Disclaimers : One Piece est toujours l'œuvre sublime de Goda. Control, c'est Halsey. Et le prompt, la bêta, la joie de vivre, toussa, c'est Grise.
Note : Bien le bonjouuur ! (Même s'il fait nuit pour moi.) Et, oui, même si j'avais annoncé que j'allais m'enterrer dans ma pingouinière jusque décembre, me voilà déjà avec une nouvelle partie ! Oh, et même si je parais lourdingue pour certains à chaque fois, je tiens encore à remercier Misstykata, Miss Macaronii, Yoshirifi, Sushi et Grise pour leurs adorables reviews. J'adore les lire et les relire, c'est une source incroyable de motivation ! (En particulier pendant une épreuve aussi dure que le NaNo.)
(La RàR guest ni-vue, ni connue)
Sushi ; MERCI ! J'étais vraiment fébrile à l'idée de recevoir des avis sur cette partie, sur ce que j'avais fait de Monet en prenant quand même pas mal de risque donc voilà, ton commentaire m'a juste fait trop plaisir. Et le simple fait que tu continues encore et toujours de me lire aussi. Parce que voilà, c'est juste... Ah, merci. (J'en profite aussi pour glisser que je suis trop contente que tu aies aimé Out Of Control. Oui, je stalke Grise jusque dans ses reviews, j'assume.)
WARNING : Fuyez pauvres fous !
Sur ce, bonne lecture !
Control
Partie 10
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Lorsque Rocinante s'éveilla, il le fit d'un coup, passant immédiatement de l'inconscience à une lucidité absolue. Il savait où il était, quelle était sa position exacte dans la chambre, il connaissait l'agencement des pierres, il sentait un insecte errer près de la fenêtre.
Le monde se réduisait à quelques mètres mais il en connaissait chaque infime détail.
La brutalité des sensations le fit s'évanouir à nouveau.
Il passa plusieurs fois de cet état de veille à l'inconscience, trop pour les compter, assez pour se douter qu'il allait finir par sombrer dans la folie.
Puis soudain, un autre réveil, et plus rien, plus rien, et c'était une bénédiction que le champ des sensations se limite au même bout de mur, à la rudesse des draps sous ses doigts, au bruit très lointain du vent dans les arbres.
Sa respiration était haletante et de la sueur coulait de long de sa tempe pour lui tomber dans les yeux. Il sentait sa mâchoire endolorie tellement il avait serré les dents.
Qu'est-ce qui venait de se putain de passer ?
Il se sentait épuisé, vidé, à tel point que chaque aspiration lui demandait un effort surhumain. Tombait-il de nouveau malade ? Sa tête tournait d'une façon qui ne lui était pas familière. Elle tournait 'plus', en conclut-il au bout d'un moment, même si ça n'avait aucun sens.
Il se redressa et il parvint péniblement à s'asseoir au bord du lit. Depuis que Doflamingo avait décidé de le laisser croupir dans cette fichue pièce, il avait retrouvé une certaine liberté de mouvement, ce qu'après plusieurs semaines à vivre sous la forme de marionnette géante en compagnie de son dégénéré de frère, il avait d'abord apprécié à sa juste valeur.
À présent… C'était trop dire qu'il regrettait ces glorieux moments où le chef de la Donquixote Family avait dû littéralement lui torcher son cul d'impotent, mais au moins, il y avait quelqu'un à qui parler, à qui se plaindre, de qui se moquer, et peu importait les conséquences. Oui, mais à présent, il n'avait plus rien pour se distraire que de la terrible pensée de Pica dans le mur, et celle encore plus épouvantable de Law dans les griffes de la mort.
C'était sans doute ce qui avait provoqué cette crise incroyable. Il savait que le confinement en solitaire était une forme de torture, mais il n'aurait pas cru que ce serait si terrible, ou bien qu'il céderait si facilement.
Non, il n'avait pas le droit de dire terrible. On perdait ce droit après avoir vu Impel Down. C'était juste qu'il était faible. Si faible.
Il décida de se lever, incertain de savoir s'il tiendrait sur ses jambes. Après tout ce qui s'était produit, il avait perdu une grande partie de sa vigueur et il avait découvert avec horreur à quel point son corps avait fondu, mais ces derniers jours, il s'était assez remis pour pouvoir marcher sans trop de difficulté. Serait-il capable pourtant de se lever dans son état ?
Rocinante serra les dents et il fixa avec détermination le coin de la pièce où un trou dans le sol faisait office de latrines. Ça puait, mais il avait fini par s'y habituer. C'était insupportable, de se dire qu'il s'était habitué à n'importe quel aspect de cette vie. Il s'y dirigea d'un pas titubant, à quand remontait son dernier repas exactement ?, et défit le nœud qui servait à retenir son pantalon.
Il était sur le point de sortir sa bite et de pisser, quelque chose dont il avait urgemment besoin quand sans vraiment savoir pourquoi, Rocinante tourna la tête et le vit, là, dans le mur, l'éclat jaune.
Chaque poil de son corps se hérissa d'horreur alors qu'il ressentit de nouveau cette incroyable acuité qui lui avait valu cette série d'évanouissements.
Je vais tomber dans les pommes, songea-t-il, fataliste. Je vais tomber, et me manger le trou, et mourir là-dedans les parties à l'air.
Ça serait sa plus belle chute, assurément. Au moins, il mourrait comme il avait vécu, maladroitement.
Son frère en ferait un malaise tellement il rirait. Avec un peu de chance, il s'étoufferait.
Et alors, il se passa quelque chose de si horrible, qu'en toute sincérité, Rocinante aurait préféré mourir. Le mur bougea.
Pas grand chose, juste de quoi le retenir alors qu'il partait en avant, mais cela avait de terribles conséquences. Cela voulait notamment dire qu'il n'était pas fou et que Pica était vraiment dans le mur. Que tous ces moments d'angoisse avaient une source réelle, et que cette réalité était implacable et évidente : il était surveillé par quelqu'un dans le mur, observé peut-être en permanence.
Toute envie de pisser envolée, c'était d'ailleurs un miracle qu'il ne se soit pas fait dessus, Rocinante courut plus qu'il ne marcha vers son lit pour se réfugier sous la couverture, hors d'atteinte des yeux du mur.
Et si la couverture aussi avait des yeux ?
Non, décidément, Rocinante était juste en train de devenir fou. Et ce, pour de bon. Après tout, cela n'aurait pas été la première fois qu'il avait cru voir deux yeux jaunes.
Pour cela, il aurait fallu que Rocinante ait... du Haki.
Rocinante rit tout seul, sa voix résonnant dans la pièce, il l'espérait, vide. Du Haki... C'était absurde juste d'y songer. Non, vraiment, c'était impossible. C'était trop beau pour être vrai.
Rocinante devait rester rationnel, il devait garder les pieds sur terre. Il était juste en train de sombrer dans la folie, et ce pour de bon. C'était la seule explication logique.
Pourtant, au fond de lui, il ne pouvait tout à fait éteindre cette petite étincelle que représentait cet espoir soudain.
Du Haki.
Du. Haki.
Cela lui paraissait fou, mais comment expliquer autrement cette clairvoyance qui semblait l'avoir gagné ? Et si cela n'était pas le cas, s'il était vraiment devenu fou alors... Alors, vraiment, que perdait-il à croire ? Si, par miracle, il possédait cette nouvelle arme, était-il en position d'y tourner le dos ? Puis...
Rocinante sourit. Cela ne lui paraissait plus si absurde lorsqu'il songeait aux conditions de son éveil. Avec tout ce qu'il avait traversé dans sa vie, Rocinante aurait dû s'éveiller au Haki un nombre incalculable de fois mais, la vérité, c'était que tout cela n'avait jamais réellement eu d'importance. Rocinante le comprenait maintenant, comme s'il voyait clair pour la première fois. Il n'avait jamais accordé de réelle importance à sa propre vie. Cela avait été des moments atroces et il en portait encore les marques sur son corps et dans son esprit, mais il s'était toujours senti prêt à accueillir la mort si elle devait arriver. Peut-être même qu'il aurait préféré que la Mort le prenne, une bonne fois pour toutes.
Cela n'avait pas été des moments critiques, des moments où son impuissance n'aurait été que pure agonie et désespoir... Alors que cette fois... Cette fois, Rocinante ne pouvait pas rester les bras croisés à attendre que le sort s'abatte sur lui. Cette fois, Rocinante devait se battre.
Cette réalisation provoqua en lui une certaine euphorie qu'il se hâta de contenir, de tenter de faire disparaître afin de ne pas éveiller la moindre attention sur lui. Pour le moment, personne ne s'était manifesté et personne ne semblait avoir remarqué qu'il s'était produit quoi que ce fut, alors il se devait de rester discret et prudent.
Cela ne lui fut pas compliqué. Il lui suffisait de penser aux conséquences que cela pourrait avoir sur Law pour lui faire l'effet d'une douche froide. Alors, Rocinante se concentra. Il tenta de canaliser cette vague d'énergie nouvelle, apportée par cet espoir béni, et il ferma les yeux.
Rocinante s'était peut-être vautré concernant la pratique, cela ne voulait pas dire qu'il n'avait pas passé des heures et des heures à se manger de la théorie au sujet du Haki. Cependant, il regretta d'y avoir mis autant de mauvaise grâce.
Alors, Rocinante se concentra, songeant à tout ce qu'il avait appris, entendu. Il voulait trouver Law au plus vite, mais il ne chercha pas non plus à pousser sa chance et prendre le risque de s'évanouir de nouveau.
Depuis qu'il s'était réveillé, il avait gardé une acuité étrange concernant son environnement, mais cela ne lui était pas suffisant pour voir les « auras », ni même les sentir autour de lui. Il chercha du côté de la fenêtre, où il avait su plus tôt qu'il y avait un insecte mais, à présent, il n'y avait plus rien. Ce qui ne voulait rien dire, Rocinante tenta de ne pas s'en formaliser. Les insectes tenaient rarement en place. S'ils le faisaient, c'est parce qu'ils étaient morts et si Rocinante avait été bien sûr d'une chose, c'était que celui-ci était bel et bien, en vie. Il devait juste chercher ailleurs.
Ce qu'il fit, tout autour de lui. Il voulut d'abord chercher Pica dans le mur, ce qui aurait été le plus simple, le plus efficace, mais c'était aussi ce qu'il y avait de plus dangereux. S'il entamait une course poursuite de ce genre avec Pica, celui-ci ne mettrait pas longtemps à comprendre qu'un truc n'allait pas. Pica était de nature un peu simplette, mais cela ne faisait pas de lui un gros débile pour autant. Et même s'il ne parvenait pas à saisir ce que tentait Rocinante dans toute son étendue, il y avait peu de chance que sentant quelque chose d'inhabituel, il omette de prévenir son frère, bien au contraire.
Rocinante poussa plus loin, assez pour sentir quelque chose de vibrant, de grouillant, de vivant. Sa respiration s'accéléra en même temps que son cœur dans sa poitrine et ses mains commencèrent à trembler tant il se sentait fébrile face à un tel exploit.
Cependant, comme un élastique qui se rompt, la pression céda et il n'y eut de nouveau que le vide alors qu'une migraine aiguë commençait déjà à lui pilonner le crâne. Furieux et frustré de son incompétence, il mordit sa couverture et cria de toutes ses forces, sa voix étouffée par les pouvoirs de son Fruit.
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À mesure que Rocinante travaillait sur son nouveau pouvoir, des trous se formaient dans sa couverture et il ne comptait plus les fois où il avait usé de son pouvoir pour hurler sa frustration. Tout en restant prudent, évidemment.
Néanmoins, il faisait du progrès. C'était infime comparé au potentiel d'un tel pouvoir, mais cela n'était pas rien alors cela lui était suffisant pour ne pas lui plomber le moral. Après tout, il était désormais capable de voir les présences aux alentours. Il n'avait aucune idée de la surface qu'il arrivait à couvrir, et il n'arrivait pas non plus à détacher chaque aura, le tout ne formant qu'un amas grouillant de vie et de lumière. Il trouvait cela franchement ironique, mais le Haki n'était souillé par aucune forme de subjectivité et une vie, quel qu'elle soit, restait une vie. La seule différence qu'il arrivait à saisir pour le moment était son intensité, l'énergie que ces vies pouvaient recéler.
Quel ne fut pas son choc lorsqu'il arriva enfin à détacher une aura parmi les autres. Celle de Doflamingo. Bien sûr, cela n'avait pu être que celle de son frère.
Il s'étonna à la reconnaître aussitôt et il en eut l'estomac noué. Le cœur au bord des lèvres. L'aura de Doffy était brillante, aveuglante, c'était comme regarder le soleil sauf qu'il ne pouvait fermer les yeux.
Rocinante sentit monter en lui la panique alors qu'il pouvait sentir qu'il s'approchait. Venait-il le voir, lui ? Doflamingo avait-il capté quelque chose ? Pica lui avait parlé, et il avait deviné, il... Est-ce que le Haki était quelque chose qu'on pouvait sentir chez les autres, une fois qu'on y était éveillé ? Rocinante n'en savait rien, il n'avait pas le souvenir qu'on lui ait déjà dit une chose pareille. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était fixer la porte de sa cellule.
Il sursauta quand même lorsqu'il l'entendit ouvrir la porte et que le panneau de bois cogna contre le mur. Puis, finalement, son frère entra dans la pièce et, d'un mouvement à l'aide de ses fils, la porte se referma derrière lui.
Rocinante le fixa, silencieux, avec l'étrange impression de le voir pour la première fois. Il sentit plus qu'il ne vit son frère s'approcher et il l'entendit traîner la chaise près du lit. Des fils se plantèrent aussitôt dans sa peau et il fut redressé de force.
C'était certainement l'heure de manger. Rocinante en vomissait d'avance.
Enfin, il parvint à voir son frère, au-delà de la puissance de son aura qui avait occulté son champ de vision jusque là. Un immense sourire dévorait son visage qui semblait rayonner. Il avait l'air d'excellente humeur et Rocinante ne pouvait qu'imaginer le pire. On ne pouvait qu'imaginer le pire lorsqu'on connaissait Doflamingo et qu'on possédait deux berries de bon sens.
Pourtant, malgré toute l'horreur que cela éveillait en Rocinante, il y avait l'aura de Doflamingo. Il avait du mal à décrire à lui-même l'effet que la foutue présence de son frère provoquait en lui. Mais le plus triste était que cela ne le surprenait pas autant qu'il aurait voulu le croire car il avait vu l'effet que son frère avait sur les membres de son équipage, ou même sur les enfants.
— Tu n'as pas l'air en forme.
— Tu parles d'un euphémisme.
— Allons, si tu es capable d'être aussi désagréable, c'est que tu n'es pas encore mourant.
— Dommage, pas vrai ?
— Ne t'inquiète pas, c'est quelque chose qu'on peut arranger très facilement.
C'était un jeu dangereux à jouer avec Doflamingo. C'était le genre de menace qu'il mettait facilement à exécution.
— J'ai une meilleure idée, cependant...
Avec un sourire encore plus grand, si c'était possible, Doflamingo déposa une écuelle dans les mains de Rocinante.
— Laisse-moi voir Law, dit ce dernier en serrant les dents.
Doflamingo posa ses pieds sur le lit et s'affala sur sa chaise. C'était vain, Rocinante le savait, mais il ne pouvait s'en empêcher. De plus, il voulait s'assurer que son frère ne constaterait aucun changement de sa part.
— Mange, lui ordonna son frère. Ou préfères-tu que je t'apporte son cœur ?
Puis il éclata de rire comme s'il venait de faire la blague du siècle. Pourtant, même si cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu son frère aussi hilare, d'un rire aussi honnête qui lui venait du fond du cœur, Rocinante pouvait sentir toute l'ampleur de sa menace qui semblait bien plus réelle que toutes les fois où il l'avait menacé de le tuer.
Alors, pour Law, et parce qu'il savait que le combat était vain et qu'il était trop fatigué pour faire semblant de se battre, il commença à manger.
C'était toujours la même bouillasse immonde, sans surprise, et chaque nouvelle bouchée était toujours pire que la précédente. Comme si chaque cuillère de cette horreur lui coupait un peu plus l'appétit à chaque fois. Ou lui rapetissait l'estomac. Ou les deux.
Pendant ce temps, Doflamingo avait été parfaitement silencieux, et il s'était contenté d'attendre en étirant des fils entre ses doigts, les emmêlant distraitement dans un fracas de claquements aigus d'instrument mal accordé.
Par un miracle qu'il ne s'expliquait pas lui-même outre que sa ténacité à vouloir épargner Law du mieux qu'il pouvait, Rocinante termina son écuelle. Ce fut non sans nombreux haut-le-cœur, mais il y parvint et il se laissa retomber sur son oreiller en soupirant longuement et prudemment pour ne pas vomir. Alors, sans faire le moindre commentaire, le pirate récupéra la vaisselle sale et s'en alla.
Rocinante, lui, ferma les yeux mais il se rendit compte au bout de quelques secondes que son attention était toujours portée sur l'aura de son frère qui s'éloignait petit à petit. Il voulut se concentrer sur autre chose, trouver Law, enfin, mais il était juste bien trop captivé pour en faire autrement.
Cependant, l'aura de Doflamingo était la seule qu'il avait réussi à détacher du reste et, surtout, la seule qu'il avait réussie à reconnaître alors suivre les mouvements de son frère n'était peut-être pas une si mauvaise idée. Avec un peu de chance, il s'approcherait de Law, ne serait-ce que pour rire de l'enfant ou le faire chanter. Doflamingo lui apprendrait tout ce qu'il y avait à savoir sur l'Ope Ope no Mi et il le laisserait même voir Rocinante, si Law acceptait un jour de se sacrifier pour lui en réalisant cette terrible opération.
Rocinante en frémissait d'horreur alors que son imagination faisait plus que sa part du travail. Il devait trouver l'enfant, au plus vite. Il ne savait pas ce qu'il ferait par la suite, mais au moins il pourrait se donner l'illusion qu'il veillait sur lui.
Y parvenir en surveillant son frère n'était pas l'option qui lui plaisait le plus, mais peut-être que, petit à petit, il continuerait de faire des progrès.
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Il semblait à Rocinante que des heures, des jours, passaient sans qu'il ne se passe rien, sans qu'il n'ait la moindre avancée. Parfois, il avait même l'impression de reculer alors que des maux de tête terribles le prenaient et qu'il s'endormait pour se réveiller en souffrant davantage parce qu'il ne pouvait pas s'hydrater correctement.
C'était dur, et ses yeux étaient le plus souvent brouillés de larmes, mais Rocinante n'abandonnait pas. Il s'accrochait avec toute la force dont il était capable.
Et alors, alors, enfin... Il la sentit. Enfin, son frère s'approcha d'autre chose que d'auras vivaces. À quelques pièces de lui, il la sentit, cette aura qu'il avait tant cherchée en espérant ne jamais la trouver. Une aura faible, fébrile. Une aura d'enfant, c'était indéniable, elle était si petite mais, surtout, et Rocinante le constata avec angoisse : c'était une aura d'enfant malade.
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Merci d'avoir lu !
J'espère que cette nouvelle partie vous a plu même si après Monet... Ah ah ah !
Enfin, j'ai quand même donné le Haki de l'Observation à Roci ! (Il lui fallait bien quelque chose pour survivre, ce pauvre petit.)
Bref, comme toujours, j'ai hâte d'avoir tous vos avis, je les bichonne tous comme il se doit ! (Et je ne mords pas, promis !)