Hello!
Me revoici avec une autre mini fic en deux chapitres, vraiment toute courte, avec pour personnage principal Severus Rogue.
Attention: petit lemon.
J'espère que vous apprécierez!
Bonne lecture, les ami(e)s! ;-)
Une dernière chance
Chapitre 1
De retour des vacances de Pâques, Severus en avait déjà assez de tous ces cornichons d'élèves qui ne cessaient de le décevoir et de le déprimer. Il n'aimait pas enseigner. Il avait toujours eu ça en horreur mais il avait accepté le poste de professeur de potions à Poudlard pour dépanner Dumbledore et faire plaisir à sa femme qui avait décrété que ce métier serait parfait pour lui.
Sa femme… Lily Evans… Son amour de jeunesse… S'il avait su quelle espèce de peste se cachait sous ce visage angélique, il se serait abstenu de se battre contre Potter, Black et tous les autres jeunes hommes qui lui tournaient autour à l'école ! Il avait été aveuglé par l'admiration qu'il éprouvait pour elle et par ses sentiments amoureux mais il avait bien vite déchanté.
Il avait rapidement appris que la jeune femme n'avait, en effet, rien d'une sainte. Elle était capricieuse, égoïste, froide, vénale et cruelle. Elle ne se souciait de personne, hormis d'elle-même, et elle ne s'était pas privée de s'emparer de son cœur et de le ravager à force de coups tous plus tordus les uns que les autres.
Severus avait découvert, à peine une semaine après leur mariage, qu'elle le trompait sans arrêt avec n'importe qui. D'ailleurs, il n'était même pas convaincu d'être le père de leur petit garçon… L'enfant présentait de très grandes similitudes physiques avec cet abruti de James Potter.
Il n'avait pourtant jamais songé à demander le divorce car ce n'était pas très courant à cette époque et que c'était plutôt mal vu de la part de la communauté sorcière, qui était relativement rétrograde par rapport aux Moldus. Et puis sa famille à lui n'aurait jamais accepté une telle chose…
Severus était, en effet, l'unique héritier du manoir et de la fortune des Prince et les parents de sa mère n'auraient jamais consenti à voir leur nom entaché à cause de la disgrâce et de l'opprobre qu'aurait jeté un divorce sur leur famille.
Il se retrouvait donc coincé dans un mariage malheureux avec une harpie qui le torturait sans cesse pour son simple plaisir et un rejeton qui n'était même pas de lui. Cela faisait six ans qu'il vivait ainsi, tourmenté et abattu à cause des frasques de son épouse et des épreuves qu'elle lui faisait endurer quotidiennement.
Sa dernière lubie en date étant de lui interdire l'accès à leur chambre à coucher et à lui infliger une grève sauvage et à durée indéterminée de ses devoirs conjugaux…
« Professeur ? Est-ce que vous allez bien ? » entendit-il soudain à proximité de lui.
Il tourna vivement la tête vers la gauche et découvrit une jeune fille à l'air soucieux plantée à côté de lui, sur l'estrade sur laquelle se trouvait son bureau. Elle le regardait avec de grands yeux bruns emplis de sollicitude et de compassion.
« Miss Kingston ? Que faites-vous là et où diable sont donc passés vos camarades ? répondit-il sèchement, quelque peu désorienté en cherchant ses élèves du regard.
- Le cours est terminé depuis près de cinq minutes, monsieur. Les autres sont partis lorsque la cloche a retenti. Comme vous ne sembliez pas réagir, je me suis approchée pour voir si vous vous sentiez bien, expliqua-t-elle brièvement.
- Allez-vous-en, vous aussi ! Je n'ai pas besoin de vous ! Je ne vous ai rien demandé ! s'exclama-t-il, profondément irrité par ce qu'il prenait pour de la pitié dans le regard de la jeune fille.
- Mais je… tenta-t-elle de se défendre.
- Rien ne vous autorisait à monter sur cette estrade ! la coupa-t-il brusquement. Vous faites donc perdre vingt points à Poufsouffle et vous passerez cette soirée en retenue, ici, avec moi ! décréta-t-il arbitrairement.
- Quoi ? demanda-t-elle, déboussolée et choquée par sa soudaine saute d'humeur.
- Vous m'avez parfaitement compris, miss Kingston. Vingt heures, ici, ce soir ! Maintenant, déguerpissez ! ordonna-t-il fermement de sa voix doucereuse, en la fusillant de son terrible regard noir et glacé.
- Très bien », se contenta-t-elle de répondre, résignée, en descendant de l'estrade professorale avant de récupérer son sac et de quitter la classe de potions.
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Le soir-même, à vingt heures précises, après lui avoir permis d'entrer, Severus vit pénétrer dans le cachot la jeune fille de septième année qu'il avait collée plus tôt dans la journée.
Il la regarda s'avancer doucement jusqu'à lui, ses boucles brunes ondulant sur ses épaules et dans son dos à chacun de ses pas, écoutant le froissement que le tissu de sa robe de sorcière faisait tandis qu'elle se déplaçait dans la pièce et il rencontra bientôt ses yeux chocolat lorsqu'elle leva son visage vers lui, une fois devant son bureau.
« Vous allez nettoyer tous les bancs de cette classe et vous amuser à décoller tout ce que vos condisciples sans cervelle ont réussi à y incruster au fil des années, miss Kingston, décréta-t-il de but en blanc. Vous n'aurez pas besoin de votre baguette mais uniquement de ceci, ajouta-t-il en lui tendant une simple brosse dure des plus banales.
- Bien, monsieur, répondit-elle en s'emparant de son outil de travail, après avoir déposé son sac devant le bureau professoral.
- Et je ne veux pas vous entendre vous plaindre, l'avertit-il, menaçant.
- Ce n'était pas mon intention, répliqua-t-elle calmement en se dirigeant vers un premier banc.
- Vous voulez jouer à la plus maligne avec moi, Kingston ? demanda Rogue d'une voix dangereusement basse en haussant l'un de ses sourcils noirs.
- Non, pas du tout, professeur ! Je ne voulais pas vous paraître insolente », se défendit-elle aussitôt en se tournant vers lui, craignant que la conversation ne dégénère comme tout à l'heure.
Distinguant uniquement de l'anxiété et une profonde sincérité dans ses grands yeux bruns semblables à ceux d'une biche effarouchée, Rogue lui fit seulement un léger signe de tête pour l'engager à commencer sa punition.
Elle poussa un long soupir en fermant les paupières, apparemment profondément soulagée et entreprit de récurer une première table de travail, après avoir grossièrement attaché sa crinière en une queue de cheval assez lâche et avoir retroussé ses manches.
Le maître des cachots, quant à lui, assis derrière son bureau, se complaisait à observer son étudiante accomplir son travail en laissant dévier ses pensées hasardeuses.
Entre l'heure de son dernier cours et avant de se rendre dans sa classe pour la retenue de la Poufsouffle, Severus en avait profité pour vider quasiment deux bouteilles de Whisky Pur Feu dans le fol espoir d'oublier, ne serait-ce que pour quelques instants, son existence misérable et sa vie détestable auprès d'une garce qu'il avait prise pour un ange.
N'étant déjà pas à la base un grand anthropophile soucieux du bien-être de ses semblables, il en était arrivé, grâce à Lily, à développer une rancune tenace envers la gent féminine qui le poussait de plus en plus vers une forme aiguë de misogynie.
En regardant la jeune fille s'échiner à frotter les saletés collées sur les bancs, il se disait qu'elle était très certainement la source des tourments d'un ou de plusieurs pauvres garçons qui étaient tombés sous son charme et qui seraient condamnés à subir les mille et un supplices qu'elle aurait envie de leur infliger selon son humeur du jour. Il retroussa alors ses fines lèvres en un rictus de mépris et balaya des yeux le corps de l'adolescente afin d'essayer de déterminer le nombre des prétendants qu'elle pouvait bien traîner derrière elle, consciemment ou non.
Malgré sa robe de sorcière, à travers sa minutieuse observation réalisée sur plusieurs minutes afin de pouvoir la contempler dans son ensemble, il put distinguer de longues jambes, des fesses rebondies, une belle chute de reins, une taille marquée, une poitrine plutôt menue mais qu'il imaginait ferme et très réceptive à son toucher, un cou gracile dans lequel il avait envie de planter ses dents, une tignasse tout en boucles dans laquelle il aurait volontiers plongé ses doigts, un regard doux, brillant et encore empli d'innocence et de bonté et des lèvres roses et charnues qu'il aurait voulu mordre à sang pour la punir de lui faire éprouver de telles choses !
Il souffla et se pinça l'arête du nez en fermant les yeux pour tenter de reprendre quelque peu le contrôle de son esprit torturé et de ses pensées douteuses envers son élève mais c'était trop tard. Son esprit embrumé par l'alcool n'arrivait plus à faire marche arrière et lui envoyait sans cesse des images d'elle et de lui de plus en plus tendancieuses, lascives, provocantes et sensuelles.
À fleur de peau depuis plus de six mois à cause de sa charmante femme, ses sens étaient déjà en alerte et tout ce qu'il entendait et voyait était interprété et analysé de la pire façon par son cerveau en manque de sexe. Il croisa désespérément ses jambes pour tenter de refouler l'érection qu'il sentait venir mais il savait déjà que sa pitoyable tentative était vouée à l'échec.
Finalement, foutu pour foutu, il jugea plus opportun de quitter précipitamment la pièce afin de se réfugier chez lui et d'attendre que ça passe, avant de revenir dans la salle où se trouvait son élève une fois que le danger serait écarté.
Après avoir emprunté le passage qui le conduisait directement de sa classe dans ses appartements, il se laissa tomber sur le sofa et renversa sa tête en arrière les yeux fermés.
« Professeur, vous vous sentez bien ? » entendit-il soudainement.
Il sursauta et ouvrit vivement les yeux en redressant sa tête pour voir la Poufsouffle à quelques dizaines de centimètres de lui qui se tordait nerveusement les mains.
Il attrapa un cousin et le plaqua sur son entrejambe pour éviter que la jeune fille ne remarque son érection puis il lui demanda, acerbe, en serrant les dents :
« Bon sang, Kingston ! Qu'est-ce que vous foutez chez moi ?
- Je vous ai vu partir de la classe presque en courant. J'ai eu peur que vous ne soyez malade et que vous ne sachiez pas appeler de l'aide, répondit-elle, bienveillante.
- Je vais très bien ! Retournez en classe de potions ! répliqua-t-il, agacé, le souffle court.
- Vous en êtes sûr ? Vous êtes tout rouge, monsieur, et vous avez l'air d'avoir du mal à respirer, insista-t-elle, inquiète
- Par Merlin, Kingston, je vous dis que je n'ai rien… répéta Severus, la voix rauque.
- Je ne veux pas vous laisser alors que vous êtes dans cet état, je vais aller chercher madame Pomfresh, décréta-t-elle, déterminée.
- Oh et puis merde ! Vous l'aurez voulu après tout ! Vous voulez vraiment savoir ce que j'ai ? s'énerva-t-il en repoussant le coussin et en se levant vivement de son fauteuil. Je suis en manque, Kingston, voilà ce que j'ai ! Ma femme ne me laisse plus l'approcher depuis des mois et le simple fait de vous regarder frotter ces tables m'a fait bander, petite idiote ! expliqua-t-il de la façon la plus crue qui soit. Vous êtes contente maintenant ? »
La jeune fille l'observa sans rien dire, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte, totalement déstabilisée par sa franchise et ses explications brutales, et elle baissa un instant son regard vers la bosse que formait son érection dans sa robe de sorcier avant de reposer ses yeux sur son visage déformé par la colère.
« Allez-y ! Partez maintenant et racontez à tout le monde que je suis effectivement un "mal baisé" comme certains s'amusent à le dire dans mon dos ! hurla-t-il sous le coup de la rage. Dites à tous que je ne suis qu'un misérable pervers qui fantasme sur l'une de ses élèves tout ça parce que sa chère et tendre épouse refuse de coucher avec lui ! Expliquez-leur comme je suis malheureux, désespéré et aigri ! Riez bien de moi et de mon soi-disant fils qui ne me ressemble pas pour un sou ! Moquez-vous de moi qui reste avec une femme qui ne m'aime pas et qui me trompe avec la Terre entière ! Allez-y ! Et surtout amusez-vous bien ! »
Helena, qui était toujours plantée devant lui, était restée obstinément silencieuse en l'écoutant se décharger de tout ce qui lui pesait depuis si longtemps. Elle ne comprenait pas comment un homme si dur, si fort et si fier avait bien pu se laisser atteindre à ce point par une femme. Par sa propre femme de surcroît…
« Je n'irai certainement pas raconter ceci à qui que ce soit, monsieur, déclara-t-elle doucement. Je suis désolée pour vous et je… je n'aime pas vous voir aussi malheureux », lui avoua-t-elle ensuite, sincère.
Rogue reposa alors ses yeux noirs sur elle, stupéfait. Il la considéra durant de longues secondes en fronçant les sourcils, se demandant bien comment elle n'avait pas eu peur et pourquoi elle était toujours plantée là à le regarder avec ses grands yeux marron, comme une biche à la fois fascinée et effrayée par la lumière des phares d'une voiture.
Il réduisit alors à néant la faible distance qu'il y avait entre eux et s'empara de ses lèvres dans un baiser bestial en enfouissant une main dans ses boucles brunes et l'autre dans son dos pour la coller contre lui.
La jeune fille, surprise, n'esquissa pas le moindre mouvement, trop étonnée par ce que le terrible maître des cachots était en train de faire, et elle le laissa même approfondir le baiser quand elle sentit sa langue goûter ses lèvres pour lui demander l'accès à sa bouche.
Prenant cela pour un accord tacite de sa part, Rogue ne se priva pas et l'embrassa avec toute la fougue et l'ardeur qu'il se voyait obligé de contenir depuis des mois. Il ravagea sa petite bouche de baisers, tirant parfois sur ses lèvres roses et pulpeuses à l'aide de ses dents, descendant vers sa mâchoire et ses oreilles, dont il aspira les lobes, et laissant un gros suçon à la base de son cou.
Réalisant subitement qu'il avait déjà plus que dépassé les bornes en se jetant ainsi sur son élève, il se détacha d'elle et tenta de se calmer pour éviter d'aggraver son cas mais, malheureusement, le soupir qu'elle poussa quand il s'éloigna, l'entente de sa respiration saccadée et la vue de ses yeux brillants de désir et de ses lèvres rougies par ses baisers eurent raison de sa vaine tentative. Il fondit une nouvelle fois sur elle et entreprit de lui enlever ses vêtements qui le gênaient tout en recommençant à l'embrasser fiévreusement.
Helena se retrouva rapidement en sous-vêtements, sans trop savoir comment il avait fait ça, et elle sentit les grandes mains à la fois douces et puissantes du directeur des Serpentard partir résolument à la découverte du moindre centimètre carré de son corps.
Enivré par la douceur de sa peau et désirant savoir si ses impressions se révéleraient exactes, Severus lui ôta prestement son soutien-gorge pour libérer sa poitrine tant convoitée. Il s'empara aussitôt d'un sein et passa son pouce sur sa pointe afin de la faire durcir davantage et la réaction ne se fit pas attendre.
Cajolant ses deux seins à l'aide de ses mains qui les malaxaient et de sa bouche qui léchait et aspirait ses petits tétons fièrement dressés, il faillit presque jouir en constant que ses pronostics étaient bel et bien exacts. Elle réagissait à ses caresses et à ses baisers parfaitement comme il l'avait imaginé lorsqu'il la contemplait dans sa classe de potions.
Ne voulant surtout pas prendre le risque de jouir avant d'avoir ressenti l'extrême plaisir de la posséder, il la souleva du sol en plaçant un bras sous ses fesses et l'autre dans son dos et il la conduisit rapidement dans sa chambre où il la déposa sur la courtepointe de son lit.
Là, il se mit totalement nu en faisant disparaître tous ses vêtements à l'aide d'un simple sortilège et il enleva la culotte en coton blanc de la jeune fille, qui constituait l'unique habit qui lui restait encore.
« Professeur, je… je dois vous dire… » tenta de l'avertir Helena, les joues roses et le souffle court.
Mais c'était peine perdue, il ne l'écoutait pas. Il souleva sa jambe droite pour la placer à la hauteur de son bassin et entra profondément en elle d'un seul coup de rein.
Il comprit ce qu'elle essayait de lui dire au moment où il sentit son hymen se déchirer sous sa poussée et où il entendit son cri de douleur. Elle était vierge, voilà ce qu'elle essayait de dire…
Il grimaça, une pointe de culpabilité envahissant sournoisement son cœur malgré lui, mais c'était trop tard pour prendre des gants avec elle. Tout ce qu'il pouvait faire pour l'aider maintenant c'était de transformer la douleur qu'elle ressentait dans son bas-ventre par du plaisir.
Il posa donc ses lèvres sur sa bouche pour étouffer son cri, but les larmes qui avaient roulé sur ses joues à son insu et il amorça ses mouvements de va-et-vient en en dosant savamment le rythme et l'angle de pénétration afin de l'amener avec lui vers l'orgasme pour lui faire oublier sa souffrance.
Concentré sur sa tâche et se retenant pour ne pas éjaculer trop vite, des gouttes de sueur s'écoulant de son front et sur ses tempes et humidifiant son corps tout entier, il s'aperçut avec un réel soulagement que la jeune fille sous lui prenait du plaisir, malgré la rudesse avec laquelle il l'avait prise de prime abord, et il se laissa aller en elle quand il la sentit se contracter autour de lui et qu'il entendit un timide « Oh oui… » franchir ses lèvres.
Severus demeura quelques instants dans le ventre de son élève en essayant de retrouver son souffle et un rythme cardiaque normal puis il se retira pour la libérer de son poids et se coucha à côté d'elle en fermant les yeux.
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Lorsqu'il rouvrit les paupières, il cligna légèrement des yeux, aveuglé par une puissante luminosité provenant de la fenêtre qui représentait le ciel tel qu'il était dehors. Il secoua la tête, surpris par une telle clarté, puis baissa les yeux pour découvrir une jeune fille entièrement nue couchée sur son torse.
La soirée d'hier lui revint alors subitement en mémoire et il jura quand il s'aperçut qu'il était déjà huit heures du matin. Ils allaient être en retard tous les deux ! De quoi bien attiser les soupçons et la curiosité de tout Poudlard.
« Kingston, réveillez-vous ! » s'exclama-t-il en la secouant vivement par les épaules.
La jeune fille ouvrit les yeux et se redressa, déboussolée, avant de croiser le regard sombre de son professeur de potions.
« Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-elle, déphasée.
- Il se passe qu'il est huit heures et que nous sommes tous les deux déjà en retard ! répliqua Rogue en se levant prestement.
- Oh, non ! s'exclama-t-elle en se levant également et en cherchant après ses vêtements.
- Qu'est-ce que vous faites ? interrogea-t-il, étonné.
- Je cherche mes habits pour sortir d'ici le plus vite possible.
- N'y pensez même pas, vous sentez le sexe à plein nez ! rétorqua-t-il immédiatement. Venez avec moi ! » ajouta-t-il en saisissant son poignet dans sa main.
Il la mena rapidement dans la salle de bain, attrapa deux brosses à dents sur lesquelles il étala une bonne couche de dentifrice, lui en colla une dans la bouche et la poussa dans la cabine de douche avec lui. Il actionna le jet d'eau chaude et entreprit de les frictionner avec du savon, alternant brosse à dents, savon pour le corps et shampoing, en essayant d'aller le plus vite possible et de ne pas perdre de temps.
Cinq minutes plus tard, ils étaient tous deux lavés, séchés et habillés et Rogue fit sortir Helena de ses appartements, après s'être assuré qu'il n'y avait personne dans les couloirs. Il regarda la jeune fille gagner au pas de course les escaliers puis ferma la porte et se dirigea vers le passage menant à sa classe de potions pour surprendre ses étudiants et les effrayer de bon matin pour leur empêcher de poser des questions sur son retard…
La suite au prochain épisode... ;-)
Merci d'avoir lu! J'espère que ça vous a plu!
A la prochaine!