Pour ce tout dernier post concernant cette fanfic je tiens à remercier Célia qui a pris la peine de poster des reviews depuis le tout début et qui en postait déjà pour Nuances. Merci beaucoup pour ce soutien sans faille et pour la régularité de tes commentaires.

Et un merci tout spécial à Meryem, ma fabuleuse amie et magnifique jumelle de cœur. Tu sais déjà tout ce que je pense de toi mais je ne te le dirais jamais assez. Merci de m'avoir fait découvrir ce qu'est la vraie amitié et merci d'être toi-même. Tu es la personne la plus fantastique et extraordinaire qui soit et je suis vraiment honorée d'avoir la chance de te connaître et de faire partie de ta vie. Tu étais la partie qu'il me manquait pour être heureuse et je ne te remercie jamais assez pour ça. Je t'aime de tout mon cœur et de toute mon âme ma beauté. Forever and more bae.

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Épilogue

Cinq ans plus tard

« Blaine, tu n'es pas obligé de le faire aujourd'hui. Il fait super froid ! »

« Bébé, ça va aller. » rassure Blaine en réajustant la lanière de l'étui de sa guitare sur son épaule et en lançant à Kurt un de ses sourires sincères que le garçon adorent, « Et j'ai connu des temps bien pires, bien plus longtemps. »

Les traits de Kurt dégringolent. Son expression choquée oblige Blaine à abandonner sa guitare et à s'éloigner de la porte pour revenir auprès de Kurt. L'espace qu'il traverse est petit, comme le reste de leur minuscule maison. C'est leur tout premier appartement ensemble, sans Rachel. Même s'ils peuvent à peine s'offrir cette boîte à chaussures avec le salaire de stagiaire de Kurt et les faibles pourboires que Blaine gagne lors de ses concerts après les cours, leur appartement est au centre-ville et n'est rien qu'à eux.

« Hé. » dit gentiment Blaine en prenant en coupe le visage de Kurt de ses mains calleuses, « Je suis désolé. Je ne voulais pas t- »

« Non, non, ce n'est rien. » affirme Kurt en embrassant le bout du pouce de Blaine, « C'est juste- Tu ne dis plus souvent ce genre de choses et c'est- ça me prend par surprise à chaque fois. »

« Je suis désolé. » répète Blaine.

Il plaque étroitement Kurt contre son torse et enroule ses bras protecteurs autour de lui. Kurt soupire joyeusement. Même après tout ce temps, l'odeur de Blaine et la sensation de son corps si proche et en sécurité réchauffent le cœur de Kurt.

« Ne le sois pas. » dit Kurt en évitant de repenser au passé de Blaine, « Va jouer ta musique dans la rue. Je t'apporterais du chocolat chaud dans un moment. »

Blaine glousse doucement.

« Tu me feras toujours du chocolat chaud quand on sera mariés ? »

« Est-ce que tu m'as fait ta demande quand je ne faisais pas attention ? » taquine Kurt.

« Non, je suis juste… plein d'espoir. »

« Ah, je vois. » lance malicieusement Kurt en faisant glisser ses mains dans le dos de Blaine pour les poser sur ses hanches, « Garde espoir, Pinocchio. Je ferais peut-être de toi un vrai petit garçon quand tu rentreras ce soir. »

« C'est une promesse ? » demande Blaine avec un clin d'œil.

« Si tu me joues la chanson que tu as écrite pour moi il y a cinq ans quand je t'apporterais ton cacao, peut-être. »

« Je t'ai écrit des dizaines de chansons entre temps, tu te souviens ? » dit Blaine en s'écartant après avoir embrassé tendrement les lèvres de Kurt, « Je ne sais pas pourquoi celle-là est ta préférée. »

« C'était la première. » déclare simplement Kurt, « Elle me rappelle… Je ne sais pas trop- pas forcément une meilleure époque. C'était seulement nos débuts, même si ce n'était pas idéal. Elle m'est- Elle m'est précieuse c'est tout. »

L'amusement dans le regard de Blaine est rapidement remplacé par un amour pur et sincère aux mots de Kurt.

« Elle m'est précieuse aussi. » dit Blaine, « Évidemment que je te la jouerais. »

« Je sais que tu iras bien là dehors, » commence Kurt en prenant l'épaisse écharpe de leur porte-manteau, « mais c'est plus fort que moi. Je n'aime pas te savoir dans le froid. »

En réalité, Kurt n'aime pas savoir Blaine dans la rue plus de temps que le strict nécessaire, c'est-à-dire aller d'un point A à un point B le plus rapidement possible, sans traîner inutilement sur les trottoirs de la ville. Ce genre de choses ne dérange plus Blaine depuis longtemps. Kurt ne veut pas que Blaine pense qu'il devient paranoïaque et qu'il s'attarde trop sur le passé de son petit-ami, bien plus que le petit-ami en question ne le fait lui-même.

Mais il fait froid dehors et la nuit est tombée. Kurt a le droit de s'inquiéter un minimum.

« A tout à l'heure. » dit Kurt en posant un bisou sur la joue de son petit-ami et très bientôt fiancé.

« Hé. » appelle Blaine.

« Hmm ? »

Blaine sourit et ses yeux pétillent lorsqu'ils rencontrent ceux de Kurt. Il appuie sa main contre le cœur de Kurt.

« Tu es très courageux. » chuchote-t-il.

Kurt ignore la vague de bonheur qui s'agite dans sa poitrine ou l'envolée de papillons dans son ventre et reproduit les gestes de Blaine. Il sent les battements rythmiques du cœur de Blaine contre sa paume.

« Tu es très courageux. » répète-t-il.

FIN !