Voici ma première publication ! C'est une fiction de MyHeroAcademia (ça ne m'appartient pas, comme les personnages d'ailleurs)
C'est une tentative de fiction avec Kurogiri comme narrateur qui raconte comment se passe son travail auprès de Shikaragi au jour le jour.

Voila, voila... Ce sera en cinq chapitres, qui sont déjà tous écrit, mais qui passe actuellement sous l'œil vigilent de mon beta.
J'espère que cela va vous plaire, et que mes maladresses ne dérangeront pas la lecture.

De toute sa vie, professionnelle ou personnelle, Kurogiri ne pensait pas se retrouver dans pareille situation. Et pourtant il en avait fait des choses ! Un homme portail, pensez-vous ! Il avait servi de larbins à bien du monde, ne serait-ce que livreur de pizzas -un des métiers les plus rabaissant de l'histoire de la planète étant donné que la moindre faute même si elle n'est pas de vous, vous sera forcément reprochée-. Et puis, en tant que vilain, il avait plutôt un bon CV. Quand on lui avait dit qu'il devrait gérer la protection d'une personne très puissante, il avait déjà imaginé une personne en costume classieux, peut-être un peu cruelle même.

Niveau cruauté, il avait été servi avec celui là. Monsieur Shigaraki Tomura, ou plutôt Shimura Tenko de son vrai nom, était excessivement doué en terme de transmission de douleur à autrui. Il n'avait bien que cela pour lui. Mais ça, les médias l'ignoraient. Il était nécessaire de lui conserver une certaine crédibilité en tant que vilain. Il fallait le voir à la maison, l'énergumène ! Déjà, il avait eu besoin de quatre bons mois pour trouver un menu qui lui convenait, sans quoi il recrachait tout en menaçant de le tuer...

En somme, cette situation n'avait donc rien de surprenant. Embarrassant ? Gênant ? Non. Juste terriblement crispant et épuisant. Car oui, le grand Shigaraki Tomura, connu pour avoir infiltré le lycée de Yuei, n'aimait pas prendre de bain. Non. Le problème était beaucoup plus étendu. Monsieur Shigaraki Tomura détestait cordialement et de tout son être le contact de l'eau. A vrai dire, avant de parvenir à atteindre l'étape "salle-de-bain", Kurogiri avait dû se battre pour le faire arrêter de boire exclusivement des boissons sucrées. Mais il avait pourtant réussi ! Durement mais sûrement ! Eh oui ! Et pourtant ...

Pourtant, il se retrouva à lui courir après dans les couloirs pour réussir à ne serait-ce lui retirer les mains qu'il portait sur tout son corps - et agrippait partout au passage, c'était un véritable chantier à ranger vu que ça s'accrochait dans tous les recoins possibles - et espérer pouvoir lui enlever le reste de ses vêtements.

Le pouvoir de créer des portails, de la taille souhaitée et menant où il le souhaitait, une infinité de possibilités ! Utilisé pour attraper un homme de vingt six ans qui s'approchait beaucoup plus facilement des cinq, en terme d'âge mental. Une bonne heure fut nécessaire pour attraper le bougre, pour ensuite débattre avec pour le mettre à nu. Enfin ! Il faut dire que ça demandait beaucoup plus d'efforts qu'il n'y paraissait à première vue. Il était nécessaire bloquer ses mains dans des portails pour être sûr qu'il ne tente pas de le désagréger. Ou de désagréger le mobilier d'ailleurs. Chose qu'il faisait. Très. Très régulièrement.

Une liste bien huilée d'actions : Le mener jusqu'à la salle-de-bain, supporter les cris de protestations et moult insultes bien fleuries. L'étape la plus dure approchait. Le mettre dans le bain. Il avait songé plusieurs fois à demander de l'aide. Mais, pour l'intégrité de l'amour propre de Monsieur Shigaraki Tomura, il ne pouvait pas se le permettre. Cela lui serait sûrement reproché par la suite. Il prit une inspiration, et l'assura que tout allait bien se passer. Que l'eau n'était ni trop chaude, ni trop froide. Qu'il avait même disposé des petits jouets à la surface de l'eau. C'était du chantage, pleinement. Et il l'assumait tout aussi pleinement. C'était le seul moyen qu'il avait trouvé, et faute de mieux, il fallait bien s'en accommoder. Il parvint avec peine à le soulever pour le mettre dans le liquide mousseux et les cris reprirent de plus belle. Rien n'allait, approximativement comme d'habitude. La baignoire était trop petite, il n'aimait pas le contact du rideau sur sa peau, l'eau était trop tiède -comment cela pouvait être possible d'abord ?!- et les jouets étaient tous "nuls". Kurogiri dû faire des efforts colossaux pour ne pas s'énerver, tant et si bien que c'était sûrement dû à son second Alter caché nommé " Patience à toutes épreuves". Il prit le pommeau de douche, le plus doucement possible, pour ne pas faire peur à la bête, et lui aspergea un peu le dos. Grossière erreur. L'animal tenta de fuir. ENCORE. Il ouvrit une portail d'urgence, et c'est à peine sorti que Monsieur Shigaraki Tomura retomba dans l'eau en l'insultant, parlant de déloyauté et d'injustice. Au moins il était toujours dans le bain.

Il tenta de nouveau le jet, et cela sembla un peu mieux passer. C'était plutôt calme, pour l'instant. Enfin, si on oubliait que deux des quatre petits canards avaient connu une fin regrettable, tout allait bien. Comme d'habitude, Monsieur Shigaraki Tomura finit par apprécier le moment, se laissant beaucoup plus faire, jouant même avec la mousse du bain, c'est dire ! Kurogiri pu entreprendre tranquillement le lavage du cuir chevelu, tout en écoutant le discours de Monsieur. Oui, parce que servir Monsieur Shigaraki Tomura c'était aussi devenir la coiffeuse à qui on se confie le temps du service. Et en ce moment, Monsieur Shigaraki Tomura ne manquait pas de conversation. Bien sûr, All Might était toujours au centre de ses babillages, car c'était toujours et encore lui le nœud du problème. C'était peut être pour ça que le canard qui avait une ressemblance fortuite avec le héro fut le premier parti en cendre dans l'eau de la baignoire. Mais pour aujourd'hui, il était aussi question du gamin qu'il avait croisé. Midoriya Izuku. Comment ne pas s'en souvenir, vu que Monsieur Shigaraki Tomura semblait avoir développé une obsession aussi soudaine qu'intense pour ce lycéen. Kurogiri en venait parfois à se demander si ce n'était pas une manière anormalement étrange de dire qu'il avait des sentiments pour quelqu'un.

L'ultime étape n'arriva que trop tôt. Il fallait maintenant le convaincre de sortir de la baignoire pour se sécher et mettre des habits propres. Bien sûr, après une haine absolue de l'eau, Monsieur Shigaraki Tomura détestait encore plus devoir sortir d'un bain auquel il s'était accoutumé. Il l'attrapa par-dessous les aisselles, et se prépara psychologiquement aux cris qui ne lui avaient absolument pas manqué. Il était question maintenant que l'air était trop froid. Kurogiri avait beau lui promettre des serviettes chaudes, il n'y avait rien à y faire. Monsieur Shigaraki Tomura ne voulait plus sortir d'un bain. Il fallut le double du temps qui avait été nécessaire pour l'attraper pour le sortir et l'enrouler dans des serviettes. Il l'écouta marmonner, se montrer hargneux et peu coopératif quand il était question de lui sécher les cheveux. Mais il y parvint enfin ! Il le souleva, un bras sous les genoux et l'autre dans le dos, et le porta jusqu'à sa chambre dont il avait soigneusement augmenté le chauffage en amont, pour le laisser dans un espace chaud et confortable.

Avant, il aurait du rester pour l'habiller, mais fort heureusement, Monsieur Shigaraki Tomura avait apprit à le faire seul et sans trop se plaindre. AINSI se TERMINA enfin le périple de l'instant baignoire. Plus qu'à attendre la semaine prochaine... Et la comédie reprendra... Enfin, maintenant, il devait aller faire les courses. C'est qu'il avait des canards de baignoire à racheter maintenant !...

Putain de Pôle Emploi...