Auteur: Dark Cyan Star
Couple: Harry Potter/ Harrison Malfoy - Voldemort
Ancienne traductrice: Oxydation ( chap 1-16)
Avertissement: il s'agit d'un slash, donc si vous n'aimez pas les relations entre hommes passez votre chemin! Il s'agit également d'un UA.
Résumé: Lucius a des jumeaux. Voldemort demande le premier-né de ses serviteurs. Pensant que c'est un honneur Lucius donne à Voldemort l'enfant en bonne santé, Draco, qui est le jumeau le plus jeune. Harry grandit en mouton noir de la famille Malfoy et se lie d'amitié avec la Sang-de-Bourbe et le garçon-qui-a vécu, Neville. Finalement, il finit par être désavoué de la famille Malfoy. Les choses sont hors de contrôle quand Voldemort découvre qu'Harry est le premier-né. Il ne reculera devant rien pour obtenir Harry de son côté. Après tout, le rituel que Voldemort veut utiliser ne fonctionnera pas sans Harry. Car le Seigneur des Ténèbres veut aspirer la magie des enfants une fois qu'ils sont en âge.
Note: Cette traduction est ma première et elle n'aurait jamais été possible sans ObscurObsession, alors pensez à ériger une statue en son honneur, elle a d'ailleurs eu la gentillesse de corriger les quelques fautes présente, alors encore merci à toi ObscurObsession!
J'accepterai avec reconnaissance chacune des remarques pertinentes, je vous demande simplement de ne pas voir tout en noir car cela pourrait décourager au lieu de motiver et avec politesse s'il vous plait! J'espère vraiment que vous apprécierez!
Chapitre 17 : N'essayez pas de me réparer, je ne suis pas cassé.
« Père »
Lucius Malefoy paraissait juste aussi fier et sophistiqué qu'à son habitude, même dans une cave sombre. Ses longs cheveux blonds tombaient sur ses omoplates, aussi bien coiffé qu'à l'accoutumé. Avec la lumière de leurs baguettes, ses bagues scintillaient vivement. Autour de son cou, un masque de Mangemort pendait, abandonné. Le seul problème il était dans une boîte en verre. Son visage n'était rien d'autre qu'une expression détendue, lâche - presque comme s'il était une poupée de chiffon.
Les cris se répandirent dans la grotte, certains confus, d'autres outragés.
« Il est entrain de jouer avec vous Harrison » Snape était venu derrière lui, plaçant une main hésitante sur son épaule.
« Je sais ça ! » Un membre de l'ordre cria de joie, montrant le chef de la famille Malfoy.
« Il est un Mangemort cruel, ordure, pathétique. Et puis l'enfer se déchaîna. Fol Œil dont la main avait trépidé tout le long, frappa en premier
Il jeta des sorts réellement cruel et des sortilèges sur les Mangemorts, caquetant de joie quand ils les essuyèrent. Les Mangemorts prirent la politique de la défensive, ripostant néanmoins tout aussi malicieusement. Tout autour d'eux, des sorts étaient lancés et l'un d'eux passa même devant Harry.
Le sortilège lui brûla la peau du cou, mais il ne tressaillit pas. Son attention était sur son père. Tellement sans vie ... tellement ... Harry pencha la tête sur le côté, le regardant fixement. Il était vaguement conscient du fait que Voldemort essayait de maîtriser la situation, son regard sur Fol Œil. Le Seigneur des Ténèbres tuerait probablement l'ex-Auror juste par plaisir. Quel meilleur moment pour l'avoir que maintenant?
Harry se tourna vers Snape, qui se trouvait éloigné de l'épicentre des duellistes. « Il n'est pas réel, ce n'est pas Lucius. » Le maître des potions le fixa d'un long regard et étudia ensuite Lucius. Harry avait un goût amer dans la bouche. « Et s'il n'a même pas mon père, et si ... » il s'arrêta, regardant par-dessus son épaule la grande bataille derrière lui. « Et s'il avait planifié tout ça et qu'il jouait sur ma capacité de Voir et de tout planifier? »
« Vous pensez qu'il a tout mis en place pour prendre possession de vous? » C'était plus une affirmation qu'une question.
« Ou est-ce qu'il met juste des mannequins, pour m'attirer quelque part? » se demandait Harry. « Pour me narguer. » Ignorant le combat, Harry continua plus bas dans le tunnel. Il n'avait pas besoin d'un tas d'idiots qui le suivaient, surtout lorsqu'ils étaient comme ça.
Le professeur Rogue suivait à ses côtés. Il n'omit aucune objection au fait de poursuivre en laissant les autres derrière. Harry était plus que conscient de l'insatisfaction de Rogue à l'égard des sorciers de combat. « Vous n'en avez pas fini avec Sirius, n'est-ce pas Professeur? » Demanda Harry, tournant brusquement le long du tunnel. Rogue émit un son de désaccord dans sa gorge, faisant sourire Harry. Il pouvait entendre des sorciers les suivre, craignant d'être laissés en infériorité numérique. Autant ils méprisaient Harrison Malfoy, autant ils savaient qu'il était quelqu'un qui pourrait s'opposer à Lord Voldemort.
Se retournant pour jeter un coup d'œil par-dessus son épaule, l'œil d'Harry se crispa alors qu'il les voyait encore se battre ... mobile cette fois. Fol Œil crachait de colère, son œil humain plein de rage de voir des Mangemorts marcher si librement devant lui. Et les malédictions qu'il lançait n'étaient pas exactement blanches et imprécises.
Sans regarder où il allait, le sol sembla s'ouvrir sous lui. « Harrison! » Rogue essaya de le rejoindre, mais il était déjà trop tard. Criant, Harry tomba dans la fosse profonde, son corps en spirale sur une lame métallique. Rejetant sa tête, il regarda le sol qui s'était ouvert si facilement, claquer avec un «bang» fort. Personne n'avait été capable de sauter après lui.
Calmant ses émotions déchainées, il permit à la lame de l'emmener à des profondeurs ci-dessous.
-SSC-
Ils étaient tous des lâches. Chacun d'entre eux.
Snape ricana alors qu'ils s'éloignaient du sol qui venait de s'ouvrir brusquement. Le silence filtrait à travers le tunnel récemment bruyant alors qu'ils se regardaient tous stupidement.
«Imbéciles», murmura le Seigneur des Ténèbres doucement et dangereusement. Snape se raidit à la voix, sachant très bien que le Seigneur des Ténèbres voulait lancer un Crucio quelqu'un.
"Bon débarras", marmonna un membre de l'Ordre.
Black grogna, se tournant vers celui qui avait parlé contre Harrison. "C'est mon cousin, espèce d'idiot." Le maudit loup-garou asséna "Tu ferais mieux de te taire."
Cela avait été impressionnant de voir Harrison au travail quand les Mangemorts étaient arrivés. Pour être un maître Occlumens, il était capable de bloquer la magie de vision qu'utilisait Harrison, mais c'était difficile. Il n'avait jamais expérimenté une telle magie de quelqu'un hormis le Seigneur des Ténèbres et Albus Dumbledore. Le garçon était d'une grande puissance, il ne fallait pas le sous-estimer. Et il avait beaucoup mûri du petit garçon incertain qu'il avait vu ces derniers mois à un jeune homme, luttant pour trouver son équilibre.
Albus était plus que désireux d'avoir le Voyant dans le camp de la lumière, même s'il semblait avoir plus d'un tour dans son sac. Sans compter que le Seigneur des Ténèbres et le garçon semblaient ... proches. Si cela avait été un autre qui avait tenu tête au Seigneur des Ténèbres à l'entrée de la caverne, suggérant de s'associer au camp opposé pour une mission, Séverus était certain que ce sorcier aurait été abattu avec un Avada Kedavra. Mais pas Harrison Malfoy. Au lieu d'être traité froidement par le Seigneur des Ténèbres, il avait été bercé contre la poitrine de l'homme après s'être presque effondré dans la chambre du Voyant que le Démon de la Mort avait fait. Et après que le Seigneur des Ténèbres ait placé un bouclier de protection de la vie privée, un bouclier que même Fol Œil ne pouvait voir, Séverus était assez observateur pour s'être rendu compte que les deux partis semblaient terriblement embêtés.
Et puis Harrison avait caché un médaillon d'aspect ancien sous ses robes, un médaillon qui avait clairement un élégant "S" sculpté sur le devant en émeraudes.
Il n'était pas un idiot. Il savait que c'était un héritage de Serpentard. Et il savait que le Seigneur des Ténèbres était un descendant de la famille Serpentard.
Il y avait quelque chose sous la surface, quelque chose que Séverus désirait savoir. Il n'était pas assez fort pour exécuter la Légilimencie sur un Voyant et Harrison n'avait pas de bons amis qu'il pouvait séparer pour trouver les réponses. C'était quelque chose qu'il devait découvrir par lui-même. Ce qu'il ferait de l'information une fois qu'il l'aurait découvert était encore incertain.
Harrison était-il déjà du côté des ténèbres, comme son père? Ou était-il plus que des connaissances avec le Seigneur des Ténèbres ? Ou encore quelque chose de plus profond? Il devait y avoir une raison pour laquelle Harrison portait un héritage de Serpentard autour de son cou. Et enfin, mais certainement pas le moindre, qu'y avait-il à propos d'Harry qui poussait le Seigneur des Ténèbres à se plier à quelqu'un d'autre que lui-même? Se mettant en arrière-plan, permettant à Harrison de mener, s'inclinant moqueusement à l'entrée de la caverne; tout indiquait l'indulgence. Et le Seigneur des Ténèbres n'était jamais indulgent.
«Laisse tomber, Black, la raison de notre mission est partie, ton petit 'cousin' aura sa tête coupée comme le reste des Voyants, rentrons, nous n'avons plus rien à faire ici, dis à Albus que nous n'avons pas eu de chance. » Snape regarda la veine de Black pulser dans son cou. C'était plutôt amusant de voir un autre membre de l'Ordre, qui avait récemment frémi de plaisir à la magie de Harrison, se targuer lorsque la source de sa peur n'était plus là.
Avant que Black ne puisse aboyer des insultes, il y eut un rire à glacer le sang résonna dans la grotte.
D'après les expressions d'autrui, il était clair que leurs cheveux étaient aussi bien dressés sur leurs têtes que sur les siens. Le rire était étrange, doux et dangereux. Il refroidit tout le monde présent. Des ombres, le Seigneur des ténèbres pénétra à moitié dans le champ de lumière que produisaient leurs baguettes. Snape déglutit, s'efforçant de demeurer stoïque.
D'autres prétendraient que le Seigneur des Ténèbres était exceptionnellement beau et séduisant avec ses traits anguleux et sa physionomie artistique, mais Séverus n'était pas d'accord. Harrison Malfoy était beau et séduisant quand il n'utilisait pas sa magie mortelle de Voyant. Lord Voldemort était instable, pas beau. L'apparence du Seigneur des Ténèbres était une idée fausse. Il voulait que ses ennemis, même ses partisans, le trouvent beau. Et lorsqu' ils étaient étourdis ou charmés, c'est alors que le Seigneur des Ténèbres répandait le sang.
Le voyant maintenant, caché partiellement dans l'ombre, la conclusion de Rogue n'était que prouvée. Les yeux rubis semblaient briller et sa bouche était tordue d'une humeur malveillante.
"Oh, mon cher garçon ..." murmura-t-il. Ses doigts longs et pâles caressaient sa baguette avec amour. « J'ai bien peur que maintenant que ton " chef " n'ait disparu, que ton médiateur ne se soit volatiliser, que tu ne…. reviendras pas en arrière comme tu l'as dit. » L'Ordre se raidit, reculant d'un pas alors qu'ils sentaient la magie du Seigneur des Ténèbres s'enrouler autour de leurs gorges en admonestation.
Et ensuite tout se détériora.
Les Mangemorts prirent les mots de leur Maître comme le signal du début des festivités. Avec vengeance, ils bondirent sur l'Ordre animés par une folie meurtrière. Ayant autant le titre de Mangemort que de membre de l'Ordre, Snape fut exclu de la plupart des attaques. A la place ses yeux étaient rivés sur le Seigneur des Ténèbres. Le puissant sorcier était de nouveau dans l'ombre, enroulant sa magie autour de la trappe sur laquelle Harrison avait disparu. De ce que Rogue pouvait voir, le Seigneur des Ténèbres n'avait pas plus de chance.
Avec un sifflement furieux, sa magie se répandit dans la caverne. « Retraite », grogna Maugrey Fol Œil, son œil magique roulant dans son crâne. Snape ricana à la vue. L'ex-Auror avait quelques Mangemorts liés et en lévitation, prêts à être expédié au Ministère, mais la magie du Seigneur des Ténèbres s'enroula furieusement autour de Fol Œil et mit hors de sa portée les Mangemorts liés.
Snape hésita, regardant Black et Lupin faire la même chose. Ils se regardèrent et se contraignirent à se retirer avec le reste de l'Ordre. Il était venu avec l'Ordre. Devrait-il partir avec l'Ordre ou se mêler aux Mangemorts et observer comment tout cela a fonctionné?
« Part Séverus, » la voix sifflante devint profondément serpentine, signalant facilement que le Seigneur des Ténèbres était en colère. Son regard se porta sur la grande silhouette. Le regard sanguinolent n'était pas dirigé vers lui, mais vers la trappe. « Je ne suis pas d'humeur pour tes petits jeux. »
Il savait quand insister et quand ne pas le faire. Avec un dernier regard sur les yeux rougeoyant à travers les masques métalliques du Mangemort, Séverus enjamba le cadavre d'un membre de l'Ordre.
-SSC-
Se tenant droit, il observait son environnement. Il était debout sur des os qui craquaient et cassaient à chaque pas qu'il faisait. Tout était sombre sauf le plan d'eau en face de lui. Il brillait métalliquement dans l'environnement sombre, se reflétant sur les hautes parois rocheuses. Le plafond était trop haut pour qu'il puisse voir où cela s'arrêtait, mais il savait qu'il était au-dessous du niveau de la mer. Son souffle était visible et les flaques d'eau près des crânes étaient gelées par la glace.
Curieusement, Harrison trouvait cette scène magnifique.
Bien sûr, la seule chose qui ruinait la vue était les Mimes. Leurs yeux sans vie suivaient ses mouvements dans le noir et leurs visages haletants apparaissaient comme des fantômes dans l'ombre. Ils n'attaquaient pas, l'observant seulement, moqueusement. Il pouvait voir le gant blanc qu'ils portaient, sachant que l'autre était noir et caché dans l'obscurité. Leurs robes pourpres étaient quelque peu visibles, mais il ne les regardait pas trop longtemps.
Ce sur quoi il se concentrait était le petit bateau branlant posé dans le plan d'eau. A l'intérieur, il y avait un Mime tenant une rame. Avec une main gantée de noir, il fit signe à Harry de s'approcher. Sachant qu'au bout du bassin se tenait à la fois son père et Octavio, Harry s'approcha du bateau. Le canot était fait en bois rugueux susceptible de lui entailler la peau mais Harry ne s'en soucia pas et entra quand même. Comme prédit, ses mains avaient été coupées laissant échapper du sang.
Serrant la mâchoire, Harry s'assit calmement, ses mains repliées sur ses genoux, observant le Mime se mettre à ramer sur le plan d'eau. Des yeux verts brillants regardèrent par-dessus l'épaule du Mime pour voir leur destination. Il vit une sorte d'île dans le milieu de l'eau métallique. Ce n'était pas loin, environ deux minutes si le Mime continuait à la vitesse actuelle.
Portant son attention sur le corps sans vie devant lui, Harry étudia le visage qui lui souriait. Le Mime était une femme avec une coupe de cheveux masculine. L'âge était indescriptible alors qu'elle ramait le petit bateau vers l'autre extrémité du lac, étang, peu importe ce que c'était. Elle semblait être à la fin de son adolescence, au début de la vingtaine. Les yeux sombres qui le regardaient étaient absents de toute vie, de toute reconnaissance de ce qu'elle était avant d'être le Mime de son Maître.
Les démons de la mort mangeaient l'intérieur de leur victime, principalement le sang, mais parfois ils jouissaient de quelques organes à l'intérieur de la cavité corporelle. Grâce à leurs pouvoirs, ils savaient préserver la fraîcheur du corps et tirer les ficelles. D'une certaine façon, les démons de la mort étaient capables de préserver l'esprit de la victime, permettant à leur marionnette de bouger et de lancer de la magie. Sur leurs ordres bien sûr.
C'était trop complexe pour qu'Harry essaie de vraiment comprendre. Et il n'y avait pas beaucoup de livres sur les démons de la mort.
Respirant lourdement, il ferma les yeux et écouta l'accalmie de l'eau contre le bateau. Son sourire commençait à le troubler.
Ses pensées le ramenèrent à la chambre d'à côté dans la grotte. Toutes ces têtes de voyants perdues. Il savait que les démons de la mort travaillaient pour le Destin et que les Voyants travaillaient contre le Destin - simplement par le fait de voir dans le futur et d'avoir la possibilité de changer le cours de Destin. Mais il n'avait jamais su que la haine que les Démons de la mort avaient pour les voyants était si élevée, qu'on les traquait personnellement comme un tueur en série.
Il devait y avoir plus à la haine d'Octavio pour les voyants, quelque chose d'autre que la rivalité habituelle entre démons de la mort et Voyants. Il était bien plus qu'un simple visage peint.
Les yeux s'ouvrant brusquement, Harry tangua en avant alors que le bateau heurtait la terre. Instantanément, son don de voyant fut étouffé par l'émotion lourde présente. Il y avait la solitude intense, la cruauté et la haine de soi. La solitude l'emportait sur toute émotion qu'Harry n'avait jamais ressentie. Et c'était encore plus surprenant de savoir que ça ne venait pas de son père, mais d'Octavio.
En sortant du bateau, Harry trébucha sur le sol dur. Il semblait être composé de boue et de pierre. Rien de très confortable à vivre et il savait que ça devait être le domaine d'Octavio.
Continuant d'avancer, laissant le Mime immobile dans le bateau, Harry ramena son attention sur l'environnement. C'était une atmosphère étrange. Des objets aléatoires avaient été éparpillés à travers l'île. Dans le coin le plus éloigné, il semblait y avoir une autre caverne creusée dans le mur. À l'intérieur, il y avait une lumière allumée, révélant un canapé et un grand bureau avec plusieurs gros volumes et des livres disséminés. Mais quelque chose disait à Harry que son père et Octavio étaient là.
Regardant ailleurs que vers la petite habitation, il observa la pile de cadavres jetés. Les corps étaient habillés de robes pourpres et du costume habituel de Mime; des soldats visiblement brisés ou inutiles pour Octavio. Sur le côté, il y avait une table d'opération. L'éclat métallique de la table se reflétait sur les petites bougies éparpillées autour de l'île. Des ustensiles propres et stérilisés avaient été soigneusement disposés à côté de la table, prêts à être réutilisés.
Harry frissonna, sentant un écho de douleur dans la demeure. Était-ce là où Octave avait consommé ses victimes? Où il a expérimenté? Partout où il se tournait, il pouvait sentir l'émotion écrasante de la haine et de la solitude.
Et puis il le vit.
Lucius Malfoy, il n'était pas un Mime. Mais il était dans un sale état. Les cheveux blonds étaient noués avec de la graisse et de la boue. Son habituelle peau pâle était dégoûtante, tachée de sang séché et de saleté. Mais ces yeux pointus de mercure avaient toujours la même intensité et ils étaient dirigés vers lui.
« Père, » Harry fit un pas de plus. Les yeux de Lucius le regardèrent s'approcher, un gros froncement de sourcils sur son visage, avec une expression quasi désapprobatrice. Lucius secoua la tête, sa main appuyée contre le verre, regardant Harry avec un léger désespoir.
« Jolie petite poupée, n'est-ce pas? » Une voix respira dans son oreille. Harry resta tourné vers l'avant, se sentant légèrement écœuré par les émotions d'Octavio. Il se demandait pourquoi il ne les avait pas ressenties avant, au bal pour son anniversaire par exemple. Peut-être ne se concentrait-il pas assez sur Octavio ou peut-être que c'était à cause de l'avertissement de Pythia qu'il accordait plus d'attention. Quoi qu'il en soit, Harry devait placer un petit bouclier afin de dissimuler le poids des émotions.
« Mais pas aussi jolie que toi, mon petit voyant » Les lèvres frôlèrent le lobe de son oreille et Harry recula d'un pas, se tournant vers Octavio.
Les cheveux roux, les yeux et les dessins sur son visage blanc étaient pourpres. Tout était rouge foncé aujourd'hui. « Je me suis souvenu que tu aimais le grenat, c'est une occasion spéciale. » Octavio sourit, révélant ses dents pointues. "Hm." Il fredonna, se rapprochant. « Tu as l'air un peu ... impressionnable, mon petit voyant, dis-moi que tu n'as pas perdu tout ce cran que j'aime tant."
« Non, » Harry leva le menton, fixant le démon de la mort dans les yeux. « J'ai juste du mal à te regarder après tout ce que tu as fait. »
Octavio fronça les sourcils, réfléchissant aux mots d'Harry. « Ce que j'ai fait? » Ses lèvres peintes écarlates se tordirent vers le haut. « Oh », il eut un petit rire. « Tu dois avoir vu La Salle des Voyants » Octavio agrémenta son petit discours d'un clin d'œil. « Je l'ai nommé moi-même, je pense que tu peux être honoré de mes efforts. » Octavio se pencha pour être au niveau des yeux avec Harry. Il tendit les mains, les paumes ouvertes, et fit un geste carré qui ressemblait à un cadre. « J'ai un cadre en or pour un dernier Voyant, le Voyant que je rêve d'avoir depuis longtemps maintenant. »
« Laissez-moi deviner », la voix d'Harry résonna brusquement « Pythia Zabini ». Il se souvint de la vision sa mort et espéra qu'il pourrait l'arrêter d'une façon ou d'une autre avant que cela n'arrive.
Octavio se renversa en battant des mains devant son visage. « Tu es bon dans ce domaine, Harrison Regulus. » Harry lança un regard en coin à son père. L'homme était attentif et rigide. « Tu m'amuses beaucoup, et tu ne me sous-estimes pas comme tout autre sorcier et humain l'a fait auparavant. » Les oreilles d'Harry s'énervèrent à la déclaration. Certes, il avait déjà entendu ça, qu'il ne sous-estimait pas Octavio, mais maintenant - maintenant, cela sonnait comme s'il parlait avec une émotion sous-jacente. Amertume.
« Je ne sais pas, » Harry reporta son attention sur un Octavio souriant. « Pourquoi est-ce que vous avez enfermé mon père comme un ... animal. » Plus comme un mannequin, mais Harry ne comparerait rien à une poupée ou une marionnette autour d'Octavio. L'homme voulait qu'il le perçoive ainsi.
«Ne sois pas si agacé, Harrison, cela ne convient pas à ton joli petit visage. » Des doigts froids lui tapotèrent le menton.
Un garçon frissonna contre le mur, serrant ses genoux contre sa poitrine. Le petit garçon leva les yeux, révélant des yeux bleus surprenants qui semblaient presque blancs. De grosses larmes ruisselaient sur ses joues, étalant le sang écarlate sur son visage. "S'il vous plaît père, non!" Le petit enfant tressaillit quand une ceinture tomba sur lui.
Harry haleta à bout de souffle à fin de la vision. Il savait que c'était Octavio dans sa jeunesse, ou peut-être l'abuseur. « Qu'est-ce que vous voulez de moi? De mon père? » Octavio sourit, tendit la main pour caresser les cheveux d'Harry. Il les tenait sèchement, apparemment capable d'exécuter des choses telles que les caresses.
« Je te veux, ta tête est trop précieuse pour être accrochée à un vieux mur abandonné, Harrison Regulus. » Les doigts lui caressèrent les cheveux plus forts. « Non, je veux que tu sois mon assistant personnel. Vraiment, pas un Mime, mon beau Voyant, un assistant. »
« Un assistant? » Demanda Harry douteux. « Et quelle est la différence entre un Mime et un assistant? »
La main dans ses cheveux partit alors qu'Octavio l'enroula sous son menton. Souriant, le démon interrogea Harry. «Un mime est ma victime, mon armée, ma nourriture, toi, mon assistant, tu seras toujours intact, capable de penser par toi-même et de m'aider ... avec les choses. » Il lui donna un sourire suggestif. « Penses-y, un Voyant à mes côtés, je dois devenir fou. »
« Peut-être. » commenta Harry d'un ton grincheux. « Qu'allez-vous faire de mon père alors? »
«Dis-moi, mon beau, veux-tu rester avec Lucius pour toujours ou veux-tu ne plus jamais le revoir? » Harry serra la mâchoire, détestant qu'Octavio lui donne un sourire amusé, un sourire entendu.
« Ai-je le choix? »
« Tu as toujours le choix. »
Levant un sourcil, il ressemblait à son père. C'était une question piège. Voulait-il rester avec Lucius pour toujours? Ou ne plus le revoir? Évidemment, Octavio tuerait Lucius pour la deuxième option mais pour la première option, Harry ne savait pas si c'était positif ou négatif. « Bien sûr, tu n'as pas à choisir maintenant, nous avons des choses à faire avant de décider de son sort. » Se méfiant de l'expression sadique d'Octavio, Harry sortit sa magie à découvert.
Ce n'était probablement pas la meilleure chose à faire autour d'un démon de la mort.
« Tsk » fit Octovio doucement, les yeux rubis brillant de joie. Avant qu'Harry puisse enregistrer ce qui s'était passé, il était à plat sur le dos, immobile. Ses muscles étaient paralysés et il ne pouvait même pas bouger les yeux. « Tu te souviens de ton anniversaire, j'ai mordu ton petit cou? » Oui il l'avait fait. Cela avait été incroyablement douloureux. « En te mordant, je peux maintenant jouer avec toi comme je veux. » Des mains froides jaillirent et attrapèrent son corps, le portant comme une mariée.
Harry ne pouvait pas parler. Il était prisonnier dans son propre corps, tout cela à cause d'une vieille morsure d'un démon de la mort. Sa magie était en sommeil, il n'y avait même pas une lueur d'espoir. « Avant de devenir mon assistant, il y a quelques ajustements à faire. » Statufié, Harry regarda alors qu'il était allongé sur la table d'opération, la surface froide refroidissant son petit corps. « Tu vois, » recommença Octavio en enfilant des gants de latex.
La peur jaillit dans la poitrine d'Harry alors qu'il essayait de lutter contre les liens invisibles que le démon lui avait placés. Mais tout dans son corps restait lâche alors qu'il regardait le plafond. «Tu vois, j'aime que mes serviteurs soient ... silencieux, je n'aime pas quand les gens me répondent, ça fait un tel bordel, si tu vois ce que je veux dire. » Un scalpel scintillait dans la faible lumière, serré dans le poing d'Octavio. « Maintenant, pourquoi ne pas ajuster ta tête ... juste un peu... » les doigts tournèrent sa tête en direction de son père.
Homme sadique.
Harry fut forcé de regarder le visage bouleversé de son père. Lucius avait toujours les mains collées contre le verre, essayant probablement en vain de le briser avec sa magie sans baguette. « Tu seras si joli sans voix, mon voyant. » Le scalpel descendit et trancha sa marque Seer. Harry sentit la peau s'ouvrir, mais il ne ressentit aucune douleur. Peut-être que c'était un effet secondaire d'être lié et apparemment drogué sous l'emprise du Démon. « Tu devras t'exprimer à travers ces jolis yeux verts. »
Lucius avait l'air vert alors qu'il baissait la tête d'Harry.
Octavio plaça sa main sur la tête d'Harry, se calant pour atteindre le creux du cou d'Harry.
Harry était assis à côté du garçon qui avait pleuré lors de sa vision précédente. Il était plus que certain que c'était le jeune Octavio. Le garçon était très petit et douloureusement mince. Il était difficile de dire son âge, peut-être au début de son adolescence. Octavio était assis sur un banc du parc, regardant un groupe de personnes le dépasser. Cela ressemblait à un environnement moldu car il n'y avait pas de robes ou de baguettes. Harry étudia le jeune Octavio, s'intéressant particulièrement à son apparence réelle.
Cheveux bruns chocolat et yeux bleus presque blancs. Il était adorable.
Le garçon balançait ses jambes d'avant en arrière, clignant des yeux alors qu'il regardait un groupe d'artistes sur le trottoir. Harry observa l'intérêt paresseux d'Octavio et se retourna pour voir ce que le garçon regardait. Son cœur fit un bruit sourd alors qu'il regardait deux mimes travaillant dans la rue; leurs visages d'un blanc coutumier avec un maquillage épais. Les hommes et les femmes qui passaient par là se détournèrent, pas du tout amusés, si ce n'est que quelque peu effrayés. Les mimes avaient juste froncé les sourcils et avaient fait signe avec leurs mains les uns aux autres.
«Des créatures intelligentes», murmura une voix dans l'oreille d'Octavio. Harry se tourna pour étudier un homme grand et adulte, lorgnant dans l'oreille d'Octavio. Le garçon s'était raidi et le sentiment de peur était dense. « Ils se cachent derrière un masque, aucune émotion ne doit s'infiltrer. » L'homme avait des yeux bruns vifs et quand il se tourna pour regarder les mimes, Harry vit une marque de Voyant sur sa joue. « Aucune ... faiblesse. »
Debout, Harry se tenait devant eux, voulant voir mieux.
Les jambes d'Octavio avaient cessé de se balancer et il regarda devant lui dans un tunnel comme une vision. Le Voyant eut un petit rire profond, touchant les cheveux d'Octavio. « Les émotions sont ce qui contrôle nos vies, elles sont si puissantes ... Une émotion chimiquement négative et tu auras un suicide, un meurtre, une dépression. » Harry était captivé par la scène devant lui. Octavio a dû connaître le Voyant et vice versa pour dégager une telle peur.
« Votre père a tué mon amour. » La voix du Voyant était amère alors qu'il donnait une lueur à l'enfant. « Il l'a mangée. » Octavio gémit, agrippant le banc avec des jointures blanches. « Vous les démons sont des créatures viles. » La main caressait les cheveux d'Octavio. « Mais je ne te ferai pas de mal, ce n'est pas ta faute après tout. » Octavio s'affaissa de soulagement dans ses épaules. « Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas jouer avec ta famille, avec ton père. » Se redressant, le Voyant donna un sourire malade à Octavio. « Vous comprendrez alors, que les Voyants sont les créatures supérieures. Et cette émotion est notre faiblesse. »
Et puis le Voyant disparu.
Donnant un dernier coup d'œil aux mimes, Octavio se leva et courut à la maison.
Harry respira rageusement quand il sentit le scalpel ouvrir sa gorge comme du beurre. Il ne pouvait rien sentir, mais à en juger par l'expression malade de son père, il savait que c'était mauvais signe. « La boîte vocale est considérée comme le larynx. Si je falsifie et coupe quelques cordes et cartilages, tu seras prêt pour mon rôle d'assistant. »
Debout là, Harry respira la peur et la confusion. L'habituelle chaleur familiale s'était transformée en acide.
Les yeux verts étaient fixés sur le jeune Octavio, sentant l'angoisse émotionnelle venant de la jeunesse. Tombant à genoux, Harry essaya de prendre des respirations apaisantes, la douleur l'accablant trop. Malgré l'impact d'une telle douleur, le petit garçon ne montra aucune larme, son corps resta figé, rigide. Des yeux blanc-bleu fixaient la scène devant lui.
Sa mère avait un nœud coulant autour du cou, ses pieds délicats se balançant doucement en plein air.
Des larmes coulaient sur ses joues. Les sentiments accablants, les émotions, c'étaient bien trop pour un Voyant; en particulier un voyant sans barrière. Octavio était un individu perturbé parce qu'il avait été altéré par un Voyant dans son enfance. Pas étonnant qu'il les déteste tellement. Le scalpel trancha quelque chose dans sa gorge. Ça aurait pu être un morceau de peau épaisse, ou peut-être du cartilage, quoi que ce soit, son père se détourna à nouveau.
« Dommage que tu aies une cicatrice, ta peau est si parfaite ... »
Octavio avait des cicatrices. Des cicatrices profondes et émotionnelles.
Il était de retour dans une autre vision, fixant le mime à nouveau. Mais cette fois, l'Octavio à côté de lui n'était plus un jeune enfant, mais un jeune adulte. Ses yeux étaient vides, fixant l'interprète de l'autre côté de la rue. Assis à côté de lui, Harry savait des choses sur lui que personne d'autre ne saurait. Pour les passants, ils voyaient un garçon solitaire ou un jeune homme pensif. Ils avaient raison, mais ils ne faisaient que gratter la surface. Harry sentit le rejet chez Octavio, il pouvait sentir les blessures et les contusions douloureuses sur son corps causées par les coups de son père. Et il pouvait sentir la confusion d'Octavio qui venait de tuer son père et le sentiment de réussite pour avoir échappé à son enfer.
Leur famille avait déjà été heureuse, mais à cause du Voyant, ils avaient été transformés en une famille brisée. Tout au long de la vie d'Octavio, à cause du Voyant, personne ne l'a jamais accepté. Ils le voyaient comme un monstre, quelqu'un indigne d'acceptation et d'amour. Sa mère, qui avait été la lumière de sa vie, s'était pendue après avoir été affectée par les pouvoirs du Voyant. Et l'homme qu'il considérait comme son père, avait transformé son affection en violence. Harry pouvait sentir les pensées du jeune Démon. Personne ne l'accepterait. Personne.
« Les émotions sont faibles », murmura Octavio en regardant le mime. « Mais derrière un masque ... personne ne les verra jamais. »
Restant sur le banc, Harry regarda Octavio se lever et se diriger vers le mime. Quelque chose en lui se brisa ce jour-là, le transformant en l'homme fou qu'il était aujourd'hui.
Était-ce peut-être sa capacité grandissante qui lui avait fait voir tant d'Octavio? Ou était-ce juste à cause de la proximité? Harry espérait que c'était la première option.
Les voyants étaient des créatures puissantes, celui de la vie d'Octavio en était un bon exemple. Harry ne pensait pas qu'il y ait quoique ce soit de mauvais dans ce que le voyant avait fait à la famille d'Octavio, simplement parce qu'il ferait la même chose si un être cher était tué. Mais il pensait qu'Octavio n'était pas celui qui aurait dû être affecté. En grandissant avec le rejet et la violence, Octavio n'avait jamais connu l'acceptation.
Et c'était sa faiblesse.
Sentant quelque chose en lui grandir, la main d'Harry jaillit et s'enroula autour du poignet d'Octavio. Les yeux verts se détournèrent de son père vers le regard surpris d'Octavio. Et avec un cœur lourd, Harry versa de l'émotion à Octavio. Une émotion que l'homme ne s'était jamais rappelée. Une émotion qu'il ne relierait jamais à un voyant.
L'amour. L'amour d'une mère, la mère d'Octavio. Et avec l'amour, il adjoint l'acceptation chaleureuse, l'affection et l'approbation.
Les yeux d'Octavio perdirent leur folie, leur masque et s'écarquillèrent sous le choc. Harry s'accrocha au poignet même après qu'Octavio ait essayé de s'éloigner brusquement. Les instruments autour d'eux s'effondrèrent sur le sol alors qu'Octavio essayait de reculer, loin d'Harry. Et puis il se calma quand Harry repoussa le sentiment de solitude et d'isolement. Il était si épais et emballé à l'intérieur d'Octavio qu'il a fallu une grande impulsion pour tout enlever.
Harry n'avait jamais vécu quelque chose de similaire à Octavio auparavant. Cela le rendait presque certain que le Voyant avait planté des graines d'émotion sombres à l'intérieur du Démon de la Mort. Et ces graines sombres avaient poussé à l'intérieur de leur victime, déchirant sa santé mentale.
En sueur et en tremblant, Harry dissipa les émotions sombres, répandant de la lumière et des émotions neutres sur les espaces vides après que les sentiments sinistres aient laissé des trous. Il n'avait jamais pensé qu'il effacerait les émotions sombres d'un individu. Il avait toujours imaginé déverser des émotions inquiétantes sur quelqu'un, les laissant s'effondrer de faiblesse. Donner de la lumière si librement, lui donnait un arrière-goût désagréable. Ce n'était pas la chose qu'il préférait faire, mais pour une raison étrange, il se sentait comme s'il devait le faire pour Octavio; malgré le fait qu'il ne devait rien à l'homme.
Après avoir nettoyé toutes les émotions ensemencées que le Voyant avait laissées à l'intérieur d'Octavio, Harry s'effondra subissant le contrecoup. Ce qu'il avait fait n'affecterait pas beaucoup la personnalité d'Octavio. L'homme porterait encore les cicatrices émotionnelles et aurait encore légèrement la même personnalité. Mais cette fois-ci, il pourrait être un peu moins fou sans les semis que le Voyant avait plantés.
Après cela, Harry jura qu'il pratiquerait une certaine dose de magie de Voyant sombre. Egh. C'était beaucoup trop lumineux. Il avait une idée sur le sujet de sa prochaine expérimentation. Dépression. Et des graines. Ou des Graines. Il les appellerait des Graines. Regarder dans l'âme et l'aura troublée d'Octavio lui donna beaucoup d'idées pour son ennemi.
Octavio frissonna à côté de lui, le fixant avec trop d'émotions. Cela lui donna mal à la tête. – « Sors », murmura Octavio en agitant la main en direction de Lucius. La cage de verre disparu. « Sortez. » dit-il plus férocement, tournant le dos et revenant dans sa demeure. Harry était trop faible pour se relever.
Il sentit son père se précipiter vers lui et tout devint noir.
-SSC-
« Harrison ... »
Harry respira.
« Harrison, » quelqu'un le secoua doucement. Merlin. Il a sauvé le sombre crétin et il osait le réveiller. Il avait besoin de dormir. Il leva une main et frappa la main. "Harrison, mon chéri." C'était la voix de sa mère maintenant. « Tu dois te réveiller et parler. »
L'odeur des lilas et tous les autres types d'auras le rendaient conscient que ses parents n'étaient pas seuls ici.
Quelque chose de froid sondait son cou endolori. Maintenant qu'il était éveillé et conscient, il pouvait sentir à quel point... sa gorge était enflammée. C'était difficile d'avaler, plus que difficile. Et ça brûlait. Clignant des yeux, il vit une poignée de gens le regarder. Son père, qui était encore sale, sa mère, un Guérisseur et le Seigneur des Ténèbres. «Monsieur Malfoy, vous devez parler, j'ai besoin de voir si j'ai suffisamment réparé votre larynx.
Les doigts d'Harry s'aventurèrent jusqu'à sa joue, sentant les blessures qu'Octavio lui infligea sur la marque de Voyant. C'était déjà guéri.
Une main attrapa la sienne, la serrant. Narcissa lui sourit chaleureusement, repoussant ses cheveux. « Allons, mon chéri, ne peux-tu pas parler? » Elle semblait incertaine mais il y avait plus que cela. Son visage était peu profond et légèrement gris. Les doigts qui le tenaient étaient incroyablement fins et fragiles.
Pressant ses lèvres ensemble, il leva les yeux au plafond, rassemblant le courage de briser la brûlure à sa gorge. Sa main libre dansait jusqu'à sa gorge, avec l'intention de la sentir, jusqu'à ce qu'elle soit arrachée par de longs doigts. « Ce n'est pas la meilleure des idées, » conseilla le Seigneur des Ténèbres.
Le guérisseur haussa les épaules, brandissant sa baguette et quelques instruments d'argent. « J'ai encore besoin de le fermer. »
Le Seigneur des Ténèbres tira la main d'Harry, attirant l'attention sur lui. « Commence lentement, petit. Le fourchelang est beaucoup plus facile pour la gorge que la langue humaine. » Le bras d'Harry était tendu dans la poigne de Voldemort et il tomba mou comme une poupée de chiffon. Il n'avait pas de force. Bien sûr, personne ici ne le saurait, parce qu'ils n'étaient pas là-bas. Son père y était, admettons, mais Lucius ne comprendrait pas combien de magie il avait utilisé pour se débarrasser des Graines à l'intérieur d'Octavio.
Fixant les yeux rubis, Harry ouvrit la bouche. « B-bien. » Cela brulait incroyablement et des larmes chaudes jaillirent et coururent le long de sa gorge. « Je vais bien. » dit-il en anglais, avant de s'évanouir encore une fois de douleur.
-SSC-
Les yeux rouges fixaient la forme effondrée de son Égal. Ils auraient une discussion quand l'enfant se réveillerait à nouveau.
« Lucius? » murmura-t-il avec douceur. L'homme blond leva les yeux. Ses yeux rubis restèrent bloqués sur son Égal. « Je pense qu'il est temps pour nous de terminer le Rituel. Dans une semaine, nous rassemblerons ton fils et les quatre autres et nous compléterons le Rituel Cannius. »
« Oui mon Seigneur. »