Titre : Les Porteurs

Epoque : Poudlard. On suit l'évolution de nos héros.

Résumé : […] « Les Porteurs suivent une éducation stricte que chaque famille d'origine doit leur procurer. Ils doivent savoir tenir une maison, savoir cuisiner, savoir se mettre en valeur et savoir s'occuper des enfants afin de satisfaire leur futur mari. Et en aucun cas – Soi-disant pour leur protection – les futurs Porteurs doivent aller à l'école. »

Couple : HP/DM, RW/BZ, et les autres… (Mais si, vous les connaissez à force !)

Disclamer : Bon, on le sait tous et je ne vais pas m'attarder dessus : La plupart des personnages de cette histoire appartiennent à Joanne K. Rowling. (Les autres sont à moi !) Mais je me suis permis de leur donner une autre destiné pour le bien de cette fic. Et je précise que je ne gagne pas d'argent sur mes écrits, et mon seul objectif est de vous faire plaisir !

Rating : M ! (Pourquoi me posez-vous encore la question ?)

Avertissement : À moins d'être maso, les homophobes n'ont rien à faire ici. Les personnages de cette fiction sont OOC.

Coucou, ça fait longtemps, hein ?

Avant toute chose je m'excuse pour cette énorme absence sur le site. La raison ? C'est tout simple, ma vie à pris un tournant auquel je ne m'y attendais pas et j'ai dû faire face à plusieurs événements. Je n'avais plus le temps d'écrire même si je restais une lectrice sur le site.

Aujourd'hui, j'ai repris les reines de tout ça, et j'ai réussit à avoir du temps pour l'écriture. Et puis je ne vous cache pas que sont vos reviews sur mes autres fictions qui m'ont ont redonné l'envie de tout reprendre. Et je ne vous remercierai jamais assez pour cela.

Donc me revoilà avec cette nouvelle fiction. Elle n'est pas corrigé et est en cours d'écriture : J'ai trois chapitres d'avance en plus du prologue.

Néanmoins ne vous attendez pas à ce que je poste la suite dans deux semaines. Je ne vais pas attendre un an (Promis, je ne le ferais plus !), mais je ne pourrais pas être aussi assidu que je ne l'étais sur « Au clair de Lune ». Mais une chose est sûr, c'est que je finirais toutes mes fictions.

Trêve de blabla, je vous laisse découvrir ce Prologue ! Bonne lecture !


Prologue

En cette nuit du 5 juin 1980, Lucius Malefoy se tenait sur une chaise, la tête entre ses mains, dans l'un des nombreux couloirs richement décorés que comptait son manoir. Des cris résonnaient au travers d'une porte qui se trouvait à sa gauche.

Il avait les yeux fermés et ne cessait de prier Merlin et Salazard pour que pour que tout se passait bien. Mais lui-même n'était pas au meilleur de sa forme : Il avait le ventre qui se tordait, des fourmillements dans ses jambes. Il avait déjà connu ça, il y a fort longtemps. Cela ne voulait dire qu'une seule chose : Il appréhendait ce qui allait se passer. Car, comme la dernière fois, il risquait de perdre sa fierté et son statut social. Et si c'était le cas, son défunt père serait capable de sortir de sa tombe pour le maudire.

Et les cris qui ne cessaient pas…

Il soupira d'anxiété. Il savait qu'il avait fait une erreur et qu'il devait être puni, mais par tous les mages, qu'on ne touche pas à sa…

Il ne put finir ses pensées car les cris avaient cessé pour laisser place à des pleurs d'un nourrisson. En entendant ce son, Lucius se leva d'un bon et se tourna vers la porte. Et même si ce comportement n'était pas digne d'un Malefoy, il s'en moquait. De route façon, il était seul dans ce couloir. Son ventre avait cessé de se tordre, les fourmillements avaient quitté ses jambes et son cœur voulait sortir de sa poitrine tellement qu'il battait fort.

Heureusement pour lui, il n'attendit pas longtemps, car la porte s'ouvrit sur un homme aux cheveux gras qui portait le corps d'un bébé emmitouflé dans une couverture blanche qui ne cessait de crier. Lucius regarda le nouveau venu et parla d'une voix blanche :

— Severus…

Le susnommé lui sourit et répondit d'une voix douce en lui tendant le nouveau-né:

— Félicitation, Lucius, tu as un fils.

Comme un automate, le blond prit l'enfant dans ses bras tremblants. Comment décrire les sensations qu'il ressentit lorsqu'il découvrit le visage de son fils ? Il ne saurait dire. Fierté. Bonheur. Excitation. Le bébé avait une peau fripée de couleur rose. Quelques taches rougeâtres ornaient son corps, mais le nouveau père savait que cela partirait après un bon bain. Quelques fins cheveux de couleur or garnissaient sa tête, et il criait aussi fort que lui permettait ses petits poumons, amenant un sourire et des larmes de joie sur le visage du nouveau père.

Oh oui, Lucius était père de l'enfant le plus magnifique de la planète.

— Tiens bien lui la tête, lui conseilla son ami qui se tenait à ses côtés.

— Comment va-t-il ? Pourquoi pleurt-il ? Il a mal ?

—D'après les examens superficiels que je lui aie faits, il se porte comme un charme, Lucius. Je lui en ferais de plus poussés lorsqu'il mangera tout à l'heure. Pour le moment, serre-le bien contre toi afin qu'il sente ta chaleur corporelle.

Lucius fit ce qu'il lui dit et l'enfant commença à se calmer. Il regarda son ami fier de lui. Celui-ci hocha la tête. Le blond embrassa son fils tout en le berçant. Il avait été entendu. On lui avait donné un héritier. Maintenant, peu importe ce qui arrivera, il n'y aura que ce petit être pour lui. Et personne ne pourrait les séparer.

— Narcissa ? demanda-t-il après un silence.

—Elle se porte bien... Elle n'a pas voulu le prendre dans ses bras.

— Comme on l'avait prédit. Ce n'est pas grave. Nous n'avons pas besoins d'elle. Drago et moi, nous nous débrouillerons sans elle.

— Drago ?

— Ce sera son nom. Drago Malefoy, mon héritier.

— Et ben, il est temps d'aller laver Drago et lui donner son premier biberon.

Quelque temps plus tard, Lucius observait Severus s'occuper de l'enfant. Il l'avait lavé et habillé. Ils avaient demandé à un elf de maison de préparer le biberon de l'enfant et Severus installa son ami et lui montra comment nourrir Drago.

Lucius, ému, regarda son fils avaler son biberon. Celui-ci avait ouvert les yeux. Ils étaient de couleur clair, mais il savait que cela changerait lorsqu'il grandira.

— Il est beau, souffla-t-il émerveillé.

Severus sourit et agita sa baguette au-dessus de Drago afin d'approfondir les examens de naissance.

—Tu peux être fier de lui, commenta Severus. Il est en bonne santé. Aucune malformation externe et...

— Il est parfait.

—… ses parties génitales ne semblent pas avoir de problème, continua Severus sans l'écouter. Quant à son estomac… Par Merlin !

— Quoi ?! Que se passe-t-il ?!

— Lucius, donne-le-moi.

Sans que le blond ne puisse faire quelque chose, Severus lui prit l'enfant des bras et alla le poser sur la table à langer. N'ayant pas fini de manger et n'ayant pas apprécié le changement de main brutal, Drago se mit à pleurer plus fort.

— Severus ! Mais qu'est ce qui se passe ?! s'écria Lucius en le rejoignant. Tu as dit que tout allait bien !

Mais son ami ne l'écoutait pas. Il ne cessait d'agiter sa baguette au-dessus du petit Drago, les sourcils froncés.

— Severus ! hurla le nouveau père en reprenant l'enfant et en essayant de le calmer.

— Lucius…

— Que ce passe-t-il ? exigea de savoir le blond d'une voix froide.

— Lucius… Ton fils… Je suis désolé, mais Drago est un Porteur.

Lorsqu'il entendit ses mots, Lucius eut l'impression que le monde s'écroulait. Un Porteur. Son fil était un Porteur. Instinctivement, il serra Drago contre lui comme si on allait le lui enlever et qu'il voulait le protéger.

Un Porteur. Alors Drago ne lui appartenait pas. Lucius devra le laisser au Ministère Sorcier qui le vendra à un riche et vieux sorcier afin qu'il puisse lui donner une descendance lorsqu'il sera en âge d'être fécond.

— Lucius…

—Je refuse, interrompit Lucius d'une voix autoritaire. Personne ne le sait et personne n'en saura jamais rien.

— Lucius, certains vont le savoir. Greyback ou encore Lupin…

—Jamais je ne laisserai Greyback s'approcher de mon fils, Severus. Et quand à Lupin… Il me déteste et ne voudra jamais nime voir, ni voir mon fils. Les loups-garous sont bannis de la société… Donc Drago aura peu de chance d'en croiser.

— Il n'ya pas que les loups-garous, Lucius ! Tu as oublié le Maître ? Il voudra le voir ! Il…

— Alors brouille les pistes, Severus. Il s'agit de ton filleul ! Fais-en sorte que sa particularité ne soit jamais remarquée. Je ne veux pas vendre mon fils à un vieux pervers qui le tuera à force de le faire enfanter. Drago ne deviendra pas une « Poupée de luxe » … C'est mon fils. C'est un Malefoy, et à ce titre, tout l'Angleterre sera à ses pied.

— Lucius…

— Nous sommes les seul à savoir son secret, Severus. Personne d'autre ne doit le connaitre. Je t'en prie… Je n'ai que lui…

— D'accord, soupira Severus après l'avoir observé en silence un long moment. Personne ne le saura.

— Jure-le. Jure-le de garder son secret et de le protéger quoi qu'il advienne.

— Je le jure.

— Es-tu prêt à faire un serment inviolable ?

Severus regarda son ami. Dans ses yeux il pouvait lire qu'il ferait tout pour son fils.

— Je le ferais. Mais tu oublies ta femme, elle…

—Tu sais bien qu'entre elle et moi, c'est un mariage arrangé. Narcissa ne m'aime pas et elle ne veut que ma fortune. Si Drago est là, c'est juste parce que mon père lui a imposé de me donner un héritier durant les deux premières années de notre mariage. Maintenant que c'est chose faites, elle va retrouver son amant et ne s'occupera plus de nous.

— Le Maître peut…

— Dès qu'il saura la particularité de mon fils, il me le prendra pour l'élever et en faire sa putain, Severus. Je refuse !... Tu sais bien que si j'en suis là, c'est à cause de mon père… Je… Je ne veux pas ça pour Drago.

— Et plus tard, lorsqu'il sera prêt à enfanter ? Tu crois que personne ne le remarquera ?

— Je lui apprendrai à porter un masque aux yeux de tous. Je lui apprendrai à se protéger. Et si jamais il tombe amoureux, je vérifierai moi-même si son choix est bon pour lui.

— Lucius…

— Même s'il me détestera sur le moment, il finira par comprendre. Sa protection avant tout.

— Bien, faisons le serment inviolable et laisse-moi jeter un sort de mon cru afin que personne ne découvre jamais la véritable nature de ton fils. Mais il faudra que tu lui dises toi-même la vérité lorsqu'il atteindra l'âge d'être fécond, Lucius, car il risque d'attirer les hommes à lui sans le savoir.

— Je le ferai au moment venu… Mais pour l'instant… Merci Severus, souffla Lucius en embrassant la tête garnis de petits fils de soie blond de Drago.

Il ferma les yeux et versa silencieusement des larmes. Oui, il allait tout faire pour protéger son enfant.

Un peu plus loin, quelque part en Angleterre, un couple de rouquin regardait un nourrisson qui dormait paisiblement. La femme pleurait tandis que son mari chuchotait :

— Dors bien mon fils. Peu importe qui tu es, nous t'aimons de tout notre cœur et nous serons toujours là pour toi. Ne l'oublie jamais.

OoooOoooO