Hello tout le monde!^^

Le voici le voilà, le premier défis de phenixnoir.

Alors oui, je sais que quelqu'un a déjà relevé ce défis.

Je ne l'ai pas lu, histoire de ne pas me faire influencer.

J'ai tenté de prendre contact avec Phenix sans succès, j'ai trop tardé a écrire cette histoire…^^

J'espère qu'elle saura vous plaire j'y ai mis tout mon petit coeur^^

L'univers sera sombre alors attention aux âmes sensibles, le rating M ne sera pas là pour faire joli !

Disclaimers: Les Personnages, l'univers D'Harry Potter, ne m'appartiennent pas, l'idée de cette fiction a été lancé par Phénixnoir

Couple: Harry/ Draco (bien évidemment), les autres c'est une surprise

Rating: M, mention d'abus et de viol sur enfant, de torture… Je reste soft, mais tout de même, vous êtes prévenus!

Parution: Le 30 du mois !^^

Résumé : Harry est un jeune sorcier épris de liberté qui voit sa vie basculer le jour où un groupe de vampire venu d'Avalon attaque son village. Leur chef, Draconis, un Prince vampire, l'emmène avec lui contre la vie de sa famille. Il se retrouve enfermé dans des appartements luxueux, avec pour seul perspective d'avenir, devenir un Calice. Si le vampire est loin de lui vouloir du mal, il devra faire preuve de patience pour gagner la confiance de son protégé, et encore plus s'il veut gagner son cœur…

Sur ce, une bonne lecture^^

SANG NOIR

Prologue :

Dans la contrée la plus sombre et la plus reculée du royaume d'Avalon, régnait mort et désolation.

La vie elle-même semblait l'avoir quittée au profit de la mort et des ténèbres.

Les forêts étaient sombres, entourées d'une brume opaque, qui semblait ne jamais vouloir se dissiper. Les lacs et les tourbières, s'étaient transformés en marécages nauséabonds. Les rares êtres vivants qui s'y trouvaient, dévoraient tout être assez fou pour s'y rendre.

Au milieu d'une pleine désertique, aride et puante des cadavres jonchant son sol, se dressait la cité du clan de l'Hermine. Celle de Lord Voldemort : Vampire sanguinaire et sans pitié, qui n'obéissait qu'à son goût du carnage.

Au porte de sa cité, des morceaux de corps humains, et de différentes créatures pendaient allègrement en signe d'avertissement pour quiconque oserait le défier.

Le sceau du clan était inscrit au-dessus des portes. Un « H » manuscrit avec délicatesse et volupté, entouré d'une hermine aux yeux de braises incandescentes. Les douves qui entouraient le palais, s'apparentaient aux marécages Trolliens de l'Est. Des créatures hybrides et malfaisantes hantaient ses eaux.

La forteresse imposait sa noirceur inhospitalière, comme la mort son pouvoir sur le monde.

Une brume mystérieuse et des hurlements inhumains complétaient le tableau.

Il y avait dans les sous-sols de l'immense palais, des cachots qui habitaient les quelques derniers clans des lycans encore vivants. Ils étaient entassés par centaines dans des cages sales et humides.

Aujourd'hui était un jour particulier. Les plus jeunes allaient être marqués du sceau de leur seigneur et maître. Marqués comme du bétail. Parce que c'était ce qu'ils étaient pour les vampires du clan de l'Hermine. Le fer utilisé était ensorcelé, empreint de magie noire et ciselé d'argent, substance hautement allergisante pour les lycans. Créé pour détruire la grande race des loups garous jusque dans les racines de leur pouvoir.

L'odeur de la chaire brûlée emplissait l'air déjà trop vicié des cachots, et rendait l'endroit encore plus insalubre qu'il ne l'était déjà.

Les enfants gémissaient, tremblaient de peur et d'appréhension, recroquevillés dans le fond de leur cage. Se serrant les uns contre les autres, dans un vain essaie de se consoler. Chaque fois qu'un contre maître ouvrait les grilles, ils se mettaient à hurler de façon pitoyable, et semblaient vouloir se fondre dans le métal de leur minuscule prison. Un seul d'entre eux restait calme et silencieux. Un jeune lycan, orphelin de père et de mère depuis quelques heures. Il avait des cheveux châtains gras de crasse, une peau doré comme le miel dont le velouté et le teint était gâché par sa vie de servitude. Ses grands yeux gris d'apparence humaine, ne laissaient entrevoir qu'un grand vide, causé par une concentration sans borne. Il avait agrippé les barreaux de ses petits doigts sales et avait posé sa tête contre la cage. Il connaissait son destin pour l'avoir vu sur des milliers d'autres individus, de ses frères de misères. Il avait tant souhaité pouvoir changer cet état de fait. Mais tout n'avait pas fonctionné comme ils l'avaient espéré.

Il aurait pu être en colère. Il en aurait eu le droit. Mais, la vie en avait décidé autrement. Son existence paraissait bien misérable pour ce monde gouverné par la loi du plus fort.

Il n'attendait plus rien de la vie, sauf peut-être la venue de cette femme qui ne quittait jamais sa place d'entre les cadavres. Celle qu'ils attendaient tous. Cette mort si douce, si belle comparée à leur destinée de souffrance et de servitude.

Certains avaient la chance d'embrasser la grande faucheuse à l'aube de leur vie. Mais pour lui, c'était une toute autre histoire. Elle semblait le fuir, lui qui était entre deux âges. Mais cela aussi semblait lui importer peu.

Il sentait son tour proche. Une idée folle lui avait traversé l'esprit et il avait décidé de ne pas se laisser marquer comme une vache. Alors, il gardait son apparence humaine. Il voulait rester libre de ne pas être comme ses autres, dont les crocs et les yeux de fauves ressortaient lorsqu'un contremaître ouvrait les grilles. Les autres lui murmuraient qu'il était fou, et qu'il ferait mieux d'oublier ce désir empreint de liberté. Sinon, il finirait comme ses parents, en guirlande décorative pour le château de leur « maître ». Ils avaient voulu s'enfuir et donner une chance de s'en sortit à leurs deux garçons. Ils avaient commencé par son frère parce qu'il avait été marqué en premier. Mais, ils avaient été capturés, torturés, écartelés, éviscérés puis décapités. Mais son frère. Personne n'en avait parlé. Où pouvait-il être à présent ? Été-t-il libre, comme leur parents l'avaient voulu, ou séquestré ? Il était vivant de cela il était certain. C'est la seule chose qui lui permettait de tenir, de se battre.

Un geôlier s'approcha de la cage dans laquelle il se trouvait. Il sut que son tour était enfin venu. Il ne broncha pas, se contentant de faire comme il avait toujours fait depuis la disparition de sa famille. Le vampire avait un sourire carnassier aux lèvres. Ses canines étaient jaunes et sales, chose rare chez les vampires, qui démontrait à quelle point, les geôliers, et les contremaîtres étaient répugnants. Il fit grincer la porte de sur ses gongs et fit signe au jeune lycan de sortir sans faire d'histoire. Son sourire se transforma en grimace de contrariété, lorsqu'il se contenta de le défier de venir le chercher, s'il tenait tant à ce qu'il sorte.

« Viens là sale charogne, beugla le vampire. »

Il fit claquer son fouet de fil d'argent près du visage du garçon. Si tous reculèrent jusqu'à se fondre dans l'acier, lui ne bougea pas d'un centimètre. Piqué au vif, les yeux rouge carmin, le vampire sortit une dague d'argent et s'apprêta à lui faire violence, lorsqu'une main soignée et douce, se posa sur son épaule en signe d'apaisement.

« Du calme, le maître le veut intacte. »

Le bourreau s'écarta en grognant, laissant place à un vampire d'une élégance rare en ces cachots nauséabonds. Ses longs cheveux, d'un noir corbeau, contrastaient avec la teinte crème de sa peau. Ses yeux marron pailletés d'or pur, brulaient telle une flamme ardente. Il s'approcha de la cage et sourit au petit lycan.

« Je te demanderais de bien vouloir sortir de là aussi rapidement que possible, déclara-t-il d'une voix doucereuse.

-Pourquoi ? Se méfia le rebelle.

-Le maître souhaiterait récompenser le courage de ta famille.

-Je ne vous crois pas. »

Le vampire, haussa un sourcil, puis éclata d'un rire sonore, dévoilant ainsi une rangée de dents aussi blanches et aussi irisées, que de la nacre polie.

« Et si je te disais, que je ferais tuer ton frère aussi lentement que possible si tu ne m'obéis pas ? »

Pour la première fois, le visage du jeune garçon exprima autre chose qu'un grand détachement. Une peur sans non s'insinua en lui, comme un poisson. Il ressembla à tous les pauvres esclaves des cachots. Empreint d'un immense désespoir, il ne bougea pas tout de suite, comme le souhaitait le bourreau de son cœur d'enfant. Le vampire continua de le regarder de ses yeux soudains rouges. Ils évoquaient ainsi sa cruauté et son envie de sang. Le petit orphelin était drôlement appétissant. Son maître ne serait pas déçu.

Le lycan baissa un instant les yeux de fauves qu'il n'avait pu s'empêcher de dévoiler. Toujours sans le regarder, il sortit de la cage. Il n'avait pas le choix, il devait obéir s'il voulait sauver son frère jumeau.

Le vampire le conduisit hors des sous-sols, par-delà des escaliers tortueux, là où l'air était pur et la lumière présente, chose trop courante, pour qu'on garde à l'esprit son importance. L'éclat du soleil lui brula presque la rétine, et le fit reculer dans l'ombre. Juste le temps pour lui de s'habituer à cette sensation qu'il avait tenue pour acquise.

Le vampire siffla entre ses dents. Impatient que cet être inférieur lui fasse perdre un temps précieux. Il le tira violemment par le bras et lui intima l'ordre de le suivre, même s'il devait devenir aveugle ou manchot pour cela.

A cette heure de la journée, il leur était impossible de passer par les couloirs principaux. Ils durent donc emprunter les couloirs désignés à l'usage des domestiques de la cité. Puis au détour d'un couloir, le vampire ouvrit une porte dérobée qui débouchait dans le harem de son maître.

Cet endroit était tout le contraire des cachots. Il était remplit de musique, de fleurs, de tentures de soies aux couleurs chatoyantes, de rires, de flambeaux merveilleusement décorés. Le harem était ouvert sur des jardins aquatiques et sur des bains, où des serviteurs et des eunuques travaillaient au bon plaisir des hommes et des femmes présents qui devaient toujours être à leur avantage pour le maître des lieux. Les fresques carrelées étaient de toute beauté, les colonnes étaient gracieusement sculptées. Tout respirait bien être, amusement et luxure.

Les hommes et les femmes du harem étaient vêtues des plus belles soies et des plus beaux bijoux qu'il n'avait jamais vu. Ils venaient de toutes les espèces qu'il puisse trouver sur le monde. Certains étaient des gages d'alliance, d'autres des prises de guerres, ou bien des calices, ou juste des jouets choisis sur un coup de tête ou de cœur.

Une prison bien différente de la sienne par son apparence, mais tout aussi dangereuse, par ses manigances internes.

Le jeune lycan faisait désordre dans ce déballage de luxe. Il se sentait outré par ce comportement inhumain, mais se tut, sachant, que de toutes façon, il ni pouvait rien. Que le monde était ainsi fait et qu'il ne changerait jamais.

Le vampire frappa dans ses mains, calmant ainsi l'assistance et captant son attention.

Il poussa le jeune garçon devant lui et le présenta brièvement.

« Je vous serez gré de préparer ce garçon à son destin. »

Sur ses mots, il sortit du harem, sans un regard en arrière pour l'enfant qu'il laissait dans la fosse aux lions.

Ce dernier observa tours à tours les visages qui le scrutaient intensément.

Il était mis à nue devant ces êtres plus beaux les uns que les autres. Il se sentit soudain honteux de sa triste apparence. Il contempla avec insistance ses pieds sales, sans que personne ne daigne faire un geste vers lui. IL était de plus en plus mal à l'aise. L'ambiance lui semblait oppressante. La musique avait cessée. Tant et si bien qu'il avait l'impression d'avoir la tête dans l'eau. Ses oreilles se mirent à bourdonner.

Le lycan avala difficilement sa salive. Qu'allait-il advenir de lui à présent ?

Puis sans crier et gare, trois jeunes hommes entre 16 et 20 ans se séparèrent du groupe. Le premier était un être humain. Il possédait une belle musculature. Sa peau était dorée, ses yeux étaient d'un violet profond, ses cheveux pareils à la couleur du sang. Quelques mèches lui tombaient doucement devant les yeux, alors que le reste cascadait le long de son dos. Les deux autres étaient des jumeaux. Des vampires. Leur peau était pâle, leurs yeux tels deux saphirs d'une grande pureté. Leurs cheveux noirs ondulaient légèrement jusqu'à leurs épaules.

L'humain fit signe aux musiciens de poursuivre. Les rouages de la prison dorée se remirent à tourner, comme si de rien n'était.

Les jumeaux, l'entraînèrent bien malgré lui jusque dans les bains du harem. Tout l'espace était magnifiquement carrelé de délicates mosaïques. Dans les bassins, les scènes de la vie sous-marine se dessinaient sous ses yeux émerveillés. Milles couleurs s'étendaient artistiquement en de splendides arabesques.

L'homme aux cheveux rouges, congédia sèchement les serviteurs, alors que les deux vampires lui retiraient vivement ses guenilles. Il les repoussa sauvagement en grognant, laissant apparaître ses crocs. L'homme le poussa violemment contre le mur, avant de lui saisir le menton et de plonger ses yeux de feux dans les siens. Sa voix n'était qu'un souffle, à peine un murmure.

« Monseigneur Alec a donné des ordres. Il serait malvenu de ne pas te laisser faire gentiment. Ce sera moins pénible pour toi, si tu es consentant. »

Le lycan lui jeta un regard dégouté. Il fut choqué lorsque les lèvres de l'ainé se posèrent tout doucement sur les siennes. Ce fut une simple pression, à peine plus perceptible que le touché d'une aile de papillon. Pourtant, il fut brulé par ce geste, comme s'il avait été marqué au fer rouge. Il détourna la tête lorsque l'homme s'écarta légèrement de lui avec un sourire moqueur.

« Tu as tellement de choses à apprendre. »

Soudain, comme un éclair dans la nuit noir, les paroles d' »Alec », lui revinrent en mémoire. Pour son frère, il devait être obéissant. Il devait les laissés faire. Tout faire.

Il ferma les yeux et choisit d'abandonner la seule chose qui lui restait encore hormis ses souvenirs : sa fierté.

Voyant qu'il n'émettrait plus aucune objection, les jumeaux se dévêtirent et l'emportèrent avec eux dans l'eau chaude. L'humain se contenta de les observer et de rester sagement assis sur le bord du bassin. A l'aide d'éponges naturelles, les vampires nettoyèrent la crasse qui recouvrait le corps du loup. Ce dernier trembla de répulsion pendant plusieurs minutes avant de réussir à faire abstraction.

Il se replongea dans les derniers souvenirs de liberté qu'il possédait. Il se souvint que les membres de sa meute, avaient choisi de poser leurs roulottes dans une clairière, où courait une rivière. Elle semblait chanter sur les rochers. L'herbe était verte et tendre sous leurs pieds nus. Le parfum des fleurs embaumait l'air chaud de l'été. Ils s'étaient installés aux bords de la rivière avec leur troupeau, et profitaient de l'eau fraîche. Ils avaient joué pratiquement toute l'après-midi sous le regard de leurs parents et amis. Sa mère si belle, qui tressait ses longs cheveux de miel avec des fleurs des champs. Elle souriait aux jeux innocents de ses deux petits garçons. Eux, si ignorants de la terrible traque que leur faisaient les vampires du clan de l'Hermine.

A son grand damne, ils n'étaient pas restés insouciants bien longtemps après cela. La nuit même, les vampires avaient attaqué leur clan. Peu de lycans survécurent. Ceux qui restèrent furent emmenés à la cité noire. C'était la dernière fois qu'il avait vu la lumière du jour, avant aujourd'hui.

Le royaume d'en haut était tellement différent de celui d'en bas. Comment se pouvait-il qu'il y ait autant d'écart entre les individus ? Ils foulaient pourtant la même terre ? Respiraient le même air ?

Un glapissement horrifié lui échappa soudain. Une main venait de se faire baladeuse sur les parties intimes de son corps. Il chercha à se protéger, paniqué de leur regard sur lui, mais il ne rencontra que le corps de l'humain qui le bloqua de ses bras. Il chercha à se dégager, sans succès. Il sentit de la magie toucher son être et l'empêcher de bouger. L'humain était un mage. Mais ce que le lycan ignorait c'était qu'il n'était pas n'importe quel mage. Il était un de ceux experts en magie du sang. Ce qui expliquait la couleur de ses cheveux et de ses yeux.

Alors qu'il ouvrait la bouche pour hurler, le mage le bâillonna. Il se pencha alors à son oreille et lui susurra :

« Chuuut, petit loup. Cela fait partit de ton apprentissage. Tout ira bien, tu verras. »

Le jeune garçon prit totalement conscience de la « récompense » qui l'attendait. Il se débattit plus fort. Ses yeux devinrent ceux d'un fauve, ses crocs s'apprêtaient à percer la peau du mage. Un des jumeaux emprisonna alors son front dans ses mains et plongea son regard hypnotique dans le sien. Les yeux du vampire étaient si profonds, qu'il eut l'impression de se perdre dans l'Océan lui-même. Il sentit la volonté du vampire s'insinuer dans sa tête. Comme s'il cherchait à y implanter quelque chose. Il lutta quelques instants pour éjecter sa présence de son esprit. Une violente douleur le transperça. La voix du vampire traversa les flots, ensorcelante.

« Lâche prise. Et il n'y aura plus de douleur. Juste toi, nous et le plaisir… »

Finalement, le jeune lycan succomba au pouvoir mental et à la voix si attrayante du vampire. La douleur disparue, et il se relâcha dans les bras du mage. Ses yeux se voilèrent, absent. Une douce chaleur s'empara de son corps juvénile. Il frémit lorsque la bouche du mage butina son cou, sa nuque et sa clavicule.

Le mage le saisit par la taille, et le déposa entre ses jambes sur le rebord du bassin. Le premier vampire le gardait en son pouvoir et continuait d'implanter les suggestions d'usages, pour que le lycan devienne une poupée au service de leur maître. Le vampire l'embrassa passionnément sous ses gémissements, sans cesser de garder le contact visuel. Son jumeau s'était collé à lui et caressait son corps pendant qu'il finissait son hypnose.

Le mage faisait de même avec le corps offert entre ses jambes. Le jeune corps semblait apprécier son traitement, car son anatomie commençait à durcir lentement. Le mage joua gentiment avec les tétons du jeune garçon, descendit jusqu'à son intimité et lui prodigua ses soins experts.

Le lycan gémissait et haletait dans la bouche du vampire. Voyant que le charme opérerait sans qu'il le manipule, le vampire le relâcha, et se laissa aller aux attentions que son jumeau avait pour lui. Ils se firent l'amour dans le bassin sans plus faire attention à ce qui les entourait.

Le mage transporta le jeune lycan, et le déposa sur une banquette creusée dans les murs carrelés. Le jeune garçon n'était que gémissements et volupté.

Durant une bonne partie de la matinée, le mage, lui apprit maintes choses grâce au contrôle mental instauré par le vampire. Au final, son élève s'évanouit de plaisir, l'esprit embrumé et comblé.

Cette nuit, leur maître n'aurait qu'à finir le travail. L'esprit du lycan avait été parfaitement conditionné. Il pourrait faire de lui ce que bon lui semblerait. Le rebelle ne ferait jamais rien contre. Au contraire, il ferait tout pour que rien ne s'arrête jamais.

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La nuit était tombée sur la cité noire, lorsque le jeune lycan se réveilla. Il se trouvait dans une des chambres privées des favoris du maître. Il était complètement nu, couché sur une bergère au tissu chamarré. Toute la pièce était dans les tons chauds, comme le harem.

Il se redressa doucement. La tête lui tournait, mais il sourit en se remémorant ce qui c'était passé dans les bains. Les sentiments qu'il éprouvait, étaient très contradictoires. Il aurait voulu que rien ne s'arrête, et il voulait ne jamais avoir à le revivre.

Il contempla pendant un instant le feu qui ronflait dans l'immense cheminée.

Un bruit de pas le sortit de ses pensées. La seconde suivante, la porte s'ouvrit.

Un homme de haute stature pénétra dans la pièce. Il était richement vêtu. Ses longs cheveux noirs lui arrivaient à mi épaule. Ses iris étaient pareils à deux rubis, fendus comme les yeux d'un chat. Le charisme de cet homme était écrasant, et le jeune garçon se sentit obligé de baisser l'échine. Lui qui n'avait jamais rien fait de tel durant sa courte existence. Il se maudit de ne pouvoir s'en empêcher. Mais quelque chose lui disait que c'était normal. Que cet homme, si charismatique, si beau, était Le Maître. Il fronça les narines. Soudain l'odeur de mort qui avait baigné sa vie venait de réapparaître. L'homme en était imprégné. Allait-il le tuer à présent ?

Il grogna, alors que son « maître » s'approchait de lui.

Lord Voldemort le contempla, appréciateur. Les prémices de l'adolescence, lui donnait un aperçu de ce que le lycan serait lorsqu'il serait plus grand. Il serait sans aucun doute, la plus belle pièce de sa collection. La beauté, le caractère. Il ne lui manquait que sa marque pour être totalement sien. Il l'entendait grogner, ce qui lui arracha un sourire amusé. Comme si un loup garou avait le pouvoir de l'anéantir.

Il saisit l'enfant par la gorge et le souleva de terre. Sa victime se mit à chercher l'air comme un poisson hors de l'eau.

« Sache rester à ta place, petit loup. Toutefois, il serait intéressant que tu gardes ta fougue, cela rendra les choses plus… savoureuses. »

Il relâcha brutalement l'enfant, qui s'écroula lamentablement sur le tapis en se tenant la gorge, la respiration sifflante. Le lord prit place sur la bergère et lui fit signe de s'approcher. Le lycan s'agenouilla à ses pieds, bien sagement. Le vampire lui caressa la tête, comme il l'aurait fait pour un bon chien.

« Mon cher petit loup, ceci, est ta nouvelle demeure. Désormais, tu ne vivras plus dans ce taudis des bas-fonds. »

L'enfant tiqua. Lui seul, ne devait-il pas y avoir quelqu'un d'autre ? Ne devait-il pas s'inquiéter pour quelqu'un d'autre ?

Devant son absence de réaction, Voldemort se mit à sourire. Il aimait le travail bien fait. Il se leva avec grâce et se dirigea vers la cheminée.

« Sur le lit, maintenant, ordonna-t-il d'une voix douce. »

Comme électrisé, le lycan obéît à son maître. Il s'assit sur le couvre lit, les genoux repliés. Il ne réussissait pas à quitter des yeux l'adulte, alors que ce dernier, retirait ses vêtements. Ses gestes étaient doux, nonchalants. La seule chose qu'il ne quitta pas, fut une bague, frappée du sceau de son clan. L'hermine, enroulée autour du « H ».

Les yeux gris rencontrèrent les yeux rubis. Et ce fut tel que dans les bains du harem. Oubliant ce qu'il était et ce qu'il cherchait avant d'être emmenés hors des geôles, il s'allongea, offert.

Voldemort dévoila ses canines, et s'approcha de lui. Il se pencha sur le cou de son futur amant, et mordit presque amoureusement la chair tendre. L'enfant se mit à haleter. Son cœur battit à tout rompre. Après quelques gorgée, Le maître se recula et observa le corps alanguit et frémissant sous lui. Il sourit et lança un sortilège sur la bague d'argent avant de la posée sur la morsure.

Le lycan se mit à hurler de douleur. L'argent chauffé à blanc lui dévorait la peau. Finalement, il avait été marqué. Peut-être pas comme tous les autres, car aucun loup n'avait jamais été marqué de cette façon.

Il était la propriété exclusive du maître désormais.

C'est ainsi que commença le rêve éveillé d'un jeune lycan de 12 ans, Fenrir, l'héritier du clan du Hurlement. Bientôt, on parlerait de lui comme : « Le célèbre loup garou qui assassine son peuple »…

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Et voilà pour la fin du Prologue !

J'espère que ça vous aura plus ?

N'hésitez pas à me laisser un com

De gros bécos et je vous dis à très bientôt

Angel