Oui, vous ne rêvez pas, je suis bien de retour. Il s'est passé beaucoup de choses qui m'ont fait passer d'une période d'inspiration et d'activité intense à un vide d'un an dans l'écriture. Mais me voilà, je reviens inspirée avec cette nouvelle fic' !

Maze Runner Trilogy - Réinterprétation. Et suite de ma fic La Dernière Épreuve. On change pas une équipe qui gagne.

DISCLAIMER : Les personnages appartiennent à J. Dashner, sauf mes OC.

Alors oui, je prend un risque, parce que pour comprendre des éléments de cette histoire, il faut avoir lu ma fic' La Dernière Épreuve, notamment pour savoir qui sont Cyborg et TBR, et quelles sont leurs motivations à tous les deux.

Il s'agit également d'une volonté de réécrire le scénario du dernière film Maze Runner qui m'a... pas déçu mais pas non plus plu à tous les niveaux. Pour la petite histoire, c'est après l'avant première du troisième film au Grand Rex et après avoir constaté des dégâts x) (déso j'abuse un peu sur ce film) que j'ai recommencé à écrire. On ne peut donc pas que lui jeter la pierre je crois.

WARNING : Spoiler FILM ; Et NEWTMAS [pas forcément du lemon ou de l'explicit]

Je ne pense pas avoir pu corriger tout ce qui est orthographe et syntaxe, mais ça ne devrait pas non plus vous brûler les yeux. Du moins j'espère.

Ha, et oui, pour ceux qui auront remarqué, je vous ai arnaqué. Il s'agit bien du Bonus 3 de LDE :p Je ne tarderai pas à poster le chapitre 2 si ça vous plait hihi Promis ;)

Chapitre 1 - Prologue

La nuit était tombée depuis plusieurs heures. Dans la pièce qui servait de dortoir pour un bon nombre de réfugiés du Bras Droit, Thomas se préparait silencieusement. L'échec dans la mission de sauvetage pour récupérer Minho lui brûlait l'estomac. Il était content d'avoir pu arracher un wagon d'adolescents aux griffes du WICKED, d'autant que parmi eux, ils avaient retrouvé Sonya et Aris ; mais l'absence de Minho avait été un coup dur. Surtout quand Aris avait dit que leur ami était effectivement dans le train. Thomas ne pouvait s'empêcher d'imaginer la déception, la tristesse et la peur de Minho. Il avait eu l'espoir d'être sauvé, et ça n'était pas arrivé. À un wagon près. Thomas se serait jeté sous les rails si cela pouvait changer les choses. Il était frustré par son échec.

Un mouvement derrière lui le fit se figer alors qu'il glissait une gourde en plus dans une poche latéral de son sac. Il pivota pour vérifier qu'il n'avait réveillé personne. Dans la pénombre, les silhouettes se découpaient, semblables à des pantins. Le silence était bercé de respirations tranquilles, et plus lointainement, des vagues qui s'échouaient sur la grève, à quelques mètres au dehors. Un tel calme était rare par les temps qui couraient. Entre la chasse que leur faisait le WICKED et les attaques successives des fondus, la vie de la colonie de Vince était sans cesse mouvementée.

Thomas ramassa son sac à dos et se leva. Il avait pris sa décision. Sans en parler à personne il avait choisi de retrouver Minho. Quoiqu'il lui en coûte, il le trouverait et empêcherait le WICKED de leur faire encore plus de tort. À l'extérieur, la température était comme à l'accoutumée depuis des années : chaude, désagréable. Thomas se faufila jusqu'à la plate-forme où étaient garés les quelques véhicules qui fonctionnaient encore. Vince pourrait bien râler qu'il en ait volé un, Thomas s'en moquait. Le Bras Droit prendrait la mer d'ici deux jours, et leurs tout terrain ne seraient plus d'aucune utilité.

Il passait un petit pont -fait d'une plaque de taule rouillé- et terminait de monter un escalier, quand une voix s'éleva des ténèbres.

- Alors comme ça, on part comme un voleur ?

Thomas s'arrêta net. Newt alluma théâtralement la lampe sur la table à laquelle il s'appuyait. Sa présence dérouta Thomas. Les bras ballants, la seule chose qu'il parvint à dire fut le nom de son ami.

- On discute pas, déclara Newt qui savait très bien que le brun n'était pas dehors à une heure aussi tardive juste pour compter les étoiles. Je viens avec toi.

Sans attendre de réponse, il s'empara du sac de Thomas.

- En piste, ajouta-t-il, tout prêt qu'il était à ce nouveau voyage.

- Non, claqua fermement Thomas. Non, pas cette fois, c'est mort. Écoute, admettons qu'on trouve Minho, je ne suis pas sûr qu'on puisse revenir de cette expédition.

- Raison de plus pour ne pas cracher sur les bénévoles, se moqua Newt en se décalant vers la voiture dont il ouvrit la portière avant.

Poêle-à-Frire adressa un sourire moqueur à Thomas. Il était déjà prêt pour le voyage, au volant. Newt se cala à côté de lui en croisant les bras, un rictus ironique sur le visage.

Thomas secoua la tête, prit de court, et encore surprit d'être étonné par ses deux amis. Après tout ce qu'ils avaient vécu, ils n'avaient pas encore prévu d'arrêter de l'étonner ?

- On a commencé l'aventure ensemble… Ce serait cool de la finir ensemble, fit remarquer Newt.

Son ton pourtant sans agressivité ne laissait pas la place à la discussion. Thomas grimaça, puis secoua la tête, vaincu. Il ne l'avouerait pas à voix haute, soit par fierté, soit par orgueil, mais il était finalement rassuré à l'idée de ne pas faire la route seul.

- OK, on va chercher Minho, conclut-t-il.

Ils grimpèrent dans la voiture et Poêle-à-Frire enfonça la pédale d'embrayage. Leur tout terrain démarra avec un grondement.

3000 ans plus tard – système Pretalien

Il trébucha et s'étala dans la poussière. Il se releva presque immédiatement sans se préoccuper de la douleur dans son bras. Elle le lui avait quasiment arraché. Sa manche y était passée. À tous les coups, son épaule était déboîtée.

Elle tomba non loin de lui, plus haut, sur une passerelle. Le bruit de sa jambe métallique choquant le grillage fit remonter son adrénaline. Il se hissa sur ses pieds et reprit sa course. Derrière lui, elle fit de même. Il s'engagea dans un couloir nauséabond, aux murs suintants. Les néons ne fonctionnaient plus qu'à intervalle de deux ou trois, laissant de grandes parties dans l'obscurité. Il se moquait de ne pas voir où il mettait les pieds. Il avait la mort aux trousses. Cette fois, il n'avait aucune échappatoire. Elle le tuerai. Elle ne lui laisserai aucune chance.

Arrivé au bout du couloir, il s'écrasa contre la porte qui bouchait sa route et força la poignée. Après une mince résistance, le loquet céda et il donna un puissant coup de son épaule valide. Il ne prit pas le temps ni ne se donna la peine de refermer, et poursuivi sa fuite. Cela n'aurait servi à rien. Elle venait de détruire l'entrée d'un bunker à main nue. Une petite porte de hangar n'était pas à la hauteur.

Il dévala l'escalier de service quatre à quatre et se jeta vers le premier vaisseau à sa portée. Il l'entendit faire valdinguer la porte à grand coup. Il se mordit la lèvre. Si seulement elle n'avait pas été si remontée, si emplit de rage.

La passerelle du vaisseau vacilla sous son poids. Il percuta le mur de la soute sans se soucier de la violente douleur que cela provoqua dans son épaule. Le poste de pilotage était vétuste mais fonctionnel. Il avait encore une chance de s'en sortir. Sans prendre le temps de s'installer, il actionna les mécanismes de décollage et verrouilla le sas. Il pouvait lui échapper. Il allait lui échapper.

L'appareil vrombit quand il abaissa le levier qui le vit s'envoler. La carlingue vibra en passant les portes du hangar et en s'élevant dans le ciel grisonnant. Il s'autorisa un soupir de soulagement.

Son répit fut de courte durée. Un poids affaissa le cockpit juste au-dessus de lui. Sa main traversa la paroi. Pris de panique, il s'écarta des commandes avec un cri. Elle attrapa à pleine poigne le trou qu'elle venait de faire et l'agrandit d'un geste sec, puissant. Il se précipita hors du cockpit.

Elle tomba dedans au moment où il se retranchait dans le couloir. Le vaisseau entama sa piquée vers les étoiles. Le pilote automatique n'avait que faire des querelles de ses occupants, pas plus que des avaries du module.

Il parvint à se cloisonner dans l'infirmerie et aussitôt chercha une arme pour se défendre. Le vaisseau fut pris de cahots en quittant l'atmosphère. Il vira droit dans l'espace, sans destination.

Lancé à sa poursuite, le Star-Runner cherchait désespérément à établir le contact. Sur le pont, Missa était branchée à son siège, analysant à une vitesse folle les possibilités de trajectoire pour intercepter le vaisseau accidenté qui emportait sa partenaire et leur ennemi.

- Missa, j'ai besoin d'une réponse, cria Chameleon. Maintenant !

- Rapproche toi encore, on doit les rattraper, lui gronda Huntress par-dessus l'épaule.

- Ce n'est pas de les rattraper qui m'inquiète le plus à l'heure actuelle, rétorqua Chameleon. S'ils sont aspirés, on les perd à jamais !

Missa accéléra ses analyses à ces mots.

Sur le vaisseau accidenté, le premier coup à la porte lui fit faire volte-face. Il se mordit la lèvre inférieure. Au prochain coup, elle serait là. Il préféra prendre les devants.

- Si tu veux en finir, je veux au moins combattre à armes égales ! cria-t-il.

Un long silence suivit. Puis la porte se déforma dangereusement. La silhouette de sa sœur apparue, plus menaçante que jamais. Elle termina d'arracher la porte avant d'entrer à pas de tigre dans la pièce.

- Armes égales ? répéta-t-elle. C'est bien la dernière chose qui arrivera TBR. Nous ne sommes plus à égalité depuis longtemps.

Pris d'un élan de rage, TBR se jeta sur son assaillante. Elle le para d'une main et de l'autre, le fit tourner pour mieux le plaquer dos à elle, et passer son bras contre sa gorge.

- Je vais te tuer, et ça sera finalement terminé, murmura-t-elle à son oreille.

Il tapa contre son bras métallique à la recherche d'une prise pour la désarçonner et lui échapper. Brusquement, un violent sursaut du vaisseau les sépara. L'appareil se mit à vibrer et accéléra de façon inquiétante. Les lumières jaunes au plafond s'éteignirent, remplacée presque immédiatement par le système d'urgence. Ses loupiotes rougeoyantes aveuglèrent le frère et la sœur, tandis que la sirène de bord raisonnait.

- Danger. Danger. Danger, répétai-t-elle. Entrée dans un trou noir imminent. Danger. Danger.

TBR profita de la confusion pour envoyer son poing contre sa sœur. Il sentit ses doigts s'écraser contre son nez. Le craquement sinistre qui l'accompagna ne laissa pas de place au doute. Elle vacilla en arrière avec un gémissement mauvais.

Libre et avec un léger et court avantage, TBR lui balança son pied dans les côtes. Il voulut s'échapper à nouveau, s'étant ménager un temps pour courir jusqu'aux modules de sauvetage, mais un nouveau soubresaut du vaisseau le plaqua à terre. C'était comme une chute libre. La vitesse augmentait de minute en minute, infligeant d'horribles douleurs dans toutes ses articulations. Une force inarrêtable attirait irrémédiablement le vaisseau au centre du trou noir. C'était trop tard à présent. Même les modules de sauvetages ne pourraient lutter contrer la gravité du phénomène.

TBR, le nez collé de force contre le sol glissa tant bien que mal son regard vers sa sœur. Elle luttait également contre la pesanteur, sans succès. Son visage était couvert de sang. Il la vit finalement tourner de l'œil. Soudain rassuré qu'elle ne soit plus une menace immédiate, il se laissa tomber dans l'inconscience.

Le Star-Runner luttait aussi contre la force d'attraction du trou noir. Missa avait décidé, contre l'avis de l'équipage, d'appliquer les consignes de sa partenaire. Si jamais elle ne pouvait pas s'en sortir, la D Society devrait poursuivre sa route sans elle. Elle alluma les moteurs de secours et le Star-Runner parvint à échapper à l'attraction féroce.

QG du WICKED – laboratoire de Teresa

Elle posa la tablette qui affichait le dernier rapport des examens menés sur Chai Lun. Elle n'avait pas la tête à ça. À lire des échecs. Elle souffrait de la trahison qu'elle avait dû imposer à ses amis, à Thomas, et n'avait pas besoin en plus de lire des pages et des pages d'insuccès. Elle savait pourquoi elle travaillait, pour sauver l'humanité. Mais le désir de sauver aussi ses amis était bien présent, enfoui sous sa fatigue et ses regrets. Quoique, ses ''amis'' justement ne devaient plus avoir la même opinion à son sujet. Elle laissa tomber son visage dans ses mains. Elle était lasse, fatiguée. Si ce n'était pas pour le bien de tous, pour Trina, Lana, Mark et Alec, elle ne serait sûrement pas là.

De l'agitation dans le couloir lui fit relever la tête. Elle chassa ses idées noires et regarda par la baie vitrée, au-delà de son bureau, les médecins et les scientifiques qui s'agitaient en pointant l'extérieur du doigt. Intriguée, Teresa se tourna sur sa chaise et jeta un coup d'œil par la fenêtre. Elle se releva d'un coup, stupéfaite par ce qu'elle voyait.

L'absence de nuages à cette heure tardive offrait une vue imprenable sur les étoiles. Et voilà qu'il en tombait une, droit sur Terre. Une traînée lumineuse perçait le ciel. Un spectacle rarissime et prodigieux. Mais à mieux y regarder, ce n'était pas une comète. À travers les flammes et les débris stellaire, Teresa distingua nettement la forme de ce qui semblait être un vaisseau. Celui-ci se sépara en deux en entrant dans l'atmosphère et sa chute s'accéléra. Un premier bout tomba non loin de La Dernière Ville, un peu au-delà de l'ancienne ville, l'autre s'écrasa aux abords du mur dans un concert de flammes.

Zone de crash – arrière de l'ancienne ville

Elle entrouvrit les yeux avec difficulté. La vitesse du crash lui avait retourné le cerveau. Elle ignorait combien de temps elle avait dormi. Les flammes léchaient les murs autour d'elle et se rapprochaient dangereusement. Elle se redressa par son bras en métal et chercha son frère du regard, vainement. Il lui avait échappé. Encore.

Folle de rage, mais trop faible pour se lever, elle rampa du mieux qu'elle put à travers les ruines du vaisseau. Elle parvint enfin à l'air libre et se laissa chuter au sol, malgré les plusieurs mètres de hauteur. Il lui fallut plusieurs minutes pour réaliser qu'elle pouvait respirer normalement. Quand elle le comprit, terrassée par la fatigue, elle s'abandonna aux vapeurs émient par le vaisseau en décomposition. Alors qu'elle retombait dans les vapes, un souvenir se joua sous ses paupières.

La dernière fois qu'elle avait vu Newt, sur ce pont du WICKED, blessée mais épaulée par Lady. Le garçon la regardait sévèrement et tristement. Elle, elle ne pouvait que sourire, heureuse d'avoir accompli sa mission. Elle avait sauvé Newt. Il vivait.

Dans son esprit délirant, elle l'entendit l'appeler. Elle le vit courir vers elle dans son songe.

Les bruits de pas devinrent étonnements proches, et réels. Elle papillonna des yeux, pour mieux voir un groupe d'étranges personnages s'avancer vers elle. Leurs vêtements étaient en lambeaux, leurs bouches béantes. Ils semblaient plus que malades. Ils étaient attirés par les lueurs du vaisseau. Elle se dit que ça ne pouvait pas être des fondus. Ce n'était pas possible. Pourtant c'était tout comme.

Une rafale de tir annihila le peu de tympans qui lui restait. À travers ses paupières entre ouvertes, elle distingua les corps tomber les uns après les autres. Ils se retournaient pour attaquer leur assaillant, avant d'être abattu aussitôt. Son regard se porta plus loin, sur la ligne d'horizon que formait un immeuble affaissé, brisé en deux. Un homme au visage camouflé par un keffieh et des lunettes de pilotes brandissait un fusil. Où qu'il le pointe, il faisait mouche, et les pauvres créatures s'étalaient dans la poussière.

Quand il n'y eut plus un seul fondu debout, il dégringola de son poste de tir et avança rapidement pour rejoindre la carcasse du vaisseau où se elle se trouvait toujours. Parvenu à son niveau, il inspecta les alentours avant de mettre un genou à terre. Il la poussa de la crampe de son fusil pour dégager son visage. D'ordinaire, elle l'aurait déjà retourné et l'aurait délesté de son arme, mais dans son état, elle était incapable de bouger ne serait-ce que le petit doigt.

- T'es quoi ? T'es humaine ? gronda l'étranger.

Bien qu'elle trouve la question étrange -les humains étant quand même très facile à reconnaître dans la galaxie au sein de tous les peuples, surtout par d'autres humains- elle essaya de répondre par l'affirmative. Comme aucun son ne voulait sortir de sa bouche, elle rassembla ses forces pour hocher la tête. L'homme resta interdit.

- T'es en train de mourir ?

Sa question aurait arraché un rire à Cyborg si elle avait pu rire. Puisant dans tout ce qui lui restait de conscience pour se maintenir éveillée, elle remua les lèvres. L'homme se pencha un peu, incapable de l'entendre. Elle répéta. Il n'entendit rien. Il se rapprocha à nouveau. Elle répéta.

- L'autre moitié de ton vaisseau ? dit-il. Elle s'est écrasée beaucoup plus loin, vers la ville. Le WICKED doit être en train de tourner autour à l'heure qu'il est.

La simple mention de l'organisation fit bouillir le sang de Cyborg. Une force insoupçonnée se propagea dans son corps meurtris. Elle se souleva et choppa le bras de l'homme de son membre métallique. Il voulut se dégager mais à la vue de ce bras si singulier, il se figea. Il comprit à la respiration chaotique et à la prise tremblante de Cyborg, qu'elle ne pouvait pas lui faire de mal. Il posa une main sur celle qui le tenait. Il vit qu'une nouvelle fois, elle essayait de communiquer. Il l'aida en dégageant son visage de l'écharpe qui l'entravait.

- Qu'est-ce que tu dis ?

Elle grimaça de douleur et d'un souffle bien pris, elle força sa voix à agir.

- J-je dois… l'arrêter… il… va tu-tuer.

Cet ultime effort eut raison de ses dernières forces. Elle sombra dans l'inconscience. Ses yeux roulèrent dans leurs orbites et scannant le ciel avant de se fermer elle vit la lune. Ainsi donc, elle était sur Terre.

J'attends avec impatience vos retours en commentaire ou mp :) !

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