Coucou mes p'tits choux ! J'espère que vous avez passé un bon réveillon de Noël, que le Père Noël vous a bien gâtés (hihihihihihi)

Bon demain, je poste la suite de Forever Young, mais aujourd'hui j'ai décidé une toute autre histoire qui s'appelle "Fine Again". Elle comptera 2/3 chapitres, je ne sais pas encore, et elle parle de sujets assez durs, donc WARNING aux âmes sensibles. Il n'y aura pas de scène de violence cependant, mais l'histoire dans son ensemble parle d'un traumatisme.

Je vous laisse ce premier petit chapitre *cœur*


Newt avait l'impression de suffoquer. L'espace dans la cabine lui semblait beaucoup trop confiné et exigu. Il avait l'impression d'être piégé dans une boîte à sardines. Une sourde angoisse faisait pulser le creux de son ventre. Le jeune homme eut soudain l'absurde sensation que l'air qui l'entourait était devenu hostile. Il déglutit difficilement, tentant d'effacer cette anxiété sournoise qui montait en lui. En vain. D'habitude, il arrivait à contrôler son appréhension, à museler fermement le sentiment de claustrophobie qui sommeillait en lui. Mais à ce moment-là, la cabine d'avion dans laquelle il était assis lui paraissait bien trop étouffante.

Un bouillonnement diffus de panique, de rage et de tristesse rampait vicieusement dans ses veines, faisait crépiter son pouls et battre ses tempes. Il serra les poings. Si fort que ses phalanges craquèrent.

Le blondinet tourna la tête vers le hublot et se perdit dans l'immensité des nuages laiteux qui défilaient. Pour la centième fois aujourd'hui, il sentit des larmes amères commencer à brûler le bord de ses paupières. Et pourtant il avait déjà tellement pleuré qu'il pensait ne plus avoir de larmes en lui. Il se sentait honteux. Humilié. Abîmé et sale. Il ignorait encore comment il allait pouvoir rentrer à la maison, retrouver les bras de Thomas, et faire comme si rien ne s'était passé. Comme si Drew ne l'avait pas touché. Sa peau se recouvrit de chair de poule à ce souvenir. Le souvenir de Drew le clouant contre le canapé. Le souvenir de ses mains caressant ses épaules, explorant son torse, malaxant ses cuisses.

Le souvenir de cette douleur déchirante qui l'avait pris aux tripes lorsque Drew s'était introduit en lui. Le souvenir de ses grognements de plaisir, de ses gémissements d'extase. Newt lâcha un sanglot étranglé en repensant à toutes les horreurs qu'il lui avait dit.

Juste pour cette fois.

Ça va aller.

Laisse-toi faire.

Ça restera entre nous...

Newt ne comprenait pas. Il avait demandé à Drew d'arrêter, l'avait supplié de relâcher ses poignets. Il lui avait dit qu'il lui faisait mal. Et même quand le blond s'était mis à hurler de douleur, il n'avait pas arrêté.

Putain, c'est tellement bon.

T'as aucune idée de ce que tu me fais...

Il n'avait même pas pris la peine d'enfiler un préservatif. Dieu sait avec qui d'autres Drew avait couché. Un frisson de dégoût traversa Newt.

Sa tête chuta entre ses mains. Le seul et unique garçon avec qui le blond avait couché était Thomas. Le brun était sa première fois avec un autre garçon. Et Thomas avait fait preuve d'une telle douceur à son égard. Ça avait toujours été si simple entre eux deux. Juste leurs peaux, leurs corps, leurs lèvres. Et maintenant, la pensée d'une simple caresse innocente donnait au blond l'envie de vomir. Il se sentait détruit. Drew s'était approprié son corps, et maintenant il n'appartenait plus à Thomas.

L'épuisement et le chagrin eurent finalement raison de son esprit et de son corps, et Newt ferma finalement les yeux, sombrant dans les bras de Morphée.

Quelques temps plus tard, la voix du commandant de bord résonna dans les haut-parleurs et arracha Newt au sommeil. Apparemment, leur avion s'apprêtait à atterrir à Londres avec quelques minutes d'avance. Le blond se frotta doucement les tempes et les yeux pour chasser les bribes de sommeil. Sa voisine de siège, une femme d'âge mûr engoncée dans un tailleur strict, commençait déjà à ranger ses affaires dans son sac à main. Une hôtesse de l'air aux cheveux flamboyants, traversa l'allée entre les sièges, informant les passagers qu'il leur faudrait mettre leur ceinture bientôt.

Dehors, la nuit était tombée. Newt avait l'impression de voler dans un océan de ténèbres. Il surprit son reflet dans le hublot et se mordit l'intérieur de la joue. Ses yeux étaient boursouflés et injectés de sang, des cernes sombres creusaient ses orbites, et son visage semblait plus pâle qu'à l'accoutumée.

Une fois que leur avion eût atterri, le blondinet récupéra sa petite valise et son sac à dos et serra les dents, attendant avec un calme forcé que les autres passagers sortent. Son cœur se calma un peu lorsqu'il descendit enfin de l'avion. Lentement, il suivit la foule dans la passerelle télescopique, longeant le mur de près. Son pas était tremblant. Hésitant. Claudiquant. Ses membres paraissaient brûler. Imploser littéralement. Il ne s'était jamais senti aussi diminué. Aussi petit. Aussi faible. Il eut soudain envie de hurler. De frapper le mur de toutes ses forces. Il avait les nerfs à vif.

Drew lui avait prouvé qu'il n'était rien. Qu'on pouvait se servir de son corps et l'utiliser comme on voulait. Qu'il n'était pas le plus fort. Ni le plus puissant. Qu'au fond il ne valait pas mieux que les autres.

Péniblement, il se dirigea vers le terminal, où devait l'attendre Thomas.

Le brun était là, assis sur une rangée de sièges en plastique bleu installés au milieu de la salle d'attente, vêtu d'une de ses éternelles chemises à carreaux et d'une veste en jean noir au col moutonné. Une bonnet sombre était vissé sur sa tête, et il avait enfilé ses lunettes pour lire quelque chose sur son portable. Newt ne put s'empêcher de sourire doucement à cette vision.

Il réajusta la sangle de son sac à dos sur son épaule et exhala un long soupir avant de marcher en direction de son petit ami. Comme s'il avait senti son arrivée, Thomas releva la tête, et un sourire illumina aussitôt son visage. Le cœur de Newt se pinça.

Thomas se leva de sa chaise et engloutit le blond dans une longue étreinte. Newt se raidit brutalement au contact, prise de court. Puis, avec hésitation, il passa les bras autour du torse de son petit ami et nicha son nez dans le creux de son cou, humant son odeur rassurante. Thomas lui frotta doucement le dos quelques secondes avant de s'éloigner, un sourire éclatant accroché aux lèvres.

« Ça s'est bien passé avec Drew ? » Demanda-t-il en prenant la valise du plus âgé avant de commencer à marcher vers la sortie.

Newt lui emboîta le pas et hocha la tête en silence tout en forçant un maigre sourire. Thomas lui lança bref regard surpris et perplexe, mais ne releva pas. Il tenta de relancer plusieurs fois la conversation, mais Newt était tout simplement incapable de parler, alors le brun n'insista pas.

Le trajet vers leur petite Twingo verte, garée dans la parking souterrain, se passa dans le silence le plus complet. Ils chargèrent les bagages de Newt avant de s'installer à l'avant de la voiture. Thomas mit le contact et alluma la radio, puis se tourna vers le blond.

« Tu n'es pas resté longtemps là-bas au final... », commenta-t-il d'un ton soucieux en démarrant la voiture.

Cette fois, Newt déglutit péniblement avant de se forcer à répondre.

« Euhmm, ouais. Il...euh...il se sentait juste un peu seul, je crois. C'est pour ça qu'il m'a proposé de le voir, mais c'était que pour quelques heures... »

Drew était un ami d'enfance de Newt. Ils avaient grandi ensemble, avaient été à l'école ensemble, avaient fait les quatre-cents coups ensemble. Ils étaient toujours accrochés l'un à l'autre. Arrivés au lycée, Drew avait dû déménagé en Écosse avec sa famille, mais Newt et lui étaient restés en contact et avaient toujours conservé ce lien si étroit qui les liait.

Quelques jours plus tôt, Drew avait demandé à Newt de venir le voir à Inverness pour quelques jours, parce que sa petite amie venait de le quitter et qu'il avait besoin de réconfort. Fidèle à sa générosité, Newt avait immédiatement accepté et s'était acheté un billet pour l'Écosse...

« Il t'a demandé de faire tout le voyage juste parce qu'il se sentait seul ? Je suis sûr qu'il a des amis plus proches là-bas pour ça », pointa Thomas avec curiosité. « Heureusement que le billet ne coûte pas si cher de Londres à Inverness... »

Newt se contenta de hausser les épaules et d'observer le paysage qui défilait. Le silence reprit ses droits durant quelques minutes, puis...

« Enfin...en tout cas, tu m'as manqué. »

Le blond jeta un œil vers Thomas, et le vit tourner brièvement la tête vers lui pour lui sourire doucement avant de se focaliser sur la route.

« Tu m'as manqué aussi », s'étrangla Newt, et les larmes dégringolèrent soudain, échappant à son contrôle.

« Oh! Newt... », dit Thomas en lâchant un petit rire, « ça va aller bébé, je suis là. »

Lorsque Newt sentit une main se poser sur sa cuisse, il sursauta violemment, et son souffle se bloqua dans sa gorge. Thomas rétracta aussitôt son bras.

« Est-ce que tu vas bien ? » Demanda le brun d'une voix blanche.

Toute trace de sourire avait disparu de son visage.

Non.

« Ouais. Je suis jute...je suis juste crevé. Le vol a été un peu long. Et ça fait un moment que j'ai pas mangé », répondit Newt d'une voix frémissante en essuyant ses larmes avec la manche de son pull gris.

Il se sentait affreusement coupable de mentir à Thomas, mais dire la vérité serait bien plus destructeur. Cela ne servirait à rien. Il se sentait déjà coupable de ne pas avoir pu se défendre, et il se sentait incapable de subir la colère et la déception de son petit ami, ni ses regards emplis de jugements.

Newt sentit Thomas prendre délicatement sa main dans la sienne. Le blond baissa les yeux vers leurs doigts entrelacés, puis regarda le visage de son petit ami, dont le front était barré d'un pli soucieux. Il se doutait que quelque chose n'allait pas, c'était évident. Il était inquiet pour Newt, et le blond se sentait encore plus mal d'en être la cause. Il ferma les yeux et se laissa retomber contre l'appui-tête de son siège. Peut-être qu'il ferait mieux de tout raconter à Thomas. Lorsqu'ils avaient commencé à sortir ensemble, le brun lui avait confié que la qualité qu'il appréciait le plus était l'honnêteté. Il se tortilla sur son siège et lâcha un soupir tremblant.

« Tho... »

« Qu'est-ce que tu veux manger ce soir ? »

Un long soupir échappa à nouveau à Newt, et il sentit son bref élan de courage se dégonfler comme un ballon de baudruche. Il ne put s'empêcher de se sentir soulagé, en même temps. Il attendrait le bon moment pour tout dire à Thomas.

Le blond était tellement perdu dans ses pensées qu'il se rendit seulement compte qu'ils venaient d'arriver devant le petit appartement qu'ils partageaient.

« Tu dois être affamé, si tu n'as pas mangé de la journée. »

La voix de Thomas était calme et posée, et ses yeux whisky brillaient d'une lueur de tendresse. Leurs mains étaient toujours liées. Leur voiture était arrêtée, mais ils n'avaient toujours pas bougé du véhicule.

« Hum...des spaghettis ? » Répondit Newt.

« Ouais, bonne idée. Ne t'inquiète pas, je m'occupe de tes bagages. »

Thomas se pencha vers le blond et planta un chaste baiser sur ses lèvres, le prenant de court. Le rythme cardiaque de Newt s'accéléra, et un flash-back jaillit dans son esprit. Celui de Drew l'embrassant de force. Il serra les dents et s'obligea à fermer la boîte à souvenirs. C'était du passé, à présent. Pourquoi n'arrivait-il donc pas à chasser ces horribles souvenirs de sa tête ?

C'était comme s'il se sentait claustrophobe encore et encore. Était-ce donc comme cela qu'il allait se sentir pour le reste de sa vie ? Trop terrifié pour avoir des relations intimes avec Thomas ? Trop paniqué lorsque la main de son propre petit ami se posait sur sa cuisse ? Thomas ne pouvait même pas l'embrasser sans qu'il ne ressente cette sourde appréhension couver au creux de son ventre, comme des braises mal éteintes.

Sa portière s'ouvrit alors, et Newt tressaillit. Il ne s'était même pas rendu compte que Thomas était descendu du véhicule et avait récupéré ses bagages. Le brun l'attendait à présent près de sa portière et lui tendait la main pour l'aider à sortir. Un sourire effleura les traits de Newt, et il glissa sa main dans celle de son petit ami avant de se laisser tirer hors de la voiture. Il avait énormément de chance d'avoir Thomas. Le brun tenait à lui, se souciait de lui, lui préparait des petit-déjeuners au lit, le laissait tout le temps choisir le film qu'ils allaient voir au cinéma, et le portait lorsqu'il buvait trop en soirée.

Thomas le protégeait, s'assurait qu'il était toujours en sécurité, et jurait toujours qu'il démonterait la tête de celui qui ferait du mal à Newt.

À cette pensée, la culpabilité revint à la charge.

-X-

Pendant que Thomas préparait à manger, Newt partit se doucher. Il se frotta et se récura si durement, pour retirer la crasse invisible qui le recouvrait, que sa peau devint rouge écarlate. Il pensait qu'une bonne douche bien chaude lui ferait se sentir mieux et ferait disparaître la sensation des doigts de Drew sur son corps. Bien au contraire. La solitude et le silence qui enveloppaient la salle de bain lui firent ressasser encore et encore ce que son ancien meilleur ami lui avait fait, et il se retrouva à frotter sa peau encore plus fort. Il s'arrêta lorsque quelqu'un frappa à la porte.

« Le dîner est prêt », annonça Thomas depuis le couloir.

Newt cligna des yeux, hébété. Cela devait faire un long moment qu'il était dans la douche. L'eau était maintenant froide, le bout de ses doigts était bleu et sa peau était recouverte de chair de poule.

« J'arrive », répondit-il d'une voix rauque en éteignant le jet.

Il tira le rideau et s'empara d'une serviette qu'il enroula autour de sa taille. Un voile de vapeur flottait dans la pièce. Il passa sa main sur le miroir pour en retirer la buée et observa mornement son reflet. Il était encore plus pâle que dans l'avion, et ses yeux étaient soulignés de cernes monstrueux. La tristesse marquait son visage enfantin. Il paraissait brisé. Pas étonnant que Thomas s'inquiétait pour lui.

Il baissa les yeux vers ses poignets, ornés de bleus, puis ses cuisses et ses hanches, sur lesquelles se profilaient des hématomes en forme d'empreintes de main. Un goût de bile cuisant remonta dans sa gorge à cette vision, et il se précipita vers les toilettes pour vomir tout son soûl. La respiration haletante, le cœur battant la chamade, il resta plusieurs minutes immobile, à genoux devant la cuvette. Puis, il se leva sur des jambes flageolantes et sortit de la salle de bain et. Il se rendit dans leur chambre pour enfiler un treillis beige, un t-shirt et un hoodie, couvrant les marques hideuses qui tâchaient sa peau laiteuse.

Ils mangèrent en silence sur le canapé dans la salle à manger, tout en regardant distraitement la télé. Thomas tenta d'entamer un peu la discussion, mais Newt ne répondit que par de simples hochements de tête où de légers haussements d'épaules. Le blond mangeait sans grande conviction et jouait avec ses pâtes du bout de sa fourchette.

« Okay », dit soudain Thomas en posant son assiette sur la table basse.

Il en fit de même avec l'assiette de Newt, encore remplie, puis il éteignit la télé. Le brun replia une jambe sur le sofa et se tourna pour faire complètement face à Newt. Le blond inspira profondément. Il savait ce que cela signifiait. Thomas allait lui poser des questions. Il garda son regard fixé au sol.

« Tu n'es plus toi-même depuis que tu es rentré », commença Thomas d'une voix douce. « Je sais que tu es fatigué et que le voyage a dû être long, mais je te connais. Je sais que quelque chose ne va pas. Il s'est passé quelque chose en Écosse ? »

On y était. Newt avait la possibilité de tout raconter. Mais il était incapable de prononcer le moindre mot. Un nœud énorme obstruait sa gorge. Il se contenta de hocher la tête.

« Vous vous êtes disputés ? »

Newt secoua la tête.

« Est-ce qu'il t'a dit quelque chose ? »

Nouvelle réponse négative.

« ...Est-ce qu'il t'a fait quelque chose ? » Continua Thomas, avec cette fois plus d'hésitation.

Un hochement de tête.

« Est-ce qu'il t'a frappé ? » Demanda Thomas d'une voix tremblante.

Silence.

Newt secoua la tête.

Thomas pâlit brusquement. Il se décala sur le canapé et se rapprocha du blond. Il pressa la main du plus âgé dans la sienne. Sa respiration était hachée.

« Newt, je veux que tu sois honnête avec moi. Est-ce qu'il... »

Il s'arrêta et déglutit bruyamment.

« Euhm...est-ce qu'il t'a forcé à faire des choses que tu ne voulais pas ? »

Et Newt éclata en sanglots. Il couvrit son visage ravagé par les larmes avec ses mains et se mit à se balancer d'avant en arrière. Il voulut dire à Thomas qu'il était désolé. Désolé de n'avoir pas pu se défendre, désolé d'être aussi faible, désolé de l'avoir trahi. Mais seuls des sanglots hideux sortaient du fond de sa gorge. Il sentit Thomas verrouiller ses bras autour de lui et l'amener contre son torse. L'odeur de son petit ami lui procura un sentiment de sûreté et de réconfort, juste assez pour qu'il ait le courage de s'éloigner et de lever les yeux vers le brun, dont les joues étaient striées de larmes et les yeux bouffis.

Newt baissa les yeux sur ses genoux.

« Je suis désol... »

« Non », l'interrompit Thomas. « Tu n'as pas à être désolé. Il n'aurait jamais dû te faire ça. Il n'avait pas le droit de te faire ça. »

Une flamme glacée dansait dans ses prunelles, et sa mâchoire était durement contractée. Ses épaules frémissaient de rage, et son corps entier semblait crispé, aussi raide qu'un morceau de bois.

Et Newt ne put faire autrement que poser la question qui le rongeait depuis qu'il était revenu à Londres.

« Alors tu ne m'en veux pas ? Tu ne vas pas me...quitter ? » Souffla-t-il, et sa lèvre inférieure se mit à trembler à cette pensée.

Thomas prit doucement son visage en coupe et plongea son regard dans le sien. Ses iris ambrées brillaient d'une lueur sincère. Déterminée.

« Jamais je ne quitterai, Newt. En core moins à un moment pareil. Je serai là, à tes côtés, d'accord ? Je resterai avec toi, je te le promets. »

Il ponctua ses mots en embrassant la tempe de Newt avant de reposer paisiblement son front contre le sien. Le blond ferma les yeux, et une nouvelle larme roula sur sa joue. La seule parmi toutes celles qu'il s'efforçait de contenir. Il se sentait terrifié, honteux, détruit. Il avait l'impression d'avoir été réduit à néant. Mais dans les ténèbres qui l'enveloppaient, une minuscule lueur d'espoir brillait faiblement, et cette lueur d'espoir, c'était Thomas qui la détenait.

« E-Est-ce qu'on peut aller dormir maintenant ? »

Thomas s'éloigna et le sonda du regard avec gravité, une sombre lueur au creux de ses iris. Il leva lentement la main vers le visage de Newt et essuya délicatement la trace de larme sur sa joue. Puis, un soupir filtra d'entre ses lèvres serrées.

« Ouais. Ouais, on peut aller dormir... »


Vualaaa :3

Bon, c'est loin d'être parfait, et s'il manque des explications, ou si quelque chose ne va pas, n'hésitez pas à me le dire! :)

Mais sinon, je serais ravie de connaître vos opinions et ce que vous pensez de cette nouvelle histoire...

Bonnes vacances eeeeet...à demain pour Forever Young ;)