Disclamer :Twilight est à Stéphanie Meyer HARRY POTTER est à J.K. Rowling

Bêta :non corrigé


NdA : Un grand merci a tout ceux qui m'ont laissé un petit com ainsi que pour les follows et favoris


Un compagnon inattendu.

Chapitre 28

_ Bref, en dehors des ''idioties'' qu'a débité Emmett, je dois dire que moi aussi je suis curieuse de savoir comment Edward et Jacob se sont mis ensemble, dit Alice avec une lueur malicieuse dans les yeux.

Tous les regards se braquèrent sur le vampire et le loup, qui leur rendirent sans faire mine de leur répondre.

_ Alors, insista Alice.

Après de longues secondes de silence des deux hommes, Edward ouvrit la bouche pour dire quelque chose, quand Hermione, qu'Esmée était allée chercher pour qu'elle puisse manger, et qui se trouvait au bout de la table, se mit à crier. Elle recula sa chaise et essaya de se lever en se tenant le ventre. Carlisle qui était le plus proche d'elle, et guidé par les années d'expérience à exercer la médecine, lui lança un rapide regard avant de déclarer :

_ Elle vient de perdre les eaux.

_, Mais c'est bien trop tôt d'après ce que nous a dit Ginny ! s'écria Harry sous le choc.

_ Eh bien, il semblerait que Miss Weasley se soit trompée, dit Snape en se levant pour aller soulever Hermione dans ses bras afin de la conduire dans le bureau de Carlisle qui servait aussi de cabinet médical pour les rares consultations à domicile.

Snape alla déposer Hermione sur table médicale. Il l'a positionna de façon à ce qu'elle puisse avoir les jambes écartées pour faciliter le travail. Pendant que Snape positionnait Hermione, Carlisle, avec l'aide d'Esmée, s'approcha de la table.

_ Avez-vous déjà accouché une femme ? demanda-t-il à Snape.

_ J'ai une fois aidé à la naissance d'un petit elfe de maison, dit l'ancien professeur. Cela ne doit pas être très différent, ajouta-t-il.

Carlisle se demanda comment se passait l'accouchement d'une telle créature, mais se retint de demander, car ce n'était pas le moment.

_ Bien, nous ferons avec, souffla le vampire. Étant donné que je ne suis pas en mesure de l'accoucher, ajouta-t-il en montrant sa jambe manquante, je vais vous assister.

_ Très bien, accepta Snape. Quand je pense que j'ai survécu à Voldemort et deux guerres pour finir sage-femme, se désola Snape. Et pour couronner le tout, j'aide à la venue au monde d'un autre Potter ! Soit je fais un cauchemar, soit j'ai perdu l'esprit, poursuivit Snape d'un air accablé.

Carlisle esquissa un sourire devant les ronchonnements de Snape.

_ Que dois-je faire ? questionna Snape suite à un cri de douleur de la jeune sorcière.

_ Il faut vérifier le stade de l'ouverture du col de l'utérus.

_ Et comment je fais ça ? questionna Snape en lançant un regard meurtrier à Carlisle, car il n'aimait vraiment, mais vraiment pas ce que cela sous-entendait.

_ Eh bien, sourit Carlisle, avec l'aide de vos doigts.

Il le savait ! Merlin ! Pourquoi moi ?! se lamenta Snape en prenant une longue inspiration dont il n'avait pas besoin, pur se donner du courage.

Il s'approcha un peu plus d'Hermione à qui il avait posé un drap sur ses jambes écartées, afin de lui offrir un peu d'intimité. Il se saisit ensuite d'une paire de gants qui se trouvait près de la table de travail, les enfila, puis, prenant une autre inspiration, il plongea ses doigts dans un endroit qu'il s'était promis de ne plus jamais explorer après sa première fois désastreuse avec une femme quand il était encore adolescent. Merlin ! Il allait tuer Potter pour l'obliger à faire une chose pareille.

_ Alors, où en est-elle ? questionna Carlisle en se retenant de rire devant l'expression pleine de dégoût qu'à fichait Snape alors qu'il tâtait l'ouverture du l'utérus de son ancienne élève.

_ J'ai l'impression que… c'est large, répondit Snape.

_ Large comment ? Combien de centimètres diriez-vous ? interrogea Carlisle.

_ Je dirais entre 8 à 10 centimètres.

_ C'est rapide, remarqua Carlisle. Tenez-vous prêt, le bébé ne devrait pas tarder, prévient-il ensuite.

À peine avait-il dit cela, qu'Hermione poussa un autre cri en serrant les bords de la table de toutes ses forces. Snape s'empressa de s'abaisser entre les cuisses de la jeune femme. L'odeur du sang était si forte que le vampire pensa un instant qu'il allait perdre le contrôle et s'attaquer à la jeune femme. Mais des années de contrôle sur soi lui permirent de ne pas céder à la tentation. La suite se passa très rapidement, car en seulement dix minutes, Hermione mit au monde un magnifique petit garçon aux yeux verts. Celui-ci poussa un cri retentissant lorsqu'il prit sa première inspiration. Snape se dépêcha de couper le cordon reliant la mère à l'enfant.

_ Tu as intérêt à être plus intelligent que ton père, petit ! souffla Snape au bébé en le nettoyant. Et surtout, évite de t'attirer des ennuis comme lui, parce que je suis bien trop vieux pour supporter un autre aimant à problèmes, recommanda ensuite le vampire en esquivant un ''tendre'' sourire qu'il niera avoir eu, avec toute sa mauvaise foi coutumière.

_ Il est magnifique, dit Esmée qui s'était approché de Snape.

_ Ne dites pas n'importe quoi, femme ! Cette chose toute fripée et braillarde n'a rien de beau, râla Snape.

Pour toute réponse, Esmée lui fit un grand sourire avant de prendre le nouveau-né des bras de Snape.

_ Ne sois pas grognon, Severus, reconnais que ce petit garçon est tout simplement croquant.

_ Ah ! Parce qu'il a l'air d'un bonbon en plus d'être ''magnifique'' ! grommela l'ancien postionniste. Faites attention à ne pas le croquer par mégarde, railla-t-il ensuite.

Alors qu'Esmée allait lui répondre, Carlisle qui s'était approché de la mère afin de l'aider à expulser le placenta, interpella Snape.

_ Je crois qu'il y a un autre.

_ Un autre ? dit Snape en s'approchant de l'autre vampire.

_ Un autre, répéta Carlisle en pointant Hermione du doigt.

_ Merlin ! cria l'ancien sorcier en poussant Carlisle pour prendre sa place entre les jambes d'Hermione.

Et comme si elle n'avait attendu que ça, la jeune sorcière poussa un énième cri. Le second bébé mit plus de temps à sortir que son jumeau, car ce ne fut que 30 minutes après avoir poussé ce cri, qu'elle donna naissance à une adorable petite fille aux yeux bleutés. Snape coupa le cordon et nettoya aussi la petite.

_ Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la drôle de sensation que je ne suis pas près de me reposer avec trois Potter dans les parages, soupira Snape en tendant la petite fille à Esmée qui avait placé le petit garçon dans un couffin après l'avoir habillé.

_ Elle est tout aussi belle que son frère ! s'exclama-t-elle en dévorant l'enfant du regard. Ils vont faire des ravages en grandissant, ajouta-t-elle avec tendresse.

_ J'en ai bien peur, soupira Snape en songeant déjà à toutes les bêtises et idioties que les deux petits garnements allaient certainement engendraient en grandissant.

Alors que Snape se plaignait déjà de futurs méfaits des deux nouveaux Potter, qu'Esmée s'extasiât devant les bébés, Carlisle se rendit auprès d'Hermione pour l'aider à expulser le placenta. Tandis qu'il encourageait la jeune femme à pousser pour l'extraire, cette dernière, qui, pour la première fois depuis le début de sa grossesse, sentait son esprit s'éclaircir, commença à former un plan pour revenir dans les bonnes grâces de son ami. Elle devait trouver un moyen de se faire pardonner son petit écart de conduite. Et connaissant Harry, son bon cœur et son désir maladif d'avoir une famille, elle n'aura qu'à lui faire croire qu'elle avait été sous impérium pour qu'il lui pardonne. De plus, elle était certaine que son ''ami'' ne voudrait pas priver leurs enfants de leur mère.

_ Je vois que tu n'as rien retenu de toute cette histoire, enfant, dit une voix spectrale sortie de nulle part qui fit tourner la tête de tous les occupants de la pièce dans sa direction.

_ Qui… commença Snape avant de se taire brusquement, incapable de dire un mot de plus.

_ Ton intelligence et ton extraordinaire instinct de survie m'ont toujours impressionné mon enfant, dit la voix à l'intention de Snape. Mon fils a eu une chance merveilleuse de t'avoir eu comme gardien, car tu as été aussi efficace pour le garder en vie que l'une de mes Ombres protectrices, poursuivit-elle.

Cette dernière venait d'une femme à l'apparence étrange et fascinante. Elle était très grande ou peut-être, très petite, car sa taille variée de secondes en seconde. La couleur et la taille de ses cheveux étaient tout aussi changeantes que sa taille, et son visage passait d'une jeunesse extrême à la vieillesse en un clin d'œil. La couleur de sa peau, comme tout le reste de sa personne, était elle aussi inconstante. Une seconde on avait l'impression de faire face à une petite fille chinoise avec de longs cheveux noirs, la seconde d'après, à une adolescente afro-américaine avec de courts cheveux crépus, pour finalement se trouver face à une vieille femme blanche à la longue chevelure blanche très bouclée. Les seules choses constantes de la nouvelle venue étaient la longue robe d'une noirceur spectrale abyssale qu'elle portait, ainsi qu'une longue Faux qu'elle tenait à la main droite. Elle passa devant Snape et Esmée pour se diriger vers Carlisle et Hermione.

_ Tu t'es bien battu, mon enfant, dit-elle à Carlisle avant de toucher le haut de la cuisse, de la jambe manquante du vampire. Et pour cela, tu mérites une récompense, ajouta-t-elle alors que la jambe du vampire repoussait.

Carlisle regarda sa toute nouvelle jambe avec reconnaissance et incrédulité. S'il avait pu pleurer, il aurait versé des larmes de reconnaissance et de soulagement.

_ Merci, souffla-t-il.

Sans répondre au vampire, elle s'approcha d'Hermione.

_ Quant à toi, enfant perdu, il est temps de payer pour tes actions.

Elle posa ensuite sa Faux sur le front de la jeune femme. Cette dernière ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais rien ne sortit de cette dernière. Son corps fut entouré par une lueur sombre qui clignota brièvement avant de disparaître. Après la disparition de la jeune sorcière, la femme se tourna vers les deux bébés, posa sa Faux sur le front de chacun d'eux en murmurant d'étranges paroles. Sur le front du petit garçon, à la place exacte où se trouvait la cicatrice en forme d'éclair d'Harry, apparut un tatouage en forme de soleil. Sur le front de la petite fille, au même endroit, apparut un tatouage en forme de lune.

_ Tout comme leur père, ils sont maintenant sous ma protection, dit la femme à l'intention des deux hommes et de la femme. Vous direz à mon fils que je lui souhaite à lui et sa famille, d'avoir une vie bien plus reposante que celle qu'il a eue jusqu'à présent.

Après avoir dit cela, elle s'évapora dans les airs. Les vampires se jetèrent des regards incrédules avant qu'Esmée ne dise:

_ C'était…

_ La Grande Faucheuse, termina Snape.

_ C'était…

_ Indescriptible, termina Carlisle.

_ Elle est venue chercher Hermione, dit inutilement la vampire.

_ Elle m'a rendu ma jambe, ajouta Carlisle en palpant cette dernière.

Un silence pensif et un peu craintif tomba dans la pièce.

_ Bien, je pense qu'il est temps que ces petits cornichons fassent connaissance avec leur idiot de père, finit par dire Snape en le brisant.

Les deux autres hochèrent la tête. Snape alla prendre le couffin où se trouvait le petit garçon et fit signe à Esmée qui avait la petite fille dans ses bras. Carlisle leur ouvrit la porte pour leur permettre de la franchir plus facilement. Ils n'eurent pas à aller très loin, car tout le monde se tenait devant la porte du cabinet de Carlisle. Enfin tous mis à part Ginny qui avait été ligoté sur une chaise par Neville.

_ Venez dire bonjour à vos enfants Potter, dit Snape.

_ Mes enfants ? Ils sont deux ? s'étonna Harry.

En effet, après l'installation du sorcier chez les vampires, il s'était employé à poser des sortilèges d'insonorisation dans toutes les chambres ainsi que le cabinet de Carlisle afin de redonner aux vampires l'intimité qu'ils avaient perdue après leur transformation. Cette action lui avait valu la reconnaissance de toute la famille. De ce fait, personne ne savait ce qui s'était passé dans la pièce après qu'Esmée ait fermé la porte derrière elle avec Carlisle.

_ Oui, vos enfants, répondit Snape. Vous avez une petite fille et un petit garçon, lui apprit Snape avec une étrange douceur dans la voix. Esmée dit qu'ils sont magnifiques, mais si vous voulez mon avis, ils ne ressemblent à rien, ajouta le vampire sur un ton un peu moqueur.

_ Je peux les prendre ? demanda Harry sans relever la remarque moqueuse de l'ancien professeur.

_ Eh bien, je pensais que cela allait de soi, râla Snape en lui tendant son fils.

Toujours imperméable aux persiflages amicaux de Snape, Harry prit son fils dans ses bras.

_ Tenez-lui bien la tête, mais sans trop de force, recommanda Esmée en s'approchant avec la petite fille.

Harry suivit les instructions de la mère vampire. Maladroitement, il le souleva pour le placer au creux de son bras. Il observa son fils avec une fascination déroutant avant de poser tendrement un baiser sur son front. Ensuite, il porta son attention sur sa fille, toujours dans les bras d'Esmée. Il donna aussi un baiser à sa fille.

_ C'est quoi ces tatouages qui sont sur leur front ? demanda-t-il ensuite. Ils sont nés avec ?

Snape lui expliqua ce qui s'était passé quelques minutes plus tôt tandis que les autres, tout en écoutant ses explications, venaient à leur tour voir les deux enfants.

_ Ils sont très beaux, Harry. Félicitation, lui dit Neville.

Les vampires hochèrent la tête pour montrer leur accord. Snape grommela qu'ils n'étaient que des hypocrites, car les mouflets n'avaient rien de beau.

_ Allez, amour, soit un peu honnête et avoue qu'ils sont mignons, lui dit Neville.

Snape jeta un rapide regard sur les bébés et hocha la tête avec résistance.

_ Bon, je veux bien reconnaitre qu'ils ne sont pas si laids, reconnut-il du bout des lèvres.

_ Mes enfants ne sont pas laids, vieille chauve-souris grincheuse ! Ils sont aussi beaux que leurs pères ! s'écria Emmett avec indignation. Ça se voit qu'ils tiennent de moi, ajouta le vampire en s'extasiant de la petite fille.

_ Euh, frérot, je suis désolé de te l'apprendre, mais techniquement, ces deux petites merveilles ne peuvent pas te ressembler étant donné que tu n'es pas leur père biologique, lui dit Edward.

_ Que je sois ou non leur père biologique n'a rien avoir là-dedans, balaya Emmett. Ces deux petites merveilles seront mes portraits crachés ! Hein mes amours ! assura-t-il avec une conviction étrange et quelque peu adorable.

Les vampires, loups et sorciers, se jetèrent des regards abasourdis avant de hausser les épaules. Après tout c'était d'Emmett dont il était question. Donc, il ne fallait perdre son temps à chercher à le raisonner ou bien à trouver une logique à ses pitreries.

_ Sinon Harry, as-tu une idée de nom pour tes enfants ? questionna Alice.

_ Taiyō pour mon petit garçon et Tsuki pour ma fille, souffla Harry en dévorant ses enfants du regard. Vous savez, j'en viens presque à remercier Hermione pour le cadeau qu'elle vient de me faire. Je suis presque prêt à lui pardonner, ajouta distraitement le sorcier.

_ Taiyō et Tsuki ? s'étonna Snape. Je dois dire que je m'attendais à ce que vous les nommiez James et Lily comme vos parents.

_ Eh bien, j'y ai bien pensé, et même à Sirius, mais j'ai changé d'avis, parce que je ne veux pas que mes enfants vivent la même chose que moi en étant continuellement comparés à mes défunts parents. Je voudrais qu'ils sachent qu'ils seront aimés pour eux et non pas parce qu'ils portent les noms de James et Lily Potter, expliqua Harry.

Snape qui savait à quel point Harry avait souffre d'être toujours comparé directement ou indirectement à James Potter, comprenait le choix de ce dernier. Ce fut pourquoi il se contenta de hocher la tête sans faire de commentaire.

_ C'est un très bon choix de prénoms, dit-il ensuite.

_ Ils sont de quelle origine ? questionna Jacob.

_ C'est Japonnais, jeune ignorant, répondit Snape à la place d'Harry.

_ Et ils ont une signification spéciale ? questionna Neville.

_ Soleil et Lune, répondit Harry.

_ Comme les tatouages qu'ils ont sur le front, nota Jasper. Pourquoi les nommer selon leur tatouage ? questionna-t-il ensuite.

_ Pour leur conférer la protection des astres lunaire et solaire, et pour également renforcer leur magie quand les astres dont ils portent les noms, seront levés.

_ Ben alors, ils vont être mégas badasses nos enfants ! s'exclama Emmett fier comme pas possible. Je plein ceux qui auront la mauvaise idée de vouloir s'en prendre à eux.

_ Il faudrait déjà qu'ils parviennent à s'approcher d'eux, dit sinistrement Harry.

Tous hochèrent la tête, en imaginant sans mal ce qui pourrait arriver aux pauvres inconscients qui songeraient à s'en prendre aux jumeaux.

_ Bon, je crois qu'il est préférable d'aller installer ces deux petites merveilles dans leurs lits pour qu'ils puissent se reposer un peu, dit Esmée en prenant la petite Tsuki des bras afin de l'amener dans la chambre qu'ils avaient préparée pour les enfants, même s'ils s'étaient tous attendus à l'arrivée d'un seul bébé.

Harry, le petit Taiyō dans les bras, lui emboita le pas. N'ayant prévu qu'un seul lit, il changea la chaise qui se trouvait près de la fenêtre en second lit pour y placer son fils tandis qu'Esmée installait sa fille dans l'autre. Avant de quitter la chambre, Harry appela Kreattur, qui était toujours au camp de vacances avec l'association AEO, (Adopter un Elfe Orphelin), afin qu'il puise veiller sur eux. Le sorcier aurait très bien pu attendre que l'elfe revienne, mais il savait que ce dernier lui en voudrait s'il attendait son retour pour lui apprendre la naissance des jumeaux. L'elfe de maison apparu quelques secondes après que le Calice eu dit son nom.

_ Que peut faire Kreaturr pour Harry Potter ? demanda l'elfe avant que son regard ne se pose sur l'un des lits. Oh ! C'est merveilleux ! L'enfant d'Harry Potter est nait ! Kreattur est heureux pour vous et vous félicite ! s'extasia l'elfe.

_ Merci Kreattur, répondit Harry en souriant. Je suis désolé de t'avoir dérangé pendant tes vacances, mais je voudrais que tu veilles sur mes enfants.

_ Oh non ! Harry Potter ne dérange pas Kreattur, assura l'elfe. Vous avez dit mes enfants ! s'exclama-t-il après coup.

_ Oui, mes enfants ! s'extasia Harry. J'ai une fille et un garçon, expliqua-t-il ensuite en montrant l'autre berceau.

_ La magie à doublement bénit Harry Potter et Kreattur en est très heureux pour vous.

_ Merci, redit Harry. Bon, je te les confis Kreattur. Veilles bien sur eux. Mon petit garçon s'appelle Taiyō et ma fille, Tsuki.

_ Enchanté de faire votre connaissance jeune maître Taiyō et jeune maitresse Tsuki, souffla l'elfe alors qu'Harry quittait la chambre.

Le sorcier retourna au salon où tout le monde l'attendait.

_ Maintenant que les jumeaux sont nés et que nous sommes débarrassés d'Hermione, je propose de faire de même avec cette salope, dit Neville dès qu'Harry mit les pieds dans la pièce.

_ Et que proposes-tu ? demanda Harry en jetant un regard mauvais en direction de Ginny qui était toujours attaché à sa chaise.

_ Je pense que nous devrions la remettre aux Gobelins pour qu'ils la jugent, car, même si elle n'a pas participé à l'attaque de Gringott, elle reste la complice d'Alexander.

_ Si nous faisons ça, il risque de l'envoyer dans l'une de leurs mines. Ou pire, de la tuer.

_ Je ne vois pas où est le problème après tout ce qu'elle a fait, siffla Emmett en fusillant Ginny du regard. Elle mérite la mort pour ses actions, trancha le vampire avec hargne.

_ Emmett ! s'écrièrent Esmée et Carlisle.

Ce qui ne fut pas le cas des enfants de ces derniers.

_ Ne dis pas de telles choses. Personne ne mérite la mort, même les plus odieux des personnages, ajouta Esmée.

Emmett se renfrognant, et ne dit rien, mais on pouvait voir qu'il pensait tout le contraire de sa mère.

_ Je sais, qu'elle mérite de payer ses actes, mais je dois bien trop à sa famille pour la faire tuer, dit Harry.

_ Ne me dis pas que tu vas la laisser partir après tout ce qu'elle t'a fait ! s'exclama Emmett avec indignation.

_ Non ! s'exclama Harry. Je n'ai aucune intention de la laisser s'en sortir. De plus, elle est bien trop dangereuse pour la laisser en liberté. Elle va payer, mais je refuse qu'elle meure, ajouta-t-il.

_ Bien ! soupira Emmett de soulagement. Donc, on fait quoi d'elle ?

Un sourire diabolique se dessina sur les lèvres de Neville.

_ Je pense que la meilleure chose à faire et de la livrer aux Gobelins en leur recommandant de l'envoyer dans l'une de leurs mines. Là-bas, elle ne pourra plus faire de mal à qui que ce soit. Qu'en penses-tu Harry.

Celui-ci prit le temps de réfléchir avant de hocher la tête. Un sourire de pure joie fendit le visage de Neville. Il se leva, rejoignit Ginny, se saisit d'elle, puis dit :

_ Je vais la leur livrer maintenant. Plus vite nous serons débarrassés d'elle, mieux nous nous porterons.

Et avant que qui que ce soit ne puisse dire un mot, il transplana avec elle.

_ Elle a vraiment dû l'énerver pour qu'il soit aussi pressé de s'en débarrasser, dit Jasper.

_ Elle a regardé d'un peu trop près son vampire, rigola Alice.

Snape esquissa un sourire prédateur. Il était impatient du retour de son sorcier pour qu'ils puissent finalement se lier. Cela faisait tellement longtemps qu'il attendait qu'il n'en pouvait plus.

_ Je vais écrire une lettre aux Weasley pour leur expliquer ce qui s'est passé. Ils doivent savoir pour Ron, Percy et Ginny, dit tristement Harry en se levant.

_ Vous voulez que je leur écrive ? proposa Snape.

_ Non, c'est à moi de le faire, refusa Harry. Mais merci.

Le sorcier écrivit la lettre aux Weasley. Quelques jours après l'avoir envoyée, un hibou, adressé à Snape, mais à son intention, car les sortilèges qui le cachaient ne permettaient toujours pas aux hiboux de le localiser, lui fut retourné. La famille Weasley le remercia pour les avoir informés et se désola pour ce que Ginny, Percy et Hermione lui avaient fait. Ils lui dirent qu'ils souhaiteraient le voir, mais pas dans l'immédiat, car ils avaient d'un peu de temps pour pleurer leurs enfants aussi ignobles qu'ils avaient été. Neville revint de la banque Gobeline et leur annonça que Ginny avait été envoyé dans les mines et que sa baguette avait été brisée.

Le soir même lui et Snape formèrent le lien Calice/Vampire. Edward et Jacob leur relatèrent comment ils avaient fini ensemble. Sam retourna à la réserve et raconta leur passage au royaume des morts ainsi que ce qu'il avait appris sur les loups. Il essaya de ne plus faire la guerre aux vampires afin de soutenir Jacob dans sa relation hors norme qui ne plaisait pas à tout le monde, mais les habitudes et l'insistance des anciens qui le poussaient à chasser Jacob ou à l'obliger à quitter son vampire, furent bien plus fortes que ses bonnes intentions. Et deux après leur retour du pays des morts, il fut contraint de chasser Jacob. Celui-ci, le cœur serré de perdre ses frères et sœur, mais aussi son père qui n'accepter son compagnon, emménagea avec son Edward.

Cinq mois après la naissance des jumeaux, la famille Cullen, Snape, Neville, Jacob, Harry et les jumeaux, quittèrent Forks pour la France.

Treize ans plus tard dans un petit village italien.

Harry tenait la main de sa fille alors qu'Emmett tenait celle de leur fils. Ils parcouraient un petit sentier qui menait à un grand bâtiment un peu à l'écart du village.

_ Vous savez qu'on peut y aller tout seul. Nous sommes grands maintenant, dit le petit Taiyō à l'intention de ses deux parents.

_ Oui, fils, nous savons que vous pouvez y aller seuls, mais il n'empêche que cela nous fait plaisir de vous accompagner, répondit tranquillement Harry.

_ Vous allez être en retard… encore une fois, dit à son tour Tsuki.

_ Ce n'est pas grave, ma chérie, répondit Emmett, ils comprendront pourquoi, asura-t-il.

_, Mais si vous nous laissiez y aller tous les deux, vous ne sauriez pas en retard, fit remarquer Tsuki.

_ Certes, mais cela nous fait plaisir de le faire, répéta Harry. Vous grandissez si vite, que nous voulons profiter de ces petits moments le plus longtemps possible, ajouta-t-il en souriant.

Sa fille lui lança un regard exaspéré, mais ne dit rien. Elle savait à quel point ses papas aimaient les accompagner le matin et venir les chercher l'après-midi. Et elle devait avouer qu'elle adorait ça, mais ils avaient presque 12 ans maintenant ! Ils pouvaient aller au collège tout seul comme le font la majorité de leurs amis ! OK ! Ils habitaient un peu loin, mais ce n'était pas un problème, parce que l'endroit était très calme et rien de bien méchant ne s'y passait. Sans oublier que grâce à la magie et à leurs Ombres Protectrices, ils pouvaient très bien se défendre en cas de danger. Donc, ils ne risquaient aucun rien en allant au collège tous les deux. Mais connaissant la paranoïa de leurs parents, de toute leur famille pour tout ce qui touchait à leur sécurité, ils n'étaient pas près de se déplacer seul en dehors du périmètre de leur villa. Rapidement, les deux ''adultes'' et les deux enfants arrivèrent devant les portes du collège. Harry et Emmett firent un câlin à chaque enfant avant de leur dire au revoir.

_ Signore Cullen, Signore Potter ! Un momento per favore !

Les interpella une jeune femme rousse alors que les deux hommes s'en allaient. Harry poussa un soupir à fendre l'âme au son de la voix tandis qu'Emmett étirait ses lèvres en un sourire moqueur. Ensuite, ils se tournèrent tous les deux en direction de la jeune femme.

_ Signorina Moretti, Buon giorno, dit Harry avec toute l'hypocrisie dont il était capable. Que peut-on faire pour vous ?

_ Buon giorno, répondit la jeune femme avec un sourire charmeur en direction des deux hommes. Il s'agit de la fête de l'école, dit-elle ensuite.

_ La fête de l'école ? Mais je pensais qu'Esmée est déjà passée vous voir à ce sujet, s'étonna Harry.

_ Effectivement, mais il se trouve qu'il y a eu quelques petits changements depuis notre rencontre.

_ Des changements ? De quelles sortes.

_ La Signorina Mancini a suggéré que nous ajoutions une exposition scientifique, et je me demandais si vous pouviez demander à votre charmant oncle de nous aider.

_ Charmant, murmura Emmett. Il n'y a rien de charmant en Snape.

_ Nous lui en parlerons, assura Harry avant de se saisir du bras d'Emmett. Arrivederci, Signorina, ajouta-t-il avant d'entrainer Emmett avec lui.

_ Neville va nous tuer si nous en en parlons à Snape, dit Emmett avec un sourire resplendissant.

_ Alors, pourquoi est-ce que tu souris comme un pauvre con sans cervelle à cette idée ? demanda Harry.

_ Parce que j'ai hâte de voir ce qu'il fera à Snape quand les jumeaux vont le convaincre d'aider leur ''charmante'' institutrice, ricana le vampire.

_ Pauvre Snape. Je n'aurais jamais cru que Neville était aussi jaloux, dit Harry en éclatant de rire.

Et ce fut en rigolant que le vampire et le Calice se rendirent au lycée.

Fin

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NdA : Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'intuition étrange que vous allez me noyer dans une mare de '' NON, MAIS C'EST QUOI CETTE FIN TOUTE POURRIE ! ELLE NE VA QUAND MÊME PAS NOUS LAISSER SUR UN RAPIDE RÉSUMÉ POUR LA FIN !? Où est passée l'explication sur la mise en couple d'Edward et Jacob ? Comment Snape et Neville se sont-ils mis ensemble ? Ou encore. Comment s'est passée la formation du lien entre Neville et Snape ?

Eh bien chers lecteurs, j'aurai envie de vous répondre : '' utilisez votre splendide imagination pour répondre à ces questions ! mais j'ai un peu peur des malédictions''. Donc, ne paniquez pas, j'ai prévu, pour ceux que ça intéresse, de faire deux bonus dédiés à répondre à ces questions. Toutefois, je ne vais pas vous donner de date de publication. J'annoncerais leur publication sur mes fics en cours.

Dans tous les cas, je vous remercie de m'avoir suivi dans cette aventure rocambolesque. J'ai pris un grand plaisir à écrire cette histoire, mais surtout, à lire vos com's.