Ca y est,voici le troisième et dernier chapitre. J'ai été ravie d'écrire cette fiction, et encore plus de savoir qu'elle vous as plu. J'espère que vous serez tout autant satisfaits de ce dénouement! Merci à tous pour vos reviews, et bonne lecture...
Warning: mention de violences, traumatisme, et scène intime entre deux garçons
Enjoy!
Chapitre 3: I'll be here
-Thomas… Il faut que tu retournes au laboratoire. Ton sang… il y a quelque chose que je n'explique pas: il ne se contente pas de ralentir les effets du Virus, il le détruit. Le remède, c'est toi Thomas. C'est toi.
Un long silence suivit la déclaration de Teresa dans les hauts-parleurs de la ville, et les lumières du grand hall dans lequel ils se trouvaient s'éteignirent subitement, avant que ne s'allume la seconde suivante les néons de secours. Comme un signal, juste pour ponctuer les mots de la jeune femme. Comme si l'atmosphère qui les entourait n'était pas déjà assez lugubre, et ne portait pas déjà assez les stigmates d'un évènement apocalyptique. Les oreilles de Thomas bourdonnaient, et le bruit des explosions, les hurlements de la foule au dehors qui s'attaquait à la ville à grand renfort de virulentes protestations, et de flammes, lui parvenaient de manière étouffée. Alors c'était ça? L'explication, la solution… le remède? Son sang… Voilà pourquoi WICKED tenait tant à réaliser leurs expériences sur lui, et pourquoi Teresa avait paru choquée d'apprendre que Brenda n'était plus malade. Il avait sauvé Brenda avec une perfusion… avec son sang, dans les montagnes. Juste après qu'elle soit attaquée par un fondu sur la Terre Brûlée, et Mary avait parlé d'un moyen de retarder la progression de la Braise grâce au sang d'un Immune. Mais son sang à lui n'avais pas seulement ralenti le virus, il l'avait détruit.
La nouvelle ne parvenait pas à se frayer un chemin correct parmi les idées embrouillées de Thomas. Il ne parvenait pas à le réaliser complètement. Comment était-ce possible? Comment était-ce possible que la solution ai été ainsi sous leurs mains depuis le début, sans qu'aucun d'eux ne s'en doute le moins du monde? Et pourquoi lui, pourquoi son sang à lui? Il eu l'impression soudaine que tout s'écroulait d'avantage encore autour de lui, et qu'il ne parvenait à se rattraper à aucune prise.
- Tommy…
La voix de Newt le tira brusquement du choc qu'il éprouvait. Le blond était étendu sur le sol, les veines noires dans lesquelles se propageaient le Virus s'enroulant autour de son cou, sur ses joues. Les yeux rouges, les cheveux emmêlés, et la vision brisa une nouvelle fois Thomas. Depuis l'instant où ils avaient récupéré Minho, et fuit de la tour de WICKED, puis tenté d'échapper aux explosions en se réfugiant dans un hall désert, l'état de Newt s'était empiré de façon alarmante. Le Virus semblait se propager à une vitesse folle dans son corps, et le seul et unique but de Thomas avait alors été de mettre le blond à l'abri, coûte que coûte, mais il n'avait encore eu l'occasion d'observer réellement son visage. Et ce qu'il voyait le rendait fou de douleur.
Newt amorça un geste pour tenter de se lever, et Thomas se précipita vers lui pour l'y aider, mais sa tentative se solda par un échec et son ami s'écroula de nouveau, avec un gémissement de souffrance. La main de Thomas resta agrippée sur le t-shirt du blond, comme s'il tentait de se raccrocher à quelque chose.
- Tommy… je t'en prie…
Sa voix était faible, et brisée. Thomas savait que se retrouver dans une telle situation était inévitable. Qu'un jour où l'autre, ça allait arriver. Mais pas si tôt… pas maintenant. Alors qu'ils avaient réussi à sauver Minho, et qu'il fallait quitter la ville. Pas maintenant qu'il n'avait pas le sérum avec lui.
- Ça va aller Newt, je te le promet, reste avec moi.
Il aurait tant voulu revenir aux instants un peu plus tôt dans la soirée. Rester dans le silence et la protection de cette salle exiguë où ils avaient fait l'amour, Newt, le vrai Newt, dans ses bras, et rester là, ne plus quitter cette pièce. Mais ils étaient à des lieues de cela. Et il n'arrivait pas à croire que le garçon mourant à ses côtés était Newt. Il ne voulait pas le croire.
- Non, Tommy, sauve-toi…
- Non, c'est hors de question.
- Je t'en prie…
Newt essaya une seconde fois de se lever, mais sans succès, et il retomba sur le sol en toussant violemment. La prise de Thomas sur son t-shirt se resserra, et une de ses mains se posa contre la joue du blond, qui semblait se rapprocher de plus en plus de l'inconscience.
- Newt... Newt, regarde-moi. Minho est parti chercher du sérum, avec Gally, tu t'en souviens? Il seront là d'une seconde à l'autre.
- C'est trop dur Tommy… je…
- Tu as entendu Teresa? Mon sang… je pourrais te soigner, Newt, tu ne seras plus malade...
Ce dernier poussa un râle de douleur, et ses épaules se convulsèrent. Thomas ne savait pas s'il croyait lui-même à ses propres paroles. Si une telle chose restait possible. S'il y avait encore une once d'espoir. Mais il voulait tellement y croire, il ne pouvait se résoudre un seul centième de seconde à devoir laisser Newt. À devoir le voir sombrer. À devoir vivre sans lui. C'était juste inconcevable. Et un instant il songea qui si Newt ne s'en sortait pas, il n'y avait plus aucune raison pour que lui, il continue à vivre. Le corps du blond se convulsa de nouveau, et il toussa violemment.
- Newt!
Ses yeux se fermaient de plus en plus, ses paupières étaient lourdes et sa vision rendue floue par la douleur. Il était visible qu'il luttait pour ne pas sombrer, pour ne pas laisser la folie se frayer un chemin en lui, sa main enserrant le poignet du brun au dessus de lui, ses ongles déchirant son t-shirt tant ils l'agrippaient avec force. Mais chaque seconde qui passait semblait le rapprocher d'avantage de la déraison, l'affaiblir plus encore. Les yeux embués par les larmes, d'impuissance et de désespoir, Thomas caressa la joue du blond en lui murmurant:
- Reste avec moi Newt, je t'en supplie… Je t'aime, je t'aime… reste avec moi…
Juste avant que Newt ne sombre dans l'inconscience, la voix de Minho s'éleva derrière eux, pour hurler, au milieu du fracas et de la poussière d'une nouvelle explosion:
- Thomas!
Lorsque Newt ouvrit les yeux, il mit un moment à s'habituer à la douce clarté qui l'environnait. Il cligna des paupières, une fois, deux fois, et une brise marine vient caresser son visage. Un instant, il songea qu'il devait être mort, et qu'il se trouvait dans «l'autre monde». Mais le mouvement d'un voile de tissus au dessus de lui attira son attention, et ses yeux s'ouvrirent entièrement. Il se redressa alors en position assise, et regarda autour de lui.
Il se trouvait dans ce qui semblait être une cabane en bois, fermée par un large morceau de tissu, légèrement secoué par le vent. Autour de lui, il y avait des compresses, des flacons transparents, et sur son bras, ce qui ressemblait à une perfusion. Il fronça les sourcils. Et soudain, tout lui revînt par vagues en mémoire: leur fuite de la tour de WICKED, les explosions dans la ville, le Virus qui envahissait peu à peu son cerveau, Thomas qui le traînait sur le sol, la douleur irradiant ses veines, la folie, et l'inconscience qui le gagnait, les paroles de Thomas, les cris. Sa main se posa, tremblante sur sa bouche, lorsque Newt compris alors: Thomas avait tenu sa promesse. Il l'avait sauvé. Il était sain et sauf. Guéri. «Guéri.» Ce mot sonnait presque d'une manière irréelle.
Il reporta alors son attention sur son bras droit, et d'un geste appliqué, il ôta la perfusion qui s'insinuait sous sa peau, puis entreprit de se lever. Ses pieds touchèrent le sol avec hésitation, il chancela un instant, mais une fois qu'il fut debout, il eut l'impression de renaître. Il sentait à travers sa peau tiède que toute trace du Virus semblait l'avoir quitté, et que tout était redevenu comme avant chez lui, en mieux seulement. Il regarda son avant bras encore une fois. Des cicatrices y subsistaient le long de sa peau, mais c'était tout. Il songea qu'elles lui rappellerait ce qu'il avait du traverser pour en arriver là. Un souvenir de tous ceux qui avaient succombé à sa place en quelque sorte.
D'un pas mesuré, Newt s'approcha de la porte de fortune de la cabane, et poussa le voilage pour sortir au dehors.
La vision qui s'offrit à ses yeux le bouleversa. Devant lui, s'étendait la mer, à perte de vue, et des collines verdoyantes. C'était trop beau pour être vrai, ne put-il s'empêcher de penser. Il tourna alors la tête sur sa droite, et la vue le saisit plus encore: des tentes, par dizaines, d'où s'échappaient de la fumée, des hommes, des enfants et des femmes discutant allègement, ou occupés à construire des planchers, des tables, où encore travaillant à remuer la terre, à préparer à manger. Stupéfait, ses pas le guidèrent d'eux même vers ce village en devenir, et il le traversa lentement, les yeux happés vers chaque nouvelle chose qu'il voyait. Comment étaient-ils parvenus en si peu de temps à se reconstruire …? Ou alors… c'était sans doute lui qui était resté endormi plus longtemps qu'il ne le pensait.
Newt continua son avancée, jusqu'au moment où il les vit. Ses amis.
Assis autour des restes d'un feu, bavardant simplement.
Ce fut Brenda qui le vit en premier, puisque ses yeux se plantèrent dans le siens, et qu'un large sourire se dessina sur ses lèvres. Les autres le remarquèrent, et ils se retournèrent. Lorsqu'ils l'aperçurent, tous se levèrent pour se précipiter à sa rencontre. Minho, Brenda, Vince, Jorge, Gally aussi, et Frypan, qui cria:
- Newt!
Minho fut le premier à arriver devant lui, et il le prit dans ses bras, en soufflant:
- Content de te revoir parmi nous, tu nous as manqué mec.
Newt lui rendit son étreinte avec chaleur, puis se fut au tour de Brenda et des autres garçons de le gratifier d'une étreinte, ou d'une main sur l'épaule. Il y eut Aris aussi, et Sonya, Harriet, qui vinrent à sa rencontre.
Puis, alors que Vince s'écartait de lui, il le vit.
Thomas.
Les lèvres de Newt se fendirent d'un sourire, en réponse aux yeux empli de soulagement et de joie du brun, et ils se fixèrent sans un mot. Il y avait tant de choses dans ce regard, que le blond en fut bouleversé. A côté de lui, Frypan et Minho se lancèrent un regard complice, et Brenda sourit avec douceur. Puis, en deux larges enjambées, Thomas fut près de lui, et il le prit dans ses bras, pour ne plus le lâcher.
Naturellement, ses lèvres trouvèrent les siennes, et ils s'embrassèrent, à la vue de tous. Il n'y avait rien d'autre à dire, ou à cacher. Ce qu'il y avait entre eux, c'était une évidence, et toute la peur, le soulagement, et l'amour que Thomas avait gardé en lui ces dernières semaines se déversèrent dans ce baiser, alors que ses mains avaient saisi le visage du blond. Lorsqu'ils détachèrent, Newt posa son front contre celui du brun, et murmura de manière à ce que seul lui puisse l'entendre:
- Merci. Merci de m'avoir sauvé la vie. Je t'aime, Thomas.
Ce soir là, autour du feu, Vince, dos à la mer et son roulis apaisant, et au ciel où s'éternisaient les dernières nuances orangées du coucher du soleil, prononça un discours en l'honneur du retour de Newt. Il inaugura la pierre, se dressant face à l'océan, en invitant tous ceux qui avaient perdu un proche à venir y inscrire son nom. Ce que chacun fit, tout au long de la soirée, chacun à son rythme. Ils levèrent leur verre à ceux qui avaient laissé leur vie dans cette bataille, et ils célébrèrent leur souvenir, rassemblés autour du feux, dans les tentes. Newt retrouva la chaleur du rire de ses amis, de l'humour de Minho, et il songea que pour rien au monde, il ne donnerai sa place.
Lorsqu'il vit Thomas, qui s'était éclipsé quelques instants auparavant, au fond d'une des tentes, assit seul, il se leva en s'excusant, pour le rejoindre. Il contourna les gens assis en groupes et discutant, Vince jouant du djembé près d'un des feux, et chemina jusqu'au fond de la grande tente, où se trouvait Thomas, puis s'assit à ses côtés.
- Tu vas bien?
Le brun planta son regard noisette dans les yeux noirs du blond et sourit.
- Oui.
- Tu en es sûr?
Thomas hocha la tête, mais son hésitation n'échappa pas à Newt. Ce dernier saisit sa main, pour la prendre avec douceur dans la sienne.
- Hey, Thomas, dis moi ce qu'il y a.
- J'ai eu tellement peur Newt…
Le blond le regarda sans un mot, le laissant continuer.
- J'ai cru… quand Minho est arrivé cette nuit là avec le sérum, j'ai cru qu'il était trop tard. On t'a rapporté au Berg, et j'avais l'impression de tu ne respirais plus. Puis Jorge à piloté pendant des heures, jusqu'à ce qu'on trouve cette île, là où Vince et Mary avaient prévu de nous emmener, et qu'on s'y installe. Mais chaque minute qui passait était un calvaire. Je ne voyais pas l'intérêt de recommencer une nouvelle vie ici si… si tu n'étais pas là, avec moi.
- Mais j'y étais.
- Tu étais inconscient… Dans le Berg, on t'a fait une transfusion, avec mon sang. C'est Brenda qui s'en est occupée. Comme ça l'avait sauvé elle, c'était notre seul moyen pour te sauver toi. Mais il n'y avait aucun changement. Quand on a débarqué ici, il y avait déjà des cabanes, construites il y des années sûrement, alors on t'a installé dans l'une d'elle. Et on a recommencé, pour la perfusion. Je suis resté à côté de toi, jour et nuit, jusqu'à ce que Minho me force à aller me reposer.
- Tommy…
- Je ne pouvais te laisser Newt… tout ça… tout ça c'était ma faute.
- Comment tu peux dire une chose pareille? Je suis là maintenant, et je suis guéri. Et c'est grâce à toi.
La main de Newt serra celle du brun, pour lui faire relever les yeux. Son regard était humide, et Newt en eu le cœur brisé.
- Depuis combien de temps tu n'as pas dormi…?
- Je me suis mis à faire des cauchemars. Toutes les nuits. Parfois je voyais encore et encore la ville exploser, où la fois où tu t'es fait attaqué sur la Terre Brûlée. D'autres fois -et c'était les pires- je te voyais devenir fou. Crier mon nom, et me supplier de te tuer. Et je me réveillai en sursaut, en criant ton nom.
- Tommy.. je suis désolé…
- Tu n'y est pour rien! C'est moi qui vous ai conduit sur la Terre Brûlée, dans la ville de WICKD. C'est à cause de moi que nos amis sont morts. C'est ma faute si tu as du endurer tout ça, et…
- Tais-toi.
Le brun releva son visage vers celui de Newt, et l'interrogea du regard. Le blond continua alors, sans quitter Thomas des yeux:
- Tu nous as tous sauvé, Thomas. Certains sont morts, mais ils avaient choisi de t'accompagner et de vivre tout ça. C'était leur choix, et ils savaient les risques qu'il y avait. Ce dans quoi ils s'engageaient. Moi aussi, je le savais. Et si c'était à refaire, je referai tout sans changer une virgule. Dès le moment où tu es entré dans le Labyrinthe, Tommy, j'ai su que je te suivrai n'importe où. Et ça ne changera jamais.
- Newt…
- Moi aussi je ne pouvais dormir sans rêver de tout ça, et c'est toi qui m'a sauvé. Alors je serais avec toi toute les nuits, Tommy, et ce sera à mon tour d'être là pour toi.
Newt se leva, et tira sur la main de Thomas pour qu'il se lève à son tour.
- On est sain et saufs, maintenant, et on a une nouvelle vie à commencer. Et… tu sais ce que je ressens pour toi, Thomas. C'est arrivé sans que je m'y attende, mais ça a finalement toujours été là. Je veux juste être avec toi, de toutes les manières possibles, parce qu'il y a trop longtemps que l'on a pu essayer. Et je veux que tu saches qu'il n'y a personne d'autre à qui je confierai ma vie. C'est toi, et toi seul pour qui je referai tout le chemin qui a été fait.
Ce fut Thomas qui l'embrassa le premier, comme pour sceller les paroles de Newt, et lui répondre. Les mots lui manquaient, il n'avait jamais été réellement adroit pour ça, mais il savait comment lui exprimer autrement, et il voulait le faire maintenant, revenir à cette nuit où il avait compris ce que Newt représentait pour lui.
- Newt, je…
- Je sais.
Le brun serra sa main, et l'entraîna derrière la tente, jusqu'à la cabane isolée sur la colline, où Newt s'était réveillé. Ils étaient seuls maintenant, et Thomas se rendit compte à quel point il avait attendu ce moment. Ils écartèrent le voilage et pénétrèrent dans la cabane. Debout, au milieu de la pénombre de la pièce, ils s'embrassèrent de nouveau, et Thomas entraîna Newt sur le lit, pour s'y allonger avec lui. Ils se regardèrent un instant, et tout ça sonna comme une première fois, comme s'ils ne s'étaient pas déjà abandonnés l'un à l'autre. Cette fois, il n'y avait pas d'urgence, pas de fatalité, juste de l'amour entre eux deux. Des restes de peur, certes, de l'hésitation résultant du temps qui était passé, de ce qu'ils avaient traversé. Et c'est ce que Thomas exprima, en murmurant à Newt:
- J'ai peur de ne pas y arriver.
- Moi aussi.
Le traumatisme des dernières semaines, la mort qui les avait frôlés de si près, et l'angoisse lancinante qui avait habité Thomas les avait marqué indéniablement, et ce n'était pas chose facile que de s'en libérer, de recommencer à s'aimer physiquement.
- Mais on a tout le temps qu'il faut, Tommy, et on y arrivera ensemble. À ne plus avoir peur.
- Je t'aime.
Et les lèvres de Thomas trouvèrent de nouveau celle du blond, d'abord lentement, doucement. Puis sa main s'accrocha à son cou, et le baiser s'intensifia, petit à petit. Ils prirent leur temps pour se redécouvrir. Les mains de Thomas glissèrent du cou du blond à son torse, puis à sa taille, et il se plaça au dessus de Newt. Ses doigts jouèrent timidement sur ses hanches, jusqu'à ce qu'un soupir s'échappe des lèvres du blond, et ses doigts se firent alors plus téméraires, plus chauds, même s'il tremblaient toujours. Sa main se posa à plat sur le ventre de Newt, dont les doigts vint à la rencontre de ce toucher brûlant, avant de venir agripper le t-shirt du brun, pour le faire passer au dessus de sa tête, lentement. Leurs corps se détachèrent le temps que Thomas fasse de même avec le haut du blond, puis ils retrouvèrent les lèvres de l'autre, et la main de Thomas repris sa place sur la bas ventre de Newt.
Puis, Thomas se détacha de la bouche de Newt, et colla leur fronts, les yeux clos. Alors que leurs souffles de plus en plus alourdis se mélangeaient, Thomas fit glisser sa main le long du ventre du blond, plus bas, jusqu'à ce qu'il s'arrête sur sa fermeture de son pantalon, hésitant.
- Vas-y, Thomas.
Les doigts du brun détachèrent alors le bouton, et sa main se glissa avec une lenteur démesurée vers l'entre-jambe de Newt. Lorsque sa main l'effleura enfin, puis s'y referma, tous deux laissèrent échapper un gémissement.
- Attend, Thomas. Ensemble…
Newt entrepris alors de détacher aussi le pantalon du brun, et de faire glisser leurs deux vêtements pour les enlever complètement. Voilà, ils y étaient: nu l'un contre l'autre, leur peau brûlante. Et ils réalisèrent par la même occasion que rien n'avait changé du désir qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, de cette ferveur unissant leurs deux corps. Leurs érections pressées l'une contre l'autre pouvaient en témoigner. Thomas reprit alors son geste, mais ils saisit cette fois leur deux virilités. Doucement, sa main se mit à se mouvoir, et Newt se mit à soupirer sous le flot de sensations qui reprirent possession de son corps. Il les redécouvraient, et c'était meilleur encore. Leurs gémissements s'élevèrent d'avantage, et le mouvement de Thomas se fit plus rapide, plus langoureux, alors que leurs bouches se rencontraient à nouveau, et que chacun aspirait l'excitation de l'autre à travers ses lèvres. Les hanches de Newt se cambrèrent sans qu'il ne puisse se retenir, à la rencontre du bassin et de la main de Thomas, cherchant plus de contact et de friction encore, et il étouffa un soupir.
- Ne te retiens pas, Newt, je veux t'entendre…
Le blond obéit, et laissa son plaisir s'exprimer sans retenue, et le son parvint directement au sexe de Thomas, qui accéléra sa cadence, sans toutefois se montrer trop rapide. Et il suffit de quelques instants de plus, avant que Newt ne vint dans un cri rauque entre les doigts de Thomas, et que celui-ci le suive dans sa jouissance, son nom sur les lèvres.
Ils restèrent un moment en silence, le visage du brun enfouit dans le cou de Newt, alors qu'ils respiraient avec peine. Puis les lèvres de Thomas se mirent à effleurer la clavicule de Newt, puis son cou où elles se posèrent avec chaleur, et le blond gémit de nouveau. Il avait besoin de plus de contact, de plus de choses. Comme si rien d'autre n'avait de sens. Comme si c'était tout ce qu'il lui fallait pour guérir psychologiquement, pour revivre. Même si les stigmates de ce qu'ils avaient traversé étaient encore en eux, même s'il faudrait sans doute du temps pour guérir entièrement. C'était tout ce qu'il leur fallait. La présence de l'autre, l'intimité de ces contacts, la connexion qu'il y avait entre eux, et toutes ces choses qui leurs échappaient peut être encore, mais qu'ils avaient tout le temps du monde pour apprendre et découvrir.
- Tommy… je veux que tu me fasses l'amour.
Thomas releva alors la tête pour planter ses yeux dans ceux du blond, et il souffla:
- Tu en es sûr?
- Si tu le veux aussi, oui. Je veux… je te veux en moi. S'il te plaît, Tommy…
- Oh, Newt…
Thomas se perdit dans les lèvres de Newt, dans son corps et sa peau humide, dans ses gémissements et ses propres soupirs. A cet instant, il n'y avait rien d'autre qu'il désirait plus que cela. Ne faire qu'un avec Newt, l'aimer avec son corps. Il voulait que leurs âmes se lient à nouveau, si cela avait le moindre sens. Parce qu'il lui semblait que c'était exactement ça; tout était tellement fort, tellement puissant entre eux. Alors pas à pas, il reprirent leurs marques, retrouvèrent leurs repères; pas à pas, Thomas lui fit l'amour. Et leurs yeux ne se quittèrent pas plus de quelques instants où le plaisir, trop intense, les forçait à les fermer, lorsque les doigts du brun vinrent caresser Newt là, ni lorsque il fut en lui, et que le blond agrippa ses épaules et entremêla ses jambes aux siennes, où lorsque son bassin se mit à bouger de plus en plus ardemment, et qu'ils finirent par atteindre la délivrance ensemble, dans une même vois, un même écho.
Et quand Newt s'endormit, son corps nu pressé contre celui du brun, rien d'autre n'étais plus juste qu'eux, et ce qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Que même s'il leur restait du chemin à faire, des choses à apprendre, c'était ça, sa raison d'être. Et l'un comme l'autre savait, que peut importe ce qu'il vivraient maintenant, ce que leur réservait cette nouvelle vie, ils le traverseraient ensemble.
End of the story... ;) Alors, qu'en avez vous pensé? N'hésitez pas à me laisser un petit review, j'en serais ravie!
Des bisous
Missfleurdelune