Note de l'auteure : premier fanfiction sur Once upon a time et premier Omégaverse.

L'écriture étant incertaine, je ne sais pas si il y aura une suite.


Résumé : Régina est une Alpha et une G!P. Emma est une Oméga. Pour le reste je vous invite à lire.


Tout allait bien. Oui tout allait bien. Mise à part ce sentiment de manque permanent, ce besoin de se compléter, de s'accoupler s'il fallait se l'avouer.

A part ça tout allait pour le mieux. Elle était jeune, riche et l'héritière d'un cabinet réputé de la ville. Elle ne pouvait, elle ne devrait pas se plaindre, comme lui dit si souvent sa sœur. C'est facile pour elle bien sûr, elle a trouvé sa moitié. Elle regarde un instant sa sœur et Rodin son mari et alpha. Ils parlaient à des clients du cabinet. La manière dont Robin caresse le bas du dos de Zéléna montrait bien leur complicité. Elle avait beau ne pas pouvoir supporter Robin, elle était heureuse pour sa sœur.

Mais, elle, elle n'était pas heureuse. Elle était là, à ce foutu gala de charité pour je ne sais pas quelle cause futile. Elle était là, à subir l'hypocrisie extrême de la haute société. Elle ne pouvait que ressentir le vide dans sa poitrine, alors qu'un faux sourire était plaqué sur ces lèvres. Elle était en train de parler à ce foutu sénateur, un beta à l'odeur, qui tentait vaguement de la draguer. Ciel, dire qu'il n'était que vingt heure et qu'elle avait promis à sa mère de faire acte de présence jusqu'à minuit. Elle se débarrassa de ce galant du dimanche en prétextant un besoin pressant, excuse inélégante mais qui était des plus efficaces pour s'éclipser. Direction son bureau au moins pour trente minutes, tant pis si sa mère le remarquait. Il y avait des limites la torture.

Arrivée au 24ème étage, en sortant de l'ascenseur, elle s'arrêta brusquement. Une odeur inconnue était discernable. Un oméga non-lié est là. Pourquoi ? Elle s'avança prudemment. Elle suivit l'odeur presque dans un état second. Elle trouva la porte de son bureau ouverte et une jeune femme était en train de vider la poubelle. L'oméga était de dos, de longs cheveux blonds attachée par un élastique recouvrait son dos. En vue de ces gestes et de ses vêtements, l'oméga devait être jeune. La loi autorise l'emploi d'oméga dès l'âge de seize ans. Assez déçue, après tout ce n'est qu'une femme de ménage, Régina se racle la gorge pour signaler sa présence. Mais la jeune fille continue à ranger la pièce et à faire la poussière. Régina remarque alors des oreillettes. Fatiguée, de ce manège, Régina s'approche de l'oméga et lui touche l'épaule.

La blonde sursaute et recule brusquement. Son regard croise celui de Régina. Des yeux aussi bleus devrait être interdit. Régina reste un moment bloqué sur les magnifiques yeux, mais la jeune oméga les baisse immédiatement. Après avoir reniflé, le corps de la blonde se met à vibrer de peur et l'odeur de sa peur transperce les sens de Régina. Sans qu'elle puisse même réfléchir à son geste, elle attrape la blonde et la plaque contre elle. Son bras s'enroule autour de la fine taille et son autre main se perd dans la chevelure. Elle amène la tête de la blonde dans son cou et respire doucement les cheveux blonds. L'oméga tremble toujours mais se laisse totalement faire. Régina ne peut pas s'empêcher d'en vouloir plus, de mieux la sentir. Sa main tire sur la chevelure pour lui faire relever la tête et elle plonge son nez dans le cou de la blonde. Toujours aussi silencieuse, la blonde ne marque aucune résistance. Alors, la langue de Régina commence à lécher comme pour marquer sa jolie proie. Cette fois, un gémissement à peine audible répond à ce geste. Non pas un gémissement, un sanglot. Maintenant qu'elle y fait attention, des gouttes d'eau tombent sur sa nuque. Elle pleure ? Pourquoi elle pleure ?

Régina repousse doucement la blonde. Elle lui prend la mâchoire et observe son visage. Elle y voit de la peur, de la résignation et du dégoût. Cela refroidit clairement sa libido. Pas assez pour la lâcher mais assez pour parler.

- Tu as quel âge ?

La question la trouble, je le vois dans son expression. Elle est vraiment mignonne.

- Seize ans, alpha.

Je grogne, comment veut-elle que je me calme si elle m'appelle comme ça.

- Tu t'appelles comment ? Je revoie un éclair de peur dans ses yeux. Elle pense que si elle ne me satisfait pas je vais m'en référer à son patron qui la punira sans aucun doute. Mais encore, une fois elle semble se résigner.

- Emma, alpha.

- Em-ma, je répète. Ça sonne vraiment bien. Et dis-moi, Emma, tu n'as pas de nom de famille.

Cette fois, c'est de la douleur que je vois dans ses yeux. Je ne peux pas m'empêcher de la serrer plus fort contre moi.

- Swan, alpha. Je me nomme Emma Swan.

- Cela te va à merveille, miss Swan. Elle rougit violemment. Vraiment mignonne. Tu sais que tu sens merveilleusement bon, Emma. Tu ne connais pas les inhibiteurs ?

- Je n'ai pas assez pour acheter ce genre de chose, alpha. Je suis désolée, alpha.

- Je ne m'en plains pas. Tu sens tellement bon. Je repose mon nez contre son cou et inspire profondément. Je sens le corps d'Emma vibrer contre le mieux. J'ai tellement envie de la prendre contre le bureau. Merde, je crois que je commence à bander. J'y crois pas, dix minutes avec cette fille, avec cet merveilleuse odeur et je n'arrive même plus à me contrôler. Je sens mon érection buter contre ma robe et contre la cuisse d'Emma, qui prend une grande respiration apeurée. Merde, merde, merde.

- Emma, je vais te lâcher. Si… Si tu te mets à courir, je vais perdre le contrôle, alors… ne cours pas. Je vais te lâcher et tu vas rester immobile. Tu as compris ?

- Oui… oui, alpha. Elle semble prendre cela comme une menace et elle est terrifiée de plus belle. Quand je le fais, elle tombe à genoux et baisse la tête en position de soumission. Ça me donne tellement envie d'elle. De la soumettre encore, de la faire crier, de la posséder, de la lier. Mais, elle se raisonne, elle ne va pas se lier à une gamine de seize ans, qui fait des ménages. Elle ne se liera qu'avec son partenaire de vie, celui ou celle qui portera le même tatouage qu'elle. Elle caresse doucement le tatouage sur son poignet et soupire. Cette soirée est vraiment interminable. Une vague de colère l'envahit soudain, colère contre la solitude qu'elle ressent, contre l'univers qui ne l'a pas fait rencontrer son partenaire… Elle entend un murmure sanglotant :

- Je suis désolée, je suis désolée, ne me faîtes pas de mal, je serai obéissante, je serai une bonne oméga, s'il-vous-plaît… je suis désolée…

Je me calme immédiatement. Terrifier cette fille ne sert à rien.

- Emma, calme-toi. Je ne vais pas te faire mal, d'accord. Je ne suis pas en colère contre toi. Je… (je fouille dans mon bureau et trouve les inhibiteurs de ma sœur.) Tiens prend ça. Ça va te faire du bien.

Elle obéit sans poser de questions. Cette fille est vraiment bien dressée, trop bien dressée et trop soumise pour que ça soit naturelle. Je me demande d'où elle vient. Quand elle tend la main pour prendre les cachets, je vois sur son poignet une couronne rouge et blanche. Je laisse tomber les inhibiteurs et je relève brutalement Emma en tirant sur son bras. Emma émet un cri sourd de douleur mais ne proteste pas. Je la fais s'assoir sur mon bureau et m'écarte un peu.

- Emma, depuis quand as-tu ton tatouage ?

- Depuis toujours, alpha. Depuis ma naissance, je veux dire.

- Ta date d'anniversaire, Emma !

- 24 Décembre 2001, alpha. Son incompréhension s'entend dans sa voix. Elle ne comprend pas ce qu'il se passe. Elle ne comprend pas pourquoi je ne suis pas en train de la prendre violemment contre le bureau. Si tu savais ma jolie, Emma. J'enlève ma veste et la pose à côté d'Emma sur le bureau.

- Alpha, je… s'il-vous-plaît, je… Elle se recroqueville sur elle-même.

- Chut, n'ai pas peur. Je ne vais pas te faire mal. Regardes.

Je prends sa main et la pose sur mon tatouage, jumeau du sien. Elle reste un très long moment à le caresser. Elle semble comme hypnotisée. Quand elle quitte enfin des yeux mon tatouage, je sens des gouttes d'eau tombées sur mon bras. Elle pleure ? de soulagement ? de peur ?

- Chut, chut, Emma ça va aller. Je suis là maintenant, plus personne ne va te faire de mal.

- Je suis désolée, je voulais pas… et puis Neal, je pouvais pas l'en empêcher, je… je devais, pour Henry… et…

- Henry ? qui est Henry ?

- Je suis désolée, pardon, pardon, s'il-te-plaît ne soyez pas fâcher…

- Chut, Emma. Chut. Je ne suis pas fâchée. Chut, dis-moi qui est Henry ?

- Mon fils, Henry est mon fils. Je suis tellement… CLACK !

La gifle que je lui assène est si violente qu'elle tombe du bureau et se cogne la tête. Il me faut un moment pour me rendre compte qu'elle saigne et appeler une ambulance.


Fin brutal dans tout les sens du terme.

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