« Redis-le moi.

Elle a gagné, depuis longtemps déjà. Je suis tombé amoureux d'elle.

Encore. »

Un soupir las soulève doucement sa poitrine. Il souffle bruyamment. Il détourne le regard, une rougeur naissante jetée timidement sur ses joues. Il ignore où poser ses orbes sombres, usées d'une douleur insidieuse qui ne se manifeste que dans son regard éteint. Dans sa gorge, une caresse acide déchire sa trachée. Il ravale péniblement sa salive, contenant péniblement la bile qui lui dévore l'estomac.

« Il a dit : Elle a gagné, depuis longtemps déjà. Je suis tombé amoureux d'elle. Il répète mécaniquement, ignorant la brûlure cruelle qui lui lacère l'estomac.

Il a dit ça mot pour mot ?

Oui, Kiko. » Il souffle.

Une vague d'images se heurtent brutalement contre les parois de son crâne. Son frère agonisant, niché au creux de ses bras, confiant à grande peine ses derniers aveux. Ses mains sanglantes, poisseuses d'un sang encore fumant ; celui de Ace. Il secoue doucement sa petite tête brune, désordonnant nerveusement ses mèches souples.

« Elles ont à peine poussé en deux ans. » Constate silencieusement la jeune femme.

De l'air, il lui faut quitter l'enclos de cette fichue cabine pour rejoindre le reste de l'équipage demeuré sur le pont. Il se redresse, quitte le lit de sa petite sœur. Mais des doigts gantés s'enroulent autour de son poignet, l'y reconduisent timidement. Il ose tout juste une œillade hésitante à sa cadette. Il ne croise qu'une chevelure ivoire désordonnée, négligemment coupée, probablement par ses seuls soins.

« Et ... Elle s'interrompt soudain. Sa tête de nouveau levée, elle avise les pupilles étrécies de son aîné, la violence terrifiante qui y écume. Puis, d'un souffle, tout s'envole, n'abandonnant dans son sillage qu'une vague amère de douleurs et de regrets. La fureur a déserté ses prunelles. Je suis désolée, souffle-t-elle du bout des lèvres.

N'en parlons plus, élude-t-il durement.

Mais je ...

Ordre du capitaine. Sa langue claque sévèrement contre son palais, et Yukiko s'incline à l'injonction. »

Luffi regagna le pont, luttant pour que son cœur désordonné ne franchisse pas la cage solide de son thorax. Il connaissait la peine de sa cadette. Il constatait cette aigreur malade au creux de sa voix. Il la reconnaissait aisément car il l'avait enduré. Une année durant, cette rage l'avait dévoré, hurlant en concert avec cette nécessité irrépressible de s'améliorer, de s'endurcir. Il avait crut en perdre la raison lorsque chaque nuit, le rire chaleureux de Ace rugissait sous son crâne. Combien de fois avait-il refermé ses doigts sur une chevelure de jais inexistante qu'il fut certain de discerner contre son cou ? Combien de fois avait-il poursuivi une silhouette chimérique ? Mais il fallait avancer ! Il n'avait pas le choix, il était Capitaine. Des gens comptaient sur lui, sur sa pleine intégrité, qu'elle soit physique ou morale ! Yukiko aurait dû le comprendre. Elle aurait dû cesser ses frasques égoïstes, ses larmes à peine dissimulées, ses crises irraisonnées, ses colères irraisonnables. On ne pouvait souffrir bruyamment au milieu de ses amis. C'était leur imposer une peine qui n'était pas la leur et dont ils n'avaient aucunement à s'encombrer.

Il soupira, s'adossant à la rambarde du pont inférieur. Il était dur avec sa cadette, plus qu'avec n'importe lequel de ses nakamas. Mais Yukiko était sa sœur. Elle représentait une part de lui, un prolongement direct de ce qu'il était. Ses faiblesses étaient les siennes. Sa peine l'éreintait au point de soulever ses humeurs. Lui aussi avait souffert. Il avait dû serrer contre lui le corps agonisant de son aîné. Il avait ...

« Luffy-san.

Hai ! S'exclama bruyamment le jeune capitaine qui céda un chaleureux sourire à l'archéologue.

Yukiko ne vient pas manger avec nous ? Interrogea-t-elle, s'enquérant plus justement des humeurs de l'adolescente.

On mange ?! s'écria Luffy, toute narine vissée sur la délicieuse odeur sucrée qui lui pinça savoureusement l'estomac. J'AI FAIM ! Il s'exclama avant de rejoindre en deux enjambées ses précieux amis installés autour d'une large nappe. »

Un sourire désolé caressa tendrement les lèvres de Robin. Luffy dissimulait les maux de sa cadette. Et cela fonctionnait, pour une partie de l'équipage du moins, qui ne s'inquiétait pas – encore – de l'isolement de la plus jeune. Elle rejoignit ses camarades, festoyant joyeusement – bruyamment –.

Yuki-chan ne mange pas ? S'enquit Sanji qui balayait le pont d'une œillade laconique.

Elle a pas faim, marmonna Luffy, tout occupé à mâchouiller une énorme cuisse de monstre marin.

Je vais la voir. Annonça doucement l'archéologue qui n'attendit aucune réponse pour gagner la cabine qu'elle partageait avec les autres femmes de l'équipage. »

Robin avait toujours conservé pour la plus jeune quelque relation privilégiée. Pas préjudiciable ! Non. Simplement, elle reconnaissait dans les traits juvéniles de la gamine la candeur de ses jeunes années. Yukiko avait grandit entouré de trois grands frères qui n'eurent de cesse de veiller sur elle. Jamais, avant ces deux dernières années, elle n'avait eu à éprouver la solitude. Jamais elle n'avait eu à quitter cette enclos confortable de candeur et de naïveté qui la choyait tendrement. Jamais, avant la mort de son frère aîné.

L'archéologue avait constaté un jour, lors d'une visite inopinée de l'aîné à son petit frère, la complicité singulière qui unissait la petite cadette et l'aîné confiant. Il fourrait sans cesse ses doigts lénifiants dans la chevelure maculée. Il entourait sa taille d'une étreinte jalouse pour loger le corps étroit contre son torse. Il déposait chastement ses lèvres contre sa tempe, soufflait quelques confidences à son oreilles – confidences qui arrachaient immanquablement quelques rougeurs à la plus jeune –, se jouait adorablement de ses contrariétés, embrassaient encore ses tempes, le bout de son nez, ses joues rougies. Ace n'était alors plus un frère pour la cadette de la fratrie, ni pour elle, ni pour lui. Et si Luffy avait perdu son fidèle repère, le pilier de ses assurances et l'une de ses plus grandes fiertés, Yukiko avait perdu l'homme qu'elle aimait, son premier amour probablement. Ainsi Robin ne s'étonnait pas de la retrouver presque catatonique et parfaitement isolée deux ans après les événements qui avaient conduit à la mort de son très - trop - cher frère.

« Il fait bon dehors, Nami dit que ça ne va pas durer. Tu devrais venir profiter du soleil. Robin referma doucement la porte dans son dos. Les rideaux avaient été tirés et filtraient à grand mal les éclats du jour qui réchauffaient chaleureusement les fenêtres de la pièce.

Je suis un peu fatiguée. Tu sais, après l'île des hommes poissons, l'entrée dans le Nouveau Monde. J'ai un peu de mal à récupérer, feignit-elle alors que ses lèvres s'ouvraient largement sur un bâillement pastiche.

C'est dommage. Sanji a préparé un repas succulent ... Et Chopper qui se réjouissait de de te voir un petit peu ... Le brune dissimula sa moue satisfaite derrière les larges pans de son couvre chef. Yukiko appréciait énormément le jeune médecin de bord, même s'il lui arrivait de le considérer davantage comme une adorable petite peluche parlante que comme un être pourvu de raison.

Bon, je vais faire un effort alors, marmonna-t-elle finalement avant de se redresser. »

A peine eut-elle franchi la porte que les rayons du jours frappèrent douloureusement ses prunelles accoutumées à l'obscurité de sa récente retraite. Elle se traînait machinalement derrière la brune élancée sans être trop certaine de l'attitude à adopter. Voilà des jours qu'elle ne s'était pas mêlée à ses amis. C'est à peine si elle prêtait intérêt à la navigatrice lorsqu'elle regagnait la cabine à la nuit tombée. A dire vrai, elle craignait que l'on ne lui porte trop d'attention, qu'on l'interroge sur son isolement, qu'on s'inquiète de ses yeux rouges ou de ses joues creuses.

« Kiko ! L'engouement de son capitaine interrompit brutalement ses inquiétudes alors qu'il se circulait légèrement, invitant silencieusement sa cadette à le rejoindre.

Yuki-chan ! S'écria Sanji qui se pressa à ses côtés, une assiette fumante entre les mains. Je t'ai gardé ton repas au chaud !

Merci Sanji, elle sourit, attrapant doucement entre ses petites mains l'assiette tendue. »

Hésitante, elle s'installa néanmoins au près de son frère qui dévorait indifféremment de gigantesques morceaux de viandes et des parts de pizzas. Elle croqua timidement dans ce qui devait être une cuisse d'un monstre quelconque. « Délicieux »pensa-t-elle alors qu'un sourire s'immisçait enfin contre ses lèvres épaisses. Yukiko avait l'amitié facile, et ne peinait jamais à rire. Seulement, depuis leurs retrouvailles, l'équipage avait remarqué sa propension nouvelle à économiser le moindre de ses sourires. Aussi, Sanji remarqua aussitôt cette attention soudaine qui cajolait agréablement les lèvres de la petite blanche. S'il n'avait pas craint de la voir fuir à nouveau, il s'en serait volontiers enorgueillie !

« Le Nouveau Monde, ce n'est pas si terrible pour le grand Ussop ! Les conversations continuèrent, animées par les rires éparses, les exclamations soudaines, les constatations grotesques.

C'est parce que tu es trop fort maintenant ! S'émerveilla le petit renne, dardant sur son ami un œil luisant d'admiration.

C'est vrai, c'est vrai. »

Un nouveau sourire perla contre les lèvres de Yukiko. Elle devait l'admettre, elle suffoquait moins, respirait mieux, entourée de ses amis. Un tout petit peu mieux. Elle supportait davantage la lacune béante qui écorchait sa poitrine lorsqu'elle se confondait parmi les rires de ses camarades. Était-ce là le secret de son aîné pour demeurer jovial ? Il ne s'était pas même dépatouillé de son ignorance crasse, de sa déroutante naïveté. A bien y réfléchir, les changements étaient si infimes, si fugaces que Kiko n'était pas certaine de les saisir véritablement. Peut-être n'était-ce que de simples songes, reflets de ses ires personnelles qu'elle projetait sur son dernier frère ? Une brève hallucination sur le visage enjoué de son aîné.

Mais il lui semblait bien reconnaître occasionnellement quelques froncement de sourcils sévères. Parfois, ses lèvres se pinçaient douloureusement, ses prunelles nocturnes s'assombrissaient davantage encore. Il lançait des œillades hagardes sur des abysses insondables, sur un grand rien dans lequel il semblait discerner des réminiscence de celui qui lui arrachait jadis ses plus grandes fiertés. Parfois, il s'absentait, son corps chahutait au rythme de ses frasques quotidiennes, mais son regard lui s'essoufflait. Parfois Yukiko avait la maigre impression que son aîné luttait pour ne pas choir, pour ne pas s'effondrer là, sur le pont du navire, au vu et au su de tous ceux qu'il désirait pourtant ardemment protéger. Oui, parfois, elle en était certaine, il luttait pour ne pas abandonner.


« Pourquoi tu portes des gants ? s'enquit le chapeau de paille alors qu'il rejoignait sa sœur adossée contre le pied du mat central.

Oh ça ... Elle avisa machinalement ses mains soigneusement couvertes par un tissu léger. Pour éviter d'utiliser mon fruit sans le vouloir.

Hm. Tu ... T'es entraînée pendant ces deux ans ? Demanda-t-il, fixant ses orbes sombres sur la moue hésitante de sa cadette. Luffy n'avait aucune notion commune de ce qu'était la gêne ! L'interroger sur ce genre de choses alors même que le reste de l'équipage festoyait bruyamment autour d'eux en était présumait aisément.

Oui, confia-t-elle, préférant réfugier son regard sur le reflet stellaire qui miroitait sur l'onde paisible. »

Silence. Elle savait bien le peu d'entrain que conservait Luffy concernant son fichu fruit du démon. Il ne l'aimait pas. Et il détestait qu'elle en use. Du moins, il se refusait à ce qu'elle l'emploi sur n'importe qui.

« J'ai appris que je n'avais pas besoin de ... Elle s'interrompit. Constatant que seul le silence lui faisait écho, elle redressa sa petite tête. Luffy fixait toujours sur elle son regard abyssale. Il n'esquissait pas un sourire, ne témoigna aucune volonté de surenchérir. Il attendait qu'elle poursuive son propos. Enfin ... Tu sais. J'ai pas besoin de ... Faire tu sais quoi. Luffy demeurait impassible. Il savait bien ce que sa petite sœur insinuait, elle en était persuadée. Elle l'avait deviné à la manière dont ses orbes charbonnées la dardaient : fermement, sans qu'aucune once d'incompréhension ne vienne les tarir.

Dis-le.

T'es chiant ! Marmonna la jeune femme qui croisait contre sa poitrine ses bras menus en signe évident de protestation.

Dis-le.

J'ai pas besoin de faire ... Des choses.

Shishishi, T'es vraiment une trouillarde, s'esclaffa-t-il soudainement alors qu'il enroulait son bras autour de la nuque frêle pour blottir la blanche contre son torse.

J'suis pas une trouillarde, marmonna-t-elle, les joues gonflées de contrariété alors qu'elle tentait d'en dissimuler les rougeurs en nichant sa tête dans le cou du plus grand. »

Elle ne prêta pas grand intérêt au silence qui succéda son geste. Elle ne remarqua pas davantage les doigts nerveux de son frère qui se crispèrent délicieusement contre son épaule. Ce ne fut que lorsqu'elle constata avec quelle étrange frénésie son cœur frappait contre son thorax qu'elle redressa une tête curieuse vers son aîné. Les lumières des cuisines qui se jetaient à travers le hublot de la porte frappaient avec une magnificence étrange ses traits à demis engloutis par l'obscurité. Elle ne remarquait que péniblement les tâches carmin qui embrassaient délicatement ses joues.

« Ça va ? S'enquit-elle. »

Elle aperçut sa pomme d'Adam remonter fébrilement le long de sa fine gorge alors qu'il jouait de sa langue pour humidifier fiévreusement ses lèvres.

« C'est juste que ... Débuta-t-il, d'une voix sourde, presque rauque. Ta peau est en train de me toucher.

Oh merde, désolée ! S'exclama-t-elle alors qu'elle quittait vivement l'étreinte de son grand frère. »

Le garçon au chapeau de paille peina à défaire sa prise de l'épaule angulaire. Il raffermit même sa poigne, contraignant la jeune femme à demeurer dans son giron alors qu'il se délectait de l'odeur doucement sucrée qu'exhalait sa chevelure. Sa main qu'il avait précédemment fourrée dans sa poche vint se loger contre la taille ténue, rapprochant le corps désiré contre le sien, brûlant.

« J'avais oublié l'effet que tu me faisais, son souffle chaud s'écrasa piteusement contre la petite oreille, arrachant à la jeune femme un long frisson qui s'élança le long de sa colonne vertébrale pour venir s'essouffler voluptueusement dans sa nuque. Sa voix rauque, suppliante trahissait le désarroi soudain qui l'avait saisi. Il était à peine maître de son corps, dominé par le désir ardant que cette peau tiède faisait naître au creux de ses reins.

Onii-chan, geignit-elle du bout des lèvres, espérant, par cette seule appellation, rappeler à son aîné qu'il serrait contre le sien le corps de sa petit sœur.

Tais-toi, les lèvres durement pincées, les muscles roides, il tentait de maîtriser ce flot torrentiel d'endorphines qui cajolait tendrement ses muscles.

Onii-chan !

M'appelle pas comme ça ! Sa voix rauque s'évanouit contre la peau souple qu'il embrassa du bout des lèvres.

Pourquoi ?

C'est encore plus difficile de me contrôler, grogna-t-il alors que, d'une rude accolade, il scellait leur bassin.

Vas-t-en Luffy, claqua-t-elle finalement. »

Elle connaissait l'influence de son fruit sur les organismes malheureux qui l'effleuraient un peu trop durement. Elle n'en tenait aucunement rigueur à son frère. D'ailleurs, n'ayant que peu d'estime pour son intégrité physique, elle se fichait bien, pour tout dire, de se faire violemment chevaucher par le brun. Cependant, cette seule éventualité glaçait son aîné, au point où il se répandait en excuses bruyantes à chaque fois qu'il la cajolait d'un peu trop près.

Il s'arracha difficilement de l'étau délicieux qui irradiait ses sens, luttant pour ne pas faire volte face et plaquer sa cadette contre le mat central, peu importait les yeux curieux posés sur eux. Il logea ses mains tremblantes au fond de ses poches. Scrutant son dos, Yukiko ne remarqua pas avec quelle ardeur il résistait à l'irrépressible envie de frotter son membre finement tendu par dessus le tissu épais de son bermuda.

« Hé bien, je vois que ton fruit pose toujours autant de problème, plaisanta Nami qui venait de surgir de l'obscurité.

Tss, c'est n'importe quoi ! J'ai passé deux ans à tenter de le maîtriser ! Et jusque là, ça fonctionnait plutôt bien.

Peut-être que ton frère y est particulièrement réceptif, éluda-t-elle, haussant négligemment les épaules. Constatant la mine affable de la petite blanche, elle lui offrit un sourire rassurant avant de reprendre. Ah, mais arrête avec cette tête de chien battu va. Moi ça me rassure de savoir que Luffy conserve un semblant de normalité ! Rit-elle chaleureusement. »

Elles échangèrent encore quelques banalités avant de rejoindre toute deux la cabine qu'elles partageaient. Et Yukiko s'endormit paisiblement, loin des hurlements silencieux de son âme qui pleuraient la perte encore bien trop douloureuse de Ace.


Je publie cette fiction parallèlement sur une autre plateforme. Mais Fanfiction me manquant terriblement, j'ai décidé de la partager ici.

Pour le moment, j'ignore un peu où je vais. Il y aura du yaoi, c'est dans mes brouillons d'intrigues, mais je ferai probablement selon mes humeurs, selon vos idées éventuelles.

Je ne promets pas non plus une publication régulière ; quoi que les trois ou quatre premiers chapitres sont actuellement rédigés, dont deux déjà publiés alors.

C'est la fiction blk que j'avais envie de publier.

Pour ceux qui ont déjà suivi mes récits, ouais ! OK. J'ai des schémas d'écritures. Mais l'histoire sera radicalement différente de ce que j'ai pu produire avant. Pour cause, elle sera vraiment accès sur l'aspect charnel des relations humaines.

Je vous laisse avec ce prologue mes chats ! Et n'hésitez pas à me partager vos avis, vos idées !

Zouzou les loulous !