Titre : Émeraude

Epoque : U.A. Monde sans magie.

Résumé : Harry Potter est un garçon ayant un rêve qu'il veut réaliser. Mais lorsque sa vie prend un tournant inattendu, pourrait-il atteindre son but sans éprouver une quelconque honte ?

Couple : HP/DM, RW/BZ, et les autres… (Mais si, vous les connaissez à force !)

Disclamer : Bon, on le sait tous et je ne vais pas m'attarder dessus : La plupart des personnages de cette histoire appartiennent à Joanne K. Rowling. (Les autres sont à moi !) Mais je me suis permise de leur donner une autre destiné pour le bien de cette fic. Et je précise que je ne gagne pas d'argent sur mes écrits, et mon seul objectif est de vous faire plaisir !

Rating : M ! (Pourquoi me posez-vous encore la question ?)

Avertissement : À moins d'être maso, les homophobes n'ont rien à faire ici. Les personnages de cette fiction sont OOC.

Coucou, comment allez vous?

Comme convenu voici mon chapitre du mois. Il se porte sur cette fiction, et j'espère que je ne vais pas vous décevoir avec ce troixième chapitre, qui a été corrigé par May que j'embrasse tés fort.

Trêve de blabla, je vous laisse lire.


Chapitre 3 :

— Tu es sûr, Harry ? Tu sais, on peut vous laisser manger ensemble et nous...

— Ron, je veux vous le présenter. C'est important pour moi.

— Harry, intervint Hermione, il a une limousine ! Qui-est-ce ?

Le brun sourit. Il se dirigeait vers le restaurant en compagnie de ses amis. Il les avait prévenus ce matin qu'il voulait leur présenter son petit ami. Ron et Hermione étaient contents pour lui, surtout qu'ils s'étaient inquiétés la veille lorsqu'ils n'arrivaient pas à l'avoir au téléphone. Du coin d'œil, il vit Olivier qui les suivait discrètement.

— Ne vous inquiétez pas, dit-il. Bon oui, il gagne bien sa vie et il a mauvais caractère, mais...

— Il a mauvais caractère ?! s'écrièrent ses amis à l'unisson.

— Oui, confirma le brun. Il a tendance à imposer ses choix. C'est l'une des raisons pour laquelle on se dispute souvent.

— Heu, Harry... commença Hermione, gênée.

— Écoutez, le coupa l'interpellé. Nous sommes arrivés. Je ne vous demande pas de l'adorer. Juste de faire sa connaissance, OK ?

Ses amis sourirent et hochèrent la tête. Ils entrèrent dans le restaurant et se présentèrent à l'accueil. Lorsqu'il donna son nom, on les conduisit vers le fond du restaurant où se trouvaient des pièces fermées par des rideaux pour garantir l'intimité des clients. Drago les attendait déjà autour d'une table dressée dans une d'elles. Lorsque celui-ci les vit, il se leva pour les accueillir. Harry lui lança un regard gourmand en le détaillant. Le blond avait laissé les costumes trois pièces au profit d'un jean noir qui lui faisait comme une seconde peau et lui moulait les fesses. Il avait une simple chemise blanche qu'il portait par dessus un col roulé fin de la même couleur.

Il était magnifique. Harry se mordit la lèvre inférieure. Il avait envie de le déshabiller et de le... Non. Il était là pour le présenter à ses amis. Arrivé à sa hauteur, Drago lui fit une bise sur la joue en guise de salut et Harry fit les présentations :

— Les gars, voici mon petit ami, Drago Malefoy. Drago, voici Hermione Granger et Ronald Weasley.

Devant leur air étonné, le brun demanda :

— Il y a un problème?

— Tu... Tu sors avec Drago Malefoy ? demanda Ron d'une voix blanche.

— Heu, oui... Vous vous connaissez ? insista Harry.

— Harry, c'est la personne la plus riche de la planète! s'écria le rouquin qui n'en revenait pas.

— Heu...

— Harry n'est pas une personne qui fréquente les gens par intérêt, intervint Drago d'une voix traînante. Et c'est ce qui me plaît en lui.

— Tout le monde sait qu'Harry n'est pas une personne intéressée, répliqua Hermione. C'est pour ça qu'on l'aime et qu'on le protège.

— Alors, nous allons bien nous entendre, car je tiens aussi à sa sécurité.

— Heu, je suis là... signala Harry, gêné.

Ron soupira en regardant son ami. Il finit par sourire en tendant sa main au blond :

— Appelle-moi Ron, comme tout le monde, dit-il.

— Ok, sourit Drago. On va s'asseoir ?

Une fois installée, Hermione demanda timidement :

— Donc... C'est vraiment vous qui dirigez cette société, ou vous êtes aidé?

— Non, c'est moi même.

Devant le silence que provoqua cette réponse, le blond demanda :

— Pourquoi cela vous surprend-t-il ?

— Heu... Parce que vous êtes aussi jeune que nous, et qu'être à la tête de cette... immense entreprise est assez impressionnant, fit remarquer Ron.

— La taille de l'entreprise ne compte pas, quand le travail est bien fait.

— Je vous comprends, fit Hermione. Mais je ne vois pas comment vous vous êtes rencontrés tous les deux... Ce n'est pas que je vous juge, mais je connais Harry et il sort souvent dans des lieux simples où il peut être avec ses amis... Et je ne vous vois pas aller dans ces lieux.

— Pourtant, j'ai aperçu Harry dans un restaurant et je voulais le rencontrer, mais comme j'étais en dîner professionnel, je n'ai pas pu m'approcher lui. J'ai donc fait des recherches sur lui. Et j'ai obtenu son numéro de téléphone.

— Attends, tu veux dire que tu as appelé Harry alors qu'il ne te connaissait pas ?! s'exclama Ron si surpris qu'il en oublia le vouvoiement.

— Oui, et il m'a envoyé balader, d'ailleurs.

Ron ricana tandis qu'Hermione questionna, curieuse :

— Et que s'est-il passé ensuite ?

— Il m'a harcelé au téléphone jusqu'à ce que je cède, reprit Harry. Nous nous sommes vus et nous voilà !

La discussion cessa un instant, le temps que chacun donne sa commande au serveur qui s'était présenté, et une fois qu'il fut parti, Drago leur demanda comment ils s'étaient rencontrés. Ce fut Hermione qui se chargea de raconter leurs rencontres et leur projet d'avenir, sans omettre de mentionner les ouvrages de Ron et de Luna.

— Une maison d'édition, hein ? fit le blond en regardant son amant.

— Drago, non, répliqua aussitôt Harry.

— Quoi ? Je dis juste que c'est une bonne idée. Mais ma condition est toujours présente, Harry.

— Quelle condition ? demanda Hermione en fronçant les sourcils.

— Drago veut un droit de regard sur les employés que l'on embauchera, soupira le brun.

— Je m'explique, précisa le blond. Harry ne veut pas que je l'aide financièrement parce que c'est votre projet et il ne veut pas mélanger sa vie privée et sa vie professionnelle. Mais quand on va découvrir qu'il est mon petit ami, sa vie risque d'être en danger. En vérifiant chaque employé que vous aurez choisit, je m'assure de sa sécurité.

— Heu... Pourquoi ne pas garder votre couple secret dans ces conditions ? proposa Ron.

— Parce que je ne le veux pas, répondit Drago. Je n'ai pas honte de mon couple et je ne veux pas me cacher.

— C'est mieux, approuva Hermione. Au moins vous partez sur de bonnes bases.

— Mais... Ne serait-ce pas plus prudent ? insista Ron en fronçant les sourcils. Pas que je sois contre votre couple, mais... Tu es un Malefoy, et… Bref, tu n'es pas n'importe qui... Et tu l'as dit toi-même qu'en s'affichant avec toi, Harry risque d'avoir des problèmes. Pourquoi ne pas rester discret pour le protéger ?

— Parce que cela lui donnera l'impression de n'être qu'un coup d'un soir, expliqua le blond. J'apprécie Harry et je veux réellement vivre cette histoire.

— Et tu as raison, repris Hermione. De cette manière, tout le monde saura que tu n'es plus célibataire. Et puis, tout le monde sait que pour qu'un couple marche, l'honnêteté est primordiale !

Harry sourit à son amie. Suite à ça, le déjeuner se poursuivit dans une bonne ambiance. Chacun participait à la discussion et le courant était bien passé entre eux, mais alors qu'ils attendaient leurs desserts, le téléphone du blond sonna et il quitta le restaurant pour répondre. Lorsqu'il revint quelques minutes plus tard, il avait le visage grave. Il s'excusa en annonçant qu'il devait absolument rentrer. Après avoir salué Ron et Hermione, il embrassa Harry et s'en alla.

OoooOoooO

Drago bouillonnait de rage. Comment avait-il osé ? Il ne savait pas comment arranger les choses. Tout lui tombait dessus sans qu'il puisse faire quoi que ce soit. La veille, lors de son déjeuner avec Harry, il avait appris que la grande sœur de sa mère, Andromeda, venait de décéder. Il savait que sa mère adorait sa sœur et qu'elle était effondrée.

Mais il n'avait pas pu être présent pour elle, la veille, car Jedusor lui avait annoncé qu'il avait obtenu la majorité des actions de Poudlard's. Il avait dû mettre en place une réunion d'urgence avec les différentes personnes qui composaient l'administration de l'entreprise d'Albus et il avait recompté chaque voix. Finalement, il s'était avéré qu'il avait deux voix de plus que Jedusor. Il possédait encore la majorité. Mais il devait faire quelque chose maintenant, ou il perdrait Poudlard's.

Et ce qui l'énervait le plus, c'était que la réunion s'était finie très tard le soir et il n'avait pas pu voir Harry. Et aujourd'hui, ils ne pourraient pas se voir non plus, car il enterrait sa tante et qu'Harry s'envolait pour le Kansas. Bon, il avait fait en sorte que lui et ses amis soient en première classe, mais il ne verrait plus son brun jusqu'à lundi soir ! Il allait tuer Tom Elvis Jedusor !

La portière de la limousine s'ouvrit et un homme qui lui ressemblait beaucoup s'installa à ses cotés. Il était vêtu d'un costume trois pièces noir, tout comme Drago. Il avait la même chevelure que lui sauf qu'elle lui arrivait aux épaules. Il avait en main une canne dont le pommeau en argent brut avait la tête de serpent, la gueule ouverte.

— Drago, salua le nouveau venu.

— Père. Mère n'est pas avec vous ?

— Elle arrive. Tu la connais, elle aime se préparer pour être présentable, même en de pareilles circonstances. Mais toi, je vois que tu as un souci. L'entreprise est en train de couler ?

— Comme si je le permettrais !

— Alors pourquoi tires-tu cette tête?

— Jedusor a encore obtenu des actions pour Poudlard's. Je ne sais comment le contrer. Il a toujours un tour d'avance sur moi et j'ai peur qu'il en prenne la direction.

— Pourquoi ne m'as-tu pas écouté quand je t'ai dit de la fusionner avec notre entreprise ?

— Parce que si je le faisais, ce serait offrir à Jedusor Malefoy's Corporation sur un plateau d'argent. Chose que je ne ferai jamais !

— Alors nomme Severus à la tête de Poudlard's. Jedusor aura beau lui lécher les bottes et lui offrir des pots de vin, jamais il ne te trahira.

Drago regarda son père, le sourire aux lèvres. Un poids venait de quitter ses épaules. Comment n'y avait-il pas pensé ?

— Merci, Père. Je le contacterai dès ce soir.

—Bien. J'ai appris que tu avais placé Dubois en surveillance extérieure ?

— Vous me surveillez maintenant ?

— Olivier Dubois est un très bon garde du corps, Drago. C'est moi qui l'ai choisi pour toi. Alors explique-moi pourquoi devrait-il surveiller quelqu'un d'autre que mon fils ?

— Il surveille mon petit-ami, Père.

— Tu n'es pas sérieux ?

— Et pourquoi je ne le serais pas ?

— Drago. Que tu couches à droite et à gauche ne me dérange pas. Mais que tu te mettes en couple avec un inconnu, cela me concerne amplement. Depuis combien de temps le connais-tu ?

— Père, je vous dis qu'il est mon petit ami et non mon mari !

Les deux hommes se regardèrent.

— Je veux tout savoir de lui, annonça Lucius. Tout, même ses sombres secrets.

— ... Vous allez faire la même chose que vous avez faite pour Blaise et Théo ?

— Je vais faire pire, Drago. Tu m'as présenté Blaise et Théo comme tes amis. Mais là... Tu me dis qu'il s'agit de ton petit ami... Je vais le tester.

— Le tester ?

— Il va entrer dans la famille, Drago. Si tu m'en parles, c'est que c'est du sérieux entre vous, je me trompe ?

— Non, mais...

— Tu annonceras toi-même cette nouvelle à ta grand-mère.

— Père !

— Quoi ? Elle se fait une joie d'inviter Astoria la semaine prochaine, afin que vous appreniez à vous connaître.

— Vous n'êtes pas sérieux ?

— Et pourquoi je ne le serais pas ? l'imita Lucius.

— Je viens juste de me mettre en couple… S'il vous plaît !

— Plus tard, fils, ta mère arrive. Pas un mot de ton petit copain avant lundi. Me suis-je bien fais comprendre ?

— Oui, Père.

La porte s'ouvrit et une belle femme entra dans l'habitacle. Narcissa Malefoy était vêtue tout en noir et un chapeau noir ornait sa chevelure blonde qu'elle avait coiffée en un chignon bas. Lorsqu'elle vit son fils, elle fit un petit sourire et le prit dans ses bras.

— Je suis désolé de ne pas être venu hier, Mère.

— Ce n'est pas grave : ton père m'a dit que tu avais une réunion importante. L'essentiel c'est que tu sois là aujourd'hui.

Tandis que Drago embrassait sa mère sur la joue, la limousine se dirigea vers l'église

OoooOoooO

Harry déposa sa valise sur le trottoir et regarda Ron en faire autant. Le rouquin était venu chez lui un peu plus tôt, car ils avaient décidé de faire la route ensemble jusqu'à l'aéroport. Hermione avait encore des courses à faire et les rejoindrait sur place.

Il était un peu triste de ne pas avoir revu Drago depuis la veille, mais celui-ci lui avait expliqué qu'il venait de perdre sa tante et qu'il devait rester avec sa famille. Harry comprenait, même s'il aurait aimé le revoir pour lui dire au revoir et lui montrer son soutien. Et puis… il voulait l'embrasser.

Dieu, pouvait-on être accroc aux lèvres d'une personne ?

— V'la le taxi, Harry, le prévint Ron.

Le brun vit le traditionnel taxi jaune de New York se garer devant eux.

— C'est vous pour le trajet à l'aéroport ? leur demanda le chauffeur.

Mais avant que l'un d'eux ne puisse répondre, un homme se pencha et répondit :

— Oui, mais ils ont déjà un moyen de locomotion. Je vous prierai de circuler.

Le chauffeur pesta et s'en alla, tandis que Ron regardait le nouveau venu et qu'Harry lui souriait. Celui-ci leur sourit en retour et s'inclina.

— Monsieur Potter, je me nomme Olivier Dubois et je suis chargé de votre protection. Pour ça, je me dois d'être à vos côtés. Monsieur Malefoy vous a offert une voiture pour vos déplacements que je conduirai moi même. Je ne suis pas garé loin, je vous la ramène.

— Heu... Oui, répondit Harry surpris.

Olivier s'inclina et s'en alla.

— Il t'a offert une voiture... répéta Ron, choqué.

— Ben tu vois, je le découvre en même temps que toi.

— Ce qui est normal, car tu sors avec le roi du monde.

— Ne dis pas de bêtise. Drago est comme nous, Ron.

— Mais bien sûr. Et c'est pour ça qu'il t'a assigné un garde du corps personnel et… Oh putain, Harry !

— Quoi ?!

— C'est la dernière CLA ?

Harry tourna sa tête et vit le dernière modèle de Mercedes CLA coupée noire se garer devant lui et Olivier en sortir. Celui-ci vint les rejoindre sur le trottoir et leur ouvrit la porte arrière.

— Veuillez vous installer, Messieurs. Je m'occupe de vos bagages.

Ron sourit poliment et, après avoir remercié Olivier, s'installa dans l'habitacle sur des fauteuils en cuir.

— Et c'est toujours un gars comme nous, hein ? demanda-t-il quand son ami fut installé à son tour à ses côtés et la porte refermée.

— Tu ne l'apprécies pas, n'est ce pas ? constata le brun en le regardant attentivement.

— Bien sûr que si ! Regarde ce qu'il vient de t'offrir !

— Tu essaies de te convaincre toi même, Ron ?

— ... Harry, je sais que je suis mal placé pour te dire ça parce que l'on vient de se rencontrer, mais tu ne trouves pas ça bizarre ? C'est Malefoy, Harry ! Il est à la tête de la plus grande entreprise mondiale. C'est le roi du monde ! Et... Je trouve ça bizarre qu'il s'intéresse à toi du jour au lendemain, juste parce qu'il t'a vu dans un restaurant !

— Donc, tu ne crois pas au coup de foudre ? Parce que c'est de ça qu'il s'agit.

— J'en sais rien, Harry... Écoute, je sais que toi, tu es attaché à lui, il n'y qu'à te regarder. Alors je vais soutenir votre histoire. Mais s'il te plaît, ne sois pas acco, Ok ? Profite, mais garde les pieds sur terre.

— Alors fais-moi la promesse que si jamais je décolle, tu me feras atterrir. Promets-moi que si jamais … tout ce luxe me monte à la tête, tu me rappelleras que ce n'est pas mon monde.

Ron lui sourit et hocha la tête en guise d'accord, alors qu'Olivier s'installait au volant pour prendre la route. Harry demanda après un silence :

— Olivier, qu'allez-vous faire lorsque nous serons partis ? Allez-vous rejoindre votre famille ?

— Heu... Je viens avec vous, Monsieur Potter.

— Quoi ? s'écria Ron.

— Je vous l'ai dit, repris Olivier. Je suis votre garde du corps, Monsieur Potter et...

— Harry. Je m'appelle Harry…

— Si vous le voulez, Monsieur Harry. Je vous disais donc, qu'étant votre garde du corps personnel, je me dois de rester auprès de vous 24 heures sur 24.

— Mais... Vous n'avez pas votre billet d'avion… fit remarquer Ron.

— Monsieur Malefoy me l'a procuré.

— Et pour dormir sur place ? Parce que je n'ai pas prévenu ma mère que vous viendriez avec nous !

— À vrai dire, une suite a été réservée pour Monsieur Harry dans un hôtel...

— Comment ça « un hôtel »?! s'écria Ron. Je ne l'ai pas invité pour qu'il aille dans un hôtel !

— Je suis désolé...

— C'est bon, Ron, calme toi, intervint Harry. Olivier, je dormirai chez la famille Weasley comme il a été prévu. Vous irez dans la suite que Drago a réservé. Et lorsque nous reviendrons dimanche, nous reprendrons nos rôles, Ok ?

— Comme vous le voulez, Monsieur Harry.

Le reste du voyage, Olivier resta silencieux et écouta Harry qui interrogeait Ron sur son manuscrit. Lorsqu'ils arrivèrent à l'aéroport, ils retrouvèrent Hermione qui les attendait. Après avoir fait les présentations, nos amis se dirigèrent vers la salle d'embarcation, mais lorsque l'hôtesse vit le passeport d'Harry, elle les redirigea vers la première classe.

— Heu… je crois que vous vous êtes trompé, lui fit remarquer Ron en regardant son billet. Nous avons payé pour la deuxième classe et...

— Oh, ne vous en faites pas : Monsieur Malefoy a tout réglé, répondit l'hôtesse en leur indiquant leurs places.

Lorsqu'ils furent installés, elle alla à d'autres occupations. Ron regarda Harry avec insistance, tandis qu'Hermione vantait le confort de la première classe. Hormis ce changement, le voyage se passa bien.

Lorsqu'ils arrivèrent à l'aéroport du Kansas et qu'ils eurent récupéré leurs valises, Olivier voulut les entraîner vers une voiture mise à leur disposition, mais Ron refusa de le suivre. Sa famille était venue les chercher, il était hors de question qu'ils aillent dans une voiture de fonction

— Écoutez, Olivier, fit Harry après avoir réfléchi, étant donné que je vais dormir chez lui, je vais suivre Ron. Vous n'avez qu'à prendre la voiture de fonction pour... découvrir le Kansas ?

— Monsieur Harry, je me dois de rester avec vous...

— Alors dites-vous que vous êtes en week-end en même temps que moi et...

Mais Harry ne finit pas sa phrase, car des cris lui parvinrent aux oreilles et lorsqu'il se retourna, il vit une petite femme rousse assez ronde, le visage imprégné de joie se précipiter sur Ron et le serrer très fort alors que d'autres rouquin la suivait, le sourire aux lèvres.

— Maman ! cria Ron, agacé.

— Alors quoi, le petit Ronnie... commença un rouquin.

— ... N'aime pas les câlins de sa mère ? termina un autre qui était la copie conforme du premier.

Ron leur lança un regard noir avant de s'adresser à sa mère :

— C'est bon, maman, je suis là.

— Oh, mon chéri ! Tu m'as tellement manqué ! s'écria sa mère en s'écartant et en lui caressant le visage. Tu as fait bon voyage ? Tu as maigri... Tu n'as pas mangé ?

— Tu es pâle, tu as de la fièvre ? répliqua aussitôt l'un des jumeaux, le sourire aux lèvres, en lui touchant le front.

— Tu dois être fatigué. Tu verras, je vais m'occuper de toi lorsque tu seras à la maison ! reprit le deuxième jumeau qui lui le caressa les cheveux.

— Fred ! Georges ! cria la mère.

— Mais laissez-moi tranquille ! s'agaça Ron en essayant de s'échapper des bras de ses frères.

— Ne t'inquiète pas, maman, Ronnie va bien, conclut un des jumeaux en regardant sa mère.

— Je confirme, reprit le deuxième. Il n'a pas changé.

— Je vous emmerde !

— Ronald !

— Mais, maman, c'est pas moi !

— Mais bien sûr, Ronnie, se moqua l'un de ses grands-frères en s'appuyant sur ses épaules. Et si tu nous présentais ?

— Oh mon dieu, excusez-nous ! s'exclama la mère de Ron en regardant Harry, Hermione et Olivier. Mes enfants sont insupportables ! Je suis Molly, la mère de Ron, et voici Fred...

— Non, moi, c'est Georges.

— Oui, et donc voici Fred…

— Maman, Je suis Georges.

— Et... Quoi ?

— Vous avez fini de vous comporter comme des gamins ? fit une voix derrière qui attira l'attention de tous. Fred, Georges, prenez les bagages au lieu d'embêter maman. Bonjour, je suis Charlie et je suis le grand frère de Ron.

Harry lui serra la main. Il avait le souffle coupé. Charlie avait les cheveux aussi longs que Ron, mais avait les yeux noisette. Il paraissait plus bronzé que son frère. Sa poignée de main était ferme, lui indiquant qu'il avait beaucoup d'assurance. Et si le brun trouvait le corps de Ron appréciable à regarder, celui de son aîné était carrément bandant !

— ... Moi, c'est Harry... un ami de Ron.

Charlie lui sourit et se tourna vers Hermione qui rougit sous son regard. Celle-ci se présenta :

— Je... Je suis Hermione. Une amie de...

Elle ne put finir sa phrase, car Charlie lui prit la main pour la baiser, ce qui accentua sa rougeur.

— Enchanté, mademoiselle. Je suis très pressé de faire votre connaissance.

Il se tourna ensuite vers le dernier membre qui se présenta :

— Je suis Olivier, le...

— Un ami ! le coupa Ron en se mettant à ses côtés. Je sais que je vous ai dit qu'il n'y aurait qu'Harry et Hermione, mais je ne pouvais pas laisser Olivier seul à New York alors que l'on est tout le temps tous ensembles !

— Oh, ne t'en fais pas, dit Molly, en souriant. Si c'est ton ami, il est le bienvenu ! Bon, maintenant, tous en voiture ! Plus vite nous serons à la maison, plus vite vous me raconterez vos vies à New York.

— Ouais, tu nous diras comment sont les filles là-bas, Ronnie, fit Georges en avançant vers le parking, suivit de tout le monde.

— Mais il ne les a pas regardés, Ronnie préfère les hommes ! répliqua Fred.

— Vos gueules, soupira Ron.

— Langage, Ron ! s'écrièrent à l'unisson les jumeaux et Molly.

— Et vous, poursuivit la matriarche de la famille, arrêtez de l'embêter. Mais Ron, mon chéri, je te le répète, je ne serai pas fâchée si tu décides de faire ta vie avec un homme. Tu n'as pas à avoir honte.

— MAMAN !

— Mais oui, Ronnie, ramène-nous ton copain la prochaine fois, OK ? Fit Georges.

Ron incendia son frère du regard tandis qu'Harry rougissait. Il repensa aux fantasmes qu'il avait eut sur son ami au début de leur rencontre. Merde, s'il l'avait sût, il ne se serait pas retenu… Pourquoi ne lui avait-il pas fait des avances, déjà ? Ah oui, Ron était un auteur qu'il allait publier… N'empêche, il ne l'avait jamais entendu parler d'une fille ou même en regarder une. Et le pire c'est que le rouquin ne savait pas l'effet qu'il donnait. S'il n'y avait pas eut Drago, Ron serait surement son amant. Non pas « surement ». Ron serait son amant. C'était un comble qu'un mec comme lui soit encore célibataire !

Il se pinça la lèvre. Il devrait surveiller les hommes qui lui tourneraient autour. Le rouquin était si innocent que beaucoup profiteraient de lui… Il soupira et s'efforça de penser à autre chose. Il ferait tout ça à leur retour à New-York. Là il était en week-end chez le rouquin et celui-ci était protégé par les siens.

Et puis, Ron n'avait pas mentit. Sa famille était telle qu'il l'avait décrite. Il était heureux d'être là. Lorsqu'ils arrivèrent au parking, ils se dirigèrent vers une vieille Ford bleue.

— On ne va pas tous entrer dedans, constata Ron.

— Bien vu, frérot, fit Charlie en sortant des clefs de voiture. J'ai pris la mienne. Toi, tu restes avec Maman. Je vais prendre une des copies conformes pour les séparer, comme ça, ils arrêteront de t'embêter, et...

Il se tourna vers Hermione et demanda :

— Voulez-vous venir avec moi ?

— Heu... Oui... fit la jeune femme toute rouge.

— Bien, fit Molly tandis que les jumeaux ricanèrent, Fred et Ron, installez-vous. Harry, où veux-tu aller, mon ange ?

— Pourquoi, lui, c'est un ange? S'exclama Ron, le sourire aux lèvres. Maman, c'est moi ton fils !

— Pauvre Harry... commença Fred d'une voix fataliste.

— Tu vas devenir le nouveau jouet de maman ! continua Georges, en rigolant.

— En tout cas, bienvenue dans la famille ! terminèrent-ils à l'unisson.

Tandis que Molly criait sur les jumeaux, Ron expliqua au brun qui le regardait gêné :

— Ne t'inquiète pas, Harry. Lorsque maman donne des surnoms aux gens, c'est qu'elle les apprécie et a tendance à les materner. Et comme je lui ai beaucoup parlé de toi, alors...

— Ça va, t'inquiètes.

— Je suppose que tu va rester avec Harry, Olivier ? demanda Ron.

— Oui, si cela ne vous dérange pas. répondit celui-ci.

— Écoute, je ne veux pas leur dire que tu es le garde du corps d'Harry, ils poseront trop de questions... Alors j'aimerais que tu te comportes comme si nous étions les meilleurs amis du monde. Tu peux faire ça le temps d'un week-end ?

— Et tu dois m'appeler Harry. Arrête avec les « Monsieur ». C'est vraiment énervant. Et n'oublie pas de nous tutoyer. On ne se vouvoie pas entre amis.

Les deux hommes observèrent Olivier qui soupira :

— Juste pour ce week-end.

— Hé ben voilà ! s'écria Ron en lui tapant le dos. Bon, allons nous installer.

Harry, qui regarda Hermione suivre Charlie et l'un des jumeaux, fronça les sourcils et dit :

— Ron, c'est moi ou Hermione...

— Ouais, elle a une touche avec mon frère.

Les deux amis se sourirent. Le week-end s'annonçait surprenant.

OoooOoooO

La nuit était tombée depuis longtemps et Harry se trouvait encore à table. Son regard se promena sur tous les convives qui partageaient son repas. Et même s'il s'agissait de la famille de Ron, il avait l'impression d'en faire partie. Lui qui avait toujours passé toute ses fêtes uniquement en compagnie de Sirius et Remus, il était heureux de connaître un repas de famille avec plusieurs membres. Et puis, il avait l'impression d'avoir toujours été parmi eux. Il regarda chaque membre comme pour graver leurs visages dans sa mémoire.

Il y avait déjà Molly, qui essuyait la bouche d'un enfant qui était présent. Cette femme l'avait accueilli comme un fils. Elle le couvait d'un regard maternel que le jeune appréciait. Lui qui n'avait pas connu sa mère, il aimait penser que si elle avait été encore vivante, elle le regarderait de la même manière. Âgée de 52 ans, Molly était une infirmière respectée et crainte par ses enfants. Malgré le sourire qu'elle avait sur le visage et les taquineries de ses fils, Ron lui avait raconté que chacun d'entre eux avait peur de la mettre en colère, car elle pouvait être plus dangereuse qu'un dragon enragé. Mais chacun de ses enfants l'adoraient et, même s'ils ne cessaient de se plaindre, aucun d'eux n'auraient voulu une autre mère.

Puis, il y avait Arthur, le mari de Molly. C'était un homme roux aux cheveux dégarnis. Du même âge que sa femme, il travaillait pour le sénateur du Kansas. Contrairement à Molly, qui était démonstrative, Arthur était plus calme et réservé. Comme il ne voyageait pas, faute de moyens financiers, il était très curieux de tout ce qui se trouvait en dehors du Kansas. Ses fils lui concoctaient un voyage en Europe pour l'été prochain.

Ensuite, il avait Bill, dont le prénom complet était William, l'aîné des enfants Weasley. Tout comme Ron et Charlie, il avait un très beau corps. Ses longs cheveux roux étaient attachés en catogan. Il avait percé l'une de ses oreilles et portait une dent de serpent en guise de boucle d'oreille. Sa mère avait beau lui demander de l'enlever et de se couper les cheveux, mais rien à faire, il s'aimait comme ça. Âgé de 32 ans, il travaillait dans une banque et était marié à une belle jeune blonde, Fleur, d'origine française. Elle était enceinte et ils avaient un petit garçon de 4 ans. Ce même petit garçon qui se faisait nettoyer le visage par Molly.

Venait ensuite Charlie. Âgé de 30 ans, cet apollon travaillait dans un ranch où il dressait des chevaux. Et s'il avait la peau bronzée, c'était parce qu'il passait ses journées au soleil avec ceux qu'il nommait « l'amour de sa vie ». Quoique, maintenant qu'il avait rencontré Hermione, Harry était sûr que les chevaux arrivaient en deuxième position !

Il y avait aussi Percy. Celui-il avait des cheveux courts dont certaines mèches tombaient sur ses lunettes. Âgé de 26 ans, il était professeur. Il était très discret et semblait très effacé. Ron lui avait dit que Percy avait honte de sa famille et qu'il voulait trouver un travail dans un autre état, loin d'eux.

Enfin, il y avait les jumeaux Fred et Georges. Ils portaient aussi les cheveux courts. Âgés de 24 ans, ils étaient assez minces par apport à Charlie et Ron. Ils n'avaient pas eu leurs diplômes de fin d'études, mais avaient ouvert un magasin de farces et attrapes qui marchait très bien, d'après Ron. En les côtoyant, Harry trouvait qu'ils avaient bien choisi leur secteur d'activité. Cela leur ressemblait tant ! Chacun était fiancé. L'un avec Angelina, une belle noire et l'autre avec une brune prénommée Suzane. Ils prévoyaient de se marier le même jour, au grand dam de leur mère.

Et pour finir, il y avait la seule fille de la famille, Ginny. Elle étai plus petite que Ron, avait 21 ans, voulait être journaliste et rêvait de suivre son frère à New York, mais ses parents ne voulaient pas la laisser partir. Ginny était très belle. Aussi rousse que les autres membres de sa famille, elle avait longs cheveux et des yeux noisette. Elle n'avait pas à rougir de son corps, car elle avait tout ce qu'un homme désirait. Mais la jeune femme avait un tempérament de feu et n'avait pas la langue dans sa poche. Elle n'avait pas de copain, car personne ne l'intéressait. Enfin ça, c'était avant qu'elle ne croise Harry.

D'ailleurs, Harry en était gêné. Il ne fallait pas être Einstein pour savoir que la dernière des Weasley avait littéralement craquée sur lui. Et le pire de tout ça, c'était que Ron ne cessait de se moquer de lui en lui disant qu'il ne viendrait pas à son secours !

Les discutions allaient bon train autour de la table. Il n'y eut aucun moment de gêne et même le programme du lendemain fut abordé. Hermione, qui semblait être acceptée comme la future petite amie de Charlie, irait avec Ginny, Angelina et Suzanne découvrir la ville, tandis que Ron resterait avec Harry et Olivier. Mais pour le moment, ils devaient s'arranger pour dormir. Il était trop tard pour que Bill et sa petite famille, ainsi que les petites amies des jumeaux ne rentrent chez eux.

Il fut décidé que Bill et sa famille occuperaient le grenier qui avait été aménagé pour eux, les jumeaux et Charlie dormiraient dans leur chambre respective. Angelina et Suzanne occuperaient la chambre d'ami, Hermione dormirait avec Ginny, Harry avec Ron, tandis qu'Olivier dormira avec Percy.

Lorsque le repas fut fini, les filles allèrent à la cuisine aider Molly à ranger, alors que Ron et les jumeaux débarrassaient la table, tandis qu'Arthur et Charlie entrainaient Harry dans un débat politique. Percy, lui, disparut sans demander son reste. Bill partit fumer dehors, en compagnie d'Olivier.

Un peu plus tard, dans le calme de la chambre de Ron, Harry appela Sirius et Remus pour leur raconter sa rencontre avec cette famille qu'il appréciait beaucoup. Molly l'avait invité pour Noël et il avait souhaité compter sur leur présence, chose que son parrain lui promis. Quand il raccrocha, il avait le sourire aux lèvres et ce fut à ce moment que Ron fit son entrée et décréta que la douche était libre.

Une heure plus tard, la maison auparavant si animée était devenue silencieuse. Chacun semblait s'être endormi. Harry, qui ne dormait pas, sortit son deuxième portable et l'ouvrit. Il hésita un moment et composa un message.

Harry : Tu dors ?

Il sourit de toutes ses dents quand la réponse lui vint.

Puceau, moche et riche : Non. Pourquoi ne m'as-tu pas appelé à ton arrivée ?

Harry : Parce que je savais qu'Olivier le ferait.

Puceau, moche et riche : J'aurais aimé que ce soi toi qui appelle.

Harry : J'aurais aimé que tu ne changes pas mes billets pour la première classe. Tu m'avais promis, Drago.

Puceau, moche et riche : Et toi, tu as promis que tu me laisserais te gâter si j'en ai envie.

Harry : D'après Olivier, tu l'as fait avec la voiture. Une voiture, Drago ! Ron t'appelle « Le roi du monde » !

Puceau, moche et Riche : Je suis le roi du monde.

Harry : Et tu as d'énormes chevilles !

Puceau, moche et riche: Tu es mon petit ami, Harry. Il est hors de question que tu continues à prendre le métro.

Harry : Je t'ai déjà dit que je ne veux pas de tout ça. Et en plus, ce sera Olivier qui me conduira ! Non seulement, il est mon garde du corps, mais en plus, il est mon chauffeur !

Puceau, moche et riche : Ne commence pas, Harry. Et en général, lorsque l'on reçoit un cadeau, on dit « merci ».

Harry : Merci, Drago. Mais tu sais que je n'utiliserai pas la voiture ? Ça va parler au boulot lorsque j'arriverai dans une voiture avec chauffeur.

Puceau, moche et riche : Et alors ? De toute façon, il faudra que tu penses à démissionner. J'ai contacté un décorateur intérieur pour ton local ainsi qu'une entreprise de travaux.

Harry : Non ! Tu vois, tu ne tiens pas tes promesses ! Tu ne devais pas intervenir pour la création de ma boîte!

Puceau, moche et riche : Si c'était toi qui les avais contactés tu aurais dû attendre pour qu'ils te fassent un devis et les travaux n'auraient commencé que dans un an, alors que grâce à moi, tout sera fini dans trois mois. Ce n'est pas moi qui les payerai puisque je t'ai promis que je n'interviendrai pas financièrement. Tu peux déjà commencer à rédiger des annonces pour recruter tes futurs employés et rechercher tes futurs partenaires. Ron a fini son livre ?

Harry : Non, mais il a bien avancé.

Puceau, moche et riche : Donne-lui une date buttoir.

Harry : Pourquoi ?

Puceau, moche et riche : Parce dans trois mois, tu auras tes locaux et ton personnel. Ce serait dommage si tu n'as pas de livre à publier, tu ne crois pas ? Et puis entre le prix du décorateur, de l'entreprise des travaux, de tes futurs employés, de tes futurs associés, sans compter qu'il faudra que tu prennes un avocat, un comptable, tu seras vite dépassé. Car même si tu as de l'argent de côté, ce ne sera pas assez pour tout couvrir. Recherche d'autres auteurs. Fais-toi connaître.

Harry : Depuis quand tu t'y connais en maison d'édition ?

Puceau, moche et riche : Une création d'entreprise reste la même, peu importe les domaines d'activité.

Harry : Et comment as-tu pensé à tout ça ? Tu ne devrais être pas avec ta famille ? Comment va ta mère ?

Puceau, moche et riche: Je peux m'occuper de plusieurs choses en même temps. Ma mère est effondrée, mais je ne me fais pas du souci, elle sera sur pied dès lundi.

Harry : Et toi, comment tu vas ? Je peux faire quelque chose ?

Puceau, moche et riche : Si tu veux me faire plaisir, accepte tout ce que je te donne sans discuter.

Harry : C'est trop ! En une journée, j'ai eu la dernière Mercedes CLA coupée avec chauffeur, un voyage en première classe et la mise à neuf de mes futurs locaux !

Puceau, moche et riche : Je suis prêt à tout reprendre si tu me laisses t'acheter un appartement.

Harry : NON !

Puceau, moche et méchant : C'est bien ce que je pensais. Donc nous sommes quittes.

Harry : Et tu vas t'arrêter là ?

Puceau, moche et riche : Parce que tu veux rompre ?

Harry : Je n'ai pas dit ça !

Puceau, moche et riche : Alors tant que nous serons en couple, je te gâterai. Nous en avons déjà parlé. Je veux que tu changes de numéro. Je t'achèterai un téléphone avec un nouveau numéro et tu détruiras tes deux anciens téléphones.

Harry: C'est bon, je vais m'acheter mon téléphone moi même, Drago. Je m'en occupe dès lundi. Tu travailles encore ?

Puceau, moche et riche : Tu es insupportable, tu le sais ça ?

Harry : Et toi tu es chiant. Tu n'as pas répondu à ma question.

Puceau, moche et riche : Oui, je suis sur une affaire assez prenante.

Harry : Alors je vais te laisser. Mais ne reste pas trop tard.

Puceau, moche et riche : OK, mais promets-moi de m'appeler demain. Toi et non Olivier. Je veux entendre ta voix.

Harry : Promis. Bonne nuit, Drago.

Puceau, moche et riche : Bye.

Le brun ferma son portable. Drago avait raison. Il fallait qu'il ait des livres prêts à être publier s'il voulait faire face à toutes les dépenses qui allaient arriver. Il en parlerait à Ron. Mais pas avant lundi, car là, ils étaient tous en week-end ! Il rangea son téléphone et ferma les yeux.

Un peu plus loin et peu plus tôt, Olivier avait découvert la chambre de Percy. Elle était très sobre. Une armoire se tenait sur un mur et faisait face à un lit simple placé au milieu de la chambre. Au pied du lit se trouvait une grosse malle où une couverture crème décorait le dessus. Et pour terminer l'ameublement, il y avait un bureau, au fond, près de la fenêtre. Bureau où se trouvait Percy actuellement.

Le voyant travailler, Olivier ne le dérangea pas. Il alla prendre son pyjama dans sa valise et sortit de la pièce. Il demanda à l'un des jumeaux qu'il croisa où se trouvait la douche et y alla. Lorsqu'il revint, le lit avait été poussé. Un matelas – avec des couvertures dessus – avait prit place à même le sol, entre le lit et l'armoire. Percy, qui s'était changé, portait un simple marcel blanc et un caleçon jaune. Tandis qu'il détaillait la pièce, Percy l'observa des pieds à la tête, ce qui le fit sourire. Il ne portait qu'un simple bas de jogging.

— Ce que tu vois te plaît ? demanda-t-il, amusé.

— Beaucoup. Tu dois fréquenter les salles de sport pour avoir un corps comme ça.

— Ouah ! Et moi qui pensais que tu étais timide !

— Laisse-moi deviner la suite, dit doucement Percy en s'avançant. Tu croyais que j'étais associable ?

— Tu semblais être fermé, à table.

— Les membres de ma famille sont de vraies bêtes de foires.

— Ta famille est formidable.

— Ton corps est formidable.

— Ne joue pas avec moi, Petit Chat. Tu risques de perdre tes griffes.

À ces mots, Percy sourit. Leurs visages étaient très proches l'un de l'autre.

— Qui te dit que je veux jouer, Monsieur le Lion ? demanda-t-il en frôlant ses lèvres contre les siennes.

N'y tenant plus, Olivier lui attrapa la tête d'une main et l'embrassa à pleine bouche. Leurs langues se rencontrèrent rapidement. Les mains de Percy caressèrent son corps en s'attardant sur ses pectoraux et allèrent sur ses fesses qu'il malaxa en se frottant à lui, ce qui fit gémir Olivier. Celui-ci quitta les lèvres du rouquin et promena sa langue de sa mâchoire à ses oreilles et lui souffla :

— Les petits chats se font dominer par les lions.

— Alors, sois mon lion, rigola Percy. Mais sache que les petits chats demandent beaucoup d'attention.

— Tu ne vas pas être déçu !

Olivier lui retira son marcel et l'embrassa à nouveau. Il balada ses mains sur le corps mince du rouquin et lui descendit son caleçon. Il le poussa avec douceur vers le lit où il l'allongea tout en ne rompant pas le baiser. Quand Percy fut sur le lit, il délaissa sa bouche pour découvrir de sa langue son cou, puis son torse où il joua avec ses boutons de chair, qu'il s'amusa à mordiller et pincer. Et tandis qu'il se régalait des petits bruits que le professeur étouffait à l'aide de sa main, il lui caressa la verge qui s'était dressée. Il laissa ce qu'il malmenait de la langue et descendit plus bas et s'attarda sur le nombril.

C'était franchement dommage que ce petit chat contrôle ses gémissements. Il ne pouvait pas lui en vouloir – ils se trouvaient dans la demeure familiale – mais il était sûr que s'il se laissait aller, ses miaulements seraient de douces mélodies à ses oreilles. Il sourit lorsqu'il sentit les mains sur ses épaules qui le poussaient vers le bas alors que les jambes du rouquin s'écartaient de plus belle. Pour l'embêter, il descendit encore et embrassa l'aine. Il rigola en l'entendant grogner.

Ne voulant pas l'énerver davantage, il dirigea sa langue vers ses bourses qu'il caressait avec ses mains et remonta le long de sa verge. Arrivé au sommet, il embrassa le gland avant de le prendre en bouche. Il fut heureux lorsqu'il l'entendit gémir un peu plus fort. Cela semblait plaire au roux, il se cambra d'un coup. Ne voulant pas être étouffé, Olivier le força à laisser son fessier au lit et entreprit de monter et descendre le long de ce sexe qu'il appréciait, au début avec douceur puis avec plus de vitesse au point que son nez se retrouve au milieu de poils roux.

Lorsqu'il fut sûr que son amant ne bougerait pas, il caressa son ventre, son torse et alla chercher sa bouche. Percy comprit ses intentions, car il lécha trois de ses doigts. Lorsque ceux-ci furent bien humidifiés, il les mena à son intimité où il le prépara avec douceur. Lorsqu'il le sentit enfin prêt, il arrêta la fellation et alla l'embrasser.

Il se débarrassa de son bas de jogging et se servit de sa main humidifiée pour mouiller un peu son propre sexe, tendu.

— Laisse, je vais... commença Percy.

— Non. Je veux être en toi, Petit Chat. Je découvrirai ta bouche plus tard. Dis-moi que tu as un préservatif.

— ... Non... Avec mes frangins qui fouillent dans mes affaires...

— Alors ce sera sans. N'aies pas de soucis, je suis clean.

— Moi aussi, répliqua Percy en l'embrassant, alors qu'Olivier se présentait devant son entrée.

Lorsqu'il entra, Percy se mordit les lèvres pour s'empêcher de crier, tandis que lui essayait de se retenir pour ne pas s'enfoncer en une fois. Il prit son temps, mais finit par être totalement en lui. Il attendit un peu afin que son amant s'habitue à sa présence en lui et lorsqu'il eut son accord, il ressortit avec douceur et retourna dans l'antre qu'il venait de quitter. Et il recommença encore et en encore tout en essayant de trouver un point précis. Lorsqu'il le trouva et que Percy se cambra en poussant un cri qu'il étouffa sous un baiser, il décida d'accentuer la cadence. Leurs corps étaient en sueur et leurs respirations saccadées.

Putain, il aurait aimé entendre ses gémissements ! Lorsqu'il sentit qu'il allait venir, il prit le sexe du rouquin et se mit à le masturber au rythme de ses va et vient. Percy se cambra encore plus alors qu'il jouissait, tout en essayant d'étouffer les cris qu'il poussait. Olivier continua sa danse encore quelques secondes avant de rendre les armes, lui aussi, et de s'écrouler sur son amant.

Lorsqu'ils reprirent leur respiration, il demanda d'une voix rauque :

— Le Petit chat a été satisfait ?

— Oui. Je crois qu'il va garder ce lion maintenant.

Olivier lui sourit et l'embrassa.

OoooOoooO

Lorsqu'Harry et Ron arrivèrent à la cuisine, le lendemain matin, Molly les accueillit avec des pancakes, des œufs et du bacon. Harry fit remarquer en lui disant bonjour :

— Vous n'auriez pas dû faire tout ça ! Vous avez dû vous lever tôt !

— Ne t'inquiète pas, mon ange, je me lève toujours tôt. Et puis tout va disparaître avec les morfales que j'ai pour fils ! Mais toi, promets-moi de manger, je te trouve assez maigre.

— Maman, laisse-le tranquille ! intervint Ron, embrassant sa mère à son tour avant de s'installer en entraînant son ami.

— Mais je ne fais que dire ce que je constate ! Harry vit tout seul dans cette ville de fous ! Pourquoi vous ne prenez pas un appart ensemble, tu pourras lui préparer à manger, Ron !

— Harry et moi ne sommes pas en couple, maman.

— Qui n'est pas en couple ? questionna Ginny en arrivant en compagnie d'Hermione.

— Harry et moi.

— Encore heureux, sourit Ginny.

— Et Harry a déjà un petit copain, précisa Ron en regardant sa sœur qui lui lança un regard glacial.

— Oh, mais c'est merveilleux ! s'exclama Molly. J'espère qu'il s'occupe bien de toi, mon chéri.

Harry, qui n'avait cessé de rougir depuis que Ron avait précisé qu'il ne formait pas un couple avec lui, répondit positivement en se mordant les lèvres, tandis que Ron et Hermione ricanaient.

— Pourquoi vous rigolez ? voulut savoir Ginny.

— J'ai dit quelque chose de mal ? demanda Molly, inquiète.

— Ne vous en faites pas, madame Weasley...

— Molly, je t'ai dit de m'appeler Molly, Harry.

— Oui, Molly... Pour répondre à votre question, mon petit ami s'occupe bien de moi et je suis très heureux avec lui. Et si Ron ricane, c'est qu'il est tout simplement jaloux de moi.

— Harry ! s'exclama Ron.

Les autres membres de la famille arrivèrent au fur et à mesure, et le petit déjeuner ressembla au repas de la veille. Après manger et une fois que la cuisine fut propre, Ginny et ses futures belles-sœurs entraînèrent Hermione avec elles, tandis que Ron amenait Harry et Olivier dans les endroits où il avait grandi. Ils visitèrent aussi le magasin de farces et attrapes des jumeaux. Vers midi, ayant bien petit déjeuner le matin, aucun n'eurent [May1] trop faim et se contentèrent d'un sandwich. Vers 14 heures en passant devant un magasin de téléphone, Harry décida de s'acheter son portable.

Une fois que ce fut fait, il appela Drago.

Drago Malefoy, fit son petit ami d'une voix professionnelle.

— Hey, c'est moi.

Harry ? C'est ton nouveau numéro ?

— Ouais, et t'es le premier à l'avoir. T'es content ?

Très ! Tu es où ? Tu n'es pas seul, au moins ?

— Mais calme-toi ! Olivier et Ron sont avec moi, rassuré ?

Mm. Harry, je vais te laisser, je suis en conférence, là.

— Idiot, pourquoi tu ne me l'a pas dit ! Je te laisse, va bosser !

Et toi, reviens-moi vite. Bye.

— Bye.

Il raccrocha et alla rejoindre ses amis pour écouter leur argumentation. Lorsqu'ils sortirent du magasin, ils croisèrent les filles et Harry faillit ne pas reconnaître Hermione. La jeune femme s'était coupé les cheveux à la garçonne et s'était maquillée légèrement. Cela lui allait à ravir.

— Hermione, dit-il. Tu es magnifique !

— On est passé au salon de Suzanne qui est coiffeuse, expliqua-t-elle. J'ai voulu un changement radical et c'est elle qui m'a conseillé cette coupe. Qu'est-ce que vous en pensez ?

— Cela te va très bien, répondit Ron. En tout cas, c'est Charlie qui va être content !

La jeune fille rougit. Le groupe se promena encore un peu dans la ville et décida de rentrer à la maison. Arrivé sur place, Ron décréta que ce serait lui qui cuisinerait et chassa tout le monde de la cuisine. Hermione disparut avec Charlie, tandis qu'Harry restait avec les frères de son ami et Olivier. Seul Percy manquait à l'appel.

Le repas fut délicieux. Ron fut félicité et les jumeaux lui prospèrent d'ouvrir un restaurant, mais cela ne l'intéressait pas. Il ne voulait pas être patron, car il voulait se consacrer à son autre passion qui était l'écriture. Il était vrai qu'il aimait cuisiner et c'était pour ça qu'il postulait dans un restaurant, mais écrire était vraiment ce qu'il voulait faire.

Ensuite, son père lui posa des questions sur son entretien. Tandis qu'il expliquait le déroulement, Olivier regarda Percy qui était revenu pour le dîner familiale. Le jeune mangeait avec grâce et semblait être à part. Il ne prenait pas part à la discussion et si la nuit dernière n'avait pas eu lieu, il aurait pensé qu'il faisait partie des personnes qui suivaient une ligne droite sans jamais bifurquer. Le fait qu'il l'ait allumé la veille lui prouvait qu'il était un Weasley de pure souche. Il était spontané, passionné… Alors pourquoi vouloir paraître le contraire ? Pourquoi paraître comme la brebis galeuse de la famille ? Pourquoi la détester autant ?

Son téléphone vibra. En voyant qui l'appelait, il se leva en s'excusant et alla répondre. Lorsqu'il revint, la discussion autour de la table s'était dirigée vers le double mariage des jumeaux qui aurait lieu l'été suivant. Ils voulaient le faire dans la salle municipale, mais elle serait trop petite pour contenir tous les invités et la famille d'Angelina était très grande. Puis il y eut une dispute sur le choix du traiteur, car les filles voulaient faire appel un traiteur connu et spécialisé pour les mariages, mais les garçons n'en voulaient pas, car ils préféraient faire un self service, ce que refusèrent catégoriquement toutes les femmes autour de la table. Le débat battait son plein durant un moment et ce fut Ginny qui proposa Ron comme traiteur. Celui-ci la regarda comme si elle était folle, mais, malheureusement pour lui, l'idée plut aux deux futures mariées.

La soirée fut aussi agréable que celle de la veille. Après avoir débarrassé la table et rangé la vaisselle, ils s'installèrent et parlèrent encore un peu, puis allèrent tous au lit. Comme la veille, Olivier coucha avec Percy, Harry appela ses parrains pour leur raconter sa journée et leur communiquer son nouveau numéro de téléphone. Puis il enregistra tous ses numéros dans son nouveau téléphone. Il voulut enregistrer les numéros d'Adriana et de Brandy, mais renonça.

Ces deux personnes faisaient partie de sa vie passée. Et puis, il ne pensait pas que Drago apprécierait ça. Et quand il voulut enregistrer le numéro de celui-ci, il hésita. Après réflexion, il l'enregistra sous le nom de « Puceau, moche et riche ». Après tout, tout avait commencé par « ça » entre eux. Une fois fait, il échangea quelques textos avec lui avant de dormir.

La matinée du lendemain se passa comme la veille, mais tout le monde resta à la maison. Molly, inquiète ne cessait de donner des conseils à un Ron qui s'énervait et à un Harry et une Hermione qui écoutaient ce qu'elle disait. Ron se fit encore titiller sur ses préférences sexuelles, et ils allèrent chercher leurs valises. Avant de quitter la chambre, Olivier hésita un instant. Percy n'était pas présent et il ne lui avait pas dit au revoir. En soupirant, il alla au bureau, parfaitement rangé. Il vit son agenda ouvert à la date du jour. Il attrapa un stylo et nota son numéro. C'était la seul chose qu'il pouvait faire.

À l'aéroport, les adieux furent déchirants. Toute la famille avait fait le déplacement. Mais Percy brillait par son absence. Molly n'arrêtait pas de pleurer, Charlie embrassait Hermione et ne voulait pas la lâcher. Lorsqu'ils embarquèrent enfin, aucun d'eux ne furent surpris de se retrouver une nouvelle fois en première classe et quand l'avion atterrit à New York, quelques heures plus tard, Harry se dit que, même s'il avait adoré ce week-end, il était bien content d'être de retour dans cette ville qu'il appréciait plus que tout et qu'il était pressé de revoir un blond aux yeux mercure.

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Merci d'avoir lu jusque là.

À bientôt!