Je me possède aucun des personnages de la série

Petite fic se déroulant vers la fin de la saison 1 au moment où Roger et Martin commencent à vraiment former une équipe. Alors qu'ils enquêtent sur un meurtre dans un restaurant, le duo est pris pour cible par un tueur.

Je tiens à m'excuser pour ma longue absence, j'avais perdu l'envie de continuer cette fic en apprenant le départ forcé de Clayne Crawford, je vais essayer de la terminer. Voilà déjà le troisième chapitre.

Dans ce chapitre, Roger remonte le passé de leur victime et risque de faire une découverte étonnante.

En espérant que cela vous plaise.

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)

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PARTENAIRES

Chapitre 3 : Quand le passé réapparait

Roger pénétra d'un pas rapide dans le commissariat. Tout dans son attitude montrait à quel point il semblait énervé. Il se retourna comme un fauve en cage et s'exclama

- Je ne comprends pas comme cela a pu se passer !

- Calme-toi Roger, tenta de l'apaiser Avery qui le suivait. Je comprends que tu sois énervé. Crois-moi, je le suis tout autant tu sais. Si seulement j'avais su !

- Ce type était le seul lien qui nous permettait de remonter au tueur que nous cherchions et à l'homme qui a ordonné de tirer sur nous !

- Je sais…

- Et nous n'avons plus rien !

- Roger…

- Non Avery ! Ne me demande pas de me calmer ! Je ne comprends plus rien ! Tout cela devient de plus en plus incompréhensible… Nous avons dû rater quelque chose !

Bailey en profita pour se racler la gorge dans un signe, montrant qu'elle cherchait à faire signe pour attirer l'attention des deux hommes. Cela marcha, car ils se tournèrent d'un même élan vers elle, l'interrogeant du regard.

- J'ai continué à fouiller le passé de Mac Clusters, mais je n'ai pas trouvé de lien avec notre victime. Par contre, il y a quelque chose de bizarre.

- Quoi donc ? Demanda Avery.

- Une partie de son dossier est scellé.

- Scellé ? S'étonna Avery.

- Oui, classé secret défense….

- Secret défense ! S'exclama Roger. Et il n'y a rien que nous pouvons faire pour l'ouvrir ?

- Disons que je ne préférerais pas terminer en prison.

- D'accord, dit Roger en se dirigeant vers son bureau. Si nous ne pouvons pas allons plus loin avec le tireur, alors il faut reprendre le dossier de la victime…

- Tu penses que nous avons pu passer à côté de quelque chose ? Demanda Bailey.

- Je ne sais pas… Mais nous sommes tous d'accord pour dire que nous sommes bien face à un meurtre maquillé en braquage, surtout au vu des événements actuels.

- Il est clair que ce n'est pas aussi simple, dit Avery.

- Un sniper a pris le temps d'éliminer Mac Clusters pour être sûr qu'il ne parle pas. Alors qu'avons-nous sur Andrew Collins ?

- Pas grand-chose, dit Bailey.

- Reprends le dossier, lui demanda Avery.

La jeune femme s'installa derrière son ordinateur et fit courir ses doigts sur le clavier. Les deux hommes ne dirent rien, la laissant effectuer ses recherches et sursautant lorsqu'elle laissé échapper un juron.

- Qu'est ce que tu as ? Demanda Roger.

- Rien !

- Comment ça, rien ?

- Enfin si… Ce n'est pas ce que je voulais dire, mais je crois que je viens de trouver un point commun entre le tireur et la victime.

- Un point commun ? L'encouragea Avery.

- Oui… Je viens de me heurter à un deuxième dossier scellé.

- Quoi ! S'exclama Roger en bondissant littéralement de son siège. Mais scellé secret défense ?

- Oui.

- Non, mais vous comprenez ce que cela veut dire ! S'exclama Roger totalement excité.

- Oui, cela veut dire qu'il y a de bonnes chances pour que le tueur connaisse sa victime et inversement, conclut Avery.

- Oui, affirma Bailey, mais tant que les dossiers restèrent scellés, nous ne pourrons rien apprendre de plus.

- Il est hors de question que je laisse la personne qui a voulu tuer Martin s'en sortir, dit Roger en se dirigeant vers la sortie.

- Qu'est-ce que tu vas faire ? Demanda Avery, inquiet de voir son ami aussi agité.

- Je vais passer un coup de téléphone ! Lui répliqua ce dernier en brandissant son portable.

...

Roger sortit donc du bureau et se planta dans un coin tranquille avant de soupirer. Il regarda son téléphone quelques secondes puis, il composa le numéro et attendit. Une voix féminine lui répondit.

- Allo ?

- Palmer, c'est Roger Murthaugh, comment ça va ?

- Bien et toi ?

- J'ai besoin de ton aide. Je suis sur une enquête et je n'arrive pas à avancer parce que je me heurte à deux dossiers scellés classés « Secret Défense » auxquels je n'ai pas accès.

- Tiens donc, ce n'était donc pas un simple coup de fil de courtoisie ? Je suis déçu !

- Palmer, j'ai vraiment besoin de ton aide.

- Et pourquoi Martin ne me le demande pas directement ? Il ne veut plus me parler ?

Roger frémit et soupira.

- Il ne peut pas.

- Pourquoi ?

- Il m'a sauvé la vie Palmer. Mais il a été gravement blessé, alors je veux ces types !

- De quoi ! S'exclama Karen visiblement sous le choc. Mais est-ce qu'il va bien ?

- Non… Soupira Roger. Il est entre la vie et la mort. Aide-moi s'il te plaît. Je veux ces types.

- Bien sûr, répondit la jeune femme d'une voix remplie d'émotion. Donne-moi tes noms.

- Ma première victime s'appelle Andrew Collins et son meurtrier présumé, qui a été abattu par un sniper, Richard Mac Clusters.

- Collins et Mac Clusters ! C'est noté.

- Merci Karen.

- C'est bien normal…

La jeune femme marqua une légère pause avant de reprendre la parole.

- Roger ?

- Oui.

- Tiens-moi au courant s'il te plaît.

- Je te le promets. Trish veille sur lui, tu sais.

- Si je n'avais pas été aussi loin…

- Aide-moi à trouver les types qui ont fait ça.

- Je te fais ça le plus vite possible.

- Merci…

Roger raccrocha et en profita pour parcourir ses messages. Le premier était de Trish : « Toujours stable. Il s'accroche. Je t'aime. ». Il frémit, mais au moins, son ami était toujours en vie. Le deuxième message était de Scorsese : « J'ai trouvé quelque chose d'intéressant. ». Intrigué, Roger fronça les sourcils avant de faire disparaître son téléphone dans sa poche et de se diriger vers l'ascenseur.

Quand Roger pénétra dans la morgue, il se rendit compte que Scorsese paraissait bien plus sombre que d'habitude. Roger se rapprocha de lui et fut accueilli par une question.

- Tu as des nouvelles de Riggs ?

Lui aussi était inquiet pour Martin, comme tous ceux qui travaillaient avec lui. Roger soupira.

- Il se bat. Tu as quelque chose pour moi ?

- Faut que tu les coinces, Roger.

- J'y travaille. Dis-moi ce que tu as trouvé.

- Quand on m'a apporté le corps de votre tueur présumé, j'ai remarqué quelque chose d'étrange avant de l'ouvrir. Les traces d'un tatouage qu'on a essayé d'effacer.

- Un tatouage ?

- Oui, Regarde.

Le jeune médecin légiste alluma une lumière rasante et le dessin d'un tatouage, se trouvant à l'origine sur le bras du mort apparu sur l'écran derrière lui. Roger sursauta.

- Attends ! Je le connais celui-là, c'est le même que Martin.

- Oui, les Navy Seals.

- Attends ! Attends ! Attends ! Répéta Roger comme pour se laisser le temps de réfléchir. Tu es en train de me dire que ce type a servi chez les SEALS, comme Martin ?

- Oui et il n'est pas le seul. Je suis retourné voir notre première victime et il a lui aussi un tatouage et lui aussi l'a effacé !

- Les dossiers Secret-Défense, marmonna Roger.

- Qu'est-ce que tu dis ?

- Ces deux types ont des dossiers scellés Secret-Défense.

- Aïe, ce n'est pas bon signe !

- Plus on avance et moins je comprends cette histoire, soupira Roger.

Alors qu'il tentait de réfléchir pour en sortir enfin une idée construite et viable, son téléphone se mit à sonner. Roger sursauta et l'empoigna, décrochant en voyant apparaître le numéro de téléphone de Palmer.

- Allo ?

- Roger, c'est Palmer. J'ai fais jouer quelques unes de mes relations et je pense avoir des choses intéressantes.

- Dis-moi.

- Votre première victime, Andrew Collins est un ancien SEALS devenu agent de la CIA.

- D'où le tatouage effacé…

- Qu'est-ce que tu dis ?

- Collins et Mac Clusters ont tous les deux fait effacer leur tatouage des SEALS.

- Ça ne m'étonne pas, mais concernant Mac Clusters, lui il a été viré avec quatre autres hommes de la même unité.

- Viré ? Mais pourquoi ?

- Pour avoir détourné l'argent envoyé en Irak pour reconstruire le pays après la chute du régime.

- Et Collins ?

- Collins était dans leur unité et on pense que c'est lui qui les a balancés.

- C'est donc une simple histoire de vengeance ?

- Ça m'en a tout l'air !

- Mais tout ça ne me dit pas par où commencer ?

- J'ai peut-être une piste. J'ai retrouvé le nom de leur ancien chef d'unité et il habite à Los Angeles. Peut-être qu'il pourrait te donner des pistes ou le nom des autres membres du commando ?

- Oui, envoie-moi le nom et l'adresse.

- Je te fais de suite.

- Merci Palmer.

La jeune femme lui répondit avant de demander d'une voix plus hésitante.

- Tu as des nouvelles ?

Roger perçut qu'elle était sincèrement inquiète et Roger savait qu'il y avait de quoi. Il l'était lui aussi.

- Pas de changements. Il est toujours en vie. Tu sais que c'est un dur à cuire. Il va s'en sortir.

Palmer acquiesça une dernière fois et raccrocha. Le téléphone de Roger émit un bip. Rapidement, il ouvrit le message.

- Harry Wilcox.

OooooO

Roger gara sa voiture devant une maison typique de la banlieue de Los Angeles avec clôture blanche et pelouse impeccable. Il en descendit, Bailey sur ses talons, car la jeune femme avait refusé de le laisser partir seul.

Ensembles, ils gravirent le perron et sonnèrent à la porte. Un homme d'une soixantaine d'années leur ouvrit. Roger lui montra sa plaque.

- Mr Wilcox, je peux vous parler ?

- Bien sûr, dit l'homme en les invitant à entrer.

Les deux inspecteurs ne se le firent pas dire deux fois.

- Puis-je vous offrir un café ?

- C'est gentil, mais nous n'avons pas le temps, dit Roger. Nous cherchons des éléments sur Andrew Collins et Richard Mac Clusters.

L'ancien colonel soupira.

- Je savais bien que cette histoire n'était pas encore réglée.

- Que voulez-vous dire par là ?

- C'étaient des bons, tous ces gars. Les meilleurs que j'ai eus et puis, ça a dérapé. Ils en avaient marre de toucher en un an, ce que les miliciens gagnent en un mois alors qu'ils risquaient plus leurs vies qu'eux. Alors Mac Clusters et les autres ont pris l'argent. J'aurais presque pu les comprendre, mais ce n'était pas digne du code d'honneur des SEALS. Nous ne faisons pas ça pour l'argent, mais pour notre pays. Collins était comme ça. Il n'a pas voulu fermer les yeux.

- Et il les a fait virer ? Demanda Bailey.

- Oui.

- D'où la vengeance, conclut Roger.

- La vengeance ? Après tout ce temps ?

- Collins a été abattu dans un restaurant, sans doute par Mac Clusters, et quand j'ai mis la main dessus, cette fois c'est un sniper qui l'a abattu. Alors, si vous pouviez me donner le nom des autres.

- Bien sûr, j'ai même une photo. Venez !

L'ancien colonel emmena Bailey et Roger dans son bureau. Il le traversa et décrocha un cadre qu'il leur tendit.

- Voilà toute l'équipe. Mac Clusters est ici, mais c'était un suiveur. La tête du groupe, c'était Adam Johnston ici et il y avait aussi Trent Walker, Kyle Kenshwick et Georges Tools.

Bailey nota silencieusement les noms tout en observant les visages que montraient l'ancien colonel, mais Roger lui venait de bloquer sur autre chose, un autre visage. Le visage de la personne dont le coude était appuyé sur l'épaule de Collins.

- Et lui ? Demanda-t-il pendant que son cœur accéléra brusquement.

- Ah, l'un des meilleurs amis de Collins. Martin Riggs. Il a été l'un des meilleurs que j'ai eu sous mes ordres.

En entendant le nom de son ami, Bailey sursauta.

- Riggs ?

- Oui, dit Roger. Notre Martin. Il s'est bien moqué de nous depuis le début. Il a reconnu Collins, mais il n'a rien dit, comme toujours et tu sais ce que ça veut dire ?

- Non, répondit Bailey.

- Que s'il s'en sort, je vais le tuer de mes propres mains !

- Tu n'es peut-être pas le seul à vouloir le tuer. Il t'a protégé, mais c'était lui la vraie cible de Mac Clusters

Roger frémit. Tout était si clair maintenant que Bailey venait de le dire. Elle avait raison. Depuis le début, c'était Martin la cible et soudain, il se figea pendant que la peur de comprendre s'imposa en lui.

- Oui, mais Martin n'est pas mort.

- Alors, il est peut-être encore en danger ! Conclut Bailey.

OooooO

Au même moment, un jeune médecin qui marchait dans le couloir de l'hôpital se fit attraper par derrière par un type qui l'attira dans la blanchisserie avant de lui briser la nuque. L'homme récupéra


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