Note de l'auteur : Un autre chapitre qui arrive plus rapidement que prévu. J'ai dû mal à l'écrire, à le commencer et donc je pensais que je mettrais bien plus de temps dessus mais finalement je pense qu'il n'est pas si mal. Comme je l'ai annoncé dans le précédent chapitre, il s'agit des derniers chapitres, il en restera un logiquement et un épilogue. Je vous laisse découvrir ce qui attend Cassiopée.

Chapitre 29: Le prix de l'infidélité

La fin de matinée de Narcissa avait été intense. Elle avait refusé d'impliquer Dobby là-dedans, ne faisant que très peu confiance à sa loyauté. Elle avait donc tout rangé et nettoyé pour donner l'impression que rien ne c'était passé. Elle avait mangé rapidement, elle était fatiguée et sentait qu'elle avait besoin de repos. Elle s'était allongée sur le sofa de la bibliothèque les mains sur son ventre arrondi comme pour se rassurer et s'apaiser. Elle ferma les yeux et n'eut pas de mal à trouver le sommeil, un sommeil agité mais du sommeil tout de même. Elle revoyait l'arrivée de Cassiopée, ces blessures qu'elle avait dû soigner et qui avait fait s'imaginer le pire. Elle avait les yeux perçants de Gideon qui la foudroyaient, ses yeux si déterminés qui avait accompagné le sort interdit. Elle voyait Lucius rentrer tard et s'écrouler sur elle, mort de fatigue et pleurant dans ses bras ne pouvant même pas prononcer un mot. Et puis elle voyait le vide, infini et terrifiant qui engloutissait tout ce qui l'entourait. Alors qu'elle se battait contre ses cauchemars, elle fut réveillée par des caresses sur son bras dénudé. Elle ouvrit doucement les yeux, encore un peu perdue entre les images de son esprit et la réalité. Une réalité bien plus belle puisqu'elle rencontre le regard attendri de son mari. Il lui caressait les cheveux calmement, Narcissa devint un peu plus sereine. Elle se redressa pour prendre son époux dans ses bras, cela faisait deux jours qu'ils ne s'étaient pas vu et évidemment, il lui avait manqué.

- Tout va bien ? Tu as l'air épuisée, demanda-t-il soucieux de la mine de sa femme.

- Oui, j'ai mal dormi la nuit dernière, c'est tout, mentit-elle à moitié.

- C'est à cause du bébé ? Tu ne te sens pas bien ? demanda-t-il à nouveau mais bien plus alarmé se précipitant sur son ventre.

Narcissa sourit face à l'anxiété de Lucius, il était tellement inquiet et Narcissa trouvait ça terriblement adorable. Elle mit sa main sur la sienne qui était sur son ventre et de l'autre elle lui caressa le visage.

- Tout va bien Lucius, je t'assure, affirma-t-elle avec bienveillance.

Le sorcier retrouva le sourire et l'embrassa. Puis il se releva et reprit un air plus sérieux.

- Je suis vraiment désolé mon amour mais je vais devoir repartir, j'en ai pour quelques heures, ne t'inquiète pas, je reviens pour dîner, informa-t-il tout en mettant sa cape sur ses épaules.

Narcissa que quand il ne détaillait pas ses sorties s'était parce qu'il allait le voir ou faire une mission. Dans ces moments-là, Narcissa se contentait d'accepter silencieusement et de s'occuper l'esprit le temps qu'il revienne. Elle alla le prendre dans ses bras, chercher le réconfort et la tendresse dont elle avait besoin. Touchée par cet élan d'amour, Lucius lui fit un baiser protecteur sur le front et alla embrasser son ventre aussi saluant son futur fils. Puis, le regard confiant et heureux, il transplana. Cette dernière vision de Lucius apaisait Narcissa même si pourtant elle n'arrivait à être totalement rassurée. Elle secoua la tête, elle ne devait pas avoir d'idées noires, il ne s'était rien passé et il fallait s'en convaincre. Elle retourna se coucher, elle n'avait pas l'énergie pour faire autre chose.

L'orage éclata et Narcissa se réveilla en sursaut. Puis un autre coup de tonnerre gronda. La sorcière trouvait ça inquiétant. Elle s'approcha de la fenêtre et vit le ciel très sombre, très gris. Narcissa fronça les sourcils, elle soupçonnait quelque chose. Elle alla s'arranger un peu pour aller voir ce qui se passait dans le manoir. Soudain elle entendit un cri. Quel cri. Il transperça le froid silence du manoir. Le rythme cardiaque de Narcissa accéléra d'un coup. Cela faisait longtemps que personne n'avait été torturé ici et elle pensait que c'était une époque révolue. Avant même qu'elle ne bouge un autre cri rugit. Mais Narcissa en était persuadé, elle reconnaissait cette voix, cette tonalité. Elle s'efforça de ne pas imaginer le pire, de se convaincre qu'elle faisait erreur et doucement, tremblante, elle alla en direction des cris. Elle avec sa main tremblante et froide la porte du salon. Elle venait d'ouvrir la porte de l'enfer. Devant elle, ils étaient là. C'était irréel, c'était impossible, elle était toujours en train de dormir et c'était un cauchemar, un horrible cauchemar. La seule lumière provenait des fenêtres qui éclairait faiblement Lucius qui était à terre, recroquevillé et tremblant. En face, à quelque mètres, il était là, glaçant tendu et hors de lui. Ses yeux habituellement plein de haine rejetait une rage inconditionnelle et ses traits tirés attestaient de la gravité de la situation. Sa baguette était pointée vers Lucius. Narcissa ne comprenait pas, des milliards de mot de question se bousculaient dans sa tête. Elle sentait qu'elle allait vaciller qu'elle ne pourrait pas faire face à cette scène. Elle était là, derrière le pas de la porte, confronté à une scène inimaginable et incompréhensible. Elle était incapable de bouger, elle sentait même qu'elle s'était arrêtée de respirer.

- Je commence à perdre patience Lucius.

Ces paroles résonnèrent comme une sentence, une ultime menace. Ces mots glaçants avaient transpercé Narcissa qui revenait à la réalité qui était devant elle. Puis il leva la main et la seconde d'après il ouvrit la bouche.

- Legilimens.

Il sembla soudain à Narcissa que Lucius était le jouet du mage et qu'il l'utilisait à sa guise, qu'il utilisait sa mémoire. Mais il ne semblait parvenir à ses fins. Il détendit le bras annonçant la fin de l'utilisation du sort, et Lucius reprenait lourdement et difficilement son souffle. Il éclata de rage et sa baguette fit des dégâts dans toute la pièce. Il détruisit plusieurs meubles et détériora les murs, faisant trembler de terreur toute la demeure. Narcissa était une spectatrice impuissante de ce carnage. Ses yeux laissaient échapper des larmes dont elle n'avait même pas conscience de la présence. Tout son corps ne répondait plus, son esprit même était hors d'usage. Elle était juste là, debout, face cette scène, à son mari à terre et au plus puissant sorcier qui le torturait. Mais elle avait dans son esprit son dernier face à face avec le Seigneur des Ténèbres dans la tête qui résonnait, ce qu'il n'avait pas hésité à faire et à quel point il avait convaincu Narcissa de ne plus lui faire face. Il avait eu la même détermination que maintenant, la même volonté de domination. Narcissa sentait encore les séquelles du Doloris sur son corps, des frissons envahissaient sa peau, elle était bloqué, comme si on lui avait lancé un Petrificus Totalus. Elle regardait Lucius et le sorcier qui le soumettait, ce terrible sorcier, le Seigneur des Ténèbres. Son regard rouge et sanguin se concentra à nouveau sur Lucius. Il resserra la prise sur sa baguette et s'approcha de sa victime.

- Je ne pensais pas que tu me ferais ça Lucius, je t'ai peut-être sous-estimé. Mais tu connais le prix pour les traîtres et ceux qui osent me défier, tu ne feras pas exception malgré que tu m'ait été utile, dit-il fatalement comme un dieu qui prononce un jugement.

Puis il se redressa, afficha un sourire malsain au possible, sadique et son regard semblait se remplir d'adrénaline et de joie et il leva une nouvelle fois la main.

- Avada

- NON ! hurla du fond de ses entrailles Narcissa qui se précipita vers Lucius.

Le puissant sorcier ferma sa bouche et observa avec une haine féroce la jeune femme qui venait de l'interrompre. Narcissa était en état d'alerte maximale, plus aucunes pensées logiques ne contrôlait son esprit embrumé et elle se contentait de toucher le corps de son mari, le toucher comme pour se rassurer alors que plus elle le frôlait, plus elle avait l'impression que la vie était en train de s'échapper de lui. Les larmes avaient maintenant recouvert tout son visage et elle tentait de trouver celui de son mari. Elle dégagea ses cheveux blonds et perçut enfin les yeux de Lucius, des yeux qui avaient trop pleuré de douleur et qui révélait l'état d'agonie dans lequel il était. Il n'y avait rien de vivant, rien du tout dans son regard. Narcissa avait beau lui toucher le visage pour lui signifier sa présence, pour le faire réagir mais il était un corps quasiment inanimé et il n'y avait que les fonctions vitales qui répondaient difficilement. Elle murmurait son prénom avec urgence comme pour le réveiller le faire réagir.

- Lucius, Lucius mon amour, c'est moi, Lucius s'il te plaît, c'est moi Narcissa, s'il te plaît répond moi, Lucius…

Elle avait beau le supplier il ne faisait que la regarder et n'arrivait pas à faire autre chose. Elle tenta une dernière chose. Elle prit la main ensanglantée, froide et quasiment sa vie de Lucius, elle la porta à sa joue, comme ils avaient l'habitude de le faire mais rien. Elle tenta de la réchauffer, de lui redonner un brin de vigueur en la portant à sa bouche mais là aussi rien n'y faisait. Alors elle la posa sur son ventre, ce ventre arrondi qui portait tous leurs espoirs de bonheur et de paix, de sérénité, de vitalité. Il réagit enfin, faiblement, il sembla à Narcissa qu'il agita sa main tout doucement sur ce ventre et une larme se mit à couler. Puis il ferma les yeux. Le rythme cardiaque de Narcissa qui n'était déjà plus normal prit une vitesse dangereusement. Elle le secoua pour le réveiller, criait son nom. Elle se transformait en furie et lorsqu'elle comprit qu'elle ne pouvait plus rien faire. Elle se tourna vers l'autre sorcier présent dans la pièce. Pleine de fureur, hors d'elle et prête à tout démolir Narcissa pointa son regard dans le sien, elle n'en avait que faire de qui il était, de ce dont il était capable, il était celui qui venait de torturer à mort son époux. Elle se leva, sa baguette bien en main, droite, le visage humide.

- POURQUOI ? hurla-t-elle comme s'il était dans une autre pièce. IL N'A RIEN FAIT, IL VOUS A TOUJOURS SERVI, POURQUOI ?

Il eut un rictus sadique, comme si savait si bien le faire puis, doucement, il s'approcha de Narcissa, ses pas résonnant sur le parquet. Une fois devant elle, Narcissa eu comme un choc électrique, se souvenait du soir de son mariage, elle baissa instinctivement les yeux.

- Narcissa… prononça-t-il avec froideur donnant des frissons à la jeune femme. Tu es persuadé qu'il est innocent. Tu es bien naïve pour une ancienne Black, critiqua-t-il. Comme je suis d'humeur généreuse je vais te confier quelque chose. Ton cher époux m'a dérobé quelque chose, une chose que je gardais précieusement et qui était destiné à rester sous mon contrôle. Tu te souviens de ta cousine Cassiopée ?

Narcissa eu un sursaut qu'elle tenta de cacher. Une nouvelle fois son rythme cardiaque s'accéléra. Alors c'était à cause de Cassiopée, encore ? Mais pourquoi Lucius était impliqué ?

- Il s'avère que je la détenais et que je m'amusais beaucoup avec elle. Pourtant, lorsque je suis revenu la voir ce matin, elle n'était plus là. Oh la première chose à laquelle j'ai pensé, c'est qu'elle s'était enfui, elle est assez maligne pour avoir trouvé un moyen. Même si j'ai pris toutes les précautions pour qu'elle ne divulgue rien de ce qu'elle sait j'aimerais récupérer ce qui m'appartient. Je suis allé chez son père et je lui gentiment demandé où se trouvait sa fille. Il semblait plus qu'étonné de la savoir en vie et la seule information que j'ai pu lui décrocher c'était que cette petite ingrate avait eu une amourette avec ton chère Lucius. Mais tu le savais je suppose. Et bien je suis certaine que tu comprends maintenant pourquoi il est coupable, il a participé à sa fuite et il la protège encore, il préfère mourir pour elle, cracha-t-il en tournant autour d'elle comme pour torturer Narcissa.

Cependant, Narcissa, elle, connaissait la vérité, la véritable histoire. Elle ne savait pas comment faire. Si elle n'innocentait pas Lucius, il allait mourir mais si elle tentait quelque chose elle était certaine qu'il comprendrait et elle ne savait ce qu'il adviendrait d'elle. Mais elle ne pouvait pas concevoir que Lucius puisse mourir, pas à cause d'elle, elle ne s'en remettrait jamais.

- Lucius était en déplacement pendant deux jours, il n'a pas pu rencontrer Cassiopée, il est rentré en début d'après-midi.

Le Seigneur des Ténèbres se retourna. Il lui avait suffi d'une fraction de seconde pour comprendre son erreur.

- Narcissa ? Serais-tu en train de me faire des aveux ? demanda-t-il pour être sûr, comme s'il n'avait même pas imaginé qu'elle eut assez de courage.

Ca y est, il avait compris. La sorcière tremblait et sentait à nouveau les larmes couler sur ses joues. Face au silence de la jeune femme, il fut saisi d'une nouvelle pulsion de haine et il saisit le visage de Narcissa entre ses longs doigts froids et meurtriers. Il voulait être sûr que ce qu'il avait cru comprendre en cherchant dans le regard de la sorcière. Là aussi il lui fallut que quelques secondes pour saisir toute la situation. Il la jeta à terre, juste à côté de Lucius. Elle gémissait et le suppliait faiblement, une partie d'elle savait que ça ne servirait à rien de toute façon.

- Doloris, déclara-t-il en pointant sa baguette vers elle.

Les deux précédents doloris qu'elle avait subis n'étaient rien comparés à celui-là. Non cette fois elle sentit en elle quelque chose se briser, vraiment, définitivement. Elle entendit les cris de son bébé, de son enfant, des cris suraigus de cris de torture, des cris de mort. Elle sentait dans son ventre des milliers de coups puis quelque seconde après, elle avait l'impression que son ventre exploser, une sensation affreuse la parcourait et puis elle ne sentit plus rien, juste un vide, ce néant dont elle faisait tant de cauchemar. Elle comprit rapidement et sa peine ne fut que décuplé, Scorpius venait de mourir. Toutes les douleurs physiques n'étaient que dérisoires, elle avait l'impression que tout un monde s'écroulait, elle n'arrivait même pas à pleurer, elle était comme figée, totalement bloquée, comme si c'était elle qui venait de mourir. Elle commençait à suffoquer, à s'étouffer, c'était intenable, elle aurait préféré mourir. Elle entendit pourtant le bruit sourd d'un fracas dans la pièce. Elle aperçut Bellatrix qui était là. Le B qu'elles s'étaient fonctionnait donc bien, Bellatrix avait senti que ça sœur était en danger et n'avait pas mis longtemps avant d'arriver. Elle sembla d'abord furieuse, la baguette dans sa main prête à tuer celui qui avait fait du mal à sa petite sœur. Mais rapidement elle vit son idole, le Seigneur des Ténèbres qui lui ne saisissait pas vraiment la situation.

- Bellatrix ? Que nous vaut cette belle visite ? demanda-t-il faussement poliment.

Tel un soldat, un esclave elle baissa la tête, le saluant respectueusement.

- Désolé maître, je voulais m'assurer que ma sœur allait bien, expliqua-t-ell.

- Comme tu peux le voir, elle rayonne, déclara-t-il sadiquement et plein d'ironie. Je m'apprêtais à lui poser quelques questions mais je doute qu'elle coopère, continua-t-il sereinement. Legilimens.

Narcissa sentit soudain son esprit envie et contrôler, ses souvenirs fusaient, ses émotions, il violait son intimité même, ce qui ne devait appartenir qu'à elle, ce qu'elle avait de plus précieux, son esprits, sa mémoire et ses sentiments. Elle sentait qu'il se baladait à sa guise dans sa tête mais elle était incapable de faire quoique se soit, il vit tout, tout. Lorsqu'il sortit enfin, Narcissa se sentait vide, encore plus qu'avant, plus rien n'avait de sens, de goût, d'intérêt. Elle était juste un corps abandonné et sans vie, dont l'âme, plus que fracturé, quittait peu à peu cette enveloppe charnelle. Mais la torture n'était pas fini, il était toujours là, dominant et jubilant de cette supériorité et de sa monstruosité.

- Dis-moi Bellatrix, ça t'intéresserait une petite réunion de revoir ton ancienne esclave et quelques ennemis ? demanda-t-il sans vraiment s'intéresser à son opinion.

- Tu devrais faire un tour chez les Prewett, Karen Prewett plus précisément.

C'était fini, Narcissa venait de condamner Karen et sa famille mais elle n'arrivait même pas à ressentir de la douleur tant elle se sentait souillé et quasiment sans vie. Bellatrix elle ne réagissait même pas et Narcissa savait qu'elle ne ferait rien contre lui de toute façon. Non, c'était bien elle qui avait perdu, tout perdu.

- Va réunir une équipe pour m'accompagner, il me tarde de rencontrer Peter et Roxane, annonça-t-il plein de sadisme et de haine.

Bellatrix repartie aussi vite qu'elle était venue. Et le Seigneur des Ténèbres se rapprocha une ultime fois de Narcissa.

- Je te laisse vivre cette fois Malefoy, je considère que ta dette est payé, dit-il en regarda le ventre de la jeune femme. Mais il va falloir que tu apprennes à m'obéir sérieusement et à savoir dans quel camp tu es. Mais ne t'inquiète pas, je reviendrais te voir pour t'enseigner tout cela, je te laisse un avant-goût. Doloris.

Le corps frêle de Narcissa s'agita dans tous les sens et elle entendit une nouvelle fois les cris de cet enfant mort, la mort même venait lui rendre visite, torturant son esprit et jouant avec son corps. Tout la brûlait, elle avait envie de s'arracher la peau, de s'arracher la tête, tout hurlait, tremblait. Elle ne comprenait pas comme elle pouvait encore ressentir autant de souffrance, il lui avait semblé qu'elle était allée au bout des limites humaines. La dernière image qu'elle perçut fut celle du mage noir tournant les talons et disparaissant soudainement puis quelques minutes après elle crut entendre le cri suraigu de Dobby et avec les quelques forces qui lui restait, elle était encore à moitié consciente quand elle vit débarquer des sorciers en blouse et Mr Potter.