Je me possède aucun des personnages de la série télé.
Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de la série Leverage. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte de 100 mots (avec une tolérance de 10%). Certains ont été écris dans le cadre des soirées Drabbles du Collectif NoName, d'autres avec l'aide d'un générateur de mots aléatoires.
C'est différent de ce que je fais d'habitude mais je trouve ça amusant comme exercice. Vous trouverez un peu de tout sans ordre chronologique.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.
QUELQUES MOTS SUR LEVERAGE
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1. Impulsion (108 mots)
Assisse sur le bord du toit de l'immeuble, se moquant totalement des 80 étages qui se trouvaient sous ses pieds, Parker profitait de la nuit en s'amusant de la taille de fourmis des gens qui marchaient sur les trottoirs. Son oreillette était en place et elle attendait les ordres de Nathan tout en écoutant la conversation de ses coéquipiers. Eliot avait fini de s'occuper du garde et Hardison, après avoir neutraliser le système électronique lui demanda.
- Tu es sûr que tu peux le faire ?
- Bien sûr, répondit Parker en se redressant sur le rebord, tout est dans l'impulsion.
Puis, elle se jeta dans le vide.
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2. Famille (105 mots)
La famille était une chose étrange, quelque chose dont Eliot avait l'impression d'avoir toujours était privé. Il y avait la sienne, la biologique, mais la mort prématurée de sa mère et l'alcoolisme de son père l'avait poussé à en chercher une autre, l'avait poussé à entrer dans l'armée et cette nouvelle famille l'avait abandonné en pleine mission ratée en Birmanie. Survivre avait été miraculeux et depuis, le jeune homme avait eu l'impression de ne plus vraiment avoir de famille jusqu'à aujourd'hui… Jusqu'à ce contrat choisi au hasard qui lui avait permis de rencontrer ses gens et d'avoir à nouveau l'impression de ne plus être seul.
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3. Méchant (103 mots)
Parfois les méchants font les meilleurs gentils. Eliot avait sourit la première fois qu'il avait entendu ce mot mais c'était quelque chose qu'il comprenait maintenant. Les clients qui venaient les voir étaient désespérés et abandonnés par le système et eux, anciens escrocs, mercenaires, voleurs ou hackers avec les plan parfois alambiqués de Nathan, ils les aidaient, ils leur redonnaient du courage et de l'espoir. Ils luttaient pour eux, aidant cette mère à obtenir justice pour sa fille, cet homme à garder à sa maison, cet ancien soldat à faire reconnaître son droit. Alors oui, parfois les méchants pouvaient faire réellement les meilleurs gentils.
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4. Passé (112 mots)
Alors qu'il aidait ses amis à mener l'enquête sur Moreau, Eliot savait qu'il ne tarderait pas à tout perdre. Au fil des mois sa position était devenue intenable. Comment l'ancien mercenaire pourrait-il continuer de leur cacher qu'il connaissait Moreau ? Comment leur cacher qu'il avait été l'un de ses bras armés et que ce qu'il avait dû faire pour lui le hanter encore chaque nuit ? Le faire tomber dévoilerait ce pan de son passé et lui ferait perdre l'amitié de ces gens qui lui avait sortit la tête de l'eau trois ans plus tôt mais cela n'avait plus d'importance, détruire ce monstre valait bien de se retrouver à nouveau seul.
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5. Cligner des yeux (107 mots)
Eliot cligna des yeux pour se réhabituer à la lumière avant de gémir doucement et de se tourner sur le côté. Sa main se porta à sa nuque et il sentit du sang tâcher ses doigts. La douleur était violente et elle irradiait dans tout son crâne mais ce n'était pas ce qui le préoccupait en ce moment. Non, avant que tout cela ne dégénère il était avec Hardison. Ils étaient venus pirater cet ordinateur mais il y avait un système d'alarme silencieux. Le canon de l'arme sur la tempe de son ami l'avait forcé à se rendre mais maintenant, il devait le retrouver. C'était sa priorité.