Réciprocité des sentiments

Correctrice : Clina

Pairing : Newtmas

Résumé : Et si Thomas avait pu sauver Newt et le ramener au sanctuaire (paradis ?) avec lui ?

Disclaimer : Étrangement rien ne m'appartient, tout est propriété de James Dashner et de Wess Ball. Hormis l'intrigue, que j'invente.

Note de l'auteur : Bon j'ai vu il y a une semaine le film 3 (et revu le 1 et le 2 avant cela), et voilà ce que cela a donné… Puis personne n'a envie que Newt meurt, n'est-ce pas ? Risque de spoiler ou pas… On est quand même après l'intrigue générale. Histoire en 3 parties, peut-être plus, mais ce ne sera pas très long.

Avertissement :les personnages sont sûrement O.O.C., vu que j'ai lu les romans il y a au moins 2 ans et que je n'ai vu le film 3 qu'une fois… Mais bon, c'est juste une histoire d'amour sans prétention.

Bonne lecture.


Un cauchemar.

Ou un souvenir. Newt ne sait plus trop ce qui est issu de son imagination et ce qui n'est que réminiscence de ce qui s'est passé. Sa respiration erratique est le seul bruit qui brise le silence. Cela et le bruit lointain de la mer. Newt n'a jamais été aussi heureux de dormir seul. Il n'y aurait pas cru quelques semaines plus tôt si on lui avait dit que la solitude lui ferait du bien. Lentement, il se tourne sur le dos et il observe le toit en tissu de sa tente. Sa respiration s'apaise calmement, alors qu'il reprend pied dans la réalité. Pourtant les images tournent toujours dans son esprit, devant ses yeux. Souvenirs ou images violentes produites par son esprit à force de culpabiliser ? Il n'en sait rien. Parce qu'au fond toute la scène reste floue dans sa mémoire quand il tente de se souvenir, de se remémorer ce qui s'est passé après qu'il se soit effondré sur le sol avec Thomas. Il sait qu'il a dû faire et dire des choses horribles et violentes. Et comme lui a fait remarquer Minho, le plus simple serait d'en parler avec Thomas s'il veut vraiment connaître la vérité.

Mais Newt ne peut pas. Pourtant il a parlé avec Minho et Gally qui l'ont aussi vu dans son état de Fondu. Mais c'est différent. Il était encore conscient de ce qui se passait et il avait le contrôle de son esprit et de son corps avant que Thomas n'ordonne à Minho d'aller chercher le sérum. Ils ne savent pas ce qu'il a fait à Thomas, à son meilleur ami. Alors Newt évite le plus jeune depuis son éveil. Il n'ose pas lui parler, ni le regarder d'ailleurs. Il s'éloigne dès que Thomas approche, la culpabilité mordant son cœur et dévorant ses entrailles. Il n'est pas certain qu'un jour il pourra se pardonner. Avec un soupir, Newt se relève et pose ses pieds nus au sol. Il ne dormira plus. Il le sait. C'est impossible pour lui de se rendormir après un tel cauchemar. Il frissonne en repensant à nouveau à sa tentative d'étrangler Thomas ou de lui arracher la gorge. Il ne sait plus trop bien ce qu'il voulait faire dans ce rêve horrifique. D'ailleurs, a-t-il essayé de faire cela en vrai ? A-t-il été à ce point violent avec Thomas ? Il l'ignore. Il ne le saura jamais. Sauf s'il va parler à Thomas…

Lentement, avec un autre soupir, Newt se lève et il quitte sa tente. Il lance un regard au camp endormi. Il fait encore nuit et la lune est pleine. C'est agréable parce qu'il peut observer à loisir le panorama, la montagne et surtout la mer derrière la pierre commémorative. Lentement, en boitant légèrement, Newt se dirige vers la plage. Il est étrangement attiré par la masse mouvante de l'eau. C'est bruyant, régulier et apaisant. Il n'arrive pas à expliquer sa fascination pour l'océan. Une fois sur la plage, il s'assied par terre face à l'immensité bleutée. Repliant ses jambes contre son torse, il les encercle de ses bras. Et il se perd dans sa contemplation. Peu à peu, le calme revient en lui et ses pensées s'éclaircissent. Tout est moins chaotique, moins effrayant. Et au final, il ne restera que la culpabilité et le remord, qui le feront détourner les yeux le lendemain quand il croisera Thomas. Et il fuira à nouveau le plus jeune. Il sait que Gally a conseillé à Thomas de lui laisser du temps car il en avait besoin après l'épreuve qu'il avait vécue.

Newt pose son menton sur ses genoux. Il ferme un instant les yeux. Il se souvient de sa chute au sol avec Thomas. Il se souvient d'avoir exigé que Thomas prenne le collier, avec sa lettre d'adieu. Il voulait offrir à son ami une lueur d'espoir, lui expliquer qu'il ne regrettait rien. Il suppose que Thomas l'a lue, après son arrivée ici, quand lui était dans une sorte de coma. Parce qu'entre sa chute dans la ville du WICKED et son réveil ici, il s'est écoulé plusieurs jours dont Newt n'a aucun souvenir. Non, il a juste ouvert les yeux un après-midi. Il se souvient avoir été désorienté, certaines de ses veines encore noirâtres. Il a fallu quelques jours pour que les zébrures horribles disparaissent. Il ne reste maintenant que quelques lignes foncées sur son bras droit, là où l'infection avait commencé. Newt bouge à nouveau, remontant sa manche pour observer ses veines contaminées devenir de plus en plus claires. Encore un jour ou deux et ce sera un autre souvenir horrible des épreuves passées.

Newt ferme à nouveau les yeux, posant son front sur ses genoux qu'il serre un peu plus. Il ne lui restera que ses sentiments, sa peur et sa colère. Et il sait que tôt ou tard, il devra parler avec Thomas. Il lui doit au moins des excuses pour ce qu'il a dit ou ce qu'il fait sous l'impulsion de la Braise. Il doit s'excuser. C'est vital. Mais il ne sait pas le faire. Il n'arrive pas à aller lui parler, pas pour le moment. Et heureusement, tout le monde veut parler avec Thomas, et l'autre est bien accaparé. Parce qu'il sait au fond de lui, que si Thomas veut vraiment avoir une conversation, ils l'auront. Il est têtu comme pas deux celui-là, pire que Minho et Gally. Et Newt a vu jusqu'à quel point Thomas peut tout sacrifier pour atteindre son objectif… Cela dit, peut-être qu'il n'a aucune envie de parler au blond, ni de lui pardonner. Et cette idée lui sert le cœur étrangement. Il ne veut pas être haï de Thomas. Même si sa raison lui dit que l'autre aurait de très bonnes raisons de lui en vouloir éternellement… Newt se demande parfois à quel moment Thomas est devenu aussi important et vital pour lui. Il l'ignore. Il suppose que c'est arrivé tout doucement entre leur départ du Bloc et leur errance dans la Terre Brûlée. Newt a toujours cru en Thomas. Il l'aurait suivi sur la lune, si c'est là que son ami aurait voulu séjourner…

« Je suis désolé Tommy », murmure-t-il pour lui-même. Peut-être qu'il pourrait écrire une lettre à nouveau ? Ce serait tellement plus facile de tout coucher par écrit et d'ordonner ses idées. D'autant plus qu'il n'aurait pas à affronter le regard de Thomas. Il aurait juste à écrire et à trouver un facteur. Mais c'est lâche. Et Newt n'est pas lâche. Il est juste terrifié et perdu. Il faut dire qu'il s'était préparé à mourir. Dès qu'il a compris qu'il n'était pas immunisé, il s'est habitué à cette idée. Il aidait à sauver Minho et après… Il n'avait pas vraiment anticipé aussi loin. À quoi bon ? Il n'y avait pas de traitement miracle pour soigner la Braise… Alors pourquoi est-il vivant et se sent-il mieux ? Il ignore comment les autres ont pu le soigner. Il n'a pas demandé. Et au fond hormis Minho, Gally et Frypan, Newt a plutôt évité les autres. Il ne se sent pas totalement à sa place ici. Pas encore.

Et puis il la sent. La présence près de lui, quelqu'un qui s'installe à même le sol comme lui. L'autre est assez près pour que Newt ressente sa chaleur corporelle. Et il se sent étrangement en sécurité. Il a un fin sourire, la tête toujours enfouie dans ses genoux, que l'autre ne peut pas voir. Quand était la dernière fois qu'il s'est senti en sécurité et bien ? Et quand était la dernière fois qu'il n'a pas eu des pensées chaotiques, désorganisées, allant dans tous les sens ? Minho lui a dit que ça devait être un effet du traitement ou de la Braise, le fait que maintenant il avait l'art de passer d'une idée à l'autre, rendant parfois la conversation compliquée et brouillonne. Avant de lui claquer qu'il pense juste de trop. Peut-être aussi. Ou peut-être qu'il veut juste avoir toutes les réponses à toutes les questions en même temps. Ou qu'il s'ennuie et qu'il n'a rien de mieux à faire que cogiter. Il devrait sortir un peu plus, se mêler aux autres et se trouver une occupation. Frypan a mentionné l'idée de créer un jardin… Mais pour le moment, il veut juste arrêter de penser et de culpabiliser pour profiter du bien-être que la présence de son compagnon d'insomnie lui offre.

« Je l'ai lue, tu sais. » déclare la voix rauque de Thomas à sa droite. Newt supprime difficilement un frisson. Forcément, il fallait que ce soit lui qui vienne lui tenir compagnie. Et il est relativement compliqué de le fuir en pleine nuit alors qu'ils ne sont que deux à être éveillés. Enfin si, Newt peut toujours détaler vers la forêt en courant. Mais il sait que Thomas est plus rapide que lui. Et quelque chose dans la voix de Thomas lui dit qu'il a usé sa patience pour offrir à Newt l'espace nécessaire à sa convalescence. Pour ce qu'il en sait, Minho était avec lui lors de son réveil et quand ce dernier avait mentionné aller chercher les autres, Newt avait eu une réaction presque épidermique en demandant de ne pas voir Thomas.

« De quoi ? », murmure-t-il en réponse sans bouger. Pourtant, il sait de quoi Thomas lui parle. Ce n'est pas comme s'ils avaient énormément de lecture possible ici.

« Ta lettre. », il y a une pointe d'amusement dans la voix de Thomas cette fois-ci. Newt ignore si c'est parce que sa question était idiote ou parce qu'il a daigné répondre à son ami pour la première fois depuis des jours. « Elle m'était destinée. Alors pendant que tu … dormais… Je l'ai lue. J'ai compris pourquoi me refiler ce collier était si important pour toi… Je ne pensais pas que tu avais déjà abdiqué. », Thomas parle d'une voix étrangement calme. Et Newt se contracte légèrement. Il n'est pas certain de vouloir avoir cette conversation, ici et maintenant.

« J'ai la Braise et il n'existe aucun traitement. Alors oui, je m'étais fait à l'idée de mourir. », Newt murmure toujours. Et il soupire. Il n'est pas sûr de savoir si le fait que Thomas ait lu sa lettre le rassure. « Je n'avais pas peur de mourir. », ajoute-t-il presque pour la forme. Mais cela n'avait plus beaucoup d'importance.

« Je sais. », réplique Thomas et Newt se prend un coup d'épaule amical. « Tu avais peur de te perdre dans le virus. C'est ce que tu as écrit. Mais tu vois, j'ai bien fait d'être têtu et de te résister. Parce qu'au fond, Teresa a trouvé un traitement. » La voix de Thomas se brise un peu en mentionnant son amie, son amoureuse… Newt n'a jamais été certain de leur relation. Mais il sait qu'elle était très importante pour Thomas. Et il l'a perdue elle aussi.

« Et toi, tu m'as refilé la seule dose de ce traitement miraculeux. », déclare Newt, en relevant lentement la tête pour fixer l'océan. Ce n'est pas un reproche. Mais c'est irrationnel. Ce traitement… Il pourrait servir à beaucoup plus de malades, pas juste que pour lui. Alors pourquoi avoir pris le risque de lui donner sans être sûr qu'il n'était pas trop tard ? C'est du gaspillage pour Newt. Mais il sait aussi que Thomas n'en a pas démordu du tout quand ils l'ont récupéré sur ce toit. Gally lui a raconté à quel point le Bleu, comme il l'appelle toujours, peut être têtu dans certains cas.

« Et ?! Tu me le reproches ? C'est pour ça que je suis le seul que tu évites ? Tu parles même à Aris … » réplique Thomas plus sèchement que nécessaire. « J'ai vu mourir Alby. Chuck est mort dans mes bras. On a perdu Wiston. Et… Teresa s'est sacrifiée pour me sauver… Alors excuse-moi d'avoir été égoïste au point de vouloir te sauver, toi.» La voix est presque glaciale. Et Newt se demande depuis quand ils ne se comprennent plus. « J'ai vu trop de gens mourir, que je les appréciais ou non. Et j'avais en main la possibilité de te sauver, toi… Je l'ai saisie. Parce que c'était ce qui était juste à faire. »

« Tu crois que je t'évite parce que je voulais tellement clapser, que je suis en colère que tu aies sauvé ma misérable vie ? », Newt aussi a une voix froide maintenant. C'est un comble quand même. Et c'est une idée stupide. Mais Thomas ne réfléchit pas toujours énormément non plus. Ce n'est pas nouveau. Sinon il n'aurait jamais foncé dans le labyrinthe pour aider Minho et Alby. Il n'aurait jamais entraîné avec lui les Blocards pour sortir du complexe du WICKED et traversé à l'aveuglette la Terre Brûlée. Newt se remet debout et frotte le sable accroché à son pantalon. « Tu me fatigues, Tommy. »

Et il enfonce les mains dans ses poches de pantalon, bien décidé à s'éloigner. Cependant, il ne retourne pas vers le camp. Il préfère longer la plage. Et quand il commencera à fatiguer, il fera demi-tour. On ne peut pas se perdre quand on avance en ligne droite. De toute manière, ce n'est pas avec le peu qu'il dort depuis qu'il est ici et sa jambe blessée, qu'il pourra parcourir pieds nus dans le sable des dizaines de kilomètres. Alors il tourne juste le dos à Thomas. Et il avance droit devant lui. Lui aussi peut être têtu. Et de toute manière, il n'a pas envie de parler. Sauf que Thomas reste Thomas. Et que Newt sait qu'il est têtu. Il peut le sentir le mouvement dans son dos. Il devine que l'autre lui emboîte le pas. Le blond aimerait marcher plus vite, mettre de la distance entre eux. Il est clairement en train de fuir.

« Alors pourquoi tu me fuis ? » demande Thomas en agrippant le poignet de Newt pour le stopper. « Si ce n'est pas pour ça, c'est quoi le problème ? » Il insiste. Et Newt réagit de manière brusque pour une fois. Il est en colère. Contre lui-même pour ce qu'il a fait à Thomas. Contre Thomas de vouloir le forcer à parler. Alors il se dégage de la prise sur son poignet droit et se retourne brusquement forçant Thomas à s'arrêter pour ne pas le percuter.

« J'ai essayé de te tuer ! » Il a presque crié. Et le silence retombe entre eux lourdement, uniquement brisé par le bruit régulier des vagues. « Je m'en souviens très bien, Tommy. J'ai essayé de te tuer… Tu as la moindre idée d'à quel point je m'en veux et je me hais pour ça ? Tu peux comprendre que je culpabilise ? » Au point où il en est, autant tout lâcher maintenant. Cela ne changera plus rien.

« Newt… Tu n'avais pas toute ta tête. C'était le virus, pas toi. Toi, tu ne me ferais aucun mal. » Thomas semble sûr de lui en cet instant. Il n'éprouve de toute évidence aucune colère ou rancune envers Newt. Le blond mordille nerveusement sa lèvre inférieure. Il regarde Thomas, évitant de croiser ses yeux. Et c'est là qu'il le remarque. Le collier qu'il lui a donné, se croyant déjà mort, avec sa lettre d'adieu et de remerciement. Thomas le porte autour du cou. Newt ferme les yeux.

« Tu ne comprends pas. », se contente-t-il de répondre en secouant la tête. Et en même temps, il n'est pas sûr de pouvoir s'expliquer correctement de toute manière. « Moi, je ne me pardonne pas. Et tu ne devrais pas me pardonner… Qu'est-ce qu'il arrivera quand le truc que tu m'as filé ne fera plus effet, quand je serais de nouveau un Fondu ? Tu crois que je n'angoisse pas d'imaginer ce que je pourrais te faire ou leur faire ? Tu crois que je ne culpabilise pas de ce que je t'ai fait ?… » Sauf qu'il ne sait pas quoi ajouter d'autre. Il a confessé sa peur et sa culpabilité. Il ne demande même pas pardon.

« Tu es guéri. Tu ne seras plus un Fondu. Et ce n'est pas ici que tu croiseras le virus de la Braise, presque tout le monde est immune. », lui fait remarquer Thomas. Et le plus jeune fait un pas en avant. Par réflexe, Newt recule d'un pas. Il y a une lueur de tristesse mêlée à une certaine douleur dans le regard de Thomas quand il constate que Newt veut maintenir une distance physique entre eux. Mais il n'insiste pas. Quelque part, il est conscient que réussir à faire parler Newt de cela est un exploit. Et il se refuse à pousser l'autre dans ses retranchements. Il ne veut pas que Newt se ferme à nouveau et l'évite.

« Tommy… », c'est murmuré tellement faiblement que Thomas n'est même pas certain que Newt l'ait réellement dit. Mais qu'importe. Même si cela doit lui prendre du temps, il veut retrouver son meilleur ami. Il veut renouer sa relation si spéciale et quelque part vitale avec Newt.

« Je ne t'en veux pas. Je ne suis pas en colère pour ce qui s'est passé. Je comprends ta culpabilité. Mais moi, je t'ai pardonné. », ajoute-t-il lentement avec un sourire. « Ce que je veux, moi, c'est retrouver le mec avec qui j'ai traversé ces putains d'épreuves apocalyptiques. Le Newt souriant et encourageant, qui m'aurait suivi n'importe où, qui sait me soutenir et me rendre le moral quand il faut. Celui qui m'encourage à me surpasser, à avancer et à ne jamais abandonner quel que soit le problème. Je veux le mec têtu, qui est capable de me contrer quand je m'emballe et qui sait me rassurer, me faire me sentir en sécurité, entouré et vivant… Moi, je veux te retrouver, le vrai toi, pas celui qui culpabilise de m'avoir frappé parce qu'il n'était plus totalement lui-même. On a une chance ici, Newt. On peut avoir la fameuse vie paisible dont tu parlais… Et ça, je ne veux pas le vivre sans toi. » Et Thomas y met toute sa conviction et aussi tous ces sentiments étranges qui le bouffent depuis leur arrivée ici. « Moi, sans toi, j'y arriverai pas. »

Newt est étonné de sentir son cœur battre si vite. Il se sent aussi un peu rougir, bêtement. Thomas le fixe avec un mélange de tristesse et d'espoir dans les yeux. Et le blond ne peut pas nier que la déclaration de l'autre le retourne émotionnellement. Il ne comprend même pas ce qu'il ressent, ni pourquoi il réagit autant. C'est étrange, nouveau et très agréable. Il y a une certaine chaleur qui parcourt son corps tout entier, qui court dans ses veines. Il mordille à nouveau sa lèvre inférieure. Et Thomas, lui, le regarde sans bouger. Newt ignore quoi répondre. Ce n'est pas comme si ce genre de conversation à cœur ouvert était habituel pour lui. Et ce n'est pas ce qu'il attendait de leur confrontation. Il aurait cru à une certaine colère ou à de la déception. Thomas ne cessera jamais de le surprendre.

« Mais je comprends que tu aies besoin de te pardonner et de distance. Et je vais respecter ce besoin. », ajoute Thomas avec un léger sourire. « Par contre, je veux revoir le Newt que j'apprécie, alors je te préviens que je ne serai jamais loin. Et je ferai tout ce qu'il faut pour te retrouver… » Il y a une trace de défi dans sa voix en cet instant. Et Newt comprend que Thomas ne reculera devant rien pour arriver à ses fins. Mais d'un autre côté, c'est typiquement du Thomas. « Allez, viens maintenant, on a besoin de dormir un peu toi et moi. »


Fin du chapitre 1.

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