Avec un peu de retard sur mon horaire de lundi, je vous offre le prologue de ma nouvelle fiction que beaucoup attende avec impatience. Le fiction Stiles!Wolf et Derek!Humain.
Pour le moment elle n'est pas completement fini, il me reste deux chapitres et demi a faire pour la terminer, donc je pense qu'elle sera terminer sous peu.
Il s'agit d'une fiction STEREK avec d'autres petits couple sympatoche.
Rien ne m'appartient sauf l'histoire. J'espere qu'elle vous plaira et que vous prendrez plaisir a la lire.
Je posterais un chapitre toutes les deux ou trois semaines, cela deprendra de mon planning boulot et repos, les publications se feront le samedi ou dimanche. Voila bonne lecture mes licornes garous.
PS: Une petite rw pour me dire ce que vous en pensez, promis meme si vous en dites du mal je resterais zen lol.
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Humain, faible, inutile, casse-pied, trop bavard. Il connaît déjà tous ces adjectifs lui manifestant son infériorité, surtout qu'il est entouré de loups-garous. C'est rare qu'il s'en offusque ou qu'il les intègre dans sa petite tête d'humain hyperactif. Mais quand c'est le chef de la meute pour qui vous pourriez donner votre vie sans hésiter, qui vous les balance en plein visage, cela peut faire très mal.
Certes Stiles Stilinski était humain, plus faible que les loups de la meute, bien plus faible. Aucune rapidité surnaturelle, aucun pouvoir de guérison presque instantanée, pas d'ouïe magique, pas de griffes ni de crocs qui vous poussent sous le coup de la colère ou pour aider vos amis en cas de danger, rien de tout ça.
Et pourtant il les avait sauvé plus d'une fois. Non sans bleus et remontrances de la part de son père ou de Melissa pour les avoir aidé. Mais pas non plus de merci de leur part, même pas Scott qui l'abandonnait de plus en plus pour aller voir la douce Allison, chasseuse en herbe.
Les deux seuls qui lui montraient encore un peu d'attention étaient Peter Hale alias Oncle Hyde et Isaac Lahey, le petit louveteau en manque d'amour.
Jackson Whittemore, le roi de Beacon Hills, l'ignorait complètement et s'amusait à le rabaisser continuellement, même si Stiles avait tenté de l'aider pendant sa période Kanima.
Erica Reyes, la pin-up du lycée, s'évertuait à le frapper occasionnellement. Elle le faisait sûrement pour s'amuser mais Stiles ne lui en voulait pas. Peut-être cherchait-elle encore de l'attention de sa part ?
Boyd ne semblait pas le voir, ni même l'entendre, pourtant Stiles faisait tout pour qu'il le remarque, il voulait être son ami et l'aider dans la vie de tous les jours.
Lydia Martin, son premier amour depuis la maternelle, ne lui montrait aucun intérêt même si depuis que Peter l'avait mordue et qu'elle était devenue une Banshee, il lui arrivait de discuter occasionnellement avec lui. Cependant, ce n'était qu'en dernier recours et pour son bestiaire, rien de plus.
Allison Argent, la chasseuse en herbe, s'inquiétait de temps en temps pour lui. Elle aussi était humaine. Elle semblait savoir ce qu'il ressentait mais, comme elle était toujours fourrée dans les bras de Scott, ces moments étaient rares.
Scott était d'aussi loin qu'il s'en souvienne son meilleur ami, son frère de cœur, son âme sœur fraternel. Toujours l'un avec l'autre, inséparables, collés à la super glue surnaturelle depuis leur tendre enfance. Si vous cherchiez Scott, trouvez Stiles, il n'était pas loin.
Mais plus maintenant.
Maintenant Stiles était seul. Tout seul depuis trois jours. Personne ne l'écoutait, personne ne lui parlait, personne ne s'inquiètait.
Toute cette histoire pour en revenir à celui dont les mots tournaient encore dans sa tête, comme ces vielles mélodies qui s'insinuent dans votre mémoire et passent en boucle sans que vous sachiez comment vous en débarrasser.
Derek Hale.
Le loup garou solitaire à l'histoire aussi triste que poignante. Stiles s'était attaché à cet homme, voulant le sauver de sa colère et cherchant désespérément à ce qu'il le remarque. C'était enfin chose faite, mais pas comme il l'avait souhaité. Et maintenant qu'il avait enfin compris pourquoi il s'entêtait à vouloir sa compagnie, le voilà exclu de la meute.
Exclu ! Stiles ? Oui ! Stiles Stilinski, fils du shérif, humain faiblard et encombrant, venait de se faire jeter comme un malpropre ou un SDF qui voulait entrer par effraction dans une des boites les plus select' du coin. Jeté pour avoir tenté de les aider à leur insu alors que l'Alpha lui avait bien expliqué les raisons (enfin pas ses raisons, mais les raisons qu'il pouvait lui dire) pour lesquelles il était évident qu'il ne pouvait pas participer à la chasse aux Omégas.
Mais Stiles étant Stiles, il avait désobéi et les avait malgré tout sauvés contre le stratagème d'une meute qui se servait d'Omégas pour les attirer dans un piège et tous les tuer.
Les sauver ne l'a pas aidé contre la colère de Derek Hale, non au contraire. Le loup était entré dans une colère noire et le banni de la meute sous prétexte qu'il ne valait rien aux yeux des loups et au sein de la cohésion de la meute.
Personne n'avait bronché. Pourtant il avait, à travers le rideau d'eau qui s'écoulait comme les chutes du Niagara de ses yeux, regardait avec peine son ami de toujours, Scott. Celui-ci avait détourné la tête sans même un dernier regard alors que Stiles partait dévasté par les mots et leur comportement.
Il avait passé son week end au lit, pleurant et hurlant sa colère envers les sales chiens infidèles.
John avait tenté malgré sa propre colère contre la meute, de discuter avec son fils, mais n'avait réussi qu'à augmenter le débit de tristesse de Stiles au fur et à mesure qu'il parlait. Passer un week end avec son fils, ça n'avait pas de prix, mais le passer à tenter de le consoler, ce n'était pas le genre de moment qu'il préférait.
John Stilinski avait l'impression de revenir quelques années en arrière, quand son épouse adorée était décédée et qu'il avait passé des semaines à consoler son fils.
Puis, soudainement, Stiles s'était calmé, ses pleurs s'étaient tus, ses larmes ne coulaient plus. John avait cherché à comprendre comment son fils était passé des larmes en abondance à… Ben plus rien en fait. Le jeune homme s'était levé et… souriait. Comme si rien ne s'était passé.
Il avait pourtant essayé de discuter avec lui mais l'adolescent s'était fermé aux discussions, lui certifiant qu'il n'allait pas leur faire le plaisir de dépérir pour eux. Il allait vivre heureux, se faire de nouveaux amis, et dans un an il partirait pour l'université, une de celles où il savait qu'il ne croiserait plus jamais leur route.
Et c'est ainsi que Stiles se retrouva en cours, changeant de place pour être aussi éloigné que possible des traîtres de sa vie. Mr Harris fut fort étonné de ne pas avoir ses deux boulets préférés l'un à côté de l'autre et de voir Mr Stilinski junior aussi calme. Il ne pourrait pas se faire plaisir à leur mettre des heures de colles.
— Il se passe quoi avec gueule de travers ? Stiles se tourna vers le jeune homme à sa droite, jeune homme qu'il connaissait de vue mais avec qui il n'avait jamais eu de contact.
— Gueule de travers ?
— Ouais ton pote Scott !
Stiles se tourna vers ledit Scott qui l'observait discrètement.
— Je suis trop bien pour lui ! Cracha Stiles à voix basse.
Le garçon de droite ricana doucement.
— Je suis d'accord avec toi mon pote ! Je m'appelle Theo, Théo Raeken. Se présenta le grand brun avec un sourire qui fit faire quelques embardées au petit muscle cardiaque de Stiles. Un simple coup d'œil et Stiles savait qu'il était un loup, et, après jugement rapide, il pouvait voir que le loup était bon.
Comment pouvait-il le savoir ? Simple ! Cela faisait trois semaines que Stiles avait découvert qui il était : un sorcier !