Disclaimer : Ni la saga Harry Potter, ni cette fanfiction ne m'appartiennent, elles sont respectivement à J.K Rowling et DZ2.

Résumé : Abandonné par sa famille, Harry était plus ou moins préparé à une vie de misère et de solitude, jusqu'à ce que le destin lui donne un coup de main en le transformant en Mort, le premier d'une nouvelle génération de Cavaliers. Inutile de dire que ni Dumbledore, ni Voldemort ne s'attendaient à ce Harry particulier. Traduction.

Note : Je ne fais que traduire cette fanfiction, je n'ai pas encore l'accord de l'auteur, si elle accepte, je continuerais à poster, si elle veut que je la retire, je le ferais. Si vous avez la moindre remarque sur l'histoire, je la transmettrais à DZ2.

Harry/Hermione

Neville/Luna

« Paroles normales »

« Pensées »

{Gobelbabil}

« Télépathie / lien psychique »

/Fourchelangue/

Réponses aux reviews

Isabella-57 : Merci, j'espère que la suite te plaira. Ah, le combat tant attendu... je ne peux rien dire malheureusement. Merci beaucoup, étant en période de partiels, j'ai bien besoin de courage pour la suite ^^

Ange : Salut, désolée si ça te semble trop fade, je ne fais que traduire cette fic, c'est vrai que c'est assez classique un DarkHarry surpuissant, mais honnêtement, je ne peux pas dire si ça tournera en Gary-Sue, ça spoilerait toute l'histoire ! Par contre, pour Hermione, je te comprend tout à fait, c'est un de mes personnages préférés, alors la voir comme une cruche superficielle dans certaines fics m'énerve, du coup le fait qu'elle soit du côté d'Harry et se sert réellement de son cerveau, c'est une des choses qui m'a plu. Si certaines choses te dérangent dans la suite, je suis désolée, mais c'est pas moi qui décide.

Artemis : Alors là, t'a tout à fait raison, il est très possessif le bougre ! Merci ^^

Rose-Eliade : Merci, t'inquiète pas, la vengeance d'Harry ne devrait pas tarder...

Lerugamine : Héhé, c'est clair que les disputes familiales sont toujours intéressantes. Pour le Gary-Sue, comme je l'ai dit plus haut, je ne fais que traduire, et je ne peux pas spoiler la suite de l'histoire, donc j'espère que ça continuera à te plaire.

Caliste : T'avais hâte de lire la suite, et bien la voilà !

DinaChhaya TalaNokomis : C'est vrai que parfois c'est un peu exagéré, j'avais lu une fanfiction il y a un moment (un FemHarry par contre), où Ron était un des héros, c'était plutôt sympa pour changer. En tout cas je suis contente que ça te plaise !

Eh bien, les « discussions » entre Harry et Jasie sont plus développées que celle entre Harry et Draco, alors pour l'instant il y a pas encore de quoi se mettre beaucoup sous la dent ^^

C'est drôle, j'ai eu la même réaction en lisant la partie avec Frank Londubat. Severus... le meilleur ! J'avais pas pensé mais c'est vrai que ça peut être pour lui une revanche envers les Gryffondors. Haha, t'aimerais que je te dise s'il change de nom ou pas, hein ?! Et bah non, je dirais rien !

Dante, c'est un des prénoms que je préfère, alors j'apprécie le fait qu'il prenne celui là. Je ne pense pas spoiler en disant ça, mais Voldemort a quand même fractionné son âme en 7 morceaux (même s'il croit qu'il y en a 6), et cette âme, ce n'est qu'un de ces morceaux. Dans le tome 1, quand Harry le tue, c'est seulement un morceau de son âme qu'il élimine. Du coup ça ne change rien dans la suite, en tout cas je crois pas.

Par contre là, je ne te suis pas. Hermione a hérité d'un médaillon dans lequel se trouve une pierre, mais rien n'est précisé sur celle-ci, pour l'instant, on ne sait pas de quelle genre de pierre on parle. Désolée si j'ai écrit quelque chose qui t'a induis en erreur.

AlecLightwoodMagnusBane : Merci, je fais de mon mieux pour satisfaire tout le monde.

Précédemment

Le son de la cloche sonnant la fin du cours coupa toute question ou potentielle conversation entre les Cavaliers, par contre, en quittant la salle, Harry attrapa le parchemin et fuit de la même manière qu'il s'était promis de faire fuir ceux qui se mettraient sur son chemin.

Comme s'il avait le diable lui-même à ses trousses...

Chapitre 5 : Au Revoir Harry Potter

Ragnarok était dans une colère incontrôlable.

Ravageant le domaine des ombres, ses nasaux et ses yeux brûlant des flammes blanches mystiques qui composaient les quatre destriers, l'étalon de la Mort piétina furieusement le sol puis se cabra, hennissant de rage avant que ses sabots ne frappent le sol, causant un violent tremblement. S'il avait été dans le monde des mortels, Ragnarok aurait sans doute fendu le monde en deux ; mais en présence de ses frères et sa sœur, l'étalon ne fit qu'effleurer les ténèbres.

« Qu'est-ce qui tu mets si en colère ? » Demanda Alucard, gardant ses distances avec Ragnarok en observant le cheval galoper de long en large.

« Le Seigneur Mort est terrifié, » Répondit Ragnarok, la voix grondant depuis les ténèbres, « Quelque chose a attiré sa Perception d'Âme et maintenant il a peut pour sa propre balance spirituelle. Et il n'y a rien que je puisse faire pour le calmer puisqu'il ne m'invoque pas ! Et toi alors ? » Il se tourna soudain vers Damien. « Est-ce que Dame Guerre a senti une perturbation ? »

« Elle m'a invoqué plus tôt dans la semaine, » Répliqua Damien, la voix calme, presque apathique, comme s'il se moquait bien de ce qui arrivait. « Nous avons parlé des pouvoirs des Quatre et je lui ai donné le Seigneur Mort comme exemple : mais je n'ai senti aucune étrangeté dans l'âme des Cavaliers. »

« Tu devrais te calmer, Ragnarok, » Conseilla Delilah, son apparence plus sombre la rendant encore plus semblable aux ombres qui les entouraient. « Si le Seigneur Mort ou un des Quatre est concerné, nous serons invoqués : de plus, nous devons conserver notre énergie, avec Samain qui approche, qui sait comment la balance sera affectée ? »

« C'est juste... j'aimerais savoir ce qui dérange l'âme de mon Maître de cette façon, » Grogna Ragnarok, se calmant enfin. « C'est comme s'il venait juste de déclencher la personnification du Premier. »

« Le Premier ne perturberait pas le destin des Quatre, » Raisonna Alucard, se plaçant près de son frère. « Son arme aiderait plutôt le Seigneur Mort dans son but ; en attendant, tout ce que nous pouvons faire, c'est attendre. Si le Seigneur Mort ou un des Quatre a besoin de notre aide, il nous invoquera. »

« Je... je suppose que tu as raison, » Renifla Ragnarok, même si accepter ce fait ne l'empêchait pas de ressentir la douleur et la peur de son Cavalier.

À Poudlard, les Quatre étaient rassemblés autour de leur leader dans une salle de classe abandonnée, son emplacement et intimité assurés par les recherches des Héritiers Black et Snape. Neville n'aimait pas la peur qu'il lisait dans les yeux d'Harry alors qu'il bougeait de la porte jusqu'à la fenêtre, ses yeux regardant la pluie tremper l'extérieur du château.

Une fois qu'ils furent certains que personne d'indésirable ne pourrait les entendre, Hermione se tourna vers Harry. « Tu es... tu es vraiment certain de ce que tu as écrit dans ta note, Harry ? Le professeur Quirrell est un... un hôte pour... pour lui ? »

« J'en suis sûr. » Répondit Harry, passant sa main sur son cœur en s'expliquant. « Les gens assument toujours que l'Abruti était le putain de Garçon-Qui-A-Survécu à cause de la cicatrice sur son front ; ce qu'ils ne savent pas c'est que la magie de Voldemort a simplement ricoché sur moi et l'a frappé ensuite. Je n'avais pas de cicatrice, en tout cas aucune qui pouvait être observée : mais je pouvais la sentir... chaque jour de ma vie, je la sentait. »

« Sentait quoi ? » Demanda Luna, regardant Harry se tourner vers elle, ses yeux reflétant toujours sa peur.

« Sa magie. » Murmura Harry, sa main toujours posée sur son cœur. « C'est comme si... je l'avais absorbée ; comme si pour protéger ma vie, j'étais devenu une sorte de vampire dévoreur de magie et que je m'étais nourris de son pouvoir. Quelle qu'en soit la raison, je sais au moins une chose : je n'oublierais jamais la sensation de la magie de ce monstre : Quirrell est Voldemort et, d'une manière ou d'une autre, je me nourrirais de son âme et le détruirais une bonne fois pour toute ! »

Ses yeux vert émeraude semblaient briller alors qu'il accentuait ses mots, un frisson parcourant les autres Cavaliers, chacun tremblant face au pouvoir de la Mort. Baissant sa main, Harry continua. « Pour l'instant par contre, nous avons besoin d'informations : pourquoi cette face-de-serpent tueuse d'enfants est-elle de retour, et pourquoi est-il venu à Poudlard ? »

« C'est plutôt évident pour ta deuxième question. » Confessa Luna, gardant ses yeux bleus fixés sur son leader alors que ce petit rassemblement tournait en réunion d'informations entre les Cavalier. « Il y a quelque chose ici qu'il veut : je ne pense pas que ce soit Potter, non, je pense qu'il y a quelque chose qui, il pense, pourrait le ramener totalement dans le monde des vivants. »

« Alors nous devons savoir ce qu'est cette chose, » Demanda Harry, les yeux plissés. « Il ne reste plus très longtemps avant la nuit d'Halloween : j'ai le sérieux pressentiment que Voldemort agira à ce moment, par contre, en même temps, Halloween, ou Samain comme on dit dans certains cercles, est aussi une fête pour célébrer cette force que je commande : la Mort. Alors, en bonus de la célébration de cette nuit, nous devons nous assurer de couper l'herbe sous le pied de Voldemort avant qu'il ne parvienne au bout de son plan. »

« Comment procèderons-nous ? » Demanda Hermione, un peu émerveillée en voyant Harry prendre à cœur son rôle de leader des Cavaliers aussi aisément.

« L'information. » Répondit celui-ci, croisant les bras en fermant les yeux, réfléchissant un instant à la situation. « Nous avons un peu plus d'un mois pour découvrir autant que nous pouvons sur ce qui se cache ici, et pourquoi Voldemort le veut. En même temps, je ne pense pas qu'il serait judicieux pour moi de réagir à la présence de Quirrell à chaque fois que j'ai une leçon avec lui : s'il y a vraiment quelque chose à Poudlard, il y a une source potentielle que nous pouvons utiliser. »

« Qui ? » S'enquit Neville, mais il souhaita n'avoir rien dit en voyant les yeux froids d'Harry se tourner vers lui.

« Ton Père. »

Severus Snape avait une mission en tête quand il avait proposé à l'ancien Héritier Londubat de l'adopter comme son fils : une part de cette mission était pour respecter la promesse faite à son filleul d'être toujours là pour lui, alors qu'une autre part, la plus grande, adorait l'humiliation abjecte que ressentirait Potter quand il comprendrait qu'il avait perdu plus qu'un support moral en si peu de temps. Il avait perdu son fils aîné à l'homme qui avait été son meilleur ami, et, malgré leurs efforts pour le cacher, Severus avait bien vu la manière dont Harry et Neville se comportaient avec les jeunes Miss Granger et Lovegood.

Quelque chose liait ces quatre là, un lien plus fort que les relations entre Maison et les alliances : c'était une fraternité, plus forte que le sang qui s'était formée entre les enfants, ils étaient comme une seule et même entité tant qu'ils étaient ensemble. En plus de ça, Severus ne pouvait s'empêcher de se rappeler la manière dont un certain mage noir avait formé son cercle à Poudlard en voyant Harry guider, enseigner, entraîner et tout simplement agir avec ses trois autres membres de son groupe. Il était l'Alpha, le leader et commandeur qui donnait les ordres tout en respectant les autres pour leur courage et leur amitié. Quelle que soit cette chose qui les liait, elle était d'une très grande puissance.

Autant Severus voulait qu'Harry lui fasse confiance et lui dise ce que signifiait ce lien, autant le Maître des Potions savait qu'il devait respecter le vœu du garçon, grâce à l'adoption de celui qui était clairement le bras droit du leader, Severus espérait qu'il gagnerait la confiance totale de son filleul. Clairement, le futur père de Harry n'en savait pas plus que lui sur la petite unité, puisque Black n'avait pas vraiment eu de contact avec son futur Héritier depuis qu'Harry avait demandé à utiliser le nom des Black sur son registre à Gringotts.

Personnellement, Severus était heureux que Sirius ait enfin prit son courage à deux mains et ait prit conscience du vrai visage de cet abruti qu'était James Potter ; à ce moment, Severus avait officiellement pardonné à Sirius pour tout ce qu'il lui avait fait, et savait que, le moment venu, Sirius connaîtrait aussi la vérité. Ou peut-être que, comme Severus, Sirius était testé pour savoir où allait réellement sa loyauté, mais il ne fallait pas nier ce que l'homme avait facilement vu : la manière qu'avait Harry d'agir, il n'était clairement plus le fils de James Potter, à présent.

TOC, TOC !

Le son d'une main douce frappant la porte de son bureau coupa Severus de ses réflexions, les yeux du Maître des Potions se plissant en sentant un air glacial autour de la personne de l'autre côté de la porte. Se redressant sur son siège, il demanda : « Qui est-ce ? »

« Harry ! » La réponse vint de l'Héritier Black. « Je suis avec les autres : pouvons-nous parler avec toi, Severus ? »

« Entre, Harry, » Répondit Severus, ouvrant les serrures de la porte avant de jeter un puissant sort de protection : il ne permettrait à personne de découvrir les secrets ou besoins de son filleul à part si Harry lui-même les dévoilait. Comme il l'avait dit, Harry entra accompagné de Neville, Hermione et Luna, les quatre serpents de Severus se rassemblant autour de son bureau avant qu'Harry ne ferme la porte, les sorts les laissant à l'intérieur et empêchant d'autres d'entrer. Severus se gratta la gorge, essayant d'ignorer la froideur qu'il sentait venir des quatre Serpentard. « Je peux t'aider pour quelque chose ? »

« J'ai une question, et je sais que tu as les réponses, » Expliqua Harry, se penchant sans gêne contre le bureau de Severus, ses yeux fixés dans ceux de l'homme en face de lui. « Dis-moi la vérité, et tu auras officiellement gagné ma confiance, Sev : si tu me mens, je ne te pardonnerais jamais... jamais, compris ? »

« Très bien. » Severus hocha la tête, avalant difficilement sa salive parce qu'il savait qu'Harry n'aurait aucun scrupule à couper totalement les ponds, en fait, ce n'était pas une menace, mais une promesse. « Que voudrais-tu savoir ? »

« Qu'est-ce qui est caché ici à Poudlard, et pourquoi Voldemort en a après cette chose ? »

Severus ne s'attendait certainement pas à cette question de la part d'Harry, mais dans un sens, cela expliquait l'attitude marche-ou-crève du jeune Serpentard quand il s'adressait à son parrain. Heureusement pour lui, Severus savait en effet de quoi parlait le garçon : il avait sentit des picotements dans la marque sur son bras quand il était près d'un certain professeur, et savait ce que cela voulait dire. En plus de ça, Severus faisait aussi partie de ceux choisis pour défendre l'objet en question, alors, en ajoutant toutes ces données, il arriva à une conclusion : Severus pouvait, et voulait tout dire à Harry.

« C'est la Pierre Philosophale. » Expliqua-t-il à Harry, gagnant un hoquet d'étonnement de la jeune Miss Granger alors qu'Harry fronçait les sourcils. « Elle était gardée à Gringotts, mais Albus Dumbledore a eu la permission de son vieil ami Nicholas Flamel, le créateur de la pierre, pour la cacher ici à Poudlard. Elle est dans le couloir au troisième étage qui est interdit aux étudiants, et elle est protégée par des pièges de plusieurs professeurs : Chourave, Flitwick, McGonagall, Quirrell, moi-même et finalement, Dumbledore. Par contre, avant que vous n'arriviez à ces pièges, vous devez passer un chien à trois-tête géant qu'un ami d'Hagrid lui a donné : autre que ma propre épreuve et le chien, je ne sais rien des épreuves des autres professeurs, sinon je vous le dirais. Je peux essayer d'en savoir plus, mais il me faudrait être subtil et prudent : c'est tout ce que je sais, Harry, je te le promets. »

« Je te crois. » Répondit Harry calmement, jetant à nouveau un coup d'œil à Hermione avant d'ajouter. « Il semblerait que nous devions faire un peu de recherches, dans ce cas. En attendant, » Il se tourna vers Severus. « Je veux que tu sache que tu as gagné ma confiance, mais je ne peux pas encore te dire tous mes secrets. Tu sauras absolument tout le jour ou Neville deviendra officiellement ton fils et moi celui de Sirius ; pour l'instant, j'aimerais que tu essaie d'en apprendre plus, laisses-moi savoir si tu trouve quelque chose d'intéressant. Par contre, » Il s'approcha de Severus, le directeur de la maison Serpentard était étonnement intimidé par le regard noir digne d'une vipère que possédait son filleul. « Tu as jusqu'à la nuit d'Halloween pour trouver quelque chose : il tentera quelque chose cette nuit là et je vais l'arrêter. Mais Severus, si tu parle à qui que ce soit de ça, mon père inclus, alors je n'hésiterais pas à te le faire regretter... littéralement : bonne chance. »

Avec ça, il recula et, guidant les trois autres étudiants hors de la pièce, laissant Severus seul avec ses pensées et sa mission.

Pourtant, alors qu'il commençait à penser aux moyens d'obtenir les informations souhaitées, Severus frissonna alors qu'une sensation de froid glacial traversa son dos.

Comme si la Mort elle-même venait de creuser sa tombe...

« La Pierre Philosophale ? »

Harry hocha la tête en réponse à la question de Ragnarok alors que les quatre étalons se tenaient devant leurs Cavaliers, rassemblés dans la Forêt Interdite.

Personne ne savait qu'ils étaient là, grâce aux habilités de manipulation d'ombre et aux ressources des Cavaliers : Harry fut impressionné quand Neville révéla que sa cape lui permettait de devenir invisible à ceux qui l'entouraient. De même, tant qu'elle portait son Amulette de la Guerre, Hermione pouvait se déplacer à travers les ombres comme un spectre dans la nuit et, finalement, la faux d'Harry avait un contrôle incroyable sur l'obscurité, l'utilisant pour recouvrir son maître d'une manière similaire à la cape de Neville. Quand à Luna, elle se cacha sous la cape avec Neville, son pouvoir masquant leurs pas et leurs souffles.

À présent, debout devant Ragnarok, Damien, Alucard et Delilah, Harry et les Cavaliers expliquaient tout ce qu'ils avaient appris. « Severus va enquêter sur les autres épreuves et j'ai décidé que nous nous occuperons de Voldemort et de la Pierre à Samain : il ne s'échappera pas cette fois, je m'en assurerais ! »

Sous ses pieds, le sol semblait se recouvrir de glace, la magie d'Harry alimentée par sa rage, son envie de vengeance et sa détermination à voir son but atteint, Ragnarok courba la tête en réponse à la colère de son Cavalier. « Je suis d'accord, Samain est le moment parfait pour récolter l'âme qui t'a échappé, Seigneur Mort. La magie brute qui entoure cette nuit devrait augmenter ta puissance magique, cela te permettra de travailler plus vite et efficacement : auras-tu besoin de mon assistance dans cette tâche ? »

« J'en doute, » Admis Harry, passant un doigt le long de la lame de sa faux en s'expliquant. « Depuis que j'ai reçu cette arme, j'en apprends plus sur sa magie et son pouvoir sur les ténèbres : avec l'assistance des autres, je doute sincèrement que notre mission échoue. Une fois que j'aurais récolté l'âme de Voldemort et la Pierre, je t'appellerais pour qu'on s'échappe sans avoir à faire face à des obstacles. Par contre, nous aurons besoin d'un alibi, que quelqu'un nous couvre durant notre disparition : si les étudiants de l'école soupçonnaient que nous pouvons quitter la salle commune dans la nuit, ça ne ferait que rajouter encore plus de problèmes à la liste. »

« Eh bien, » Intervint Neville, partageant une pensée qu'il venait d'avoir. « Nous serons officiellement adoptés quand la nuit sera finie, alors pourquoi ne pas demander à nos pères de dire qu'on a passé Halloween avec eux en famille et que l'on récupérait des rituels durant la journée ? »

« Et nous ? » Demanda Hermione, Harry jeta un œil par dessus son épaule vers la Cavalière de la Guerre.

« Vous serez avec nous. » Admit-il, acceptant aisément la suggestion de Neville. « Nous quatre sommes aussi proche que des frères et sœurs, il ne sera pas difficile de faire croire aux autre que nous célébrons notre adoption avec vous. »

« Ça me semble pas mal comme plan. » Acquiesça Luna, partageant un regard avec chacun des Cavaliers. « Les évènements de la nuit seront gravés dans nos mémoires et, quand tu ajoute ça au fair que tu déteste ton ancienne vie, cela rendra les choses plus faciles pour échapper au regard des indignes. »

« Alors nous avons définitivement un plan qui tient la route. » Remarqua Harry, se retournant vers Ragnarok pour demander : « Et vous, alors ? Êtes-vous disposés à nous donner des conseils sur ce que l'on va affronter ? »

« Juste cela, Seigneur Mort, » Répondit Damien, s'avançant pour poser son museau contre le torse d'Harry, « Ne faites pas confiance à vos sens, mais au pouvoir des Quatre que vous avez reçu après avoir été choisis. Seulement là, vous pourrez prendre le dessus sur vos ennemis et sur les obstacles qui se dresseront sur votre chemin. »

« Nous attendrons que vous nous invoquiez, pendant ce temps, Seigneur Mort. » Ajouta Ragnarok, avant que les chevaux ne se fondent dans les ombres, laissant les Quatre Cavaliers retourner vers le château sous la protection de l'obscurité.

Chacun d'entre eux étaient déterminés à voir leur mission accomplie, mais aucun plus que le Cavalier de la Mort qui marchait d'un pas décidé.

« Que la fête commence. »

Halloween. Une nuit qui changea la donne et, pour les Cavaliers, c'était étrangement similaire puisque ça les mènerait vers leur destin apocalyptique : une fois Voldemort éliminé, les Quatre seraient en mesure de profiter pleinement de leur vie d'étudiants et Harry, autant comme leader que comme victime de cette âme pourrie, pourrait respirer plus calmement. En plus de ça, Halloween marquait aussi la date à laquelle Harry et Neville dirent au revoir à leurs vies d'anciens héritiers Potter et Londubat et devinrent les héritiers Black et Snape.

Durant le dernier cours de la journée auquel Harry et Neville assistèrent, les deux souffrirent puisque Jason « Abruti » Potter fanfaronnait comme quoi ses parents passeraient la nuit avec lui et traitaient ce jour comme un mélange de son anniversaire et de Noël, les deux Serpentard en avaient officiellement marre de lui. Avec de l'espoir plein da tête et une vitesse considérable, le duo se retrouva après le déjeuner devant les quartiers de Severus, Harry pas du tout surpris de constater qu'Hermione et Luna les attendaient.

Comme ils l'avaient fait plusieurs fois avant ce jour, Harry frappa à la porte, souriant en coin en entendant la voix de Sirius les autoriser à entrer ; en passant l'embrasure de la porte, Harry baissa enfin sa garde au moment ou Sirius le prit dans ses bras, une voix douce murmurant à son oreille : « Prêt ? »

« Plus que tu ne peux l'imaginer, Père. » Répondit Harry, la mention du dernier mot amenant des larmes dans les yeux de Sirius : Harry appelait souvent Sirius son père dans des conversations avec ses amis, mais c'était la première fois qu'il confessait être prêt à officiellement nommer l'homme de cette manière.

Ébouriffant les cheveux noirs d'Harry, Sirius continua. « Alors, quand je mettrais en place la procédure d'adoption, tu sentiras la Magie de la Famille Black se connecter à ton noyau magique et, de la même manière, un peu de ta magie s'intégrera en moi, mais ne t'inquiète pas. Je ne laisserais rien t'arriver, Harry... ou peut-être devrais-je commencer à t'appeler par ton vrai nom... n'est-ce pas, Dante ? »

« Dante ? » S'écrièrent en même temps les trois autres, le nom rappelant quelque chose à Hermione puisqu'elle avait entendu une citation qui correspondait parfaitement à la personnalité du Cavalier de la Mort : Vous qui entrez, laissez toute espérance.

« Que voulez-vous ? » Sourit Harry – ou Dante comme il serait connu – haussant les épaules négligemment. « Dante Black sonne vraiment bien ; au fit, papa, je me demandais : veux-tu que je reste dans la tradition et que je prenne le nom d'une étoile comme deuxième prénom ? »

« Si tu le désires. » Admis Sirius, fier et fou de joie à la fois de la manière dont son fils acceptait sa nouvelle vie, de plus, si ce que dirait Severus était juste, Dante avait beaucoup d'aide pour ça.

« Alors je le ferais. » Accepta l'Héritier Black, réfléchissant un moment avant de sourire en annonçant : « Et je choisis de prendre le nom Scorpio : Dante Scorpio Black, alors ça c'est un vrai nom de Serpentard. »

« Je suis d'accord. » Ricana Severus avant de se tourner vers Neville pour demander. « Et toi, Neville ? As-tu trouvé un nom à prendre ou veux-tu garder ton nom de naissance ? »

« J'ai choisis un nouveau nom également, Père. » Confessa Neville, relevant la tête en ajoutant. « Je prendrais le nom de Taren ; c'est un nom ancien voulant dire tonnerre, j'ai aussi choisis de prendre le nom de notre Fondateur, Salazar Serpentard, en tant que deuxième prénom ; qu'en penses-tu ? »

« Taren Salazar Snape. » Murmura Severus, essayant le nom et sa consonance avant d'acquiescer. « J'aime bien. »

Neville, ou maintenant Taren, sentit ses joues rougir de la fierté qu'il pouvait deviner chez l'homme : depuis qu'il avait été abandonné par son ancienne famille merdique, il s'était demandé s'il mériterait la fierté venir de sa nouvelle famille. Maintenant qu'il savait que c'était possible, Taren ne pouvait que sourire avant de demander : « Alors, comme on fait pour l'adoption ? »

« C'est un peu similaire de ce que ton... ce que Frank et James auraient du faire quand ils vous ont reniés. » Expliqua Sirius, gardant son calme en déroulant deux longs parchemins, le premier portant une réplique de l'Arbre Généalogique de la Famille Black tandis que le deuxième montrait celui de la Famille Prince, le nom de naissance de la mère de Severus. Sirius tenait également une dague dans la main. « Severus et moi devons tous deux laisser une goute de sang tomber là où sont inscrits nos noms et ensuite décréter que nous vous acceptons Dante et Taren, comme nos enfants. Une fois que c'est fait, la magie familiale fera le reste : nous le ferons au même moment pour pouvoir s'occuper de n'importe quelle... surprise en simultanément. Alors, Dante, si tu pouvais avancer ? »

Avec un hochement de tête, le nouvel Héritier Black approcha et, après avoir observé Sirius faire tomber son sang sur le parchemin, présenta sa main, son père la prit en déclarant : « Je suis Sirius Orion Black, descendant de Salazar Serpentard ; par la magie de la Famille Black, je revendique, en tant que fils et Héritier, Dante Scorpio Black ! »

Alors que le sang de Dante tomba sur le parchemin, il hoqueta soudainement quand un puissant vent froid passa dans la pièce, traversant son père et lui, ses sens de Cavalier de la Mort augmentant en force et fureur : quelque chose se passait durant le rituel et entrait dans l'âme de son Père. Quelque chose de puissant et ancien qui pourrait l'aider dans les obstacles futurs ; pourtant, il vit son père lui sourire en encouragement.

Comprenant rapidement, et soutenant le froid glacial qui l'entourait, Dante s'exclama : « Je suis Dante Scorpio Black, fils de Sirius Orion Black ! »

Il y eut un flash aveuglant de lumière magique noire, la couleur apportant un sourire sur les lèvres de Dante en voyant une nouvelle ligne et une image apparaître sur l'Arbre de la Famille Black : son visage, avec un profile plus noble qu'avant, et écrit en dessous se trouvaient les mots : Dante Scorpio Black, date de naissance 31/07/1980.

Au moment où le nom de Dante apparaissait sur son Arbre Familial, l'Héritier Black se tourna vers les autres, un sourire sur le visage en voyant Taren l'observer, Severus semblait vraiment choqué alors que les deux Cavaliers sentaient un lien puissant les unir comme frères, pas aussi fort que leur Lien de Cavalier mais tout aussi important. De manière similaire, sur l'Arbre de la Famille Prince/Snape, Dante nota quelque chose à propos de Taren : son visage, plus pâle et cireux comme son père, reposé au dessus d'une nouvelle ligne d'écriture : Taren Salazar Snape, date de naissance 31/07/1980.

« Nous sommes nés le même jour ? » Demanda Dante, lui valant un haussement d'épaule de Taren, avant de se tourner vers Sirius qui venait de se racler la gorge. « Qu'y a-t-il Père ? »

« Dante, » Demanda Sirius, sa voix came, mais emplie d'une touche dissimulée d'amusement. « Pourrais-tu m'expliquer pourquoi je sens un puissant lien astral et sombre dans mon âme et pourquoi j'entends une voix dans ma tête m'appeler Seigneur des Cauchemars ? »

« Oui, » Soupira Dante, se tournant vers Severus qui semblait partager la même curiosité. « Il y a quelque chose que tu devrais savoir à propos de nous, Père, et toi aussi Severus. »

« Que penses-tu que cela voulait dire ? »

« Je n'en sais rien. » Répondit Dante, se déplaçant à travers les ombres, ses partenaires le suivant de près alors qu'ils allaient en direction du troisième étage ; évidemment, quand Severus était allé prévenir les autres professeurs que les quatre étudiants passeraient la soirée avec lui et Lord Black pour une célébration réservée à la famille, le Maître des Potions leur rapporta que Quirrell avait disparu.

Sortant des ombres, Dante Black, Hermione Granger, Taren Snape et Luna Lovegood arrivèrent rapidement dans le couloir interdit, Dante attendait avec impatiente l'âme qu'il récupérerait et enverrait en Enfer, même si la question d'Hermione avait de l'importance. « Père a dit qu'il était surnommé le Seigneur des Cauchemars, et même si ce n'est pas l'un d'entre nous, c'est pourtant familier : peut-être que la voix, quelle qu'elle soit, parlait d'Azkaban. »

« Ça ne me surprendrait même pas. » Remarqua Taren, sa voix plus basse qu'avant, c'était probablement dû au sang des Prince qui coulait dans ses veines : de la même manière, Dante possédait maintenant une teinte de brun dans ses cheveux noirs et son visage aristocratique lui rappelait Malfoy : une structure faciale ovale et la peau pâle et harmonieuse, presque elfique. Taren avait aussi des cheveux plus soyeux, avec un aspect un peu plus huileux que d'habitude, une malédiction réservée aux hommes Prince expliqua Severus. Restant aux côtés de son leader, Taren continua : « Azkaban est sur Terre l'endroit qui ressemble le plus à l'Enfer : peut-être que le fait que tu sois Mort veut dire que Sirius est d'une certaine façon devenu le Seigneur d'Azkaban. »

« Peut-être. » Murmura Dante. « On trouvera des réponses plus tard ; attendez... » Il s'arrêta soudainement, observant la porte qui se trouvait sur leur gauche, le doux son d'une harpe venait de l'intérieur. Comme l'avait dit Severus, la harpe était posée près d'un immense chien à trois têtes, une de ses énormes pattes à côté d'une trappe ouverte qui conduisait à un couloir sous leurs pieds.

Dans lequel se trouvait la Pierre Philosophale.

« Venez, » Chuchota Dante. « Nous n'avons pas beaucoup de temps. »