Bonsoir à tous.
Bon bah voilà... c'est déjà/enfin la fin.
C'était une expérience vraiment fantastique et incroyable.
Je voudrais TOUS vous remercier du fond du cœur pour m'avoir suivit jusqu'au bout. Ou même si vous venez juste de découvrir cette traduction. Merci à tous.
Je crois que je vais pleurer. Franchement...c'était génial. Alors, merci, merci, merci et encore merci.
Et voilà,...je pleure. Enfin bon. Je vous fais d'énormes bisous.
J'ai le projet de faire une autre traction (HP bien entendu)... as vraiment le même genre, mais du même auteur, donc la fanfiction est super. Bisous et bonne soirée
Cette histoire ne m'appartient pas.
Merci à Theisman04 pour la correction
Chapitre 53 - l'épilogue
Lawrence avait vécu à xxxxxxxxx toute sa vie. Un petit hameau, tout juste assez grand, pour être qualifié de village. Sa population résidente était constituée d'agriculteurs et de bergers qui travaillaient dans les champs et dans les montagnes voisines. C'était un endroit sauvage, au milieu de nulle part, où l'on ne trouvait guère que des champs, les collines ou montagnes locales ne présentait aucun intérêt, que ce soit du point de vue minérale, ou touristique, ce qui expliquait la sérénité du lieu, virtuellement le type de coin, qui ne présentait d'intérêt que pour les gens du cru...
Bref, la caricature du village qui se dépeuplait davantage à chaque génération... Ce qui en faisait un endroit parfait pour une personne voulant vivre au calme.
Pourtant pour un lieu paisible, tout ne semblait pas si normale... En effet, un observateur aurait eu la sensation qu'il s'agissait d'un endroit hors du temps. Où le péquenot du coin, apeuré par son ombre, et qui devait se croire dans les Carpathes, fief de Dracula, veillait à ne pas laisser d'ouverture la nuit, chacun veillant sur l'autre, comme si, quelque chose, rôdait dans le secteur...
En tout cas, sans être fortifié, le village donne l'impression d'être prêt à subir un siège, et visiblement, aucun de ses habitants n'éprouve l'envie de sortir seul la nuit...
Par ailleurs, si l'endroit semblait relativement paisible, il y a certains interdits... Comme aller près, de la Forêt à l'ouest, réputée, la plus ancienne de la région, emplie d'arbres chargés d'ans et d'un sous bois des plus broussailleux. Son emprise s'exerçait sur une vaste surface, du long des montagnes environnantes, aux vallées proches.
La Forêt... Et bien, elle évoquait une puissance endormie dont il ne fallait pas susciter le réveil... Tel un animal sauvage endormi.
Toute personne avisée, avais pour précepte, de ne pas la déranger, mieux fallait l'ignorer, et si par hasard on y pénétrait, de hâter le pas pour en sortir au plus vite...
En toute logique, personne n'aurait pu dire la raison qui était à l'origine de ce comportement. Bien sûr, elle était plus étendue, plus sombre, voire ténébreuse, que les autres. Mais, somme toute, elle ne différait pas des autres forêts, n'est ce pas ? Ce n'était pas l'antre d'un dragon quand même !
N'empêche, d'elle irradiait quelque chose -quelque chose, de malsain...- Qui en tenait à distance la plupart des gens. Oh, de loin, de très loin même, la Forêt semblait normal. Néanmoins, elle mettait mal à l'aise, comme si elle vous mettait au défi... On la regardais et pensais y entrer, juste pour voir, et la seconde d'après, on aurait eu son compte de peur pour la vie, sans aucune raison visible, mais, on se jurais bien de ne plus jamais y poser les pieds.
Beaucoup des anciens juraient qu'elle était remplie de magie, que l'on pouvait y trouver des fées et, des trolls... Sans compter d'autres créatures, rarement amicales...
Lawrence, ayant grandi à côté d'elle, n'avait jamais éprouvé le désir d'y aller. Même les enfants du village n'osaient pas s'y frotter, pressentant sa présence ténébreuse, avec encore plus d'acuité que les adultes...
C'est pourquoi, que lorsqu'il vit un jeune garçon, observer la forêt, juste à la limite du champ où il travaillait, il cria pour l'avertir.
"Fils !" Lança-t-il, tout en jetant du fourrage à ses moutons.
Ce dernier ne sembla pas l'entendre, incitant le brave fermier à se rapprocher de lui pour l'avertir de rebrousser chemin, ce faisant, il se demanda comment l'adolescent était arrivé jusque là.
"Fils." Appela-t-il encore.
Visiblement, cette fois, ce dernier l'avait entendu, car il se tourna vers lui. Et le fermier en eut le souffle coupé. L'objet de son inquiétude avait des cheveux d'un noir profond et des yeux émeraudes, si verts qu'ils semblaient inhumain. De fait, il ressemblait à un esprit de la nature et Lawrence fit instinctivement, un pas en arrière, sans même le remarquer.
"Oui ?" Répondit le garçon.
"Je ne rentrerais pas dans la Forêt, si j'étais toi." Souffla l'homme, reprenant ses esprits.
"Oh ?" Demanda-t-il tout en posant son regard sur les bois.
"Pourquoi ?"
"Ce n'est pas un endroit pour les hommes." Averti le frontalier sans hésiter.
Son interlocuteur se retourna et lui adressa un sourire amusé.
"Hmm ?"
"C'est un endroit de ténèbres et de magie." Fit Lawrence doucement, s'attendant à un rire en réponse.
Mais il fut surpris, de voir le jeune acquiescer.
"Oui. C'est vrai." L'adolescent, ou plutôt un jeune adulte, sourit de nouveau. "Est ce que tous les villageois y croient ? Vous pouvez la voir ?"
"Nous savons tous qu'il ne faut pas y entrer, sans une grande nécessité." Répondit doucement Lawrence. "Et bien sûr qu'on la voit. On ne devrait pas ?"
Le garçon fredonna et marmonna quelque chose sur le fait d'avoir vécu, depuis si longtemps, auprès d'un endroit empli de... magie.
"Enfin... les visiteurs essayent de l'ignorer tant qu'ils le peuvent." Ajouta Lawrence presque avec obligation, se sentant de plus en plus confus.
"Intéressant. Je suppose que ça veut dire que ce village m'appartient aussi." Sourit le garçon.
"Pardon ?" Lawrence cligna des yeux.
"Ne t'inquiète pas." Le gamin se tourna vers lui, un doux sourire sur les lèvres. "Je prends bien soin de mes jouets."
Et il se dirigea vers les arbres.
"Attends ! Fils, arrête !" S'effraya Lawrence, l'attrapant par un pan de son manteau.
Étrangement ('comme par magie' lui murmurait une partie de son esprit); ses doigts passèrent à travers du tissu comme s'il était fait de brume. Perdant l'équilibre, il trébucha et tomba au sol sous les yeux du jeune qui sembla perplexe.
Soudain, à la lisière de la Forêt, cinq personnes apparurent, il les fixa, stupéfait, il aurait pu jurer que les nouveaux venus semblaient être apparu de nulle part... Lawrence frissonna en sentant l'obscurité, déjà présente, se renforcer tandis qu'un léger brouillard semblait s'élever, les enveloppant... Lawrence s'arrêta de respirer, sentant que son cœur faisait de même.
Sur les cinq, quatre étaient des hommes, tous bien bâtis. Le premier avait un teint pâle, un nez crochu, yeux noirs. Le second avait une peau couleur café des yeux marrons, et une musculature impressionnante. Les derniers était des jumeaux qui auraient pu passer pour des triplés avec celui qu'il avait hélé, si ce n'était leurs yeux de couleur rouge... Le dernier membre de cette équipe était une adolescente, la plus belle qu'il n'ai jamais vu, blonde, une peau claire, et des yeux bleus étincelants, qui semblait avoir quinze ans au maximum, qui souriait, ne cachant pas sa joie.
"Seigneur Harry." Sifflèrent les jumeaux à l'unisson, s'inclinant avec un semblant de moquerie.
"Tom, Marvolo." Les salua le garçon en réponse, peu troublé par cet accueil, un peu particulier.
L'un des jumeaux, lui présenta, empreint de gravité, un objet qui pouvait évoquer une couronne. Lawrence fixa la... chose avec de grands yeux. On aurait dit une composition faites de débris de verre, bien coupants, et de magnifiques roses de couleur rouge... Le dit Seigneur, sourit et la posa sur sa tête. Le pauvre fermier, s'attendit à voir du sang, mais non...
"Mon seigneur." Saluèrent, les deux bruns, de manière surprenante, ils semblaient des plus sincères et des plus respectueux.
"Comment s'est passé votre visite chez Dumbledore et Granger ?" Demanda l'homme au nez crochu.
"Comme toujours. Et c'est Mme Krum maintenant."
"Bien sûr. Au fait, les loups-garous désirent vous parler."
"Comment va-t-elle ?" S'enquit poliment l'adolescent à la peau moka, tout en donnant un coup de coude au plus vieux, histoire de l'aider à revoir ses priorités. "Et Dumbledore ?"
"Bien. Heureuse. Dumbledore s'occupe à nettoyer le Ministère de sa corruption. Tous les autres vont bien. L'Ancien prend soin d'eux, la famille Weasley, Sirius, Remus, Nymphadora, Teddy sont en sécurité. Et ici, comment vont les choses ?"
"Tout va bien."
"Parfait. Bonjour Gabrielle."
"Harry !" Rit la jeune fille, qui l'enlaça sans avertissement, pour l'embrasser sur la joue avant de s'enfuir en gloussant entre les arbres.
"Elle ne pouvait pas attendre au cœur de la Forêt comme tout le monde." L'homme aux yeux noirs semblait exaspéré.
Le garçon sourit.
"Rentrons à la maison."
Les quatre hommes disparurent aussi abruptement que lors de leur arrivée et seul le plus jeune resta, évoquant un véritable souverain, alors que la brume semblait se concentrer autour de lui.
Enfin, il se tourna vers Lawrence et ce dernier fut persuadé de vivre ses derniers instants. Mais, l'homme en devenir se contenta de lui sourire. Il lui fit un petit signe d'adieu, avant que le brouillard ne semble l'aspirer.
Lawrence tomba à genoux, frissonnant et haletant comme s'il avait travaillé pendant des heures. Il était persuadé d'avoir eut la vie sauve grâce à la clémence du jeune homme, tout comme il savait que le village avait un nouveau Seigneur.
Sa femme le trouva quatre heures plus tard, toujours tremblant et murmurant des prières pour la Forêt et le Roi des Ténèbres.
~~OO~~
FIN