Note de l'auteur : Bonjour à tous, voici ma première fanfiction sur la série Code Lyoko, ainsi que la première sur ce site. J'espère qu'elle vous plaira. Bonne lecture à tous.


Chapitre premier :

L'Ascension

« Réveille-toi ! Eh ! Debout, paresseux ! »

Le soleil se levait doucement, éclairant peu à peu la petite pièce. Si on tendait l'oreille, on pouvait entendre le chant des oiseaux matinaux. Une journée semblable à toutes les autres s'annonçait.

Le garçon au cheveux blonds coiffés d'une façon étrangement originale s'étira. Non loin de lui, son colocataire et meilleur ami, Ulrich Stern, se tenait debout et le regardait d'un air irrité.

« Grouille-toi, Odd, on va encore être en retard ! »

Le susnommé lui lança un sourire radiant.

« Tous les matins tu me dis ça. Et pourtant, jamais une fois on a été en retard !

— Je me demande bien grâce à qui, marmonna Ulrich. »

C'est ainsi que les deux amis se dirigèrent vers leur salle de classe et arrivèrent essoufflés, une énième fois.

Lorsqu'ils entrèrent, leur professeur de sciences, Madame Hertz, leur lança un regard sévère.

Ils s'installèrent à leurs places habituelles et le cours commença. À peine un quart d'heure plus tard, Odd se laissa distraire par ses pensées. Depuis le cours sur l'orientation et le choix des études qu'ils avaient eu il y a de cela une semaine, le blond avait commencé à penser au futur. Pas le futur proche, non. Mais le futur qu'on envisageait lorsqu'on était jeune adulte. Avec qui finirait-il ? Garderait-il ses amis toute sa vie ? Qu'adviendrait-il de Lyoko ? Des questions plutôt importantes.

La sonnerie qui retentit le fit sursauter. Il rangea ses affaires et suivit ses amis qui se dirigeaient dehors.

« Tu as compris, toi ?, lui demanda Ulrich. Parce que lorsqu'elle a commencé à parler de cette formule bizarre, j'ai jeté l'éponge.

— Hein ?, fit le blond, visiblement perdu.

— Oh, tu n'écoutais pas, j'aurais dû m'en douter. À quoi est-ce que tu pensais ?

— Rien de spécial, fit-il en haussant les épaules.

— Hey !, lança Yumi qui venait d'arriver.

— Salut Yumi, répondirent-ils en chœur.

— Il vous reste quoi comme cours ?, demanda-t-elle. Parce que mon prof d'histoire est absent, et ma prof de français aussi…

— Tiens, c'est marrant, nous aussi on a un prof qui n'est pas là, fit remarquer Odd.

— Ouais, du coup on a l'après-midi entier de libre, dit Ulrich en direction de la brune.

— Ok, je vous rejoindrai vers quatorze heures alors !

— No problem !, s'exclama le blond. »

À côté d'eux, Jérémie et Aelita discutaient à voix basse.

« Tu crois que XANA y est pour quelque chose ?, demanda Jérémie.

— Je ne pense pas, répondit la jeune fille. Il n'aurait aucun intérêt à nous faire rater des cours. Au contraire, même.

— Tu as sûrement raison… Seulement, XANA n'a pas attaqué depuis maintenant huit jours… Je reste sur mes gardes.

— Ne t'en fais pas, Jérémie, fit-elle en posant une main sur son épaule. »

La sonnerie annonça la fin de la récréation et les élèves regagnèrent leurs salles de classe respectives. Deux heures passèrent.

Le soleil brillait fort, sur la cour du collège. Un silence agréable régnait à l'extérieur, avant que les élèves ne sortent pour rejoindre la cantine.

Les cinq amis se rejoignirent à leur table habituelle, après s'être servis.

« Alors, les cours ?, demanda Yumi.

— Bah, toujours les mêmes choses…, soupira Odd.

—Dites, vous n'avez pas remarqué que Mme Hertz avait l'air… stressée ?, interrogea Jérémie en prenant un ton sérieux.

— Pas spécialement, fit Ulrich.

— Pas plus que d'habitude, tu veux dire, lança le petit blond en rigolant.

— Je suis sérieux, reprit Jérémie. Trois profs absents, ensuite ça.

— Je crois que c'est parce qu'elle a cassé son téléphone, d'après ce que j'ai entendu, dit Yumi sur un ton neutre. »

Odd et Ulrich rigolèrent.

« Vous êtres bêtes, fit Jérémie en secouant la tête. Tu viens Aelita ? Il faut que je te présente un tout nouveau programme que j'ai mis en place, finit-il en se levant.

— Je te suis, répondit Aelita en se levant à son tour.

— Bon, puisque tout le monde y va, je vais en profiter pour réviser, fit la grande brune. Les examens sont dans deux semaines. »

Une fois les trois autres partis, Ulrich et Odd se regardèrent.

« On fait quoi maintenant ?, demanda le blond. »

Ulrich hésita, puis répondit :

« Suis-moi, j'ai une idée. »

Le blond s'exécuta, et tous deux partirent en direction de la forêt.

Les feuilles des grands arbres se mouvaient doucement au rythme du vent, laissant passer une douce lumière. Au dessus, le ciel était d'un bleu intense, et aucun nuage n'était visible. C'est entourés de ce paysage idyllique que les deux amis choisirent de s'assoir au pied d'un arbre pour discuter tranquillement tout en se reposant. Au début, ils ne parlèrent pas, profitant ainsi du calme qui leur était offert, puis, au bout de quelques minutes d'un doux silence, Odd prit la parole.

« Qu'est-ce que j'aime les moments comme ça… »

Il tourna la tête vers son camarade et soupira :

« J'aimerais qu'il y en ait plus… »

Ulrich le regarda d'un air surpris. En effet, il s'agissait bien de la première fois qu'il entendait Odd s'ouvrir comme ça. Peut-être l'ambiance y était-elle pour quelque chose.

« Tant mieux, fit-il simplement. »

Le silence s'installa de nouveau, plus pesant cette fois-ci. Le brun commença à réfléchir, sur sa relation avec son camarade de chambre. Ils étaient meilleurs amis depuis au moins une année complète. Leur rencontre avait été assez spéciale, mais au final, ils avaient fini par s'entendre. Leurs personnalités étaient plutôt opposées, mais Ulrich se disait que c'était justement ce qui faisait de leur amitié quelque chose de solide. Tandis que ses pensées continuèrent, son regard vagabonda tout autour, avant de se poser sur le petit blond à la mèche violette.

Ce dernier parut le remarquer, car le brun pu apercevoir ce qui s'apparentait à un léger rougissement sur ses joues.

« Ulrich ?, demanda timidement le blond.

— Hm ?, répondit-il, distrait.

— Pourquoi est-ce que tu me fixes ? J'ai quelque chose sur le visage ?, fit-il pour détendre l'atmosphère qu'il trouvait plutôt pesante.

— Oh. Excuse-moi, répondit Ulrich en détournant rapidement la tête, quelque peu gêné. »

Il ne s'était, en effet, pas rendu compte de la durée pendant laquelle il avait regardé – contemplé serait le mot exact.

Il s'apprêtait à ajouter quelque chose, mais une voix le coupa dans son élan.

« Ulrich ! Odd ! Vous êtes où ? »

C'était la voix de Jérémie. Les deux garçons se levèrent pour aller le rejoindre.

« Qu'est-ce qu'il se passe, Einstein ?, demanda Odd.

— Les profs sont revenus, on a cours, répondit le concerné en se retournant pour commencer à marcher vers l'école.

— Oh non !, s'écria le petit blond. Ils peuvent pas nous faire ça !

— Pas le choix, fit Jérémie. »

Ulrich se contenta de les suivre en silence.

Ils arrivèrent dans le bâtiment, et le brun fut stoppé par ce qu'il pensait avoir réussi à éviter pour la journée.

« Ulrich !, cria une voix bien trop désagréable à entendre selon lui. On va faire des travaux en groupe en maths, tu viens avec nous ?, demanda-t-elle avec un sourire suffisant. »

Entourée d'Hervé et Nicolas, elle fixait les autres avec un regard dédaigneux.

« Non merci, rétorqua le brun. Achète-toi quelques neurones et on pourra en reparler.

— Mais !, fit Sissi, rageusement. »

Le groupe d'amis se dirigea devant la salle de mathématiques.

« Comment sait-elle qu'on va faire des travaux de groupe ?, interrogea Aelita.

— Elle est surement encore en train de raconter des salades, lui répondit Odd. »

Cependant, lorsque le professeur les invita a rentrer (elle semblait étrangement fatiguée), elle annonça immédiatement :

« Aujourd'hui, vous allez travailler en groupe. Peut-être qu'ainsi les notes de certains seront meilleures.

— Eh bah… Sissi avait raison…, chuchota Odd. Peut-être qu'elle a une utilité, finalement…

— Monsieur Della Robbia ,vous avez peut-être quelque chose à aj– »

Le professeur ne put finir sa phrase, car elle fut prise d'une horrible crise de toux. Les élèves, surpris, ne surent comment réagir. Et, lorsqu'elle se mit à cracher du sang, certains crièrent.

« Appelez l'infirmière ! »

« Non, les pompiers ! »

Soudainement, les cris s'arrêtèrent. Le professeur avait le teint livide. Ses yeux virèrent instantanément au rouge, alors qu'elle se débattait contre quelque chose d'invisible. Elle semblait possédée. Un symbole inconnu de la plupart des élèves apparu alors à la place de sa pupille. Elle posa les mains sur son bureau, se pencha en avant et gémit faiblement. Un bruit de déchirement se fit entendre et résonna dans toute la pièce. Et des tentacules mécaniques se mirent à sortir de son dos.

Les élèvent partirent dans un grand brouhaha, renversant les chaises, hurlant de toutes parts.

Jérémie, Ulrich, Odd et Aelita se précipitèrent en salle d'histoire, là où se trouvait Yumi. Ils la trouvèrent rapidement, elle-même se dirigeant vers eux.

« Vous aussi ?, leur demanda-elle, essoufflée par sa course.

— Oui, répondit Jérémie. Cette fois aucun doute, il s'agit bien d'un coup de XANA ! On fonce au labo !

— Je vais rester ici et vous envoyer des informations par téléphone, annonça la grande brune.

— Ok !, s'exclamèrent-ils en chœur. »

Ils partirent en direction de l'usine désaffectée. Yumi quant à elle, se dirigea vers la salle des professeurs.

Seulement, Jim se trouvait dans la cour, en train de patrouiller comme à son habitude. Les quatre amis se regardèrent.

« On doit y aller, pas le choix, leur fit le blond à lunettes. »

Ils acquiescèrent, en s'avançant comme si de rien n'était vers la forêt. Et comme ils se doutaient, Jim les interpella.

« Hep hep hep !, leur dit-il en s'avançant vers eux. Où est-ce que vous allez comme ça, jeunes gens ? »

Jérémie prit la parole :

« Vous n'êtes pas au courant ? Plusieurs professeurs se sont évanouis. On était venu vous chercher, ils ont besoin d'aide !, termina-t-il sur un ton dramatique.

— Hm, vraiment ?, leur demanda-t-il, peu convaincu.

— Oui, dépêchez-vous !, rajouta Odd. »

Jim fit demi-tour et partit vers le collège d'un pas pressé.

« Je vous préviens, dit-il, que si vous avez raconté des bobards, vous allez entendre parler de moi ! »

Ils lui adressèrent un grand sourire innocent, avant de foncer vers l'usine.

Arrivé au labo, Jérémie analysa rapidement la situation, en entrant plusieurs codes et modifiant quelques paramètres. Il annonça ensuite :

« La tour activée se trouve dans le territoire de la Banquise. Il semblerait que XANA ait réussi à contrôler des humains, mais d'une bien étrange façon. Il faut que je continue mes recherches. En attendant, je vous envoie tout de suite sur Lyoko.

— Affirmatif, répondit Odd. On y va tout de suite.

Odd, Ulrich et Aelita descendirent à la salle des scanners, et prirent leur place respective.

De son côté, Jérémie prépara la virtualisation.

« Vous êtes prêts ?, demanda-t-il.

— Prêts, répondirent-ils. »

« Transfert Aelita. »

« Transfert Ulrich. »

«Transfert Odd. »

« Scanner Aelita. »

« Scanner Ulrich. »

« Scanner Odd. »

« Virtualisation, termina-t-il en appuyant sur une touche du clavier. »

Les trois camarades se retrouvèrent enfin sur Lyoko.

« La tour se trouve à l'Est !, annonça Jérémie. Vous n'êtes pas très loin.

— Compris, fit Ulrich. »

Une fois la tour en vue, ils ralentirent en se mettant sur leurs gardes. Aucun monstre n'était visible.

« Étrange…, dit le blond à lunettes. Je ne vois aucun monstre sur mon écran. Restez attentif, on ne sait jamais.

— T'inquiète Einstein, on est toujours attentifs, répliqua Odd.

— Pars devant, Odd, fit Ulrich. Ensuite toi, Aelita. Je vous couvre. »

Les deux autres acquiescèrent et s'exécutèrent. Ils arrivèrent rapidement au pied de la tour, sans encombres.

« Vraiment bizarre, marmonnait Jérémie pour lui-même. »

Aelita entra dans la tour et s'éleva. Cependant, à l'extérieur, trois Krabs et deux Mégatanks les attaquèrent par derrière, les dévirtualisant instantanément.

En haut, l'écran habituel s'afficha, et la jeune fille aux cheveux roses entra le code, Lyoko.

La tour se désactiva.

« Ça alors !, s'exclama Jérémie. Pourquoi est-ce qu'ils ont autant attendu pour les attaquer ? »

Ulrich et Odd revinrent auprès du petit génie.

« On les a pas vu venir !, lui dit Odd d'un air presque admirateur.

— Je ne comprends pas…, marmonna Jérémie. C'est la première fois qu'une chose pareille arrive.

— Bah, peu importe, non ? On a désactivé la tour, c'est tout ce qui compte, répondit le blond à la mèche violette.

— Oui, bien sûr, mais tout de même…

— Te prends pas trop la tête, va, le rassura Ulrich.

— Nous on y va !, s'écria Odd. On se rejoint plus tard ! »

Le brun le suivit sans trop comprendre, et ils sortirent du bâtiment.

« Jérémie… Je sens encore quelque chose… , fit doucement Aelita, qui était restée sur Lyoko.

— Tu en es sûre ?, l'interrogea le concerné.

— Oui…, annonça-t-elle. Et c'est très fort…

— Laisse-moi le temps de regarder. »

Il entra rapidement quelques coordonnées, et annonça d'une voix tremblante :

« Effectivement, Aelita, on a un problème. »


De leur côté, Ulrich et Odd ne se doutaient de rien. Par ailleurs, le petit blond venait de proposer à son camarade de lui montrer « un endroit génial » dans l'usine. Ils firent le chemin en sens inverse tranquillement, discutant de choses et d'autres.

« Nous y voilà, annonça fièrement le petit blond. »

Ils entrèrent dans un petit passage assez étroit, qui débouchait sur une petite pièce remplie de vieux canapés.

« C'est ça, ton "endroit génial" ? C'est tout pourri, se moqua Ulrich.

— Eh, dis pas ça !, répondit Odd en faisait une petite moue qui faillit faire flancher le brun. Au moins, on peut s'asseoir !

— Certes, dit-il simplement. »

Il alla s'asseoir à côté du blond qui n'avait pas perdu de temps.

« C'est pas si mal, finalement, avoua-t-il.

— Ah, tu vois !, répondit Odd en laissant passer un petit rire. »

Ils restèrent silencieux quelques instants, avant que le plus petit ne demande :

« Dis… Tu as déjà réfléchi au futur ? Je veux dire, ce qui nous attendra après le collège, s'empressa-t-il de rajouter. »

Ulrich, un peu déconcerté par la question réfléchit quelque temps et affirma :

« Aucune idée. Mais dans tous les cas, on sera ensemble !

— En–ensemble ?, balbutia Odd.

— Oui ! Comme une grande famille, dit le brun en souriant. »

Odd lui rendit son sourire, heureux. Il y avait bel et bien un avenir, qui l'attendait.


Au même moment, Jérémie composa rapidement le numéro de Yumi. Elle était leur dernière chance.

« Aelita, dirige-toi vers la Montagne !

— J'y vais, répondit-elle alors qu'elle plongeait en bas de la tour. »

Quelques minutes plus tard, Yumi arriva, à court de souffle.

« J'ai fait aussi vite que j'ai pu, dit-elle. La situation à l'école est encore pire.

— Je te transfère tout de suite, fit précipitamment Jérémie. »

La brune descendit, entra dans le scanner et ferma les yeux.

« Transfert Yumi. »

« Scanner Yumi. »

« Virtualisation. »

Yumi atterrit sur Lyoko. Elle rejoignit tout de suite son amie, qui l'attendait déjà. Les hautes montagnes escarpées se dessinaient devant elles.

« La tour est par là-bas !, s'exclama Aelita.

— On y va !, lui répondit Yumi. »

Alors qu'elles faisaient leur chemin vers la tour, Jérémie appela Ulrich en parlant à voix basse, lui disant de le rejoindre.

Ce dernier arriva, Odd sur ses talons.

Il leur expliqua en prenant un ton grave :

« Un de vous deux doit retourner à la surface et me faire un compte-rendu détaillé de la situation, le plus rapidement possible. Une deuxième tour était activée, c'est elle qui contrôle les gens. La première était seulement un leurre. »

Odd se prononça.

« J'y vais tout de suite. »

Puis il s'engouffra dans l'ascenseur.

« Ulrich, maintenant écoute-moi bien. Tu vas rester ici et faire le garde du corps. Il faut à tout prix protéger le superordinateur pendant que j'y installe un truc. On ne sait pas quel est le réel but des pantins que XANA a créé, fit Jérémie d'une traite.

— Compris, répondit Ulrich en allant se poster dans la salle principale. »

Le blond retourna à son ordinateur.

« Les filles, vous me recevez ?

— Oui Jérémie, fit Aelita. Nous venons d'arriver, et la tour est entourée de monstres.

— Faites de votre mieux, je compte sur vous. Je vais préparer quelque chose en cas de défaite, alors je ne pourrai plus vous parler pendant quelques minutes.

— D'accord, répondit Aelita. À tout à l'heure, Jérémie.

Et la connexion fut interrompue. Au même moment, il reçut un appel.

« Allô ? Odd ?, demanda-t-il rapidement.

— Oui ! La situation ici est horrible. Les profs qui étaient contaminés se sont mis à attaquer les élèves. Sissi m'a racontée qu'ils l'avaient attrapée et lui avaient branché des câbles dans les tempes. Mais elle a l'air d'être en pleine forme, si on ne prend pas en compte le fait qu'elle soit en larme parce que son téléphone s'est cassé.

— Ok, fit simplement Jérémie. Merci pour ces informations. Je comprends beaucoup mieux la situation, maintenant. On devrait pouvoir s'en sortir.

— On compte sur toi, Einstein, fit Odd avant que Jérémie ne raccroche.

Ce dernier commença à installer le fameux programme dont il parlait…

Quelques minutes plus tard, un bruit venant des scanners lui parvint. Yumi arriva.

« Je suis terriblement désolée, dit-elle d'une voix triste. Je n'ai rien pu faire, ils étaient beaucoup trop nombreux… Aelita s'est réfugiée dans une tour, ajouta-t-elle avant qu'il ne lui pose la question.

— Bien, fit-il. Au moins vous êtes saines et sauves, c'est le principal. Laisse-moi le temps de finir ça, et je t'expliquerai. »