Salut. En ce jour de st valentin, je vous poste la première partie d'un two-shot sur mes deux chéris que sont Victoire et Teddy.

L'objectif est de vous poster la suite d'ici la fin de la semaine. (Désolée pour ceux qui attendent la suite des Malheurs du roi Serpent, j'ai paumé le fichier, je tente de le réécrire mais j'ai un peu le manque de motivation).

Première fois que je fais de la romance donc: attention! Danger!

Comme d'habitude j'ai une grande imagination pour les titres donc voici: Jamie est un crétin!


Jamie est un crétin (partie 1)


Comme chaque année à cette époque, de nombreuses familles se tenaient sur le quai 9 ¾, attendant que le Poudlard-express entre en gare et ramène chez eux les nombreux élèves de la célèbre école de sorcellerie. Parmi ces familles se trouvaient un jeune homme qui se tenait dans un coin de la gare, caché dans une alcôve. Il avait les cheveux bruns et les yeux marron. Il était habillé simplement, à la manière moldu, d'un simple jean noir et d'un tee-shirt blanc avec une paire de converse noir et d'une veste bleu marine. Les yeux rivés sur sa montre, il semblait anxieux et regardait régulièrement autour de lui.

Enfin, la locomotive rouge fut en vue. Le garçon releva la tête en l'entendant et sourit. Le train approcha puis se gara. Aussitôt, une marée d'adolescent sortit des wagons puis se dispersa sur les quais, chacun rejoignant ses proches. Un groupe d'adultes aux cheveux roux attendaient en dessous de la grande horloge. Au fur et à mesure que les élèves sortaient du train, ce groupe s'agrandissait. Ici, ce sont un rouquin et un brun aux cheveux ébouriffés qui sortirent en courant d'un wagon d'où sortent des étincelles et allèrent rejoindre leurs valises qui avaient pris de l'avance. Là, une fillette aux cheveux roux embrassa un blondinet puis s'éloigna rouge pivoine sous les rires des autres enfants. Enfin, le groupe sembla au complet et commença à partir. Un homme aux longs cheveux roux patienta encore avec une très belle femme aux cheveux blonds et regardait attentivement la foule, semblant à la recherche de quelqu'un en particulier.

Les quais se vidèrent. La locomotive siffla, prête à repartir puis commença à bouger et s'en alla, traînant derrière elle les wagons maintenant vide. Le couple soupira. Visiblement déçu, il se décida à repartir non sans jeter une multitude de regard derrière lui. Ne restait alors que le garçon qui sortit de l'alcôve où il s'était réfugié. Il s'avança au milieu du quai et visiblement étonné regarda autour de lui, semblant également à la recherche de quelqu'un. Il fut arraché à sa contemplation par une voix, un brun moqueuse :

« Ça alors, le grand Teddy Lupin qui a les cheveux d'une couleur normale ! C'est un jour faste !

La personne qui venait de parler s'appelait Victoire Weasley-Delacour, avait 16 ans, et rentrait pour les vacances de Noël après avoir passer 3 mois en 6ème année à Poudlard. Elle avait les cheveux blonds – comme sa mère –, les yeux bleus – comme son père – et le regardait avec un air si innocent qu'il ne pouvait que craquer.

-Vicky par Merlin, tu m'as manqué. J'ai cru que tu t'étais dégonflé et que tallais pas venir.

Sur ces mots, la jeune fille lui décocha un coup dans le ventre et lui tira la langue avant de se rapprocher pour venir se lover contre lui. Les bras du garçon la maintinrent contre son torse.

-Tu m'as manqué aussi Teddy.

Elle releva la tête ils s'embrassèrent, dans un baiser lent et profond. Chacun cherchant à montrer à l'autre combien il l'aimait et combien lui coûtait leur séparation. Lorsqu'enfin, ils se séparèrent, elle lui sourit et lui dit :

-Je t'aime Teddy Lupin.

-Moi aussi princesse.

Ils restèrent quelques minutes silencieux, à se dévorer du regard. Les cheveux du garçon prirent une couleur bleu de même que ses yeux. La jeune fille le regarda amusée.

-Je savais que t'allais pas tenir longtemps avec les cheveux d'une couleur normale, se moqua-t-elle.

-Tu vois tout ce que je peux faire pour toi princesse, répondit-il. Ceci est la preuve de mon amour pour toi, termina-t-il pendant que ses cheveux rosissaient.

-Non mais t'es dingue tu vas pas sortir comme ça. Y a des moldus dehors.

-Tu te rends compte de comment tu piétines mon amour », bougonna-t-il, vexé.

Elle l'ignora et commença à sortir, suivi de près par ses valises. Il la rattrapa avec un caddie –et les cheveux blonds –, prit ses valises et les mit dessus. Ils traversèrent le passage et retournèrent du coté moldu de King Cross puis sortirent de la gare et se dirigèrent vers un salon de thé où Teddy avait ses habitudes.

« Comment tu as fait pour sortir du train sans que je te vois ?, demanda Teddy.

-J'ai disons… « emprunté » sa cape d'invisibilité à James.

-Comment ça « emprunté » ?

-Emprunté, répondit-elle catégorique. Après tout c'est lui qui nous a mis dans la merde.

Il n'osa rien répondre. Il ne se souvenait que trop bien de ce jour du premier septembre où James les avaient surpris en train de s'embrasser. Il était très triste à l'idée de la voir partir. En effet, ayant terminé ses études, il ne pouvait plus aller à Poudlard. Victoire l'avait alors embrassé. Jusqu'à présent, elle avait toujours refusé de l'embrasser en public de peur que leur famille les surprenne. Cependant, cette fois elle avait cédé sachant bien qu'ils n'allaient pas se revoir avant plusieurs mois. Malheureusement ce sale gosse de James les avaient surpris et s'étaient empressé d'aller rapporter aux adultes.

Depuis, ils fuyaient. L'un comme l'autre. Car tout le monde savait que Bill Weasley était incroyablement protecteur – avec ses enfants en général et Victoire en particulier. Déjà ça avait faillit dégénérer lorsque Dominique avait présenté Brian Macmillan, son petit copain, à sa famille. Le père avait menacé – physiquement, mentalement et magiquement – le jeune garçon qui ne savait plus ou se mettre. Il lui avait interdit de revoir sa fille, de s'approcher d'elle, de lui parler, de la regarder et lorsque le garçon avait rétorqué qu'il aimait sincèrement la jeune fille et qu'il ne l'écouterait pas, l'homme avait pété les plombs –pour le dire simplement. Le garçon avait eu tellement peur qu'il n'approchait désormais plus la jeune fille à moins d'y être obligé. Une fois l'intrus parti, Bill Weasley avait déclaré que lui vivant « ses filles ne seraient pas les victimes de la gente masculine ». Il avait dit cela d'un ton énervé et les cicatrices sur son visage le rendaient encore plus effrayant. Teddy Lupin avait encore cette vision de cauchemar qui venait hanter ses nuits. D'un commun accord, Victoire et lui avait décidé de garder leur idylle secrète. Si son père avait réagi aussi mal avec Dominique, qu'en serait il pour Victoire qui était – ce n'était un secret pour personne – la fifille chérie à son papa. Teddy frissonnai de peur à la simple idée de ce que le père de sa petite amie pourrait lui faire.

-Comment ça s'est passé pour toi ?, demanda la jeune fille, le sortant de ses pensées.

-Ca peut aller. Je suis allé chez ma grand-mère et ait réussi à éviter la famille depuis trois mois. Le truc bien c'est que c'était prévu que j'aille étudier en Amérique. Je suis juste parti quelques jours plus tôt.

-Ils n'ont pas cherché à te contacter ?

-Bah, déjà j'ai fait comprendre que je ne voulais pas leur parler. Seuls Tonton Harry et Oncle Bill ont essayé de me joindre. Pour mon parrain je lui envoyé un message lui disant que j'allais bien et que j'étais très occupé avec mes études. Il m'a envoyé régulièrement des messages mais a évité le sujet « Oncle Bill ». Il regrette que je veuille éviter de revenir les voir.

-Et mon père ?

-C'est plus délicat. Il m'a envoyé plusieurs lettres. J'ai lu les deux ou trois première que j'ai reçues puis comme elles étaient trop menaçantes et me faisaient flipper j'ai arrêté et je les ai brûlées. Et toi comment ça s'est passé à Poudlard ?

-Ca va. Dom comprend notre point de vue pour avoir déjà été la victime de la tyrannie paternelle et Louis s'en fout royalement. James et Freddie m'ont saoulé pendant les premiers jours mais je me suis défoulé de ma colère sur eux – James a passé trois jours à l'infirmerie après avoir ingéré une substance non identifié et Freddie a vu sa collection de poupée gigogne confisquée et l'une d'entre elles réduite en morceau. T'aurais du le voir : il était en pleur.

Le visage de la jeune fille se fendit en un sourire aussi satisfait que dangereux. « Elle est pas à Serpentard pour rien », songea son petit ami.

-Depuis, continua-t-elle, ils me foutent la paix et Jamie est à mes pieds. Pour le reste des cousins-cousines, certains ont tenté de se moquer au début mais en voyant la réaction des garçons, ils ont cessé. La plupart nous soutiennes mais ne comprennes pas que je fuie mon père. En vérité seuls mon frère et ma sœur comprennent véritablement le danger. Les autres ont été réellement surpris en voyant la réaction de mon père.

-Il a fait quoi ?

-12 hiboux, 21 lettres – dont 3 beuglantes –, et tout ça au court des cinq premiers jours, répondit elle d'un ton sombre. J'ai crut mourir quand la première Beuglante est arrivée. Imagine-toi dans la grande salle à l'heure de pointe et ton père qui te sermonnes comme si t'avais encore huit ans en disant certaines choses… disons… gênantes et intimes sur notre couple.

Teddy put voir ses joues prendre une jolie couleur rosée.

-Il a même été insultant avec toi, renchérit elle. Je lui ai répondu un peu rapidement et sur le même ton. Je ne suis pas sure qu'il est apprécié. Depuis, il s'est un peu calmé mais il y a une moyenne d lettre par semaine. Ça le rend dingue que j'y réponde pas.

-Ah oui quand même. Je ne pensais pas Oncle Bill si dérangé. Sans vouloir t'offenser bien sur.

-T'inquiète.

Ils restèrent ainsi à discuter de tout et de rien pendant plusieurs heures. La nuit avait fini par tomber et le salon de thé allait fermer. Les amoureux sortirent de l'établissement et rejoignirent la ruelle. Ils faisaient un peu froid et Victoire se pelotonna contre son petit ami. Elle lui demanda :

« Que faisons-nous à présent ?

-Tu me fais confiance ?, demanda-t-il avec un regard malicieux.

-Tu sais bien que oui, lui répondit-elle avec un grand sourire.

Le garçon tendit sa main. Victoire la prit avec confiance. Il la porta à ses lèvres et l'embrassa ce qui provoqua les rougissements de la jeune fille qui ne savait plus où se mettre. Teddy ne peut qu'apprécier le spectacle : il adorait la voir rougir. Sa petite amie lui lança un regard noir marquant sa désapprobation. Il approcha sa tête de son visage et le prit entre ses mains. Victoire se sentit fondre devant le regard plein d'amour qu'il lui réservait. Elle approcha ses lèvres et ils s'embrassèrent passionnément.

-Je t'aime Vicky.

-Moi aussi.

-Bon on y va. Ce coup si, c'est vrai.

-On va où ?

-Tu verra Princesse », répondit-il avec un clin d'œil.

Elle prit sa main dans la sienne et ferma les yeux. Lorsqu'elle ouvrit les yeux ils étaient dans une autre ruelle. Ils en sortirent et se retrouvèrent dans une autre rue, plus grande et plus éclairée. Il y avait de nombreuses personnes qui se promenaient malgré l'heure tardive. Victoire entendit des gens parler et fronça les sourcils en se rendant compte que ce n'était pas la langue de Shakespeare. Puis, son visage s'éclaira : elle venait de reconnaitre la langue de sa mère dont elle connaissait quelques notions.

« On est en France, s'exclama-t-elle joyeusement.

-Eh oui, renchérit-il. Quoi de mieux que le pays de l'amour pour fêter nos deux ans de couples.

Elle le regarda avec passion.

-Tu sais comme moi que je t'aimais déjà depuis des années avant de me déclarer.

-Moi aussi princesse.

Teddy ce soir là se comporta comme un véritable prince charmant. Il l'emmena d'abord dans une petite pizzeria où ils dégustèrent de délicieuses pizzas –saumon pour Victoire, kebab pour Teddy –, puis, le garçon l'emmena au bord de la mer où ils se posèrent, discutant de tout et de rien, sous la protection de la voûte céleste jusqu'à ce que Victoire s'endorment aux cotés de son aîné. Ce dernier la porta et l'emmena dans une chambre qu'il avait réservé pour eux dans un hôtel des environs.

(A suivre...)


J'espère que ça vous aura plus si c'est le cas, vous avez la possibilité de laisser une petite review ce qui me ferai très plaisir.

Sur ce , à la prochaine!