonne nuit dans vos nouveaux lits et, si vous avez la moindre question, moi, Sharon, ainsi que tout élève d'année supérieure sommes à votre disposition pour y répondre, n'hésitez pas, sur ces bonnes paroles je vous souhaite une bonne nuit, que vos rêves soient emplis de magie.

Sur ce, il fit demi-tour et se dirigea vers son propre dortoir, imité par les autres garçons.

Le noiraud prononça distinctement "nox" faisant s'éteindre la lumière projetée par sa baguette de bois clair et suivit le préfet.

Les filles, elles, suivirent la préfète qui n'avait jusqu'ici pas pris la parole et qui en profita pour se présenter à elles.

En entrant dans la chambre lui ayant été attribuée il constata qu'elle contenait quatre lits à baldaquin de couleurs bleu et bronze établis en cercle et chacun éloignés de quatre ou cinq mètres.

Il s'approcha de celui situé le plus à droite au pied duquel il devinait sa valise.

Les murs étaient d'un dégradé de bleu partant de celui d'un ciel d'été pour arriver à celui sombre d'une nuit d'hiver, ça donnait un magnifique effet d'ensemble, il aimait la décoration de cette chambre.

Peu de temps après lui entrèrent trois autres garçons, le premier, en tête de file, avait des cheveux blonds comme les blés, les yeux d'un profond noir d'onyx, et affichait un sourire confiant, arrogant, il devait avoir une quinzaine d'années.

À sa suite venait un garçon aux cheveux bruns lisses lui arrivant aux épaules, une paire d'yeux bleus océan complétant le tout, il avait un sourire éclatant, bavardant joyeusement avec la personne se trouvant derrière lui, un beau noiraud aux yeux argentés hypnotiques qui écoutait, sans un mot, babiller son ami.

Le sorcier les salua d'un hochement de tête et ferma les tentures entourant son lit, y apposant toutes sortes de sorts du plus simple au plus complexe et surtout appliqua un puissant sort de silence.

Reprenant un livre de potion avancée, il lut pendant une heure puis, fatigué et bercé par le silence paisible de la chambre, il s'endormit.

Mais la nuit qui viendrait ne serait pas paisible comme elle aurait due l'être et ce sont les cauchemars qui envahirent son esprit en cette première nuit au château qui fut il y a de cela bien longtemps un havre de paix pour l'Immortel.

Un des seuls endroits qu'il ait jamais pu appeler maison.


Voilà ! J'espère que ce chapitre vous à plu, il est le plus long que j'ai jamais posté depuis désormais plus d'un an alors.. je suis assez satisfaite.

Bref, n'hésitez pas à laisser une review car -non que je veuille me plaindre- mais 3 reviews pour deux chapitres ce n'est pas énorme..

Le nom "Dimitri" et la motivation qui m'a en elle même poussée à écrire ceci vient en partie d'une fanfiction Harry Potter que j'ai lue (et relue, et rerelue, et rererelue..) intitulée "Le Nécromancien" de Yuni Stark alors qi vous aimez les réincarnations.. foncez !