Bonjour à tous! J'espère que vous allez bien. Je publie aujourd'hui la dernière partie de cet épilogue donc c'est vraiment la fin cette fois :')

Merci à tous ceux qui me lisent aujourd'hui et à ceux qui me liront plus tard. Merci pour vos adorables reviews! Merci pour tout!

Je vous souhaite une très agréable lecture!

Chapitre 5 – Épilogue: Un mois plus tard (Partie 3) :

En rentrant chez elle, Regina se débarrasse de ses chaussures à talons et abandonne son sac à main dès qu'elle passe la porte, trop fatiguée pour se donner la peine de prétendre qu'elle est aussi soignée et ordonnée, comme la plupart des gens le croient selon son choix. En se dirigeant vers le bureau, elle retire son manteau et le balance aux alentours du canapé, puis s'avance vers la cheminée où se trouve un décanteur de cidre à moitié plein.

Un verre à la main, elle retourne sans se presser vers le canapé et se laisse tomber sans ménagement, puis part à la recherche de son téléphone dans son manteau pour vérifier ses messages. Il y en a quelques-uns provenant d'Emma détaillant sa journée ennuyeuse et engourdissante du cerveau de l'enfer (ce sont les mots d'Emma, pas les siens) qui la font sourire, deux provenant de son fils et un autre du suppôt de Satan en personne, c'est-à-dire, Blanche-Neige.

Elle décide d'ignorer ce dernier pour le moment, ses doigts planent au-dessus du premier d'Henry lorsqu'elle entend un coup à la porte et s'immobilise en fronçant les sourcils. Elle sait qu'Emma est au travail et pour ce qu'elle en sait, Henry est chez ses grands-parents pour la nuit puisque c'est sa semaine avec Emma. Ce qui laisse, en vérité, personne avec qui elle voudrait s'entretenir.

Elle écrit rapidement un nouveau message, qu'elle envoie à Emma, qui dit :

~ Où sont tes parents ?

La réponse est immédiate.

~ Avec moi.

Robin alors, pense-t-elle et se rallonge en levant les yeux au ciel. Étant donné sa conversation avec Emma cet après-midi, elle n'a aucune intention de ménager l'homme et sa conviction fourvoyée comme quoi elle reviendrait à la raison et réaliserait l'erreur qu'elle a faite en mettant fin à leur relation franchement dénuée de sens et particulièrement ennuyeuse.

Comparé à Emma, en terme de plaisir et de passion, cet homme est risible. En terme d'amour, quoiqu'ils aient eu ensemble n'a absolument rien de comparable. La Reine avait raison quand elle l'aura trouvé, elle saura et oh, comme elle le sait. Si Robin est son âme-sœur, alors Emma est quelque chose de bien plus fort et elle serait damnée si elle laissait cela lui filer entre les doigts.

En revenant aux messages de son fils, elle fronce les sourcils puisque le premier ne contient que deux mots :

~ Déménagement imminent!

En espérant une explication, elle ouvre le second et grogne.

~ Mamie a disparue. Parti chez tata Lena avec Neal.

En se relevant rapidement, elle boit son verre de cidre cul-sec et le pose violemment sur la table, le message lui rappelant qu'elle a quelque chose à faire avant d'oublier à nouveau. La magie s'amasse au bout de ses doigts, elle remue la main, conjurant ses talons à ses pieds avant de s'évaporer de son bureau.

Elle réapparaît au poste de police et ignore le cri de surprise de Blanche quand elle lui agrippe l'épaule. Elle dirige un large sourire et un clin d'œil vers Emma avant qu'elles disparaissent toutes les deux, elle la lâche lorsqu'elles se matérialisent sur le porche de Zéléna, puis elle frappe violemment sur la porte, en n'ayant pas conscience du sourire du démon à côté d'elle.

Zéléna ouvre la porte en grand avec un regard renfrogné.

- Regina, comme c'est gentil de ta part de prendre le temps de …

- Ferme-la. Interrompt-elle en la bousculant pour se ruer dans la maison. Henry Daniel Mills !

Henry arrive dans la pièce en souriant, bébé Neal dans ses bras. Regina remue son poignet pour invoquer son téléphone dans sa main et retrouve son premier message avant de tourner l'écran vers lui, les sourcils relevés.

- Explique.

Ses yeux vont de sa mère au téléphone puis reviennent sur elle, son sourire menaçant de lui fissurer les joues à ce stade.

- Je te le dis plus tard ?

Elle lève les yeux au ciel, s'attendant à quelque chose comme cela, elle hoche la tête.

- Tu ferais mieux. Le prévient-elle, avant de se tourner vers Blanche. Ramène ton fils et ton petit-fils à la maison. Si tu les laisses seuls encore une fois, j'adopterai ton fils et te refuserai tout droit de visite pour aucun des deux.

Blanche ouvre la bouche mais Regina l'interrompt.

- Plus tard, très chère. Dit-elle, puis dirige un regard noir vers Zéléna. J'ai une sœur à mutiler vigoureusement à présent.

- Maman.

Son regard s'adoucit lorsqu'elle le retourne vers Henry.

- Pars avec ta grand-mère. Dit-elle en tendant la main pour lui caresser la joue avant de descendre sa main pour caresser du pouce le front de Neal. Je te promets de ne pas tuer ta tante. Tu pourras m'expliquer ton message insupportablement vague quand tu viendras dîner avec ta mère demain soir.

Blanche émet un petit cri aigu et Regina grimace en la foudroyant du regard.

- Désolée, désolée. Marmonne-t-elle, les mains levée. Viens, Henry.

Il soupire avant de s'avancer et d'enrouler un bras autour des épaules de sa mère. Elle sourit et l'entoure ses deux bras autour de lui et Neal, l'embrassant sur la tempe.

- Je t'aime. Sois sage avec ta grand-mère, et essaie de ne pas donner de mauvaises habitudes à ton oncle.

- Oui, mère. Dit-il d'une voix traînante, malicieusement. Il lui embrasse la joue et se retire de l'étreinte. Je t'aime aussi.

Elle attend que Blanche et lui passent la porte et qu'elle soit fermée derrière eux pour se retourner vers Zéléna, son sourire s'effaçant et laissant place à un grognement.

- Toi …

- Oh quoi, Regina ? Coupe-t-elle brusquement. Il est venu chez moi de son plein gré. Tu ne voulais pas qu'il vienne me voir, alors peut-être que tu ne devrais pas le laisser avec la plus incompétente …

Regina lève la main et ferme ses doigts pour retirer la voix de Zéléna avant qu'elle dise quelque chose qui signerait sa fin.

- Je ne suis pas là à cause d'Henry. Gronde-t-elle. Peu importe à quel point je te déteste, il est libre de passer du temps avec n'importe quel membre de sa famille. Je suis ici à cause d'Emma et ce qui aurait pu lui arriver à cause de ta farce idiote …

Les lèvres de Zéléna s'écartent pour former un « oh » silencieux et Regina hoche la tête.

- Oui, oh ! Mais bon sang, à quoi est-ce que tu pensais ?

Quand tout ce qu'elle reçoit est un regard noir en réponse, elle lève les yeux au ciel et remue la main pour lui rendre sa voix. Elle le regrette instantanément.

- Tu es une vraie drama queen, dit dédaigneusement Zéléna. Ce n'est pas comme si je l'avais coincée dans un arbre.

- Elle est tombée, Zéléna ! Hurle Regina, les poings serrés. Elle a une ecchymose aussi longue que mon bras dans le dos. Et si elle était tombée de plus haut et c'était lésée la colonne vertébrale ? Tu ne penses jamais …

- Oh épargne-moi cette scène. Si elle s'était cassé quoi que ce soit, tu l'aurais guérie. Zéléna se détourne d'elle, manquant de ricaner quand elle fait un pas en avant et balance par dessus son épaule. Comme tu le fais toujours !

- Ce n'est pas le sujet, nom de Dieu ! Regina remue la main, envoyant sa sœur s'écraser contre le mur. Si c'est l'usage que tu fais du peu de magie que tu possèdes encore, alors tu te mets le doigt dans l'œil si tu penses pouvoir récupérer le reste un jour !

- C'était une farce !

- C'était stupide !

- Maman ?

Tressaillant, la tête de Regina se tourne vivement sur le côté et ses yeux deviennent larges comme des soucoupes à la vue d'Henry et de Blanche se tenant debout sur le pas de la porte. Elle relâche rapidement Zéléna et se tourne vers eux, essayant de calmer la colère toujours bouillonnant en elle alors qu'elle grogne.

- Je vous ai dit de rentrer tout les deux.

Blanche sourit légèrement.

- On pensait t'attendre et marcher avec toi.

Regina abandonne, laissant échapper un soupir de frustration. Elle est reconnaissante qu'ils aient décidé d'attendre et de l'arrêter avant qu'elle incinère Zéléna, étant donné qu'elle était sur le point de le faire justement, mais elle est aussi confuse. Elle fronce les sourcils et demande.

- Pourquoi avez-vous supposé que j'allais marcher ? J'ai la magie.

Henry hausse les épaules.

- Tu utilises la magie seulement quand t'es énervée si … Il incline la tête, laissant le reste de la phrase suspendue alors que les mots qu'il aurait pu prononcer font écho dans sa tête. Ça va, Maman. On pensait juste qu'on pourrait … te réconforter.

En brisant la tension, Blanche ajoute timidement :

- On a aussi quelques questions à propos d'Emma et toi.

- Emma quoiquesoittondeuxièmeprénom Swan !

- J'en ai pas. Dit Emma en sortant de son bureau, et Regina se retourne. Cela a été une complainte constante dans le passé pour certaines de ses familles d'accueil pour le fait que cela rende plus difficile la tâche de lui crier dessus. Elle a toujours trouvé cela hilarant. Un problème ?

- Oui ! Siffle Regina alors qu'elle prend place sur un siège derrière son bureau. Emma penche la tête en signe de questionnement, cependant elle peut très bien deviner la raison de sa visite. Ta mère. Ton fils. Toi. Vous avez tous un problème … très probablement dans vos têtes !

- D'accord, alors. Emma retrouve le dossier sur lequel elle travaillait plus tôt, et l'ouvre devant elle.

Le silence qui suit est assourdissant, seulement interrompu par le bruit de son stylo grattant le papier. Elle doit résister à l'envie de relever les yeux en sentant le regard de Regina essayant de lui pénétrer le haut du crâne. Étant donnée l'heure tardive et la façon dont Regina est habillée plus simplement que d'habitude, il semblerait qu'elle ait été incapable de dormir et qu'elle se soit vêtu avec les premiers vêtements lui passant sous la main en sortant du lit, pour venir lui crier dessus. Emma a une idée bien précise de la raison pour sa présence ici.

- Tu leur as dit.

Sa main s'immobilise et elle relève lentement les yeux.

- C'est vrai.

Regina se relève de la chaise réservée aux visiteurs en soupirant.

- Pourquoi ?

Emma sourit, laissant le stylo lui tomber des doigts alors qu'elle se laisse aller en arrière puis répondre :

- Parce que je t''aime. En observant l'exaspération se muant doucement en affection, son cœur fond et elle se félicite pour avoir dit la bonne chose. Je ne veux pas cacher ce que je ressens pour toi, plus jamais.

Regina baisse la tête, son propre sourire commençant à s'installer sur ses lèvres.

- Je suppose que ce serait déplacé de ma part d'être énervée contre toi dans ce cas. Dit-elle doucement, leurs regards se retrouvant lorsqu'Emma ricane.

- Non. Réplique-t-elle, en se penchant en avant à nouveau alors qu'elle repose ses bras sur le bureau. Tu as le droit de ressentir quoique tu ressens. Si t'es en colère, alors sois en colère mais ce serait sympa que je sache pourquoi pour que je puisse … aider. Es-tu contrariée parce que je ne t'en ai pas parlé ?

- Non. Avoue Regina en secouant la tête. Même si je dois bien admettre que je suis curieuse de savoir pourquoi tu as pris sur toi pour aller leur parler sans moi.

Emma est gênée, elle espérait en vain qu'elle ne demanderait pas. Bonnes intentions à part, Regina n'est pas le genre de femme auquel on dit qu'on voulait la protéger, et pourtant. Emma soupire.

- Je vais être honnête et espérer que tu ne me traites pas d'idiote puis m'envoyer une boule de feu pour avoir oser mais … Elle roule des yeux à son propre comportement. J'ai pensé que s'il y avait eu de mauvaises réactions, j'aurais pu encaisser sans que tu sois blessée … encore.

Elle baisse le regard et fixe son bureau en cornant les coins de son dossier.

- Je veux que tu saches que je t'aime plus que tout, continue-t-elle, se sentant de plus en plus stupide. Même au prix de …

- Emma. Elle relève les yeux, avalant le nœud soudainement formé dans sa gorge. Regina secoue la tête avec un léger sourire avant de soupirer, en s'enfonçant davantage dans son siège. Je ne suis pas en colère. Pas vraiment. Je … je comprends pourquoi tu as confronté tes parents sans moi mais … Henry ?

Le rouge lui monte aux joues, embarrassé car la seule raison pour cela est une perte de contrôle.

- C'est juste … sorti tout seul. Répond-elle alors que ses joues sont de plus en plus rouges. Elle n'a pas prémédité le fait de lui dire, certainement pas comme ça, mais une fois que c'est sorti il qu'il l'a accepté, elle ne pouvait pas se résoudre à le regretter.

- Vraiment ?

Elle hoche la tête, se mâchouillant pensivement l'intérieur de la joue.

- Je … pensais à toi quand il est rentré et je lui ai tout simplement dit, explique-t-elle. Sa pensée suivante a été que Regina allait la tuer. Elle ajoute rapidement. Je ne voulais pas lui dire sans toi, mais Regina il … il a fait son petit merdeux après, comme s'il le savait déjà et j'étais juste tellement contente qu'il soit heureux pour nous que j'ai … j'ai juste fait avec, tu vois ? Il m'a dit que si on se mariait, je devrais porter un costume.

Elle s'attend à une protestation, ou peut-être une proclamation sur tout les mauvais côtés du mariage et comme Regina ne se résoudrait plus jamais à souffrir en faisant une telle chose bref, à quelque chose de pas trop moche, mais furieux quand même et possiblement sarcastique parce qu'on parle de Regina et qu'Emma la considérerait comme une extra-terrestre dans le cas contraire.

À la place, Regina penche la tête en arrière et rit, et Emma l'observe, la surprise se mêlant avec un sentiment de soulagement et d'exaltation (aucune pensée pour les extra-terrestres car ce rire est vraiment unique en son genre). Un petit sourire commence à tirer sur sa bouche et ce même soulagement s'étend sur le reste de son corps alors qu'elle se relaxe dans son siège.

- Tu as raison. Dit Regina, son sourire aveuglant et devenant de plus en plus rayonnant à chaque seconde. Notre fils est un petit merdeux.

- Il l'est, accorde Emma. Néanmoins …

Regina plisse les yeux mais elle est toujours en train de sourire.

- Ne ruine pas ce moment, ma chère.

- Je dis juste, continue Emma avec un sourire jusqu'aux oreilles. Je déchire carrément dans un costume. Elle agite ses sourcils avant de remarquer le froncement curieux dirigé vers elle alors elle explique. J'en portais un au bal de promo.

- Tu as été à un bal de promo ?

- Oui. Souffle-t-elle. Elle envisage le fait de paraître plus offensée par l'incrédulité dans le ton de la brune, mais Regina en sait plus sur sa vie d'avant Storybrooke que n'importe qui et elle suppose que ce n'est pas vraiment exagéré de penser qu'elle a manqué certaines traditions adolescentes comme le bal de promo. Elle hausse les épaules et ajoute. Deux fois, en fait.

Curieusement, c'est à celui auquel elle s'est effondrée puis faite jetée dehors la fois où elle portait le costume.

- Tu ne cesseras jamais de m'étonner. Sourit Regina. T'es-tu amusée ?

- Mouais. Emma hausse les épaules à nouveau. La première fois, ma mère d'accueil m'a fait mettre cette inconfortable et horrible robe rose. J'ai fini par y aller avec ce garçon, Jacob Malory, qui me l'a proposé seulement parce qu'il pensait que j'étais une fille facile.

Regina se moque.

- Je suppose que tu lui as prouvé le contraire.

En lui renvoyant son plus beau sourire, Emma répond :

- Si par 'prouver le contraire', tu entends que je l'ai frappé sans les burnes, alors oui. Je l'ai fait.

- Ça, c'est ma Emma. Ricane Regina.

La chaleur remontant sur ses joues, le sourire d'Emma s'adoucit et elle dit :

- Ta Emma, hein ?

Un sourcil s'élève pour la énième fois.

- As-tu un problème avec ça ?

- Euh … nan. Non. Ça … elle se pointe elle-même, son doigt allant de haut en bas quand elle dit, n'a plus aucun problème maintenant.

Et voilà, j'espère que cette conclusion vous aura plu!

Encore merci à tous !