Voici un petit OS spécial Saint Valentin, court, je l'admets.

Disclaimer: Les personnages, mis à part Annabelle (aka Anna), tout comme l'univers de Fantastic Beasts, ils sont la propriété de JK. Rowling et de la production Warner Bros !

Je n'ai jamais réussi à me rapprocher des hommes. Non pas que je n'apprécie pas leur compagnie, mais aller plus loin ne m'est jamais venu à l'idée.

Durant mes nombreux voyages, j'avais espérer trouver un homme qui me plaise, mais au lieu de cela, mon regard se concentrait sur les femmes. Elles semblaient douces, pures, gentilles attentionnée. Je me contentais de rougir bêtement, à chaque fois.

Je pensais que mon voyage en Amerique allait se dérouler de la même manière, quelques regards en biais, pas grand-chose de concret. Et pourtant… pourtant ce fut là que je rencontrai, pour la première fois, une legilimens, Queenie Goldstein.

Cette première rencontre se passa à New York, dans un appartement, accompagnée de mon frère et d'un moldu du nom de Jacob, avec qui nous avions noués quelques liens particuliers. A peine entrée, j'eus l'horrible impression d'être percée à jour. Queenie me regardait, comme si elle regardait un livre ouvert, je me sentais… au centre de l'attention générale, je détestais ça. A l'instant, je n'eu qu'une seule envie, me terrer dans la valise, au milieu des créatures, et ne pas en sortir. Même mon frère semblait me dévisager soudainement.

« Oh ma chère... Tina… tu as ramené un...non-mage et deux sorciers anglais… dont mademoiselle qui est… »

Anormale ? Oui, je n'aimais pas les hommes… Particulière ? Ma timidité me contraignait à ne savoir que m'exprimer auprès des animaux… Allait-elle avoir le courage de le dire ?

« Délicieuse ! Il n'est pas rare de voir des femmes aimer… d'autres femmes »

Délicieuse ? Mon coeur loupa un battement. Oui, j'aimais les autres femmes, oui parfois j'en désirais certaines… et Queenie semblait vraiment receptive, ouverte d'esprit. Je ne pu m'empecher de sourire à l'américaine, même à accorder un sourire à Jacob qui semblait on ne peut plus étonné et Tina qui semblait abasourdie.

« Excusez ma sœur, elle… n'a pas l'habitude de visiteurs. »

Mais plus rien n'avait d'importance à présent, il y eut comme un déclic, comme si, à présent je m'assumais. Oui cette femme s'assumait bien en temps que Legilimens, malgré les difficultés encontrées, moi je pouvais m'assumer en temps qu'homosexuelle.

Je lançai un regard à mon frère, il semblait mitigé entre la curiosité d'en savoir plus sur les sœur Goldstein, son regard un peu protecteur qu'il m'adressait souvent 'tout va bien Annabelle, tu n'as pas de raison de t'en faire' m'aurait-il sûrement dit si les deux femmes ne s'était pas affairer à nous concocter un plat.

Je pense que ce fut à partir de ce moment que ma vie commença à s'épanouir, comme si j'osais plus exprimer mes sentiments. Si l'on m'avait dit qu'il suffisait de rencontrer une legilimens… rencontrée grâce à, je le rappelle, une fuite de niffler et un concours de circonstance plus qu'amusant. J'avais vraiment hâte de découvrir les secrets que recelait NY.